BRM 300 Ménigoute (79) le 6/04

loic a écrit:

Un BRM300 réalisé en sens contraire il y a quelques années, par un vrai temps printanier cette année la. 
Une époque ou Yvan roulait sur un tracteur en acier de marque FOLLIS et je pouvais le suivre 

Comme tous les participants, on a trouvé la pluie glaciale et comme pour le BRM200 un département de la Vienne très venté, sans abris naturels (ou sont passées les haies ?) Seules les nombreuses éoliennes y trouvent leur compte !!!!

En contrôlant (souvent aux mêmes endroits...) on connaît l'écart avec le groupe de tête. 
On anime les villages, le patron du café de Mont sur Guesnes était content de nous voir et de nous donner l'heure de passage du 1er groupe. 
Il était encore plus content de savoir qu'allait passer un groupe d'une vingtaine de cyclos après nous... ça change de la clientèle du petit rouge pris au comptoir comme ce papy qui était la.

On a formé un bon trio avec Nicolas  et sa "Saint Martin" (sa belle randonneuse)  et Francis 'le limousin" avec sa feuille de route scotchée sur le tube horizontal du cadre et rendu illisible par la pluie...

A 19H40 on déposait dans l'urne rue des Polys notre bulletin tamponné.

Une balade de 300 kms pour 3,50€ Yvan est un tour opérateur très bon marché 

Ouais pour un prix modique tu en prends plein la goule pendant plusieurs heures    On appelle ça une passion non ?

loic a écrit:

Un BRM300 réalisé en sens contraire il y a quelques années, par un vrai temps printanier cette année la. 
Une époque ou Yvan roulait sur un tracteur en acier de marque FOLLIS et je pouvais le suivre 

Comme tous les participants, on a trouvé la pluie glaciale et comme pour le BRM200 un département de la Vienne très venté, sans abris naturels (ou sont passées les haies ?) Seules les nombreuses éoliennes y trouvent leur compte !!!!

En contrôlant (souvent aux mêmes endroits...) on connaît l'écart avec le groupe de tête. 
On anime les villages, le patron du café de Mont sur Guesnes était content de nous voir et de nous donner l'heure de passage du 1er groupe. 
Il était encore plus content de savoir qu'allait passer un groupe d'une vingtaine de cyclos après nous... ça change de la clientèle du petit rouge pris au comptoir comme ce papy qui était la.

(...)

Une balade de 300 kms pour 3,50€ Yvan est un tour opérateur très bon marché 

Bonjour Loïc

J'ai bien aimé ton CR.
L'histoire des haies (et talus ?) qui ont disparus  et qui protégeaient du vent.

L'animation qu'on met dans certains bourgs et certains commerces, quand ils nous voient passer par groupe et donc sur une "longue" période
(Samedi dernier, quand on est passé à Plouay, un patron de bar nous a dit en souriant (il n'y avait pas de contrôle à Plouay) "n'hésitez pas, c'est ouvert...

Et le tour-opérateur qui propose une visite de 300 km pour 3,5 € 😀. Merci les organisateurs 👍👏.

Bon dimanche et bonne récup.
.

Pluie, froid , vent un bon BRM pour s 'endurcir.
Apres un départ ou pour une fois je reste dans le groupe, le premier contrôle est vite arrivé dans la joie et la bonne humeur.
Par la suite cela ce gâte. La pluie le froid et le vent, rare sont les personnes qui causent et prennent des relais.
On s'organise a trois dont Patrice un compagnon de route avec qui on va fêter bientôt le 1000 eme km ensemble.
Je m'agace un peu car certains ne jouent pas le jeu et en plus cassent la dynamique de notre groupe.  
Au 220 eme klm on est plus que deux avec mon fidèle compagnon de route où on récupère Patricia qui a une douleur aigue aux genoux.
En bon samaritain nous roulons a son rythme en la protégeant du mieux possible. La moyenne baisse mais pas grave si cela lui permet de valider son brevet. Au dernier contrôle on récupère une deuxième féminine apparemment oubliée par un groupe qui nous précédait.
On finit a 4 contre le vent. Avec Patrice on se partage les relais pour finir en douceur et amené tous le monde a bon port.

