à quoi pensez-vous ?

Voici un sujet sans rapport avec le matériel, la préparation, l'entraînement,...
Un sujet sans intérêt, un sujet juste pour discuter.

A quoi pensez-vous pendant vos longs périples, comment vous occupez-vous les méninges?

On peut bien entendu penser à ce que l'on est en train de faire: du vélo. Penser à boire, à manger, écouter les bruits anormaux de la machine, vérifier tel ou tel point, jeter un coup d’œil sur le compteur, faire des calculs, s'imaginer au prochain contrôle...
Certains auront leur pensées influencées par l'environnement: traversée de telle ville où on est déjà passé, découverte d'un nouveau paysage, franchissement d'un col, influence de la météo, impact du trafic routier...

Mais on peut aussi penser à des choses sans rapport avec le vélo. J'ai souvent remarqué que les activités physiques qui ne mobilisent pas entièrement le cerveau sont souvent propices à la réflexion, à l'imagination... Nos grands-mères, par exemple, lorsqu'elles tricotaient ou faisaient de la broderie, devait en même temps refaire le monde ou, tout au moins, refaire leur monde.

On peut ainsi se surprendre à penser à la famille, à l'actualité, à la politique (ce n'est pas un péché!) ou à bien d'autres sujets.

Dans mon cas personnel, je passe le plus clair de mon temps à faire des calculs: vitesse depuis le début, vitesse depuis 1 heure. A quelle vitesse rouler pour finir à telle heure ? Si j'ai quelqu'un en point de mire, je prends des repères au sol pour voir si je reviens sur lui. Si quelqu'un me rattrape, je me dis: "essaie de le suivre sur 2km, sur 5 km...".
J'essaie aussi de mémoriser les gros ou petits détails à mettre dans un compte-rendu. Bref, je m'occupe le cerveau.

Et vous, à quoi pensez-vous ? Avez-vous eu des idées géniales, avez-vous résolu des problèmes pendant que vous pédaliez ?

y a pas de règle, mes préoccupations du moment m'occupent l'esprit bien sûr mais elles laissent la place à d'autres choses qui se présentent a moi sur le parcours. 
Et là tout est source d'inspiration (surtout quand c'est une jolie fille) 

papou a écrit:

y a pas de règle, mes préoccupations du moment m'occupent l'esprit bien sûr mais elles laissent la place à d'autres choses qui se présentent a moi sur le parcours. 
Et là tout est source d'inspiration (surtout quand c'est une jolie fille) 

Ah j'te r'connais bien mon Papou !

Ne blâmez pas la machine pour la mauvaise traduction ....

Le paysage et comment il est venu pour être au fil du temps géologique. Qu'est-ce il est comme de vivre dans les lieux que nous traversons. Les sons et les parfums du monde autour. La prochaine contrôle, la direction suivante. Souvenirs d'autres jours, autres tours. Beaucoup de choses, ce est une méditation. Il est important de sortir de votre tête et ne pas se concentrer sur la façon dont vous vous sentez à ce moment.

chrisheg,

pas de problème pour la traduction. 

J'essaie de ne surtout pas penser aux soucis et autres tracasseries de la vie. Le vélo est et doit rester un plaisir. Je roule pas mal le nez au vent, je respire les odeurs (ouais les pots catalytiques aussi..) , je regarde les paysages, les couleurs d'automne, le sanglier mort dans le caniveau etc.. Je gére aussi mon coup de pédale dans le dur, ma cardio etc..Mais surtout, je me PROMAIIIIIIIINEEEEEE comme on dit avec l'accent de chez nous !

Lorsque je roule seul cela cogite pas mal.

Il m'est souvent arriver de trouver des solutions a des problèmes de boulot alors que j'étais parti pour ne pas penser au boulot. mais comme des fois je pense aux sorties à vélo au boulot cela équilibre

Pas mal de grandes décisions ont été prises sur le vélo (achats, vacances, déménagements, ...)

Je pense aussi au compte rendu de la sortie en regardant les lieux traversés ou en cherchant des conneries à dire. En général le cr est quasiment rédigé a la descente de vélo.

