Born To Ride 2018 (BTR 2018)

Je n'ai rien contre les participants et pas plus contre ce genre d'événement*, mais 180 randonneurs dans les délais, tout de même, sur 247 partants, et plus de 300 inscrits (247+67), c'est un ratio peu élevé.

Le délai, large, peut permettre de dormir au sec et de faire sécher ces vêtements (allumer le radiateur), prendre une bonne douche et se reposer. De quoi augmenter le pourcentage de réussite. Sur un format BRM, il faut faire plus de kilomètre par jour (le BRM n'est ni un graal, ni la panacée, mais un point de repère)
- Départ le vendredi à 22h. Soit 350 à 400km de possible jusqu'au lendemain soir.
- Une arrivée avant 12h le mercredi, soit 100km de possible ce jour là en prenant de la marge.
- Sur une randonnée de 1140km, il reste (1140-350-100) moins de 700km en trois jours. Soit 266km/jour. Faisable presque que de jour à la saison.

Ce n'est pas une volonté de ma part de dénigré les participants, juste de constaté que malgré le fait que cela soit plus d'abordable que d'autres randonnées longues distances, le pourcentage de réussite est faible (comme à LEL en 2017).

*je vois ce genre d’événement comme un marche pied vers les longues distances. Comme les grands marathons (comme Paris) ou la SaintéLyon ou l'EcoTrail pour les courses natures.

Bonjour à tous,
CR à chaud
Vendredi AM rendez-vous dans un camping à Paimpol. .
C’est un gros risque en cas de pluie aucun abri n’est mis en place.
Le dossier remis à l’entrée est simple, les consignes tout autant ensuite il reste à attendre.
Les participants sont assis dans l’herbe un peu partout seul ou en petits groupes.
Il n’y a que des cyclistes, quelques véhicules, pas de famille et tout le monde est arrivé à vélo.
Je m’attendais à voir le look «hipster flamboyant» mais ce n’est pas le cas. C’est beaucoup plus discret, mais très présent. C’est loin du look randonneur ou club, ici pas de maillot voyants, pas d’uniformité club. Je n’ai vu qu’un seul maillot «club» pour les autres ce sont des marques «chic», à la mode et cher.
Les vélos, beaucoup de jolis matériels, des séries limitées voire très limitées, le bike packing est de mise avec des nuances cependant.

J'ai souvent vécu ce genre de "grand départ" dans une autre vie.
Il y a les organisés, sereins, compétents rien ne dépasse. Les anxieux qui parlent un peu fort qui vérifient et ajustent et les bordéliques qui font et défont, s'agitent ca risque de faire mal une telle impréparation!
Et vu le mombre impressionnant de téléphones en charge sur les quelques prises eléctriques... Les bordéliques sont nombreux!
Que se serait-il passé s'il n'y avait pas eu d'électricité ?

Il y a aussi des "clans". Beaucoup se connaissent, et je me sens un peu décalé.
D'autant plus décalé qu'il y a des jeunes, en fait il y a peu de "vieux".
Les jeunes à vélo LD sont ici.
La BTR c'est 120 euros. 300 types qui viennent de je ne sais ou, pour un truc à priori plus dur qu'un BRM et les inscriptions sont pleines depuis des mois quelle claque pour la FFCT (FFVelo).

21:15 briefing, formation des sas de départ, descente vers la ligne de départ, l'inertie attendue n'ayant pas eu lieu le départ est avancé de 15'.

Départ.
Très vite les itinéraires divergent, ça surpend de voir le groupe se défaire à chaque intersection.
Changement de génération, tous sont ont le nez sur le GPS, mais tous n'ont pas la même trace, alors suivre un groupe qui a une autre trace est risqué, il faut s'accrocher sinon prendre le risque de se perdre.

