Thomas Coville, parrain du PBP 2015

Paddy a écrit:

Citation :

Le principal est pas de casse humaine.

C'est effectivement le plus important, comme pour nous bien souvent.

Il y a dix jours on est tombé à 3, pour un copain la voiture s'est arrêtée à 2m de la tête... alors l'état du vélo, l'arrêt de l'entrainement pendant 2 semaines,... Il faut relativiser

Pour T. Coville, vu l'état du bateau, il me semble que le principal est de le voir debout, pouvant parler, meme si on comprend tous ce qu'il peut resentir .

Ce qui le rend finalement moins surhumain , c'est le cri qu'il a poussé peu après la collision.

Effectivement très frustrant pour Thomas Coville, mais on est près de 104000 à poursuivre la course sur son bateau SODEBO Ultim...virtuel  . C'est organisé par Virtual regatta ( http://www.virtualregatta.com) et gratuit tant que l'on reste avec les options de base pour son bateau.
L'avantage c'est que nous on peut dormir, aucun risque d'avarie et on est au sec .

Malheureusement ce n'est pas la première tuile qui lui arrive

http://www.lequipe.fr/Voile/Actualites/Coville-le-malchanceux/512049

Roland a écrit:

Pour avoir quelques dizaines de milliers d'heures de navigation je peux vous dire que la gestion du sommeil (fractionné) sur un bateau ce n'est malgré tout pas la même chose que de pédaler (en équilibre et de préférence à allure suffisante) sur un vélo, en cherchant sa route, en faisant attention au trafic, etc, etc...

J'allais le dire : nous, quand on dort le vélo ne continue pas en pilotage automatique

Antonin a écrit:

Ce doit être effectivement très décevant pour notre parrain d'arrêter après quelques heures de course seulement.
L'édito qu'il a écrit pour notre brochure de présentation est incroyablement prémonitoire...  
Mais cette mésaventure peut nous arriver sur le PBP également : des heures et des heures de préparation et parfois un arrêt brutal dès les premiers kilomètres.

Hihi, cela me fait penser à mon abandon sur casse du vélo lors du 1 000 du Sud, le cargo remplacé par un rocher... et pour d'autres une autre année ce fut un sanglier

sccber a écrit:

Roland a écrit:

Pour avoir quelques dizaines de milliers d'heures de navigation je peux vous dire que la gestion du sommeil (fractionné) sur un bateau ce n'est malgré tout pas la même chose que de pédaler (en équilibre et de préférence à allure suffisante) sur un vélo, en cherchant sa route, en faisant attention au trafic, etc, etc...

J'allais le dire : nous, quand on dort le vélo ne continue pas en pilotage automatique

Si, le vélo peut continuer en pilotage automatique... mais cela dure rarement très longtemps

Il faut donc coupler le guidon et le GPS... et les freins et ... le pédalier ! Pas simple, dommage j'ai cru un temps avoir trouvé une piste  Mais il va falloir apprendre à s'arrêter avant de dormir.

Roland a écrit:

David a écrit:

...
Saloperie de cargo a trois metres pres il passait à coté

Le cargo a une route et une vitesse bien définies... ce qui n'est pas le cas du voilier en question...
C'est dommage pour Thomas mais c'était à lui de faire gaffe...

Ben dis donc, pour quelqu'un qui a passé des "milliers d'heures" en mer, tu pourrais mieux connaitre ton RIPAM!

En général en pleine mer le voilier a la priorité même s'il y a des exceptions et des limitations à cette rêgle.

Panoramix a écrit:

Roland a écrit:

David a écrit:

...
Saloperie de cargo a trois metres pres il passait à coté

Le cargo a une route et une vitesse bien définies... ce qui n'est pas le cas du voilier en question...
C'est dommage pour Thomas mais c'était à lui de faire gaffe...

Ben dis donc, pour quelqu'un qui a passé des "milliers d'heures" en mer, tu pourrais mieux connaitre ton RIPAM!

En général en pleine mer le voilier a la priorité même s'il y a des exceptions et des limitations à cette rêgle.

Je n'ai pas dis "des milliers" mais "des dizaines de milliers" !
Et je pense connaitre un petit peu les règles...

J'aime bien ta dernière phrase... prudent finalement le gars...

Panoramix a écrit:

En général en pleine mer le voilier a la priorité même s'il y a des exceptions et des limitations à cette rêgle.

Bonjour à tous
"en général" ouais c'est à peu prêt ça.
En fait c'est "priorité" au plus lent et/ou le moins manœuvrant, et en général un voilier est plus lent donc en général il est "prioritaire". C'est en général ce qui se passe prêt des cotes. Le cas de deux voiliers se gère en fonction du vent.
Mais si ton voilier croise un pécheur qui traine son filet ou autre, il a alors un signe dans la mature montrant qu'il est en pêche, le pêcheur est moins manœuvrant donc ton voilier n'est plus "prioritaire".
Ensuite un cargo ça ne se manie pas comme un voilier et pour en avoir croiser un de prêt (trop prêt) avec mon kayak "prioritaire" ou pas c'est moi qui me suis écarté.
Et pour terminer,
au delà des "priorités" il y a la première des règles qui est "d'éviter l'abordage"
et en mer il n'y a pas de navire prioritaire, mais un navire privilégié

bonne route à tous

[quote="Roland"]

Panoramix a écrit:

J'aime bien ta dernière phrase...  prudent finalement le gars...

C'est la réalité, par exemple si tu dépasses, si l'autre est en pêche ou non manoeuvrant tu dois te dérouter.

Je ne sais pas combien d'heures j'ai passé en mer, mais j'ai fait suffisament de transmanches dont un certain nombre en course à la nav (où on se faisait un peu peur en passant trop près) pour savoir que dire que le cargo n'était forcément pas en tort est complètement faux.

En fait dans ce cas, tu peux vérifier mais vu que Coville n'était pas rattrapant et que l'autre était en route, Coville n'est en tort que s'il n'a pas maintenu son cap.

Paddy a écrit:

Et pour terminer,
au delà des "priorités" il y a la première des règles qui est "d'éviter l'abordage"
et en mer il n'y a pas de navire prioritaire, mais un navire privilégié

Effectivement, les gens utilisent prioritaires à tort.