Organisations futures

Le sujet est un peu immodeste, surtout venant d'un participant qui a dû abandonner à Tinténiac (aller) sur tendinite, et qui n'a pas nécessairement en tête toutes les contraintes administratives. Néanmoins:
1) si les gros bataillons des 90 heures pouvaient partir le matin à 10 heures (comme jusqu'en 1987), ceux qui font 85 heures n'arriveraient pas à 10 heures 30 le matin, mais à 23 heures la veille: grosse différence, une nuit de moins à gérer. (Pour ceux qui arrivent plus tard, on peut raisonnablement admettre la nuit n'est pas à gérer tant qu'on arrive avant 2h du matin).
2) si partir à 10 heures du matin pose un problème de circulation pour les gens qui viennent travailler, pourquoi ne pas partir dimanche matin? Cette édition a surabondamment montré que l'éclairage des vélos n'est plus le problème qu'il était en 1975, avec seulement des piles salines disponibles (autonomie: 2 heures), dans diodes et sans accessoires de montage sur la machine. A l'époque, oui, il fallait que les organisateurs y regardent de près. Mais cette année, je n'ai vu personne en défaut d'éclairage la première nuit (et dieu sait si j'ai été doublé!). Donc, on gagne une demi-journée d'organisation et un départ dimanche matin est peut-être possible
3) 3000 cyclos en 6 vagues espacées de 20 minutes, c'est beaucoup d'énergie nerveuse dépensée dans les queues. Est-il concevable de prévoir des départs "sur rendez-vous"? éventuellement avec des groupes plus réduits?

Bien, je mesure d'avance à quel point il peut être crispant pour ceux qui ont beaucoup travaillé pendant des mois de voir arriver les yaka-faukon comme moi. Je les prie de m'en excuser, mais c'est l'occasion de lancer quelques idées.
Bravo à ceux qui ont pu terminer

Et encore le point de fléchage pendant la nuit... Plusieurs fois je n’étais pas du tout sure que j'étais sur la bonne route et j’ai pris par fois vraiment une mauvaise direction. Et cette flèche était vraiment trop petite.

Mes idées:

- ne pas seulement le point une flèche reflectisant mais toute la flèche
- une croix rouge 50 mètres après une mauvaise rue
- une flèche chez TOUS les croisements et après un changement de direction une 2ieme flèche après 50 mètres. Comme ça on est sur de être sur la bonne route!
- une flèche au minimum chaque 5 km sur des routes longue sans croisement

felix78 a écrit:

Le sujet est un peu immodeste, surtout venant d'un participant qui a dû abandonner à Tinténiac (aller) sur tendinite, et qui n'a pas nécessairement en tête toutes les contraintes administratives. Néanmoins:
1) si les gros bataillons des 90 heures pouvaient partir le matin à 10 heures (comme jusqu'en 1987), ceux qui font 85 heures n'arriveraient pas à 10 heures 30 le matin, mais à 23 heures la veille: grosse différence, une nuit de moins à gérer. (Pour ceux qui arrivent plus tard, on peut raisonnablement admettre la nuit n'est pas à gérer tant qu'on arrive avant 2h du matin).

En 1987, les 90 heures partaient à 4h du matin

Et pour l'idée émise, il faut d'abord penser aux bénévoles sachant que le gros des troupes est entre 85 et 90h, ce qui veut dire tout le monde sur le pont pendant toute la seconde partie de la nuit.
De plus, le principe adopté a été émis en suivant l'idée que pour réussir, il ne faut pas dormir avant Loudéac et avec le départ à 4h du matin, beaucoup arrivaient à Loudéac au petit matin et donc dormaient avant d'où une longue galère
Bravo à ceux qui ont pu terminer

Henk a écrit:

Et encore le point de fléchage pendant la nuit... Plusieurs fois je n’étais pas du tout sure que j'étais sur la bonne route et j’ai pris par fois vraiment une mauvaise direction. Et cette flèche était vraiment trop petite.

Mes idées:

- ne pas seulement le point une flèche reflectisant mais toute la flèche
- une croix rouge 50 mètres après une mauvaise rue
- une flèche chez TOUS les croisements et après un changement de direction une 2ieme flèche après 50 mètres. Comme ça on est sur de être sur la bonne route!
- une flèche au minimum chaque 5 km sur des routes longue sans croisement

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Pour l'heure des départs, j'ai connu 2 éditions avec un départ à 16 heures qui me convenait vraiment encore mieux que celui de 20 heures.
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Les flèches trop petites - Quel dommage !! cela avait déjà été dit et redit en 2003..et la même erreur a été renouvellée..Toutes les suggestions de HENK mériteraient d'être approfondies. elles sont pleines de BON SENS. Bravo Henk !
A propos de signalisation , je veux rendre hommage à une toute jeune fille - seule dans la nuit à 2 heures- sur une grande place à LONGNY AU PERCHE - elle nous guidait pour contourner cette place et attirait notre attention sur la bifurcation piégeuse à droite 100m plus loin.. des dizaines d'étrangers mais aussi des français n'ayant pas entendu sa voix fluette ou compris les subtilités françaises saisies au vol à 25 km/heure, ont raté cette petite bifurcation à droite ( à l'aller à 21 kms de Mortagne) et ont fait 8 kms de trop . Par témoignage d'un ami parti à 22 heures, cette jeune fille était toujours là toute seule sur cette place vers 3 heures 30 du matin..Alors là vraiment, il faut retrouver cette petite jeune fille et la COUVRIR DE FLEURS !