Je ferai les 130 premiers km en groupe à bonne vitesse, mes 200 premiers km seront bouclés à 29 de moyenne. Ensuite je ferai le reste seul sauf 10 km le dernier jour. Je pense cependant que presque tout le monde à roulé en duo ou en groupe.

La partie le plus difficile est entre Morlaix et Quimperlé, la partie Finistérienne donc. C'est une succession de montées vachardes.
C'est un vrai piège, c'est en début d'épreuve, l'enthousiasme la vitesse excessive etc. ça va se payer cher, très cher!
Je connais les routes, et je ne tombe pas dans le piège.
A Morlaix je prends la tête d'un groupe d'une trentaine et mène la traversée en moins de 15', à Landivisiau je n'ai pas le temps de leur faire prendre la bonne direction, on part dans des petites routes, merci les GPS! je reprends la tête et remet tout le monde dans le bon sens...
Ca accélère,attention au piège!  je laisse partir peu avant l'entrée de Brest et seul je prends mon rythme.
Maintenant je gère et je maitrise.
Certains "nez collés au GPS" paieront cher leur itinéraire entre le CP1 et Brest, les GPS donnent une route le long de la mer avec une belle succession de montées bien raides, alors que la route prise pour rejoindre le CP1 est bien plus facile et plus rapide.

Le passage du golfe du Morbihan.
L'effet clan a sévit.
Qui? comment? quand? je ne sais pas mais il y a eu des bateaux supplémentaires, tous réservés!
J'avais deux itinéraires, un passant par le bac, mais impossible pour cause de non réservation, l'autre initialement prévue en cas de vitesse faible. Je n'avais pas prévu l'option vitesse rapide! En fait j'ai 2h30 d'avance sur mon planning, je fais le tour du gofle et pointe au CP2 avec 3 heures d'avance sur l'option "Bac" !
je continue encore une quarantaine de km pour trouver un hotel restaurant à 19:30. Arrêt de presque 10 H pour la nuit.
C'est long mais je suis dans mon rythme et tout est OK.
Dimanche.
A la Tranche sur mer (CP3) je rejoins des vélos, pause cool tout va bien.
Je regarde ce qui reste pour la journée. Mon idée est d'aller presque à Royan et de prendre le bac le lendemain (Lundi) cool donc.
Et en regardant bien il reste environ 120-130 km pour environ 4h avant le dernier bac de la journée... C'est jouable!
4H et quelques, 138 km de contre la montre individuel à 30 de moyenne, 138km sans jamais me mettre dans le rouge, et j'attrape le bac!

Arrêt repas à Soulac et je reprends la route jusqu'à minuit. Une petite pluie commence, depuis le départ hormis une queue d'oage après Brest je n'ai pas pris une goutte de pluie.

Lundi.
5 H départ, humide, direction le cap Ferret. Je crève une fois sur la piste cyclable parfois d'un très bon rendement d'autres fois catastrophique. Au phare j'apprends qu'il y a petit déjeuner offert, et le bac dans 10'! Ce sera bac!

A Arcachon je replanifie la fin, j'ai prévu de rouler jusqu'à la frontière, dormir et finir demain (mardi matin avec 24h de délai). Je reprends la route, sous la pluie qui m'a enfin rattrapé.
Peu avant Vieux Boucaud 5 cyclistes me rattrapent, ils prévoient de finir ce soir (Lundi). Ca roule à 30-32 km/h c'est un peu rapide mais ça va, et surtout je change de rythme. 10 km plus loin casse mécanique de l'un d'eux tout le monde s'arrete.
Et ils me libèrent, je ne suis pas "avec eux" je n'ai donc pas d'obligation.
Maintenant que je suis dans un autre rythme finir bien avant minuit est facilement faisable. C'est sans compter les 2 heures de galère sur les routes espagnoles pour rejoindre l'arrivée! Peu apès 23H je pointe à l'arrivée.


J'ai donc fait une nuit sur le vélo, une à l'hotel une en bivouac pour environ 15H de vrai arrêt sommeil, plus quelques micro sistes le long de la route.

