Qui a roulé aujourd'hui 5

Ah, je savais pas que les prolongateurs étaient pas autorisés sur le Paris-Brest. Bon et bien faut s'en passer pour ce brevet, mais pour le reste ou ce n'est pas interdit, faut pas se priver

il est peut être préférable de s'entrainer avec le même vélo que celui utilisé pour PBP...sinon tu risques de souffrir fin aout en te rendant compte que c'est plus compliqué que prévu ! imagine toi t'entrainer avec un vélo de 8 kg et faire l'épreuve avec un Vélib'...? ( oui je sais c'est une vision extrême...)
ou alors choisis une épreuve qui autorise l'usage des prolongateurs ?

Sinon, le ciel étant bien dégagé ce matin, j'en ai profité pour faire une sortie presque tout le temps un petit vent de face, pas bien fort, mais présent histoire de dire qu'il ne m'oublie pas.

Température fraîche au début (5°) à 8h00. Je pars tranquillement dans le sens inverse du flot de voiture qui vont au travail (région parisienne oblige) avec un petit sourire me disant que je suis pas dans ces bouchons et que je vais bien profiter de ce beau soleil matinal.
Même pas 15 min et je suis dans la campagne. Je passe par la Ferté-Alais ou je prends une route par laquelle je ne suis jamais passé et oh! mais c'est jolie ici. Hop une petite photo vite fait au portable (beurk, faudra refaire avec du vrai matos   )



Et on continue.
Je vais comme ça tranquillou jusqu'à ma destination en passant par une petite côte bien venteuse et de face. Une fois arrivée, je prend une petite photo pour vous. Alors qui sait ou j'ai été?



Et je repars en passant par La Ferté-Allais de nouveau mais côté Est cette fois et Mennecy. Un vent fort qui sort de je ne sais où sur le plateau entre Ballancourt et Mennecy me colle sur place. J'ai beau appuyer sur les pédales et me mettre en position aéro, le conteur indique 21 km/h. En rentrant dans Mennecy, plus de vent et j'en ressort en passant par la côte de Montauger que j'aime bien prendre. Ca fait comme les lacets en montagne (mais c'est court, snif, j'ai pas de montagne prêt de chez moi  ).

Voila, sortie bien agréable avec un soleil présent tout du long, 90 kms, une bonne petite moyenne: 27,2km/h pause photo comprise et une température de 9° en fin de sortie.

Nico a écrit:

Je vais comme ça tranquillou jusqu'à ma destination en passant par une petite côte bien venteuse et de face. Une fois arrivée, je prend une petite photo pour vous. Alors qui sait ou j'ai été?

Peut-être à Milly la Forêt...

J'avais fait cela il y a deux ans...
https://parisbrestparis2007.actifforum.com/t4653-aller-voir-la-loire

Bravo Portocéan  , c'est bien à Milly La Forêt.

C'est la Halle en centre ville pour être exact. Elle est classé monument historique.

Sortie aujourd'hui, toujours en pignon fixe, après une semaine où, à cause notamment d'une météo merdique (pluie, vent et froid), j'avais peu roulé, un peu marché quant même, puis enfin samedi skié d'enfer en Haute-Maurienne (avec vue sur l’Italie et le mont Viso) dans de la poudreuse jusqu'au genoux... Alors, hier dimanche j'avais les jambes un peu plombées.
J'ai refait le début de la sortie roulée le dimanche 5 février, mais arrivé au pont sur la Loire où j'avais pris le chemin du retour j'ai continué sur la route touristique exigeante longeant le fleuve, jusqu'à la Haute-Loire et le deuxième pont à Aurec. Retour comme le 5, tout en plat montant, et malgré un kilométrage encore mesuré j'ai fini un peu fatigué : normal, je n'ai que 530 km dans les jambes depuis janvier, et le dénivelé en fixie est évidemment tellement plus exigeant que mes deux vélos 2X10 vitesses
70 km avec 841 m de dénivelé à 10,61 km/h.
Je devrai faire la 48 ième étape de mon dodécaudax continu mercredi, afin de profiter d'un second épisode de douceur et vent bien plus supportable.

bonjour
toujours dans mon optique d'accumuler les km pour être prêt pour la Vélocio, sortie hier de 252 km autour d'Orléans...26km/h de moyenne avec un vent présent  ( qui m'a aidé ) l'après midi.
après le dodécaudax de 200 de samedi ou mes viscères ne m'avaient pas laissé tranquille, j'ai pu gouter à une certaine sérénité  dans mon coup de pédale

Mercredi 15 février j'ai bouclé mon quatrième Dodécaudax (48 ème étape mensuelle).