A partir du du 2eme tiers j'essaye d'extrapoler l'heure d'arrivée selon la forme, le profil et les conditions du jour.

A tout et à rien...   mais rarement à ma performance vélo...

C'est vrai que l'effort d'endurance (au moins deux heures) booste nos neurones... on trouve des solutions à nos problèmes... si l'on est parti morose, le moral, au fil des km se positive...

Sinon, je suis très attentif au déroulé du paysage, à la lumière ambiante... histoire de trouver l'occasion de sortir l'appareil photo... aux odeurs aussi...

Et au fil des heures ou des km, après l'arrêt bistrot, j'aime bien mettre ma music en marche... pas sur les oreilles, mais sur le guidon, ce qui surprend toujours ceux qu me doublent... et il y en a beaucoup !  

Excepté en zone urbaine, le vélo est vraiment l'activité magique pour se libérer l'esprit... comme la marche et la course à pied je pense. Ce qui n'est pas le cas de la natation que je pratique un peu.  Après le carrelage... le carrelage...

Mais la rançon de cela, c'est que le vélo ne fera pas barrière aux périodes de soucis... car il n'est pas une activité assez neuronale (pas trouvé autre terme !) pour cela, rien ne vaut la danse (de salon, tango argentin, etc.)... il est impossible d'évoluer en pensant à autre chose... tous ceux qui pratiquent vous le diront...

Portocéan a écrit:

Mais la rançon de cela, c'est que le vélo ne fera pas barrière aux périodes de soucis... car il n'est pas une activité assez neuronale (pas trouvé autre terme !) pour cela, rien ne vaut la danse (de salon, tango argentin, etc.)... il est impossible d'évoluer en pensant à autre chose... tous ceux qui pratiquent vous le diront...

surtout si ta cavalière  est ... mignonne 

papou a écrit:

Portocéan a écrit:

Mais la rançon de cela, c'est que le vélo ne fera pas barrière aux périodes de soucis... car il n'est pas une activité assez neuronale (pas trouvé autre terme !) pour cela, rien ne vaut la danse (de salon, tango argentin, etc.)... il est impossible d'évoluer en pensant à autre chose... tous ceux qui pratiquent vous le diront...

surtout si ta cavalière  est ... mignonne 

Ah ce Papou, dès qu'un jupon traîne par là, ça le met en transes ...

papou a écrit:

surtout si ta cavalière  est ... mignonne 

Exact Papou... mais elle est toujours mignonne ma cavalière...

lmvv a écrit:

papou a écrit:

Portocéan a écrit:

Mais la rançon de cela, c'est que le vélo ne fera pas barrière aux périodes de soucis... car il n'est pas une activité assez neuronale (pas trouvé autre terme !) pour cela, rien ne vaut la danse (de salon, tango argentin, etc.)... il est impossible d'évoluer en pensant à autre chose... tous ceux qui pratiquent vous le diront...

surtout si ta cavalière  est ... mignonne 

Ah ce Papou, dès qu'un jupon traîne par là, ça le met en transes ...

oui mais napolitaines 

" Ah ce Papou, dès qu'un jupon traîne par là, ça le met en transes ..."   

Tu as bien raison mon Papou, laisse parler et dépêche toi de monter (au sens d'assembler) ta Sylvio

Une activité physique telle que le vélo, qui à la fois augmente le flux sanguin et apporte un certain nombre de stimuli, est favorable à une activité importante du cerveau.

Et comme le fait de pédaler ne consomme pas énormément de cette activité cérébrale, on est "plus intelligent" à vélo qu'à pied (et infiniment plus que dans le bocal-voiture) !

Donc on oriente cette ressource vers ses préoccupations (les emmerdes du moment, les calculs de toutes sortes...) ou vers "l'ouverture au Monde" (les jolies fille sur le bord de la route) ou les méditations nées des unes et de l'autre (ce qu'évoque par exemple chrisheg).

Quelque chose que j'ai oublié...