Ce qui m'a déplu : le choix du point d'arrivée ! le mic mac du bac au golfe du Morbihan.
Ce qui m'a plu : le système de contrôle et la possibilité de s'auto pointer. Pointage déclaratif.
La très bonne ambiance aux CP pas d'esprit de compétition.


Si on veut comparer avec
le PBP : la BTR est plus difficile car en autonomie, SOUS CONDITION de garder les mêmes délais. Sinon les délais lissent la difficulté. Les goulots d'étranglement que sont les bacs pénalisent le temps total, la performance pure, mais ne constituent pas une raison d'être hors délai même sur 90 H!
une diagonale : c'est du pareil au même exception de l'heure de départ et des CP imposés, donc une diagonale est plus difficile car les délais sont plus courts.

Alors y participer ou pas ?
Non parceque c'est pas donné, rejoindre le départ rentrer à la maison...
Oui parceque c'est sympa, l'ambiance est différente d'un BRM, et changement d'herbage rejouit le veau.

Bonne route à tous

Merci pour ton CR.
C'est certain que ma génération (qui a les moyens) se retrouve plus facilement sur la BTR que sur un BRM fabriqué main par Yvan, JPM ou le CCK.

Merci Paddy 
Merci pour ce compte rendu 

Popiette a écrit:

Merci pour ton CR.
C'est certain que ma génération (qui a les moyens) se retrouve plus facilement sur la BTR que sur un BRM fabriqué main par Yvan, JPM ou le CCK.

Ben, c'est quoi les différences 

robert a écrit:

Popiette a écrit:

Merci pour ton CR.
C'est certain que ma génération (qui a les moyens) se retrouve plus facilement sur la BTR que sur un BRM fabriqué main* par Yvan, JPM ou le CCK.

Ben, c'est quoi les différences 

Les BRM, dont je suis organisateur comme "Yvan, JPM ou le CCK", sont affiliés à la FFCT. Il n'y a pas de jeunes à la FFCT. Donc peu de jeunes ne connaissent et peu de jeunes ne viennent (malheureusement). C'est ce que j'écris en haut, c'est en faite connu pratiquement que des initiés. Le 1200 du MC de JPM, très bien organisé, attire une cinquantaine de personne, je suis le plus jeune (30 ans !). La RAA ne rivalise pas avec le nombre d'inscrit de la BTR, pourtant, ils mettent les moyens pour le confort de tous.

Par contre, la BTR, ou même toutes les sorties "OFF"** que l'ont trouvent sur Internet, ne demandent qu'à avoir une connexion internet. Ils nous faut des organisations qui sont très visible ou facilement accessible. Où la communication est forte. Je ne parle pas pour ma pomme, mais je vois bien la pratique sportive autour de moi des gens de mon âge.

Donc oui, ma génération se retrouve plus facilement sur des manifestations qui sont diffusées principalement sur Internet et non pas dans des organisations club (et je suis un défendeur des clubs) où il faut être adhérant. En plus, dans un club, les pratiquants de longue distance sont rares. Alors qu'avec Internet, pour un bassin de vie, il est facile de programmer des sorties en fonction des envies de chacun.


*artisanal : nous faisons ce que nous pouvons avec nos connaissances, nos compétences et notre temps de disponible.
**un groupe Facebook (ex : France cyclo longue distance), création d'un événement, les 15 ou 20 premiers inscrits ont le doit de venir. Tu ne viens pas deux fois, tu te fais sortir du groupe par les administrateurs.

Bonjou  à tous,
@Popiette : ça va bien plus loin que ton propos.
Je les ai vu rouler. C'est un autre monde.
Certes pédaler c'est pareil mais le reste ...
L'inscription est simple un mail ! un paiement en ligne c'est fait dans la journée.
Pour une diagonale combien de semaines ?
le PBP c'est un processus complexe sur 2 ans ! 2 ans !

