BRM 600 Pontivy 6-7 juin : échec

bruno91 a écrit:

J'ai lu quelque part sur ce forum qu'il y avait 2 groupes de randonneurs.
Ceux qui ont déjà connu l'échec et ceux qui vont le connaitre .

bonjour à tous;
Ouais...
Sauf qu'il faut voir le pourquoi de l'échec.
Une grosse différence entre abandon sur casse mécanique, chute non responsable... bref tout ce qui peut malheureusement arriver, une panne en quelque sorte.
Et tout ce qui n'aurait jamais dû arriver, matériel non préparé, sous entrainement, départ en déficit de sommeil, impréparation de son itinéraire, habillement inadapté ou simplement malade au départ (je parle pour moi, et je mets au moins 2 h de plus), etc.


Bonne route à tous.

bruno91 a écrit:

Citation :

J'ai lu quelque part sur ce forum qu'il y avait 2 groupes de randonneurs.
Ceux qui ont déjà connu l'échec et ceux qui vont le connaitre .

et oui   !

Pour limiter la tentation de l'abandon, ne jamais prévoir de solution de repli.
Les seules fois où j'ai du abandonner c'était 
- soit après 48h de déluge, dont une fois avec en plus une bonne crève.
- soit après des défaillances mécaniques + tendinites.
et dans tous les cas, parce que ces fois-là j'avais des possibilités de plan B.

Pour le reste je m'accroche. Si je n'ai plus aucune énergie un berlingot de RedTonic et ça repart toujours après 10/15min maximum (plus vite en n'attendant pas la défaillance franche). Je ne sais pas si c'est l'effet placebo ou pas, mais ça a toujours fonctionné pour moi, et pourtant je m'entraine en totale dilettante, et je suis assez stupide pour faire une Flèche de France d'un millier de kilomètre en début de saison, alors pour ce qui est de ramer je m'y connais !

Sur le 400 de grenoble du week-end dernier (dans les 6000m de d+),j'étais lâché au bout de quelques dizaines de kilomètres, j'ai continué seul comme souvent, j'étais cuit dans tous les sens du terme (38°C plus le restant d'une bonne crève) dans le col du Noyer. Je me suis traîné jusqu'en haut... les jambes ont fini par revenir... Puis les orages ont éclatés en se dirigeant dans la même direction que moi, j'ai fais des sauts de puce de villages en village une bonne partie de la nuit sous le flotte dès que la foudre s'éloignait un peu... J'ai perdu énormément de temps, j'ai fini très juste, mais j'ai fini... parce que je n'avais pas de solution de repli (et que je suis aussi un peu têtu).

ta persévérance est légendaire Pat-Man

et peut doit également servir aux débutants  (voire aux autres )

Tu es un bel exemple à suivre Pat-Man... quand on veux, on peut, l'important c'est de finir dans les délais 

+ 1 avec Bat-man

c'est vrai que le plan B n'aide pas à perséverer...en cas de coup de mou, bien penser qu'on n'a pas le choix et qu'il faut avancer...pas de repli stratégique, pas d'assistance, le mental aide à continuer ( d'autant plus quand on pense à la galère d'aller récupérer un train quelque part pour rentrer et le temps qu'on va y mettre ! ).
je fonctionne comme ça et n'ai jamais eu de pb d'abandon ( sauf une fois quand j'y réfléchis bien : départ de VI avec 38° et grosse frayeur quand j'ai failli tomber ds les pommes ...gros coup de chaleur ) ...donc recherche illico d'une chambre d'hôtes après 300 km sous le cagnard

Bonjour 

Apres votre abandon vous aviez un véhicule pour vous rapatriez
nous aussi on avait pas bien dormi les semaines avant le brevet 

bon courage pour le 600 en espérant qui fasse pas si chaud

@ +

rouedevelo a écrit:

il est clair qu'à 2 vous multipliez par 2 les risques de bobologie
étiez vous hors délai au prochain contrôle lors de votre abandon ?
l'avantage de PBP c'est qu'une fois arrivé à brest ...  on rentre à vélo en général

oui , au moins 1 h ,ont avait déjà plus de jambes, c'est là qu'ont a essayer de dormir et ont y ai pas arrivé,par conte a 7 h je tombait de sommeil fallait qu'on s' arrêt je tenait plus du coup ont a dormi 1 h ,ont était mieux

pour ce qui est des coup de mou dus au manque de sommeil, il faut prendre tout ça avec une certaine philosophie...on roule tranquille et on attend le jour ; dès que le soleil fait son apparition ( et avec un bon café par dessus tout ça ), la sensation de sommeil disparait presque ! et on peut alors redémarrer sur une grosse journée de vélo...jusqu'à la prochaine nuit ( ou l'arrêt dodo devient alors obligatoire ) ; si on peut, caler cette pause sommeil juste avant le lever du soleil