Par instants, j'essaie d'être attentif à ma posture, en particulier :

J'ai tendance à rouler avec les bras tendus... ce qui est source de douleurs cervicales du fait que les vibrations de la route vont s'y répercuter. Donc j'essaie d'avoir les bras légèrement fléchis et les épaules bien relâchées...
Donc je me concentre...

Et de pédaler rond...

zapilon a écrit:

" Ah ce Papou, dès qu'un jupon traîne par là, ça le met en transes ..."   

Tu as bien raison mon Papou, laisse parler et dépêche toi de monter (au sens d'assembler) ta Sylvio

T'es sûr que c'est pas sa Sylvia ?

lmvv a écrit:

zapilon a écrit:

" Ah ce Papou, dès qu'un jupon traîne par là, ça le met en transes ..."   

Tu as bien raison mon Papou, laisse parler et dépêche toi de monter (au sens d'assembler) ta Sylvio

T'es sûr que c'est pas sa Sylvia ?

  

André V a écrit:

A quoi pensez-vous pendant vos longs périples, comment vous occupez-vous les méninges?

arrivé à un  certain niveau de fatigue, je gère le contenu de mes deux bidons..par exemple je ne m'autorise de boire qu'une petite gorgée tous les 5kms (et pour cela je surveille souvent le compteur..)ou bien je décide de ne boire que  tous les 1/4 d'heure..(je surveille la montre..)c'est la carotte qui mentalement me  fait avançer.. et m'occupe l'esprit..Avec ce genre d'astuce le temps parait moins long -
J'ai déjà écrit sur ce forum que scott DICKSON - prof de maths -  l'américain deux fois vainqueur de PBP ( lorsqu'il existait un classement)chassait ses pensées négatives ( douleurs - fatigue - mauvaise meteo - sommeil - fringale ,etc...)  en s'imposant  des exercices  de calcul mental ..

fausto a écrit:

J'ai déjà écrit sur ce forum que scott DICKSON - prof de maths -  l'américain deux fois vainqueur de PBP ( lorsqu'il existait un classement)chassait ses pensées négatives ( douleurs - fatigue - mauvaise meteo - sommeil - fringale ,etc...)  en s'imposant  des exercices  de calcul mental ..

Je ne connaissais pas Scott Dickson mais il se trouve que, moi aussi, je suis prof de maths (ou plutôt j'étais) et moi aussi je fais énormément de calculs dans tous les sens pendant mes longues sorties... mais pas que...

fausto a écrit:

J'ai déjà écrit sur ce forum que scott DICKSON - prof de maths -  l'américain deux fois vainqueur de PBP ( lorsqu'il existait un classement)chassait ses pensées négatives ( douleurs - fatigue - mauvaise meteo - sommeil - fringale ,etc...)  en s'imposant  des exercices  de calcul mental ..

Je ne suis pas un professeur mais je fais aussi des calculs mentaux, en particulier la division. Divisant trois ou quatre numéros de chiffres prend beaucoup de concentration et ne laisse pas de place à obsédé par ma selle. 

Pour ma part je laisse mes pensées venir.
La plus part du temps elles sont en lien avec des problèmes de la vie quotidiennes. 
Cela me permet de faire le point et d’apaiser certains conflits internes.
Par la suite, j 'essaye de profiter de l'instant T.
Il m'arrive assez souvent de rentrer dans ma bulle, comme hypnotisé, et de faire des bornes sans m'en apercevoir tout en ayant un niveau de conscience .

Pendant toute ma sortie d'hier j'ai pensé que j'aurai du rester a la maison, pluie, vent et 2° et puis au fil des km ca va mieux

serge. a écrit:

Il m'arrive assez souvent de faire des bornes sans m'en apercevoir ....

faire connaissance avec un cyclo (ou une "cyclotte") aide beaucoup à passer le temps et à oublier nos efforts - si la conversation est interessante on ne voit même plus défiler les kms et on grimpe même parfois  les côtes  avec facilité , sans les voir..!

plus je pense ,moins j'avance et je cogite beaucoup..