Comme d'habitude je choisi un départ en milieu de matinée pour finir de nuit : je ne comprendrai jamais pourquoi beaucoup d'amateurs de longue distance font l'inverse en hiver, en partant tôt le matin (donc de nuit), comme le font en été les clubs dont les membres veulent être rentrés pour le repas de midi en famille.

Un peu de soleil, mais surtout douceur exceptionnelle (?), avec par exemple 15 degrés vers 14 h à 700 m d'altitude à hauteur d'un panneau " risque de verglas ", là où en décembre  à pareille heure la température était légèrement négative. J'ai même connu du 18 degrés dans la plaine et vers 20 h un minimum de 11 degrés.

Par contre j'ai lutté contre un vent moyen une partie de la journée, ce qui ajouté au choix du pignon fixe et d'un circuit en partie vallonné ou montant, de celui également de plutôt rouler activement, m'a permis de vérifier que je commence à être en forme ascendante.

J'ai choisi plus ou moins le même circuit que l'étape précédente, mais là où il y a quinze jours j'avais fait demi-tour (au cumul du dénivelé 600 m) j'ai encore en dénivelé monté 60 m puis descendu de 100 m pour atteindre le village de Montrottier (là où il y a trente ans j'avais passé 45 jours en rééducation fonctionnelle après une opération du genou de repositionnement  de la rotule).

D'ailleurs circuit est un bien grand mot car j'ai à quelques détails prêts fait un grand aller-retour de 125 km suivi d'un plus petit de 78 km : je ne fais pas du tourisme, je roule à vélo.

Et je ne suis pas encore suffisamment prêt pour choisir des ascensions de cols en fixie sur des distances de Dodécaudax : j'aurais pu bien sûr refaire mes anciens circuits Dodécaudax courts (2 700 m de dénivelé pour 200 km) en vélo 2X10 vitesses, mais ayant l'intention d'effectuer ma prochaine flèche Vélocio en pignon fixe - avec la montée du col de la République au km 250 - je privilégie donc ce type de vélo.

À part cela pas grand chose à raconter, sinon que j'ai  comme d'habitude pris un grand plaisir à rouler en pignon fixe : il se pourrai même que ma prochaine étape le 18 mars à l'occasion du BRM 200 de Feurs je le fasse également en fixie (je dis bien il se pourrait, parce que les BRM de Feurs comportent toujours un indice distance/dénivelé assez important avec de grosses montées).

203 km en 9 h 13 mn sur le vélo (22 km/h) et 10 h 07 mn temps total (dont un arrêt de 35 mn café/repas/changement de bidon).

Et le lendemain jeudi j'ai enchaîné avec une petite heure de VTT (11 km bien pentus) à m'échiner derrière mon pote en VAE
Dur au début, surtout à cause de quelques douleurs consécutives à mon 200 km de la veille - mal léger aux poignets, aux genoux, un peu à l'assise, mais surtout au dos ! Le mal de dos je le connais souvent ces temps-ci quand je suis à VTT (position différente ou effort trop soutenu derrière mon lièvre, un peu des deux sans doute), mais aussi mal de dos initié le samedi précédent par ma sortie de ski (ressentie que le lendemain). Mais l’essentiel a été que je n'ai pas eu de problème musculaire et évidemment pas de fatigue réelle.
En tous cas j'ai fini bien mieux, une fois bien échauffé les douleurs ont quasiment disparues (sauf aux genoux, mais ça...) et j'aurai bien au moins doublé la mise : mais mon pote ne voulais pas se fatiguer plus, car exceptionnellement il allait m'accompagner le samedi suivant dans ma sortie de club de ski dans les Alpes, lui qui ne fait que des séjours (et des nombreux, son âge lui permettant d'avoir des forfaits gratuits dans pas mal de grandes stations. Et ce samedi on a donc skié intensivement dans de petits hors-pistes sans prétention (quoique pentus), sur de la neige un peu travaillée mais encore agréable... Par contre les pistes, notamment pour le retour station, étaient de vrais billards glacés : pour dire le vrai, cette semaine printanière succédant à un petit épisode neigeux en montagne offrait un spectacle assez désolant avec beaucoup d'herbe à l'ubac jusque vers 1 500 m d'altitude... Heureusement qu'il me reste le vélo !

sccber a écrit:

Comme d'habitude je choisi un départ en milieu de matinée pour finir de nuit : je ne comprendrai jamais pourquoi beaucoup d'amateurs de longue distance font l'inverse en hiver, en partant tôt le matin (donc de nuit), comme le font en été les clubs dont les membres veulent être rentrés pour le repas de midi en famille.

