Conseils pour débutants en BRM

Bonjour à tous, 
Baroudeur que je suis, j'ai décidé de faire les BRM en 2022.
Je lis vos échanges et vous remercie pour toutes les informations que chacun laisse au fil du temps et qui alimente ce forum, chaque réponse sert à chacun et est précieuse.

Je vous sollicite pour une question simple à laquelle je vous demande de répondre spontanément suite à votre expérience :

Je dirais, prendre du plaisir avant tout, pas de chrono en tête.
Ensuite, bien préparer son BRM, surtout au delà des 300 (alimentation, boisson, équipement, etc...).
Le choix du parcours est à prendre en compte également (ne te lance pas dans un BRM montagneux tout de suite si tu ne roules que dans l'Oise habituellement).

Moi j'y suis allé doucement, par étape, et j'ai terminé par réussir mon dodécodax et me faire une belle virée de 850km (1000km étaient prévus mais la météo en a décidé autrement). Des problèmes de santé m'ont obligé à ralentir un peu ces derniers temps, mais je compte bien retrouver la longue distance rapidement.

Jeraim a écrit:

Je dirais, prendre du plaisir avant tout, pas de chrono en tête.
Ensuite, bien préparer son BRM, surtout au delà des 300 (alimentation, boisson, équipement, etc...).
Le choix du parcours est à prendre en compte également (ne te lance pas dans un BRM montagneux tout de suite si tu ne roules que dans l'Oise habituellement).

Moi j'y suis allé doucement, par étape, et j'ai terminé par réussir mon dodécodax et me faire une belle virée de 850km (1000km étaient prévus mais la météo en a décidé autrement). Des problèmes de santé m'ont obligé à ralentir un peu ces derniers temps, mais je compte bien retrouver la longue distance rapidement.

Merci pour ce retour.
Je roule sur toute la région Picardie (Oise, Somme, Aisne), beaucoup de vallonée qui s'accumule vite selon les distances, mais rien de comparable à la montagne. Comme tu le soulignes, je vise des BRM similaires situées au maximum en région parisienne, pour le profil de la trace et aussi pour l'aspect géographique (déplacement). Concernant l'aspect alimentation, boisson, équipement, j'y vais crescendo.
Je sais par exemple, qu'au delà de 200, ça va être la découverte pour moi et cela me donnera une première approche pour la nuit, l'alimentation etc. Et puis comme on dit, c'est en forgeant que l'on devient forgeron. Mais c'est aussi pour cela que je vous pose ce sujet, vos retours seront précieux avant départ, pendant, et au retour.

Bonjour

et si finalement les mythiques "Sept commandements" de Paul de Vivie alias Velocio étaient, un siècle plus tard, toujours les plus pertinents?

Je les reproduis ici (on les trouve un peu partout, ma source aujourd'hui est le site de la FFVélo)

1. Haltes rares et courtes, afin de ne pas laisser tomber la pression.
2. Repas légers et fréquents : manger avant d’avoir faim, boire avant d’avoir soif.
3. Ne jamais aller jusqu’à la fatigue anormale qui se traduit par le manque d’appétit et de sommeil.
4. Se couvrir avant d’avoir froid, se découvrir avant d’avoir chaud et ne pas craindre d’exposer l’épiderme au soleil, à l’air, à l’eau.
5. Rayer de l’alimentation, au moins en cours de route, le vin, la viande et le tabac.
6. Ne jamais forcer, rester en dedans de ses moyens, surtout pendant les premières heures où l’on est tenté de se dépenser trop parce qu’on se sent plein de forces.
7. Ne jamais pédaler par amour-propre.

Bons BRMs à venir (personnellement comme chaque année à la même époque je suis impatient de découvrir le calendrier complet... ça commence à se remplir sur le site de l'Audax Club Parisien!)