Une bonne sortie de guerrier samedi.
La météo ne nous a pas épargné, même si c'était prévu cela surprend toujours.
Je n'ai guère l'habitude de rouler autant sous la pluie.
D'après météo France il devait beaucoup pleuvoir à 5h00 du matin mais rien pendant deux heures, temps sec!
Alors on se dit qu'avec 80% de chance de pluie, il reste 20% et que l'on est dans les 20%.
Mais non.
Il a plu et longtemps, 100% de pluie qui mouille dans la matinée.
Mais un bon groupe, de bons arrêts chocolat chaud avec André qui connait bien les bistrots et les blagues de cyclos.
On a même finit par avoir un peu de chance, le vent devait tourner avec nous et être défavorable toute la journée.
Mais éole avait un peu de retard et n'a changé que vers 17h00.
il nous a donc poussé toute l'après midi vers le sud, presque jusqu'à la fin.
On a fortement pensé à ceux qui étaient derrière nous et ont dû batailler pour rentrer à Ménigoute.
Merci aux 7 autres pour le bon état d'esprit du groupe et en particulier à Yvan pour l'organisation.
Alain

Je ne suis qu'un nouveau petit Cyclotouriste ! C'est vrai que je fais les BRM de 2015, grâce à Jacquotte, j'ai pris le départ de PBP 2015, mais les "Fougères" ont eu raison de mon abandon. Ensuite on m'a mis des ressorts, dans 2 artères principales (sans marquage au sol ...!) Et je me suis remis à pédaler, aidé par Cyfac pour ma monture ! RBC de Vaux sur Mer avec Micka, Yoni, Pablo et Quentin. Et voilà avec les conseils de Sophie, ses méthodes, je me mets à pouvoir pédaler avec Loïc, Jacquotte, Luc, Bertrand, Jacky et les autres. En 2018, j'ai fait 4 BRM, dont les 400 et 600 à Angers, le Pays de la Vigne et du Chabi.... bien planté par Ran...!, où sur le 4 x 100 j'ai abîmé mon Cyfac, mais j'ai connu des amis, dont 2 féminines de La Roche sur Yon, Marie Jeanne et Myriam. Alors le bilan 2018, c'est 11065 kms. Prêt pour 2019, 3 BRM 200 (Ménigoute, Royan et Angers) et le 300 de Ménigoute ce 6 avril. Alors je voudrais dire à Serge que je n'ai pas voulu casser son allure ou le rythme, mais j'ai fait ma part de boulot entre le départ et Bressuire, où là on m'a signalé "1 fois," que ma roue arrière était voilée, puis une seconde, une troisième personne, c'est pourquoi j'ai répondu un peu sèchement à Serge, mais le questionnement: réparer la roue à Doué la Fontaine (si un vélociste est présent et ouvert) , continuer pour traverser la campagne désertique. Alors ACTION et REPARATION chez Muillien, des gens sympas, j'avais la Mère, le Père et le Fils... j'aurais bien attendu pour voir la Fille ....! je dirais simplement qu'il faut connaitre "CETTE FAMILLE"...   Ensuite vent de face et j'ai trouvé Eric, un Niortais, on a pointé à Monts sur Guesnes et décidé vu l'heure d'aller à Mirebeau pour diner en tête à tête... (la veille c'était avec Loïc), non, non, ne voyez pas d'autres co-notations... On a fini à Ménigoute ensemble avec 2° extérieur... et le degré de la Grim... à l'intérieur, à 0h15, Eric, le copain de Bertrand de Royan, avec qui je roule. Je terminerais en remettant les "PALMES" (avec le temps humide qu'on a eu...) à Vous, SERGE et PATRICK, d'avoir ramené la Cyclote de Loire Atlantique et MYRIAM à Ménigoute. Myriam m'attendais, on a discuté et le lendemain matin je l'ai réveillé avec les viennoiseries de la gentille boulangère, pour un petit déj' imprévu grâce à son VW, le thé et le café chaud, dans le  village de Maître YVAN, celui sans qui nous ne connaitrions pas Ménigoute et ses reliefs.

Bravo à toi,
courageux
on se verra peut-être au 400 du RCA ?