BTR c'est entre autre un groupe Facebook, et les informations transitent par ce canal, l'esprit clan est primordial.
Les réseaux sociaux sont des pieuvres, l'information court et touche énormement de monde. Mais pas dans le clan pas d'infos, qui vient ,qui fait quoi, les bateaux ,les réservations tout ça en direct pendant l'épreuve.
Le GPS sert à se diriger, mais le GPS est couplé au smartphone avec internet, quand ce n'est pas directement GPS sur smartphone.
Ils gèrent les arrêts en fonction de la situation du moment, ils réservent en ligne ...
Pas d'itinéraire identique pour tous, pas de feuille de route imposée 4 CP pour 1200 km, 15 CP pour le PBP et itinéraire obligatoire !
Autant de différences qui "opposent" les deux formules.

La nature a horreur du vide, 300 cette année dans moins de 5 ans ils seront 1000 voire plus.
Le BRM 2500 sera dépassé avant sa première édition par une BTR ou equivalente de même distance.

Bonne route à tous.

Paddy a écrit:

Bonjou  à tous,
@Popiette : ça va bien plus loin que ton propos.
Je les ai vu rouler. C'est un autre monde.
Certes pédaler c'est pareil mais le reste ...
L'inscription est simple un mail ! un paiement en ligne c'est fait dans la journée.
Pour une diagonale combien de semaines ?
le PBP c'est un processus complexe sur 2 ans ! 2 ans !

BTR c'est entre autre un groupe Facebook, et les informations transitent par ce canal, l'esprit clan est primordial.
Les réseaux sociaux sont des pieuvres, l'information court et touche énormément de monde. Mais pas dans le clan pas d'infos, qui vient ,qui fait quoi, les bateaux ,les réservations tout ça en direct pendant l'épreuve.
Le GPS sert à se diriger, mais le GPS est couplé au smartphone avec internet, quand ce n'est pas directement GPS sur smartphone.
Ils gèrent les arrêts en fonction de la situation du moment, ils réservent en ligne ...
Pas d'itinéraire identique pour tous, pas de feuille de route imposée 4 CP pour 1200 km, 15 CP pour le PBP et itinéraire obligatoire !
Autant de différences qui "opposent" les deux formules.

La nature a horreur du vide, 300 cette année dans moins de 5 ans ils seront 1000 voire plus.
Le BRM 2500 sera dépassé avant sa première édition par une BTR ou equivalente de même distance.

Bonne route à tous.

Merci,
Je me demandais même si ce n'est pas PBP qui va être par terre bientôt pour être tout à fait honnête.

Par contre, passer 1200km à scruter un écran, je laisse ma place. Un raid bien préparé ne nécessite que très peu l'utilisation de son téléphone (c'est une perte de temps).

Bonjour.
Bien ton cr Paddy, objectif et juste comme à ton habitude. J'aime aussi le changement d'herbage....
Stéphane tu n'as pas tord mais je ne crois pas qu'on puisse comparer Chilkoot et la BTR avec n'importe quelle organisation off, c'est une association qui se développe et qui n'organise pas que la BTR. Ensuite rien n'empêche les clubs FFCT de communiquer plus via le net et il me semble que la licence n 'est pas obligatoire pour participer à un brm. Maintenant avec la suppression des arrêts obligatoire sur sur les brevets fédéraux ne serait-il pas judicieux de les ouvrir à un plus large publique moyennant une inscription adaptée et un certificat médical tout comme sur la BTR.
Je rejoins Paddy pour dire que l'ambiance est différente comme un bol d'air frais.