Famille je vous hais...

sccber a écrit:

 je ne fais pas du tourisme, je roule à vélo.

 Dommage... car ta région a une telle densité de routes que tu pourrais tous les jours innover...

sccber a écrit: Comme d'habitude je choisi un départ en milieu de matinée pour finir de nuit : je ne comprendrai jamais pourquoi beaucoup d'amateurs de longue distance font l'inverse en hiver, en partant tôt le matin (donc de nuit), comme le font en été les clubs dont les membres veulent être rentrés pour le repas de midi en famille. Famille je vous hais...

c'est un peu ça...la pratique du vélo en longue distance nécessite beaucoup de temps libre...si je veux conserver de bonnes relations (! ) avec madame, la seule solution est de prendre ce temps libre sur le matin...que je me lève à 6h ou 3h, pour elle, ça ne change rien mais je suis de retour pour midi et on peut programmer des activités en commun l'après midi ( balade en forêt par exemple...)

Et oui idem pour moi, je pars tôt pour finir au moins la soirée avec Madame   Partir tard c'est pour les célibataires, le matin nous avons rarement le vent 

[url=



ma sortie du jour c'est beau les vacances 

veloblan a écrit:

Et oui idem pour moi, je pars tôt pour finir au moins la soirée avec Madame   Partir tard c'est pour les célibataires, le matin nous avons rarement le vent 

:                           Je ne m'attendais pas à autant de réactions, d'autant que le compte-rendu de mon étape dodécaudax a d'abord été rédigé pour le site facebook dédié (qui accepte mon iphone lui, au contraire de ce Forum, quand quelqu'un fera-t-il ce qu'il faut pour rétablir la mise à jour permettant la liaison avec la dernière mise à jour iOs ? ).
La formule célèbre d'André Gide n'est d'ailleurs pas " Famille je vous hais " mais " Familles je vous hais " (au pluriel), et dois être comprise comme Familles en tant que lieu refermé sur lui-même, lieu  de socialisation restreinte :
" Familles je vous hais !
Foyer clos
portes refermées ;
possession jalouse du bonheur. "
Je pourrai naturellement, moi qui est choisi volontairement de rester célibataire, gloser sérieusement la-dessus, mais tel n'était évidemment pas mon propos, hihi...
Je n'ignorais pas, naturellement, que le choix le plus fréquent des sorties de club sont objectivement pour satisfaire la plupart des cyclistes, notamment les non-célibataires (mariés ou pas ).
Je signalais simplement qu'une habitude prise pour des sorties majoritairement faites à la belle saison, et toujours majoritairement pour des non-adeptes de la longue distance, n'avaient pas la même raison d'être commencées de nuit en hiver: un dodécaudax ne consiste d'ailleurs qu'à une seule sortie mensuelle - donc facilement négociable, non      ? - et quid ensuite des BRM ou autres sorties longues ?
Chacun ici devrait savoir que j'ai toujours pensé que chacun fait selon ses désirs et habitudes et que je suis foncièrement un libertaire
Mais objectivement rouler de nuit le matin est plus dur que rouler de nuit en soirée (sauf si on est un accro de la télévision ), et par chez moi je n'ai pas remarqué que le vent soit plus fréquent le soir, bien au contraire.

Roland a écrit:

(mes excuses à Fred Vargas… )

Je suis en grand fan de Fred Vargas, merci

Sortie hier lundi en pignon fixe, circuit vallonné habituel, départ à 14 h 30 : jambes excellentes, j'ai donc plutôt appuyé (quelques bosses passées en force). Rien à signaler de particulier, température toujours quasi printanière, vent très faible. J'ai croisé quelques petits pelotons de clubs, preuve que certains préfèrent comme moi rouler l'après-midi au soleil dans la douceur. En fait, je crois plutôt qu'ils commencent frileusement à sortir d’hibernation : il  faut dire que sortis des amateurs de longue distance, les cyclistes sont majoritairement peu enclins à rouler dans des conditions climatiques hivernales qu'ils imaginent extrêmes  
77 km, avec 547 m de dénivelé, à 23,95 km/h de moyenne.

