votre anecdote la plus insolite ?

ou le truc le pus dingue que vous avez vu ou qui vous est arrivé ?

Au petit matin , passé Mortagne , un cyclo en tenu d'été ( cuissard court , sandale Shimano - les doigts de pieds au vent - ) en PIGNON FIXE

Je crois qu'il y en avait 3 sur le parcours ... ( des pignons fixes )

oui notamment spencer un américain

spadmaniac a écrit:

ou le truc le pus dingue que vous avez vu ou qui vous est arrivé ?

suivant l'ancienne méthode je ne bois plus aucun café depuis le 1er janvier..pour en prendre le jour J. afin de mieux lutter contre le sommeil : Le hic, c'est que cette année, j'ai bu 2 cafés à 17 h le lundi, et peu aprés le départ de 20 h 15..j'ai eu de grosses palpitations et une transpiration folle !!...finalement, je ne sais plus quoi en penser : aprés 25 ans d'expériences de PBP j'ai toujours à apprendre sur moi-même ..

Qui va piano va solo a écrit:

Au petit matin , passé Mortagne , un cyclo en tenu d'été ( cuissard court , sandale Shimano - les doigts de pieds au vent - ) en PIGNON FIXE

Je crois qu'il y en avait 3 sur le parcours ... ( des pignons fixes )

Il y en avait bien plus que 3. Je dirais au moins une cinquantaine (j'étais l'un d'entre eux). Tous anglo-saxons cependant.

Il y avait un paquet de machines assez fantastiques, le tandem couché, le vélo de 1920 à rétropédalage, etc... Mais pas de trottinette cette fois-ci!

L'anecdote la plus insolite d'Yvan : Il etait en train de pédaler et il avait pas l'allure bien fraiche quand il a croisé sur le bord de la route deux petits loups qui prennaient leur gouter . Devant sa mine qui fesait pitié les petits lui ont offert leurs chocos . Yvan a commencé par refuser mais ils etaient tellement decu qu'il a fini par leur manger leurs gateaux et tout le monde a été content . . Ces deux petits là ils ont vraiment boosté son morale

En pleine nuit de jeudi à vendredi, j'expliquais à Marc que je m'endormais. On s'arrête, je me mouille le visage et ça repart. Je m'endormais toujours...

Dans une descente, marc me demande comme d'habitude de sonner (moyen utilisé pour avertir les cyclistes nous précédant que nous allons les dépasser) :
- "Magaly sonne... Magaly sonne... Magaly...
- oui j'vais faire les courses..."

Je crois que j'ai dormi...

Moi j'ai rien de tres insolite a raconter, si ce n'est un italien avec qui j'ai un peu roulé entre Loudeac et Carhaix qui me donnait systématiquement la moitié de ses barres de chocolat. C'etait sympa, d'autant que je ne parle pas un mot d'italien et lui pas un mot de francais. J'ai recupere un demi nuts, un demi lion...

Dans la nuit je quitte Mortagne. A un moment, un cyclo redémarre dans mes roues et prend rapidement un relai. Finalement on roule ensemble et la conversation s'engage... en anglais. Il est Finlandais. Il me demande conbien j'ai fait de kilometre avant le départ. Je répond et lui renvoie la question en disant que ça doit être dur dans son pays. Effectiveent il ne s'entraine que six mois dans l'année et n'a fait ue 3000 km. Je lui demande s'il fait du home trainer. Non je nage et je cours. Triathlon je lui demande . Oui me répond-il je suis un IRON MAN. Je me suis senti tout petit soudain. Finalement nous avons roulé ensemble jusqu'à Dreux.
Rester Humble; il y a toujours meilleur que soi.

En arrivant au controle de Fougère(aller) vers 9h du matin'après une nuit blanche je n'etait plus très frais ni sec non plus. Je pose mon vélo je me retourne et regarde completement surpris une italienne(très mignonne) qui s'arrête pimpante super maquillée et toute fraiche .Décidement les kilometres ne sont pas les même pour tous

j'étais très fier de mon organisation et tout semblait parfait, coordination au point avec mon accompagnateur et à quelques minutes du départ j'apperçois une boite overstim!

mon gateau au chocolat (une pensée à "tandem breton " et à la promotion faite sur le forum ).

je partirais donc sans mon gateau au chocolat (j'ai simplement oublié de le préparer).

c'est la seule erreur de préparation, je me suis vengé sur les salades de pâtes!

phil35.