C'est quoi la FFCT


C'est sûr que tout ce qui est affilié à la FFCT ça fait un peu ringard et bien lourd. De nos jours à  trente ans être à la FFCT, ça fait vieux garçon
Enfin un peu de fraîcheur

thierry44 a écrit:

C'est quoi la FFCT


C'est sûr que tout ce qui est affilié à la FFCT ça fait un peu ringard et bien lourd. De nos jours à  trente ans être à la FFCT, ça fait vieux garçon
Enfin un peu de fraîcheur

Popiette a écrit:

Merci,
Je me demandais même si ce n'est pas PBP qui va être par terre bientôt pour être tout à fait honnête.

Par contre, passer 1200km à scruter un écran, je laisse ma place. Un raid bien préparé ne nécessite que très peu l'utilisation de son téléphone (c'est une perte de temps).

Bonjour à tous,
Le PBP est une institution, et on ne la jette pas une vieille dame à la poubelle comme ça.
Passer 1200 km le nez sur le GPS non merci! j'ai un road book et ça passe sans problème, je suis donc d'accord avec toi.

Mais ce n'est pas ça le problème.
La FFCT/FFVelo s'accroche à son histoire elle veut ratisser large (voir les VAE) au lieu de cibler. De la quantité au lieu de la qualité.

Sur ce forum nous sommes plus ou moins en phase avec ça, sans pour autant jeter le bébé (FFCT/FFVelo) avec l'eau du bain depuis combien de temps parlons nous d'un truc hors structure ? voir ce que dit Roland depuis quelques temps.
Rien ne nous empêche de nous concocter un truc sur mesure, mais nous ne faisons rien. Le DDX est l'embryon mais ensuite ?
De quoi avons nous besoin en terme matériel ? 
Une salle pour le départ/ arrivée avec parking ensuite un ensemble de CP, un système de pointage SIMPLE (photos géo référencée envoyée par SMS) 
Sans doute une partie administrative pour la ou les préfectures, là je ne sais pas de quoi je parle.
Reste un thème : par exemple aller de la commune la plus à l'ouest de la Bretagne puis la plus au sud, puis la plus à l'est ensuite la plus au nord et finir au point de départ. Idée reproductible pour toutes les régions métropolitaines.
A la louche comme ça fait 900 km pour la Bretagne en oubliant la Loire atlantique.
Et basta.

Bonne route à tous.

Paddy a écrit:

Popiette a écrit:

Merci,
Je me demandais même si ce n'est pas PBP qui va être par terre bientôt pour être tout à fait honnête.

Par contre, passer 1200km à scruter un écran, je laisse ma place. Un raid bien préparé ne nécessite que très peu l'utilisation de son téléphone (c'est une perte de temps).

Bonjour à tous,
Le PBP est une institution, et on ne la jette pas une vieille dame à la poubelle comme ça.
Passer 1200 km le nez sur le GPS non merci! j'ai un road book et ça passe sans problème, je suis donc d'accord avec toi.

Mais ce n'est pas ça le problème.
La FFCT/FFVelo s'accroche à son histoire elle veut ratisser large (voir les VAE) au lieu de cibler. De la quantité au lieu de la qualité.

Sur ce forum nous sommes plus ou moins en phase avec ça, sans pour autant jeter le bébé (FFCT/FFVelo) avec l'eau du bain depuis combien de temps parlons nous d'un truc hors structure ? voir ce que dit Roland depuis quelques temps.
Rien ne nous empêche de nous concocter un truc sur mesure, mais nous ne faisons rien. Le DDX est l'embryon mais ensuite ?
De quoi avons nous besoin en terme matériel ? 
Une salle pour le départ/ arrivée avec parking ensuite un ensemble de CP, un système de pointage SIMPLE (photos géo référencée envoyée par SMS) 
Sans doute une partie administrative pour la ou les préfectures, là je ne sais pas de quoi je parle.
Reste un thème : par exemple aller de la commune la plus à l'ouest de la Bretagne puis la plus au sud, puis la plus à l'est ensuite la plus au nord et finir au point de départ. Idée reproductible pour toutes les régions métropolitaines.
A la louche comme ça fait 900 km pour la Bretagne en oubliant la Loire atlantique.
Et basta.