(je roule aussi avec Cyfac, on s'est déjà rencontré plusieurs fois en 2018 et 2019)

Bonjour à tous
3 semaines après un 200 venteux nous revoilà réunis à Ménigoute pour un 300 pluvieux.
Malgré les petits pépins physiques de ces derniers jours, je suis au départ. Je sais par habitude qu'il ne faut pas musarder au dèpart si on veut être dans le groupe de tête   
Yvan passe ( rapidement ) devant, je le suis et on arrive très vite dans les bosses ( ce n'est pas là que je vais pouvoir lui prendre un relais, je suis déjà bien occupé à suivre ). Je me retourne, je vois bien quelques loupiottes mais c'est la mienne qui m'inquiète elle n'éclaire plus, j'allume alors ma frontale en secours. je vais trouver le temps très long jusqu'au lever du jour car je n'y vois pas grand chose.
Au premier contrôle Yvan signe nos cartes de route ( il a l'air surpris de me voir ici ). Le jour s'étant enfin levé, voilà un problème de résolu pour moi.
J'ai oublié de démarrer mon compteur au départ, c'est un détail mais ça m'agace. La pluie va faire son apparition et nous gêner une grosse partie de la journée, je suis contraint d'enlever mes lunettes car je n'y vois rien ( mes yeux vont mettre 2 jours a s'en remettre ).Chaque reprise de la route après les contrôles est un supplice tellement nous sommes gelés. Le vent n'est pas aussi fort que sur la fin du 200 mais il est un peu de coté et nous oblige a rouler en éventail. De contrôles en contrôles on va finir par arriver à Ménigoute à 16h51.
Encore un grand merci à mes 7 compagnons de route ( je pourrai presque dire de Galère)  avec une mention toute particulière pour Alain qui m' avait déjà impressionné sur le 200   
merci Yvan, Thierry, André, Laurent et les 2 autres Charentais dont j'ai oublié les prénoms.
Bon je vais remettre mon phare avec mon moyeux dynamo pour le prochain brevet ( 400 d'Angers) afin d'y voir un peu plus clair

Bienvenue sur le forum Philippe
A bientôt du coté de Ménigoute ou ailleurs

Sympa vos récit les gars
Voici le mien : https://yvanlucarnetderoute.blogspot.com/p/brm-300-menigoute-2019.html

RDV au 400

Comme un con j'avais mis la caméra à l'envers (il faudrait un détrompeur dans le boitier).


Bien vu Yvan... bonne auto analyse  ! 



Vous avez eu beaucoup de courage à rouler ainsi sous la flotte et dans le froid... c'est ce que j'ai fait aujourd'hui sur 40 bornes et cela m'a suffit...

J'ai du mal a comprendre les sans gardes boue, hier je suis rentré sous l'orage ( sans gardes boue, j'allais pas loin) en 3 mn le dos et cucu trempe, je n'ose imaginer 300 bornes dos trempé! 
J'ai des gardes boue que je pose en 30", c'est presque agréable de rouler sous pluie 

complètement d accord avec toi Michel
J ai acheté un garde de boue chez decat il se monte et démonte sans outil en a peine 1mn et permet de te tenir l arrière train au sec  
après chacun son truc

Ma sacoche de selle sert de garde boue. Après ce 300 mon cuissard n'était pas imbibé de flotte.

veloblan a écrit:

J'ai du mal a comprendre les sans gardes boue, hier je suis rentré sous l'orage ( sans gardes boue, j'allais pas loin) en 3 mn le dos et cucu trempe, je n'ose imaginer 300 bornes dos trempé! 
J'ai des gardes boue que je pose en 30", c'est presque agréable de rouler sous pluie 

FRANCOIS DU 53 a écrit:

complètement d accord avec toi Michel
J ai acheté un garde de boue chez decat il se monte et démonte sans outil en a peine 1mn et permet de te tenir l arrière train au sec  
après chacun son truc

Il faut avoir essayé pour comprendre.
J'ai longtemps roulé sans garde-boue, pensant (naïvement) que ça ne changeait pas grand-chose (je me disais que quand il pleut vraiment, de toute façon t'es mouillé...).
Je me suis équipé il y a quelques mois : c'est le jour et la nuit.
Et tout récemment je me suis fait piéger (sans garde-boues donc !) par une grosse averse sur une toute petite sortie (25 kms) eh bien même sur un trajet aussi court je les ai regrettés !!
Les gardes-boues, les essayer c'est les adopter !  