Une nuit quelque part en Bretagne (?)..il pleut (!)...et je commence à ne plus vraiment supporter la pluie et à chercher un endroit sec pour me mettre à l'abri.
Je vois sur le bas côté de la route un couple, seul en pleine campagne, qui applaudit les quelques cyclos qui passent..je m'arrête pour leur demander sils ne connaissent pas un endroit abrité style église, hangar ou DAB ?...pour toute réponse, ils m'invitent chez eux : mes vêtements ont séché près du feu de cheminée ; j'ai dormi 2 heures et bu un café agrémenté de biscuits...assurément mon meilleur souvenir de rencontre sur ce PBP

tiens, celle-là (extraite de mon livre) devrait vous plaire...

"Fougères, son château somptueux*, 915 kms, il est 16h45 ce mercredi 22 août, la moyenne se stabilise à 20.4, je vais peut-être réussir à le boucler à 20 de moyenne, mais je n’ai pas beaucoup de rab, on verra bien. La salle du contrôle est magnifique, sans doute la plus belle du PBP. Entre temps, Patrick est allé acheter de quoi manger et changer l’ordinaire ; emmental, bananes, raisins secs et yaourt à boire. Un vrai festin ! Je mettrais bien ça sur mon porte-bagage, mais je n’en ai pas, donc j’en engouffre un maximum, à la limite de vomir et je cours rejoindre le « train bleu ». Dès le début, j’ai horriblement mal aux fesses et ça ne va sûrement pas aller en s’arrangeant. Comment vous décrire cette douleur ? Ah oui, c’est tout simple, imaginez-vous en train de pédaler les fesses à l’air sur une selle qui serait en grillage ; j’ai les fesses en bouillie !

* Lawrence d’Arabie en parlait ainsi en 1907 : « Ce château est vraiment au-dessus et au-delà de tout ce que l’on peut dire...Je ne suis pas sûr que Fougères ne soit pas le plus beau de tous ». Allez le visiter...

Une idée me traverse l’esprit, et si je retournais mon cuissard ? C’est con comme idée, mais pourquoi ne pas essayer, si ça ne fait rien, j’enlèverai la selle, humour...

Je m’arrête et un coureur du groupe me demande ce que je fais.

- Je vais essayer un truc.

Le peloton continue, un gars l’appelle, il me regarde, je vois dans ses yeux qu’il est partagé entre rester avec moi et rejoindre ses amis, je ne peux pas lui demander de m’attendre, je lui dis de filer et que j’essayerai de revenir seul ou avec un autre groupe, mais je sais que ce sera seul...

Elie Girard rigolera quand il lira ça ; « ne roule jamais seul surtout ». Me voilà nu comme un ver au bord de la route, dans le vent et sous une pluie fine. Je me découvre un deuxième nombril, mais non...c’est ma bistouquette qui mesure deux centimètres (j’ai rajeuni de 35 ans), le froid ; quelle fontaine de jouvence. Vite, je retourne le cuissard, coutures et peau de chamois à l’extérieur, bonjour le look et je remonte sur mon NAKAMURA sous les coups de klaxon d’une ménagère de moins de cinquante ans qui n’en croyait pas ses yeux. Miracle, le mal au fion a disparu, la technique du cuissard retourné a fonctionné. Par contre, la trace de pneu au fond du cuissard, pas terrible comme vision pour ceux qui me suivent, sans parler de l’odeur mais sincèrement je m’en « tam-ponne le coquillard » : je n’ai plus mal."

marcus a écrit:

Vite, je retourne le cuissard, coutures et peau de chamois à l’extérieur, bonjour le look

MDR
Fallait y penser!
Bon je garde l'idée au cas ou...

Marcus ou... Dagobert


PS: si on gardait ça comme signe de reconnaissance au lieu du ruban blanc: "les Dagoberts", les cyclos qui roulent la culotte à l'envers!