Il y a quelques jours, "Topstone" avait initié la discussion "prépa brevet 200 km en début d'année" sur ce forum. Je lui ai répondu en essayant de lui donner des conseils de cyclo expérimenté et en lui disant que la longue distance était à la portée d'une très large majorité de cyclos, à condition qu'ils ne commettent pas trop d'erreurs. Il est évident que ces conseils qui s'appliquaient dans la préparation d'un 200 sont toujours valables pour les distances supérieures tout en sachant que des paramètres nouveaux sont à gérer (alimentation, nuit, vêtements, douleurs diverses, ...).
Les fameux principes de Vélocio (alias Paul de Vivie) constituent bien sûr une bonne base de travail même si, depuis 1930 (année de son décès), pas mal de choses ont quand même évolué.
Un dicton cyclo affirme qu'un cyclo de longue distance est un "cycliste ordinaire capable parfois de faire des choses extraordinaires". Il faut évidemment relativiser, mais ce dicton est quand même fort juste.
Jean-Claude

En réponse à ta question :

Pas de surrégime pour suivre un groupe ou un collègue qui roule un peu (ou beaucoup !)  au-dessus .  C'est un piège qui peut coûter très cher...



(La devise que tu as retenue semble indiquer que tu apprécies rouler en groupe_  prépare -toi moralement à rouler seul par moments ... )

Quel est LE CONSEIL que vous donneriez à un débutant en BRM ?

> rouler à son rythme,
et par conséquent avoir des aptitudes à pouvoir rouler seul

on se prend pas la tête, le but c'est d'arriver. 

J'ai été surpris lors de mes premiers BRM's, de constater qu'il n'y avait pas ou peu de pelotons.
chacun part réaliser son propre objectif

Toujours garder en tête dans les moments de moins bien, que cela ira mieux plus tard, ne jamais abandonner avant de se reposer

Tout ce qui est cité ci-dessus émane de cyclos expérimentés avec de solides références et leurs conseils, s'ils sont observés, sont la garantie de la réussite.
         A titre personnel, je m'attache à réduire les arrêts au strict minimum car j'ai constaté que c'était inutile de perdre ainsi du temps sans aucun bénéfice. Certes, je prends le temps de me ravitailler, de dormir si nécessaire pour ne pas me mettre en danger, de pointer dans les commerces sans précipitation aucune. Mais à part çà, je roule. Et si çà va bien moins bien, je préfère lever le pied et rester en mouvement.

Winduc a écrit:

Bonjour à tous, 
Baroudeur que je suis, j'ai décidé de faire les BRM en 2022.
Je lis vos échanges et vous remercie pour toutes les informations que chacun laisse au fil du temps et qui alimente ce forum, chaque réponse sert à chacun et est précieuse.

Je vous sollicite pour une question simple à laquelle je vous demande de répondre spontanément suite à votre expérience :

Quel est LE CONSEIL que vous donneriez à un débutant en BRM ?

Merci à tous pour vos retours.

Au plaisir.

Bonjour Winduc, j'etais dans la même situation que toi en fin 2017 pour préparer les BRM 2018 puis le PBP 2019.
Si tu veux un conseil, prend ton temps, et surtout une grande confiance en toi et en ton matériel....
La confiance en soi est primordiale et te permet de soulever des montagnes.
Choisi bien tes BRM pour 2022, choisi des parcours qui te plaisent.....
Bonne route à toi

Bonjour à toutes et à tous,

la première erreur à éviter est sous estimer l'épreuve, et, ou de se sur estimer.
Le discours habituel "200km tout le monde y arrive" n'est pas faux mais la distance n'est cependant pas anodine.
Effectivement la majorité des participants arrivent au bout sans gros problème voire très facilement mais tous ne sont pas toujours très en forme le lendemain.
Mais surtout si ça se passe mal pendant le BRM il y largement le temps et les kilomètres pour se faire très mal.
40 derniers km, seul, déjà bien cramé, vent de face, ça peut virer au cauchemar très rapidement.

Avant le BRM passer en revue les points suivants (au minimum)
Le physique.
Une préparation suffisante pour supporter une journée sur le vélo.

L'limentation.
un bidon d'eau ne suffira pas...

L'habillement.
Chaud ? froid ? humide? pluie ? vent ? arrêt prolongé ?

Le matériel.
Matériel réglé, propre et en état, adapté aux conditions.