Ced40 a écrit:

Les gardes-boues, les essayer c'est les adopter !  

J'en ai eu pendant de nombreuses années et je m'en passe... personne n'est parfait

admin a écrit:

Ced40 a écrit:

Les gardes-boues, les essayer c'est les adopter !  

J'en ai eu pendant de nombreuses années et je m'en passe... personne n'est parfait

Oui mais tu triches    :

admin a écrit:

Ma sacoche de selle sert de garde boue. Après ce 300 mon cuissard n'était pas imbibé de flotte.

Ced40 a écrit:

admin a écrit:

Ced40 a écrit:

Les gardes-boues, les essayer c'est les adopter !  

J'en ai eu pendant de nombreuses années et je m'en passe... personne n'est parfait

Oui mais tu triches    :

admin a écrit:

Ma sacoche de selle sert de garde boue. Après ce 300 mon cuissard n'était pas imbibé de flotte.

 juste un peu.

Michel86 a écrit:

Bon  pour le compte rendu je m'y colle aussi.
04h40, au célèbre abribus de Ménigoute il fait 08 degrés, pas de vent ou presque. Comme pour le 200, il y a foule, puisque nous sommes 32 au départ. Beau succès pour Yvan l’organisateur et c’est tant mieux, lui qui gère ça tout seul.
Je retrouve entre autre Philippe de Royan, Daniel, Guillaume, Marie Jeanne de la Roche sur Yon, Christian, Nicolas et Thierry de Poitiers.
A 05h00, pile Yvan donne le départ, et file à l’avant avec Thierry et quelques autres habitués comme lui des parcours faits rapidement.
Il y a des intercalés entre ceux-là et notre groupe de 17. Ca papote mais ça roule bien dans la nuit en direction de la Vendée.
Bien que ce soit bosselé, le relief n’est pas encore trop marqué, et comme l’allure est régulière, ça passe pour tout le monde sauf pour un qui « saute » vers Champdeniers-Saint-Denis au km 32. Le reste va être dur pour lui. 
Encore endormi, Coulonges-sur-L'Autize km km 49 à peine traversé nous voilà au panneau annonçant notre passage en Vendée. Comme nous bifurquons vers le nord avant de rentrer dans le village, le premier contrôle à Saint Michel de Cloucq se fait au panneau à 07h35. C’est un arrêt de 10 minutes, le temps que tout le monde fasse son cliché. Une petite barre de céréale et c’est reparti direction Bressuire.
Au bout de quelques kilomètres tout va changer. Non seulement nous avons le vent qui arrive assez fort de la droite, la pluie soutenue s’invite et ne nous lâchera pas durant 100 kms. Et puis c'est le relief qui se fait bien sentir. Foussais-Payré, Puy de Serre, Saint-Hilaire-de-Voust, L'Absie, Vernoux-en-Gâtine. Ca pique la gâtine !!!!!!!.
Chacun étant afféré à lutter contre le froid, çà ne parle plus beaucoup dans le groupe, mais ça roule toujours groupé. 
A Clessé km 105, Marie Jeanne annonce 1100 mètres niveau dénivelé. Ah oui quand même, déjà autant en si peu de kms.
Christian constate qu’il ne fait que 4,9°. Avec les gants légers mouillés pas étonnant que j’ai du mal à remonter les vitesses avec mes doigts gelés. 
A 10h30, nous arrivons à Bressuire au Km 122. Tout le monde s’engouffre dans la boulangerie et le bar pour tenter de se réchauffer un peu. Boisson chaude pour tout le monde. Pour moi, grand chocolat, avec un petit sandwich jambon vache qui rit.
Je fais le choix d’enlever mes sous gants en soie trempés pour ne rester qu’en gants courts. C’était le bon choix, les doigts séchant avec le vent je n’aurai plus froid aux mains de la journée.
Personne ne semble avoir envie de repartir et l’arrêt dure en fait 30 minutes. La remis en route est dure pour tout le monde.
Les cloches sonnent midi à Etusson au km 145. Nous avons mis 6h20 pour y arriver, ça va.
Le profil s’adoucit et nous arrivons en Anjou et ses coteaux du Layon. La belle longue bosse à la sortie des Verchers-sur-Layon me sera fatale. Je ne peux suivre, et je vois le groupe me prendre 100 mètres. Je sais que le contrôle de Doué la Fontaine est proche donc je gère, je sais que je vais recoller. 