Henk a écrit:

Et encore le point de fléchage pendant la nuit... Plusieurs fois je n’étais pas du tout sure que j'étais sur la bonne route et j’ai pris par fois vraiment une mauvaise direction. Et cette flèche était vraiment trop petite.

Mes idées:

- ne pas seulement le point une flèche reflectisant mais toute la flèche
- une croix rouge 50 mètres après une mauvaise rue
- une flèche chez TOUS les croisements et après un changement de direction une 2ieme flèche après 50 mètres. Comme ça on est sur de être sur la bonne route!
- une flèche au minimum chaque 5 km sur des routes longue sans croisement

C'est quand même un peu exagéré!
Je ne connaissais pas du tout le parcours! super bien fléché! impossible de se tromper a moins de le faire exprés!

veloblan a écrit:

Je ne connaissais pas du tout le parcours! super bien fléché! impossible de se tromper a moins de le faire exprés!

Juste quelques moments de doute dans la nuit entre Tinténiac et Loudéac où seuls, les innombrables détritus laissés sur la route m'indiquaient que j'étais sur le bon chemin. Des flèches de rappel auraient peut-être été nécessaires, mais dans l'ensemble, pas de problèmes.

Un bracelet à puce, ça serait pas mal au lieu d'avoir à pointer à l'ancienne avec des coups de tampons...

Pas de soucis pour moi avec les flèches. Peut être parceque je ne roule pas vite!!!
Par contre je pense qu'une évolution est necessaire sur le parcours qui emprunte des routes très fréquentées par les poids lourds, avec tous les dangers que cela représente. Je me demande aussi quelle information est faite dans les lieux que l'on traverse. En effet, il est certain que de bon matin certains livreurs n'étaient pas au courant que plus de 5000 cyclos passaient par leur tournée et de fait les ralentissaient provoquant chez eux de l'agacement et des comportements de moins en moins civiques.

nanard a écrit:

Par contre je pense qu'une évolution est necessaire sur le parcours qui emprunte des routes très fréquentées par les poids lourds, avec tous les dangers que cela représente.

Quelles sont les routes les plus dangereuses pour vous? Je pense à la D311 entre Mamers et Alençon mais peut-être en voyez-vous d'autres?

Personnellement je n'étais pas rassuré sur la D790 de Lustruyen à Corlay: nuit, pluie et traffic intense, ou du moins perçu comme tel, dans les 2 sens.

bien sûr la D 311 avant (ou après) Mamers mais il n'y a que 6km. j'ai trouvé bien plus dangereuse la D 790 (entre Corlay et Plounevez-Quintin) surtout au retour. A l'heure où je m'y trouvais (mercredi matin vers 6h -7h 00) et à cause du flot incessant des cyclos qui "montaient" vers Brest les camions qui ne pouvaient se déporter sur la partie gauche de la chaussée n'hésitaient pas à nous doubler en frôlant les petits groupes ou les cyclos solitaires.
Mais pour moi le pire est la portion "nouvelle" la D4 entre Brezolles et Allainville où les autos et camions roulaient comme des cinglés ! et en plus le revetement y est infect !

Malgré mon abandon , j'étais à St Quentin Vendredi AM , j'ai eu une petite discussion avec des gens de la FFCT ( accompagnateurs du PBP Jeunes ) ,
une idéee parmi d'autres était de faire un PBP ' comme l'original '
un délai plus long 100/120h mais autonomie totale , aucune assistance sur le parcours !
Vu uniquement de mon coté ' égoïste ' , çà revient à dire :
QUE DU RANDONNEUR AUTONOME ! ( rien que des sacochards )

Qui va piano va solo a écrit:

Malgré mon abandon , j'étais à St Quentin Vendredi AM , j'ai eu une petite discussion avec des gens de la FFCT ( accompagnateurs du PBP Jeunes ) ,
une idéee parmi d'autres était de faire un PBP ' comme l'original '
un délai plus long 100/120h mais autonomie totale , aucune assistance sur le parcours !
Vu uniquement de mon coté ' égoïste ' , çà revient à dire :
QUE DU RANDONNEUR AUTONOME ! ( rien que des sacochards )

donc comme une diagonale...
moins extrémiste, on pourrait commencer par la suppression des voitures d'assistance mais maintenir malgré tout, les ravitaillements lors des contrôles.

jmreymond a écrit:

donc comme une diagonale...
moins extrémiste, on pourrait commencer par la suppression des voitures d'assistance mais maintenir malgré tout, les ravitaillements lors des contrôles.

oui ! Pas d'assistance perso. çà veut pas dire pas d'assistance du tout !

ce qui m'intéresse , c'est la concentration de cyclos sur le parcours !
Si les diagonalistes s'organisaient pour faire au même moment ( pas ensemble mais dans les mêmes dates ) une Brest-Menton ( ou une autre )
je crois que je m'y mettrais ! est-ce que je suis clair ...