Portocéan a écrit:

sccber a écrit:

 je ne fais pas du tourisme, je roule à vélo.

 Dommage... car ta région a une telle densité de routes que tu pourrais tous les jours innover...

Hihi, tu n'imagines quant même pas, qu'étant dans cette région depuis de nombreuses décennies, et adepte forcené de sports d'endurance (course à pieds, marche, ski de fond, VTT, vélo de route, voire patin à roulettes) je n'ai pas parcouru des centaines de kilomètres de routes et sentiers différents. Et puis de toute façon roulant plusieurs fois par semaine au départ de chez moi, le nombre de possibilités sur des circuits courts sont bien entendus limités, d'autant plus qu'actuellement avec mon pignon fixe je me refuse encore certains circuits beaucoup trop exigents...
Mais tu abordes un sujet bien débattu, entre ce que j'appelle les " collectionneurs ", à prendre au sens non péjoratif, et les " obstinés " : les premiers préfèrent par exemple monter à chaque fois un nouveau col (club des 100 cols, par ex.) alors que d'autres, comme moi, se satisferont de monter souvent le même (Ventouman vient de réussir hier sa 402 ème ascension du Mont Ventoux)...
Et pourquoi considérer que la première formule est supérieure à la seconde (d'autant que l'on peut, comme moi qui roule aussi à l'étranger, par exemple, mixer les deux) ? Pour quitter le monde du vélo, le berger savoyard ou pyrénéen qui parcours toute sa vie la même montagne, en en appréciant tous les aspects qu'il a appris à connaître de façon quasi exhaustive, serait moins satisfait que l'aventurier qui a dans le même temps multiplié les voyages dans des sites montagnards les plus éloignés ? Pour revenir modestement à moi, crois-tu que le fait de ne pas chercher à innover en empruntant des routes différentes le plus souvent possible fait de moi un cycliste sourd et aveugle ? Je suis au contraire un amoureux de la nature, de l'architecture, de la vie sociale, etc. J'y rajoute le côté formateur de l'acte sportif : faut-il aussi minimiser l'activité sportive en tant que telle, et décréter par exemple qu'un spécialiste du 1 500 m en athlétisme qui s'entraîne bien sûr sur son anneau de 400 m, devrait lui aussi faire du tourisme en empruntant des chemins...
Bref, l'activité vélocipédique est plurielle, et chacun peut y trouver ce qui l'intéresse, plus ou moins riche selon ses ambitions ou ses moyens...
Et tu l'a deviné, je ne m'en cache d'ailleurs pas, j'ai philosophiquement parlant une certaine réticence sur le tourisme... Je suis d'ailleurs parfois en discutant tout en roulant sur des brevets étonné du peu d'intérêt - et donc du regard aveugle - de certains cyclistes sur ce qui les entoure... preuve pour moi que la diversité de curiosité n'est pas corrélé à la diversité des chemins empruntés.

sccber a écrit:

Hihi, tu n'imagines quant même pas, qu'étant dans cette région depuis de nombreuses décennies, et adepte forcené de sports d'endurance (course à pieds, marche, ski de fond, VTT, vélo de route, voire patin à roulettes) je n'ai pas parcouru des centaines de kilomètres de routes et sentiers différents. Et puis de toute façon roulant plusieurs fois par semaine au départ de chez moi, le nombre de possibilités sur des circuits courts sont bien entendus limités, d'autant plus qu'actuellement avec mon pignon fixe je me refuse encore certains circuits beaucoup trop exigents...
Mais tu abordes un sujet bien débattu, entre ce que j'appelle les " collectionneurs ", à prendre au sens non péjoratif, et les " obstinés " : les premiers préfèrent par exemple monter à chaque fois un nouveau col (club des 100 cols, par ex.) alors que d'autres, comme moi, se satisferont de monter souvent le même (Ventouman vient de réussir hier sa 402 ème ascension du Mont Ventoux)...
Et pourquoi considérer que la première formule est supérieure à la seconde (d'autant que l'on peut, comme moi qui roule aussi à l'étranger, par exemple, mixer les deux) ? Pour quitter le monde du vélo, le berger savoyard ou pyrénéen qui parcours toute sa vie la même montagne, en en appréciant tous les aspects qu'il a appris à connaître de façon quasi exhaustive, serait moins satisfait que l'aventurier qui a dans le même temps multiplié les voyages dans des sites montagnards les plus éloignés ? Pour revenir modestement à moi, crois-tu que le fait de ne pas chercher à innover en empruntant des routes différentes le plus souvent possible fait de moi un cycliste sourd et aveugle ? Je suis au contraire un amoureux de la nature, de l'architecture, de la vie sociale, etc. J'y rajoute le côté formateur de l'acte sportif : faut-il aussi minimiser l'activité sportive en tant que telle, et décréter par exemple qu'un spécialiste du 1 500 m en athlétisme qui s'entraîne bien sûr sur son anneau de 400 m, devrait lui aussi faire du tourisme en empruntant des chemins...
Bref, l'activité vélocipédique est plurielle, et chacun peut y trouver ce qui l'intéresse, plus ou moins riche selon ses ambitions ou ses moyens...
Et tu l'a deviné, je ne m'en cache d'ailleurs pas, j'ai philosophiquement parlant une certaine réticence sur le tourisme... Je suis d'ailleurs parfois en discutant tout en roulant sur des brevets étonné du peu d'intérêt - et donc du regard aveugle - de certains cyclistes sur ce qui les entoure... preuve pour moi que la diversité de curiosité n'est pas corrélé à la diversité des chemins empruntés.