Sur google map je n'ai pas repéré de commerce sur le trajet vu que nous ne rentrons pas dans la ville. J’ai donc prévu de pointer au panneau pour ne pas perdre de temps.
A 13h25, j’arrive à ce panneau au km 175 en 7h43, moyenne roulée 22,71. Il n’y a que Christian. Il me dit que le reste du groupe aurait filé sur le centre pour trouver de quoi manger, certains n’ayant rien avec eux.
La pluie a cessé. Nous validons notre passage par photo au panneau. On mange un petit sandwich et une barre et au bout de 10 minutes c’est reparti. Il reste 129 kms, nous décidons de finir à deux, ou peut être serons-nous rattrapés par le groupe.
Le vent est plutôt favorable dès le départ, mais ça ne va pas durer. 
Km 185, Le Puy Notre Dame et sa très belle église du même nom traversé, nous voilà à Taizon km 193. Je fais une halte de quelques secondes pour un cliché des restes d’un pont classé du 13 ème siècle. Je ne prends pas le temps d’aller lire les explications sur le panneau.
Saint Cyr la Lande, Berry, Mouterre Silly, La Roche Rigault que des villages désertiques. Pas un commerce, rien. De plus comme cela ressemble beaucoup à la plaine de Neuville, c’est-à-dire sans un arbre à des kms, le vent s’en donne à cœur joie pour nous freiner, en plus du relief qui avec les kms fait de plus en plus mal aux jambes. Le panneau de Mont-sur-Guesnes est en vue et il est prévu de prendre une bonne boisson chaude.
A 16h55, km 243, nous entrons à l’Alexentin. Bar, tabac, pompe à essence d’un autre temps. Tout est dans son jus, avec les petites tables carrées marron en formica. Le patron qui a vu passer l’avant-garde nous donne à peu près les horaires. Nous savons que les premiers sont passés il y a plus de 2h30 ce qui n’est pas une surprise, mais aussi qu’un groupe de 3 vient de partir 10 minutes avant nous.
Coup de tampon sur la carte de route, chocolat chaud avalé avec 2 barres, nous voyons arriver un groupe de 5 dont Daniel, Marie Jeanne et Guillaume de La Roche sur Yon et Frédéric avec qui nous avions roulé sur le 200. Il nous dit de l’attendre 3 minutes le temps de boire un café et qu’il repart de suite avec nous.
Je connais le reste du parcours par cœur. Le vent n’est toujours pas notre ami, et j’ai même l‘impression qu’il a forci. Nous l’avons pleine face et il est dur de rouler à plus de 16/18 Km/h.
La partie de nationale jusqu’à Mirebeau n’est pas rassurante avec ces rafales de vent et la circulation.
Sortie de Mirebeau je sens que ma roue arrière talonne. Arrêt bref, elle est bien dégonflée mais pas à plat complètement. Mes compagnons me proposent de réparer. Je choisi l’option de regonfler à la bombe de CO2 pour voir si ça tient. Il ne reste que 42 kms. Les jambes sont lourdes pour tout le monde, le vent toujours face ou 3/4 face, et la vitesse n’est guère élevée.
A Champigny le Sec km 269, nouvel arrêt gonflage de 2 minutes. Le groupe des Yonnais en profite pour passer. 
Je n’ai pas voulu réparer à Mirebeau, mais il me faudra encore 3 arrêts gonflages, ce qui au total ne m’a pas fait gagner de temps par rapport à un changement de chambre à air. Quelques fois on ne prend pas la bonne décision au bon moment. Je n‘énerve tout seul de ce mauvais choix, mais bon.
Fréderic et Christian « m’offrent » le sprint pancarte de l’entrée de Ménigoute en haut de la dernière bosse du jour.
A 20h50 nous remettons nos cartes de route à Yvan qui nous informe qu’il y en a encore 10 dans la nature derrière nous.
Voilà un 300 bien durci par les conditions météo, comme si le dénivelé ne suffisait pas.
Bilan 304 kms, en 15h50, dont 14h27 roulées et 01h23 d’arrêt. Moyenne roulée 20,5, dénivelé + 2850 mètres.
Prochain rendez le 400 qui nous emmènera en Dordogne du côté de Thiviers les 04 et 05 Mai. Juste un souhait, après le 200 et ce 300……………………..moins de vent !!!!!!!!!!!!!