Lors du BRM trouver le "bon" groupe, voire rouler seul, mais surtout ne pas aller avec le "mauvais" groupe, et gérer l'effort sans jamais se mettre dans le rouge.

Bonne route à toutes et à tous.

Bonjour à tous,

Déjà je trouve bien, qu’un débutant demande des conseils, alors je vais essayer de dire deux ou trois trucs vécus puisque c’est gentiment demandé. En effet les commandements de Vélocio sont judicieux mais trop généraux. Un peu comme les principes généraux du droit, il manque les décrets d’application. Alors voilà, sur trois commandements :

Haltes rares et courtes pour ne pas laisser tomber la pression : concrètement ça signifie qu’avant l’arrêt à un contrôle il faut dans les cinq kilomètres qui précèdent réfléchir à ce qu’on va faire et dans quel ordre (pointer, se restaurer, enlever ou mettre un vêtement, remplir les bidons, etc…). Par exemple, s’il y a une file d’attente pour pointer, en profiter pour manger en attendant son tour, emporter le bidon pour ne pas faire un aller-retour inutile, ne pas perdre de temps aux toilettes généralement occupées et opérer la vidange avant le contrôle…

Ne jamais forcer, rester en dedans de ses moyens : il s’agit d’adopter la manière de rouler qui permette de durer et il y a une règle simple qui est de monter les bosses sans se mettre dans le rouge, tout en souplesse. Mais, dès que ça redevient facile, relancer fort et sans attendre. Pas besoin de temps de récupération puisqu’on a monté en dedans. Beaucoup montent très vite et roulottent ensuite pour récupérer ou font carrément de la roue-libre. C’est une erreur et au bout du compte ça se paie d’une dépense énergétique bien inutile.

Ne jamais aller jusqu’à la fatigue anormale : certes, mais il faut savoir que sur longue distance on roule forcément avec de la fatigue. Il me semble que sa gestion dépend beaucoup de l’âge. En tout cas c'est mon ressenti personnel. Pour simplifier, je dirai :

• De 20 à 30 ans on a besoin de sommeil et il est bien difficile de s’en passer, même pour une seule nuit. Donc on fait comme on peut et on apprend surtout à mieux se connaître.Ca ira de mieux en mieux.
  

• De 30 à 50 ans il est possible de se passer totalement de dormir deux ou même trois nuits, mais il faut parfois lutter et le sommeil passe bizarrement, quand on mange un peu, quand on parle, quand on augmente la cadence. Le pire est de roulotter.
  

• De 50 à 70 ans c’est de plus en plus dur de se passer totalement de dormir la deuxième nuit, et les micro-siestes d’un quart d’heure sont une excellente solution. Pas besoin de dortoir, un coin d’herbe, un sas de banque ou un banc fera l’affaire. Pas trop confortable pour ne pas s’éterniser.
  

• Enfin après 70 ans le problème est inversé, on n’a pas vraiment sommeil, mais si on ne dort pas se produisent des troubles de l’équilibre, des difficultés à rouler droit avec des risques de chute. Donc il faut se forcer à dormir. Et c’est là que le jeu s’arrête, car on cumule les pertes de temps : en roulant moins vite à cause de l’âge et en dormant plus longtemps à cause de la proprioception défaillante. Le hors-délai devient la sanction.
  

Bonjour, je n'ai pas de véritable expérience de la longue distance hormis mes 200k mensuels. Néanmoins je me permets d'intervenir simplement pour dire que je profite des descentes pour récupérer un peu.
Si la descente est courte (1 à 2 km) c'est en roue libre et si elle est un plus longue je laisse filer tout en gardant un peu de pédalage histoire de délasser les muscles et éliminer un peu les toxines.

Pour le reste je laisse mon corps et les sensations parler, depuis le temps j'ai mes repères. Au niveau des courbatures du lendemain, je ne connais pas. La seule fois où j'ai fini dans le dur c'est parce que je n'avais pas jugé bon remplir mes bidons (il me restait environ 1/2 litre) car j'étais à 8 km de la maison. Hélas il faisait 30°, j'avais 210 km dans les pattes et la route montait ! On apprends de ses erreurs.....