Qui va piano va solo a écrit:

Malgré mon abandon , j'étais à St Quentin Vendredi AM , j'ai eu une petite discussion avec des gens de la FFCT ( accompagnateurs du PBP Jeunes ) ,
une idéee parmi d'autres était de faire un PBP ' comme l'original '
un délai plus long 100/120h mais autonomie totale , aucune assistance sur le parcours !
Vu uniquement de mon coté ' égoïste ' , çà revient à dire :
QUE DU RANDONNEUR AUTONOME ! ( rien que des sacochards )

et interdiction de boire et de manger, aussi, histoire de corser un peu le truc

+ interdiction de prendre des routes goudronnées, d'utiliser un changement de vitesse et une roue libre...

Roland a écrit:

+ interdiction ......d'utiliser un changement de vitesse et une roue libre...

çà se fait dèjà !
Certains s'entrainent en vélocité sur PBP , je ne sais pas pour quelle préparation ?

Qui va piano va solo a écrit:

Roland a écrit:

+ interdiction ......d'utiliser un changement de vitesse et une roue libre...

çà se fait dèjà !
Certains s'entrainent en vélocité sur PBP , je ne sais pas pour quelle préparation ?

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Je reviens sur le terme VELOCITE - A mon avis, il est anachronique de voir des randonneurs en pignon fixe ou sans dérailleur, je ne sais pas , moi non plus, quelle est leur motivation exacte. en tout cas ils doivent être costauds ???
Par contre "s'entrainer en vélocité" c'est à mon sens la BASE des longues distances - user le moins possible des gros braquets - rouler FLUIDE et TRES REGULIER - rouler à l'économie en souplesse - Je ne crois pas que ce message pourtant élémentaire soit toujours bien appliqué lorsque je vois les moyennes réalisées -à chaque édition - dans les 140 premiers kms.
Cette débauche d'énergie on la paie comptant tôt ou tard !

Jean-claude PIPET a écrit:

Je reviens sur le terme VELOCITE - A mon avis, il est anachronique de voir des randonneurs en pignon fixe ou sans dérailleur, je ne sais pas , moi non plus, quelle est leur motivation exacte. en tout cas ils doivent être costauds ???

Il y a plein de bonnes raisons pour lesquelles un pignon fixe est preferable:

- fiabilite technique: aucun risque de "peter un cable" ou d'avoir des vitesses qui sautent d'un pignon a l'autre.
- le velo est plus leger.
- pas besoin de reflechir a changer les vitesses, pratique quand on a pas dormi pendant 3 jours
- l'inertie des pedales permet un mouvement plus fluide.
- en descente (pas trop forte!) les jambes gardent leur souplesse.
- on peut reguler parfaitement sa vitesse avec les jambes sans toucher aux freins, c'est tres pratique en ville.
- la sensation d'avoir le controle total du velo!

Le seul probleme du pignon fixe c'est dans les fortes pentes, que ce soit en montee ou en descente! Mais sur PBP il n'y avait pas de pentes insurmontables avec un 48x18 par exemple.

En fait sur des terrains relativement plats c'est presque plus facile en pignon fixe qu'avec des vitesses!

Citation :

Mais sur PBP il n'y avait pas de pentes insurmontables avec un 48x18 par exemple.

Bonjour Arnaud
Faire PBP avec 48*18, alors tu es costaud et tu roules probablement assisté.
Pour hisser mes 18 à 19kg de vélo chargé, j'ai dû utiliser souvent 32*28

Ce qui ne m'empêche pas d'être partisan de passer l'hiver en pignon fixe avec par exemple 42 ou 44*18.

Le prochain mois je va changer un ancien vélo au pignon fixe. Je va voir si ça me plait

Pour voir si cela vous plaît, ne suffit-il pas de vous décider à ne pas toucher à la manette de dérailleur pendant toute une sortie ?

Jéjon a écrit:

Pour voir si cela vous plaît, ne suffit-il pas de vous décider à ne pas toucher à la manette de dérailleur pendant toute une sortie ?

pignon fixe veut aussi dire pas de roue libre, il faut donc pédaler en permanence et ça ne s'invente pas. J'ai ainsi un ami qui a dévissé le pignon fixe au premier virage en sortant de chez lui

Pour moi le raison de construire une vélo avec pignon fixe est pour l'entrainement. Je doit grimper plus vite pour obtenir gagner de temps pour dormir pendent PBP. Une vélo avec pignon fixe est une des methodes d'entrainement pour ça. Si ce vélo me plait je peut imaginer user une pignon fixe pendent quelques sorties de dimanche.
Mais je doit dire que quelques adeptes du velo fixe a dit que PBP avec un pignon fixe est plus facile. Je doubte.