Bonne route à tous.

J'y pense depuis des lustres. Cet été, déménagement, nous rentrons dans mon fief. Je compte lancer ça pour l'année 2019 mais déjà avec un 200 par mois. Ça sera déjà bien.

cyclodelacote305 a écrit:

Stéphane tu n'as pas tord mais je ne crois pas qu'on puisse comparer Chilkoot et la BTR avec n'importe quelle organisation off, c'est une association qui se développe et qui n'organise pas que la BTR.

Ce n'est pas mon propos.
Je prenais le "OFF" comme exemple pour montrer que cela ne sert pas à grand chose de se licencier à un club de course à pied (ca marche aussi pour le vélo) pour pratiquer. L'adhésion à un club juste pour retrouver du monde n'a plus beaucoup d'intérêt si on cherche juste une bande avec qui rouler.

Bonjour à tous 
C'est bien joli tout ça  mais la date de la prochaine édition est déjà fixée.
Donc début juin 2019 il est possible que je prenne le départ, entre une diagonale et le PBP.
Bonne à tous.

Bravo pour cette belle réussite fruit de ta riche expérience et de ton réel potentiel.
        Je suis conforté par ton avis sur l'intérêt limité du GPS en de telles occasions. Une feuille de route bien préparée est un outil très précieux et moins piégeux que ne l'est le GPS parfois.
        La modernité et sa technologie peuvent améliorer le confort de route mais il existe quelques vieilles recettes qui sont indéfectiblement sécurisantes.
        Bonne récup avant le prochain exploit!

J'ai participé à cette BTR avec malheureusement un abandon forcé au km 400 pour rayon cassé et roue très salement voilée, de quoi frotter 40 bornes sur les patins pour tout de même ralier le CP2 à Port-Navalo.
Je vois que ce genre d'épreuve crée polémique, ça me rappelle la guéguerre éternelle entre FFC et UFOLEP. Pourquoi opposer l'un et l'autre quand les deux peuvent se complémenter ?
J'ai commencé la longue distance il y a seulement 3 mois, d'abord par un 200, puis 300, puis 400... Je trouve du plaisir à côtoyer des cyclos expérimentés (pour ne pas dire âgés) sur les BRM, comme j'ai beaucoup apprécié d'être parmi des cyclistes plus jeunes avec bon nombre de féminines sur ce BTR.
Mon regret aura été de m'être laisser griser en partant dans un groupe de 5 en tête avec 3 membres de Cyclosportissimo, club de férus de longue distance "sportive". J'aurai fait les 120 premiers kms à 30 km/h de moyenne pour ensuite faire le tronçon Saint-Mathieu / Quimperlé en pestant à chaque bosse, un peu en hypoglycémie malgré une alimentation régulière. J'avais fait le choix de suivre la trace GPS donnée par l'organisation, plutôt éloignée des côtes et pour partie sur des routes à forte circulation. Mais je n'ai à m'en prendre qu'à moi même sur ce point.
Je rejoins l'idée de pâturer dans divers herbages, mon idée du plaisir à vélo réside dans la diversité des pratiques, des lieux et des ambiances.

snoop a écrit:

Mon regret aura été de m'être laisser griser ... pour ensuite faire le tronçon Saint-Mathieu / Quimperlé en pestant à chaque bosse...
J'avais fait le choix de suivre la trace GPS donnée par l'organisation, plutôt éloignée des côtes et pour partie sur des routes à forte circulation.