Il faut savoir être égoïste : rouler quand on est bien, dormir quand on veut dormir, manger quand on veut manger... Savoir repartir même seul quand on est prêt. Au final on se rend compte qu'on finit grosso modo toujours avec les mêmes personnes mais avec un découpage du BRM souvent différent en fonction des périodes d'arrêt et de roulage. CHACUN SON RYTHME.

acollongues a écrit:

Bonjour à tous,

Déjà je trouve bien, qu’un débutant demande des conseils, alors je vais essayer de dire deux ou trois trucs vécus puisque c’est gentiment demandé. En effet les commandements de Vélocio sont judicieux mais trop généraux. Un peu comme les principes généraux du droit, il manque les décrets d’application. Alors voilà, sur trois commandements :

Haltes rares et courtes pour ne pas laisser tomber la pression : concrètement ça signifie qu’avant l’arrêt à un contrôle il faut dans les cinq kilomètres qui précèdent réfléchir à ce qu’on va faire et dans quel ordre (pointer, se restaurer, enlever ou mettre un vêtement, remplir les bidons, etc…). Par exemple, s’il y a une file d’attente pour pointer, en profiter pour manger en attendant son tour, emporter le bidon pour ne pas faire un aller-retour inutile, ne pas perdre de temps aux toilettes généralement occupées et opérer la vidange avant le contrôle…

Ne jamais forcer, rester en dedans de ses moyens : il s’agit d’adopter la manière de rouler qui permette de durer et il y a une règle simple qui est de monter les bosses sans se mettre dans le rouge, tout en souplesse. Mais, dès que ça redevient facile, relancer fort et sans attendre. Pas besoin de temps de récupération puisqu’on a monté en dedans. Beaucoup montent très vite et roulottent ensuite pour récupérer ou font carrément de la roue-libre. C’est une erreur et au bout du compte ça se paie d’une dépense énergétique bien inutile.

Ne jamais aller jusqu’à la fatigue anormale : certes, mais il faut savoir que sur longue distance on roule forcément avec de la fatigue. Il me semble que sa gestion dépend beaucoup de l’âge. En tout cas c'est mon ressenti personnel. Pour simplifier, je dirai :

• De 20 à 30 ans on a besoin de sommeil et il est bien difficile de s’en passer, même pour une seule nuit. Donc on fait comme on peut et on apprend surtout à mieux se connaître.Ca ira de mieux en mieux.
  

• De 30 à 50 ans il est possible de se passer totalement de dormir deux ou même trois nuits, mais il faut parfois lutter et le sommeil passe bizarrement, quand on mange un peu, quand on parle, quand on augmente la cadence. Le pire est de roulotter.
  

• De 50 à 70 ans c’est de plus en plus dur de se passer totalement de dormir la deuxième nuit, et les micro-siestes d’un quart d’heure sont une excellente solution. Pas besoin de dortoir, un coin d’herbe, un sas de banque ou un banc fera l’affaire. Pas trop confortable pour ne pas s’éterniser.
  

• Enfin après 70 ans le problème est inversé, on n’a pas vraiment sommeil, mais si on ne dort pas se produisent des troubles de l’équilibre, des difficultés à rouler droit avec des risques de chute. Donc il faut se forcer à dormir. Et c’est là que le jeu s’arrête, car on cumule les pertes de temps : en roulant moins vite à cause de l’âge et en dormant plus longtemps à cause de la proprioception défaillante. Le hors-délai devient la sanction.
  

Je me reconnais complètement dans ce qu'a écrit mon ami "acollongues", cyclo de très grande expérience qui a vécu sur un vélo toutes les tranches d'âge citées et qui est donc parfaitement apte à faire ces affirmations.

Les conseils déjà donnés sont tout à fait valables et ce sont ceux que j'ai essayés de suivre pendant mon apprentissage ( qui n'est pas encore fini). 

Ce que dit acollongues vaut essentiellement pour le PBP ou les brevets longs et avec du monde ( attente aux pointages). Pour les premiers BRM, la notion de fatigue et de repos est un peu moins présente. 


