Le Dodécaudax de février, organisé par Francis, est planifié pour ce vendredi, mais la météo prévue est maussade.
Nous avons donc décidé, avec Xavier et Christophe de profiter de la journée printanière de ce mercredi.
Départ à 8h du sud de Toulouse, il faut quelques kilomètres pour s’extirper de la zone urbaine, la circulation est malgré tout calme, ce sont les vacances scolaires.
Nous traversons la Garonne, puis l’Ariège, nous connaissons bien cette itinéraire.
La première bosse intervient à Mauvaisin, nous sommes ensuite sur les crêtes avec une vue magnifique sur les Pyrénées.
Après la descente de Calmont, on retrouve la plaine. Arrêt café à Mazères, la température est déjà bien montée par rapport au petit degré du départ.
Après Belpech, nous voici dans l’Aude, la route est un peu plus vallonnée, nous remontons le cours de la Vixiège.
Fanjeaux est en vue, nous y croisons toute un cohorte de camion, bizarre, on a l’impression que l’autoroute est fermée.
La deuxième bosse se présente à nous, c’est la montée vers Montréal. Une belle descente suit, nous traversons le canal du midi et nous nous approchons de la montagne noire.
A partir d’Alzonne, nous empruntons des petites routes bien tranquilles, toujours avec ce magnifique panorama sur les Pyrénées.
Nous faisons la pause pique-nique à Raissac sur Lampy, il est midi passé et nous avons fait plus de 110Km.
La température continue de monter, Christophe en profite pour adopter une tenue plus appropriée à la météo du moment.
Le léger vent d’Autan annoncé n’est pas au rendez-vous, il n’y a pas de vent, ce qui est exceptionnel pour le Lauragais.
La route est bien vallonnée, pas de grosses bosses mais pas beaucoup de plat. La dernière des trois bosses du parcours est annoncée, il s’agit de la montée vers Saint Félix de Lauragais.
Nous nous retrouvons en terrain connu, il reste 50 kilomètres. Ce ne sera pas les plus agréables, nous rejoignons d’abord la route de Quint ou il y a un peu de circulation, ensuite nous abordons l’agglomération toulousaine et ses nombreux travaux et aménagements cyclables inadaptés. Nous finirons par le canal du midi, ouf.
Il est un peu plus de 16h lorsque nous arrivons à la croix de pierre, lieu ou l’on se sépare, chacun regagnant son domicile.
Merci à Christophe qui a assuré l’essentiel des relais sur les parties plates du parcours et félicitations à mes compagnons de route pour ce 200 brillamment validé.
Nous avons bien fait de profiter de cette journée printanière, il fait presque 20 degrés, grand soleil et pas de vent, des conditions anormales pour un mois de février.
Pour ma part, c’est le troisième 200 de ma huitième série et surtout mon centième 200 réalisé dans le cadre du Dodécaudax.
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