Bonjour à tous,
et moi de bien rire en voyant passer mercredi matin un de ces fous furieux du départ, le nez dans le guidon à bloc à la vitesse vertigineuse de 15-17 km/h!
Les efforts en trop se payent toujours à un moment ou l'autre.
L'itinéraire et les bosses. Les étapes passées ou à venir du tour de France, et celles des courses professionnelles passent par ces routes ce n'est pas pour rien, c'est parce-que c'est dur!
Avant les dérailleurs on ne traversait pas la Bretagne on faisait le tour!
La sortie de Lannion à 10%, la sortie de Morlaix, le centre Bretagne, entre Chateaulin et Quimperlé.... Tout cela se voit sur une carte.
Prendre les petites routes sous prétexte de circulation ne se justifie pas en petit comité, moins de 10 cyclistes. En file indienne il n'y a aucun danger.
Les "nez dans le GPS" qui ont pris la route de la corniche entre le CP et Brest !!! j’espère qu'ils ont apprécié !
Il faut calculer combien coute un détour en termes de fatigue, de temps...

Bonne route à tous

Paddy a écrit:

snoop a écrit:

Mon regret aura été de m'être laisser griser ... pour ensuite faire le tronçon Saint-Mathieu / Quimperlé en pestant à chaque bosse...
J'avais fait le choix de suivre la trace GPS donnée par l'organisation, plutôt éloignée des côtes et pour partie sur des routes à forte circulation.

Bonjour à tous,
et moi de bien rire en voyant passer mercredi matin un de ces fous furieux du départ, le nez dans le guidon à bloc à la vitesse vertigineuse de 15-17 km/h!
Les efforts en trop se payent toujours à un moment ou l'autre.
L'itinéraire et les bosses. Les étapes passées ou à venir du tour de France, et celles des courses professionnelles passent par ces routes ce n'est pas pour rien, c'est parce-que c'est dur!
Avant les dérailleurs on ne traversait pas la Bretagne on faisait le tour!
La sortie de Lannion à 10%, la sortie de Morlaix, le centre Bretagne, entre Chateaulin et Quimperlé....
Prendre les petites routes sous prétexte de circulation ne se justifie pas en petit comité, moins de 10 cyclistes. En file indienne il n'y a aucun danger.
Les "nez dans le GPS" qui ont pris la route de la corniche entre le CP et Brest !!! j’espère qu'ils ont apprécié !
Il faut calculer combien coute un détour en termes de fatigue, de temps...

Bonne route à tous

Que ce soit seul, en petit comité ou en gros peloton, je n'apprécie pas davantage le bruit des voitures ! Ce n'est pas seulement une question de sécurité.
Quant au dénivelé, j'ai pu apprécier effectivement notamment la bosse du technopole à Brest. Mais je vois que tu es un local, et que tu connaissais bien les routes, ce qui n'est pas le cas de la plupart. Je crois que, si certains ont pu faire de mauvais choix, il ont pu le vérifier eux mêmes sans avoir besoin d'être raillés.
C'est étrange, je voyais jusque là sur le BTR et sur les discussions (sur les "réseaux sociaux") de la bienveillance entre les participants. Je vois que sur ce fil l'ambiance est à l'acide...
BRM versus BTR, cyclos versus coursiers, GPS versus carte routière... encore une histoire de guéguerres, pourtant on peut très bien tirer les avantages de chacuns.

snoop a écrit:

Quant au dénivelé, j'ai pu apprécier effectivement notamment la bosse du technopole à Brest. Mais je vois que tu es un local, et que tu connaissais bien les routes, ce qui n'est pas le cas de la plupart. Je crois que, si certains ont pu faire de mauvais choix, il ont pu le vérifier eux mêmes sans avoir besoin d'être raillés.

Bonjour,

Les deux outils sont très complémentaires en effet. Pour voir si je trace une route pas trop dur, je le fais sous "Openrunner" (ou tout autres outils). Il y a les cartes IGN au 1/25.000, et ça c'est top pour connaitre les difficultés d'une route et faire le choix entre +-1km qui donne +-100m de D+.
Pour l'emballement au départ, c'est pareil à PBP ou sur certains BRM. Ça part très très vite. Ce n'est pas parce que c'est PBP que les jambes vont être meilleure.