Le principal conseil serait effectivement d'y aller étape par étape. 
A chaque distance, on expérimente de nouvelles questions, mais ce n'est pas la peine de s'encombrer dès le début avec toutes les questions d'un coup. 

Le mieux est d'apprendre seul, c'est ce que j'ai fait, et puis personne n'a le même avis, nous avons chacun notre façon de pédaler. 

veloblan a écrit:

Le mieux est d'apprendre seul, c'est ce que j'ai fait, et puis personne n'a le même avis, nous avons chacun notre façon de pédaler. 

         Cette phrase résume mon vécu personnel  de la longue distance.
         Même si j'ai d'excellents souvenirs de brevets roulés avec un groupe homogène d'environ 5 ou 6 cyclos, ce sont ceux où j'ai connu quelques moments difficiles, m'efforçant de rester au contact, sachant que je serai content ensuite de bénéficier de l'effet de groupe.
         Quand j'ai roulé seul, j'ai toujours été en phase avec les sensations du moment et je ne me souviens pas de gros coup de mou. Je considère n'avoir jamais perdu de temps car je réduis mes arrêts au strict minimum. Avec un groupe, il y a un inéluctable effet d'inertie lors des arrêts. Mais seul, il faut rester concentré sur la trace, même si le GPS fait le boulot. Avec la fatigue, la vigilance se relâche et peut faire manquer un changement de direction.

Bonjour à toutes et à tous,
rouler seul ou en groupe ?
Il y a quelques temps je lisais un article sur comment débuter en rallye moto ?
Premier conseil rouler en groupe ! l'explication était simple, celui qui roule en tête fait le gros du travail, rythme et itinéraire et les autres suivent tranquillement, ce qui réduit leur fatigue puis changer de guide régulièrement.
Aucune notion de puissance ni de vitesse simplement de rouler plus serein, donc moins de fatigue.

Rouler seul, c'est impératif de savoir le faire. Pas de doute là dessus. Car des moments de solitude il va y en avoir.
Rouler en groupe on peut s'en passer. Il suffit de laisser partir les groupes et on est seul.
Mais une petite réflexion me revient en mémoire : une cycliste me disait ne pas vouloir participer à de gros rassemblements, on parlait du PBP, car elle voyait trop de dangers liés à ceux qui ne savent pas rouler en groupe, et qu'il sera impossible d'éviter de rouler en groupe sur un tel événement.

Ensuite il ne faut pas généraliser et rendre le groupe  de toutes les misères.
Entre un groupe expérimenté qui se connait et un groupe inexpérimenté qui ne se connait pas il y a un monde.

Rouler à 35km/h dans un groupe sans faire plus d'efforts qu'à 25 ou 30, gagner plus d'une heure sur un 200.
Avoir des alliés de circonstance qui vont faire le travail sans rien demander, car vous avez déjà donné ou que vous connaissant ils savent que plus tard vous ferez le travail. Sans compter le coup de mou ou vous pouvez vous "cacher" dans les roues sans que personne n'y trouve à redire.

Question : comment savoir si le groupe est trop fort et qu'il faut laisser filer ?  dans le cas de la longue distance et donc de l'endurance.
Réponse : regarder son rythme cardiaque, à plus de 70% sur le plat dans les roues vous êtes trop juste, 75 % ? laisser filer si ce n'est déjà fait 

Rouler en groupe ça s'apprend.

Bonne route à toutes et à tous.

et pour les curieux, lisez le CR de Jean-Claude Chabirand sur le record de Madame.
je n'ai pas retrouvé le texte mais en substance et de mémoire c'est :
un capitaine de route qui même le jeu
une championne qu'il faut soutenir
deux costauds qui font le boulot

Dans un groupe moins constitué
le capitaine de route c'est un gars qui est respecté ou un petit groupe noyaux dur
le champion c'est tout le groupe
les costauds sont ceux qui font le boulot sans demander ni quoi ni qu'est ce sans chercher à sortir les autres de leurs roues