J'aime bien lire les CR de vos BRM... je les lis presque tous...

Et je trouve celui là bien emballé   Pas de problème c'est du vécu. Et au niveau syntaxe c'est fluide... bravo Michel

Et en aparté :
Commençant à être vieux sur ce forum je m'autorise à une remarque :
Au travers de vos CR, depuis 2011 et même 2007, j'ai l'impression que les BRM qualificatifs ont changé de philosophie. Je m'explique : avant les plus expérimentés donnaient la cadence et le gros de la troupe suivait...

Cette année, au travers de certains CR c'est presqu' une cyclosportive ! ça part à bloc et le but est de ne pas se faire décrocher. Alors c'est peut-être inhérent aux BRM 200 et 300 qui pour les habitués n'est qu'une sortie rapide et que sur 400 et 600 la gestion collective réapparaîtra...

Bon je dis ça je dis rien...

L'esprit collectif, que l'on a pu observer dans certains CR, me semble très localisé géographiquement,, plutôt dans l'ouest. Dans le sud-est, je n'ai jamais rien observé de tel.
Les effectifs sont moindres, et cela se disperse très vite en petits groupes, parfois autour d'une base club.
Je n'ai pas remarqué d'évolution depuis 2010... Mais le sudiste est peut-être plus individualiste...

Portocéan a écrit:

J'aime bien lire les CR de vos BRM... je les lis presque tous...

Et je trouve celui là bien emballé   Pas de problème c'est du vécu. Et au niveau syntaxe c'est fluide... bravo Michel

Et en aparté :
Commençant à être vieux sur ce forum je m'autorise à une remarque :
Au travers de vos CR, depuis 2011 et même 2007, j'ai l'impression que les BRM qualificatifs ont changé de philosophie. Je m'explique : avant les plus expérimentés donnaient la cadence et le gros de la troupe suivait...

Cette année, au travers de certains CR c'est presqu' une cyclosportive ! ça part à bloc et le but est de ne pas se faire décrocher. Alors c'est peut-être inhérent aux BRM 200 et 300 qui pour les habitués n'est qu'une sortie rapide et que sur 400 et 600 la gestion collective réapparaîtra...

Bon je dis ça je dis rien...

Je ne pense pas qu'il y est une évolution. Ca dépend du groupe, lent ou rapide les CR ne peuvent pas se ressembler. J'imagine qu'il y a 10 ou 20 ans c'était la même chose que maintenant...
Les anciens pourraient nous en parler !

Dans mon cas quand j'étais dans les groupes plus lent je bataillais aussi pour garder ma place. La groupe le plus adapté c'est être seul mais je roule seul toute l'année (peut-être 6 ou 7 fois en groupe) alors je m'accroche

Réflexion de débutant:
Pour le garde boue il faut distinguer deux types.
Le perso et le collectif  .
Samedi j'avais un garde boue perso, pour ne pas me mouiller le c.. et le dos.
Le genre bout de plastique qui se fixe rapidement sous la selle.
Très pratique, léger et qui fait bien le job.
Mais ça ne marche que pour mon séant, pas pour les camarades de jeu.
J'ai apprécié de rouler dans la roue de Thierry qui avait un vrai garde boue, à l'ancienne, qui enveloppe bien la roue.
Le garde boue collectif, celui qui vous protège et protège aussi les autres.
Samedi, comme de nombreux cyclos j'ai eu des problèmes aux yeux mais cela ne vient pas de la pluie.
Plutôt des projections des roues qui remontent ce qui se trouve sur la route.
C'est sale, ça irrite et si on roulait tous en vrais gardes boue on gagnerait en confort.

Les anciens doivent se souvenir que les garde boue étaient obligatoires pour le PBP jusqu'en 1987 ... j' en avais encore en 2007 que j'ai bien apprécié pour cette édition  bien humide !

Pour me protéger les yeux j 'ai gardé mes lunettes et j 'ai pas eu de problème