En espérant lire bientôt de nouveau compte-rendu de cette randonnée,

snoop a écrit:

Que ce soit seul, en petit comité ou en gros peloton, je n'apprécie pas davantage le bruit des voitures ! Ce n'est pas seulement une question de sécurité.
Quant au dénivelé, j'ai pu apprécier effectivement notamment la bosse du technopole à Brest. Mais je vois que tu es un local, et que tu connaissais bien les routes, ce qui n'est pas le cas de la plupart. Je crois que, si certains ont pu faire de mauvais choix, il ont pu le vérifier eux mêmes sans avoir besoin d'être raillés.
C'est étrange, je voyais jusque là sur le BTR et sur les discussions (sur les "réseaux sociaux") de la bienveillance entre les participants. Je vois que sur ce fil l'ambiance est à l'acide...
BRM versus BTR, cyclos versus coursiers, GPS versus carte routière... encore une histoire de guéguerres, pourtant on peut très bien tirer les avantages de chacuns.

Bonjour à tous,
les voitures et leurs bruits... pourquoi pas.
Le "local" : pour être honnête sur les 1200 km il y avait moins de 200 km pour lesquels il fallait que je fasse un peu attention.
Mais il n'y a pas un seul km pour lequel je n'ai pas pris la peine de lire ATTENTIVEMENT  la carte qu'elle soit papier ou électronique.
Et être le local de l'étape pendant 1200 km c'est un peu exagéré.

Le rythme du départ comme d'habitude avec les optimistes, mais que dire de ceux qui soufflent comme des bœufs dans les 10% à la sortie de Lannion? (on est à moins de 100km du départ)
Et en plus le groupe relance en haut de la bosse comme lors d'une sortie du dimanche matin ou d'une cyclo sportive, et ils s'accrochent pour encore et encore se faire mal.
Toujours dans cette bosse certains avaient tout à gauche ... erreur de K7
Il n'y a rien à dire sauf à rester dans les roues attendre que ça se calme ou laisser filer.

Il n'y a pas d’opposition entre les pratiques.
Par contre il y a une complémentarité.
Que dire de ce participant qui a sa trace dans son smartphone, lequel est incapable de l'afficher?
Le cycliste a été obligé de regarder la carte générale sur son écran pour trouver les villes intermédiaires entre les CP ! Il n'avait même pas un papier pour les écrire !
Donc galère assurée!

Un BRM, une sortie de 150 km à 35 de moyenne ou une sortie touriste avec carte / GPS, tout cela va concourir à la réussite.
Je n'ai pas attendu la LD pour lire une carte, et mon premier GPS était un GPS sur un kayak de mer...
je le répète il n'y a rien à opposer, par contre il y a tout à associer.

La bienveillance, très bien et c'est quoi ?
Conforter les uns et les autres dans leurs erreurs ? hier j'ai entendu le cas de quelqu'un qui a planté 4 fois le PBP !
Personne ne lui a sans doute rien dit par bienveillance, ou pour se moquer de lui?


La gueguerre ...
Mais il n'y en a pas!
Les plus forts filent et laissent les autres, dont moi, à leurs affaires.


Bonne route à tous.

C'est clair, au moins une carte et pas que sur le tel, le mien m'a lâché ce matin ( il a 3 mois), sur du long, je prends 2 GPS et une carte et c'est moi qui lâcherais avant 

Un beau récit
https://www.facebook.com/notes/didier-weemaels/z%C3%A9fal-born-to-ride-2018-ou-plein-phare-vers-lespagne/1904784472905675/

Bonjour à tous,
www.youtube.com/watch?v=FJguryyi810

en regardant les autres vidéos du même "gang" je comprends un peu mieux la devise "le vélo de route autrement".
Rien à dire l'ambiance est sympa, raison  de plus de s'intéresser à ce genre de sorties.

Bonne route à tous.

Article sur le BTR 2018 dans la revue 200