Mais encore...

Je sais cela fait un peu blague de potache... quand on lançait le prof sur un sujet hors cours..  histoire de ne pas bosser...

Portocéan a écrit:

sccber a écrit:

Hihi, tu n'imagines quant même pas, qu'étant dans cette région depuis de nombreuses décennies, et adepte forcené de sports d'endurance (course à pieds, marche, ski de fond, VTT, vélo de route, voire patin à roulettes) je n'ai pas parcouru des centaines de kilomètres de routes et sentiers différents. Et puis de toute façon roulant plusieurs fois par semaine au départ de chez moi, le nombre de possibilités sur des circuits courts sont bien entendus limités, d'autant plus qu'actuellement avec mon pignon fixe je me refuse encore certains circuits beaucoup trop exigents...
Mais tu abordes un sujet bien débattu, entre ce que j'appelle les " collectionneurs ", à prendre au sens non péjoratif, et les " obstinés " : les premiers préfèrent par exemple monter à chaque fois un nouveau col (club des 100 cols, par ex.) alors que d'autres, comme moi, se satisferont de monter souvent le même (Ventouman vient de réussir hier sa 402 ème ascension du Mont Ventoux)...
Et pourquoi considérer que la première formule est supérieure à la seconde (d'autant que l'on peut, comme moi qui roule aussi à l'étranger, par exemple, mixer les deux) ? Pour quitter le monde du vélo, le berger savoyard ou pyrénéen qui parcours toute sa vie la même montagne, en en appréciant tous les aspects qu'il a appris à connaître de façon quasi exhaustive, serait moins satisfait que l'aventurier qui a dans le même temps multiplié les voyages dans des sites montagnards les plus éloignés ? Pour revenir modestement à moi, crois-tu que le fait de ne pas chercher à innover en empruntant des routes différentes le plus souvent possible fait de moi un cycliste sourd et aveugle ? Je suis au contraire un amoureux de la nature, de l'architecture, de la vie sociale, etc. J'y rajoute le côté formateur de l'acte sportif : faut-il aussi minimiser l'activité sportive en tant que telle, et décréter par exemple qu'un spécialiste du 1 500 m en athlétisme qui s'entraîne bien sûr sur son anneau de 400 m, devrait lui aussi faire du tourisme en empruntant des chemins...
Bref, l'activité vélocipédique est plurielle, et chacun peut y trouver ce qui l'intéresse, plus ou moins riche selon ses ambitions ou ses moyens...
Et tu l'a deviné, je ne m'en cache d'ailleurs pas, j'ai philosophiquement parlant une certaine réticence sur le tourisme... Je suis d'ailleurs parfois en discutant tout en roulant sur des brevets étonné du peu d'intérêt - et donc du regard aveugle - de certains cyclistes sur ce qui les entoure... preuve pour moi que la diversité de curiosité n'est pas corrélé à la diversité des chemins empruntés.

Mais encore...

Je sais cela fait un peu blague de potache... quand on lançait le prof sur un sujet hors cours..  histoire de ne pas bosser...

J'ai enseigné... et j'ai souvent joué le jeu - bien connu et reconnaissable - de digresser " raisonnablement ", car cela fait aussi parti de la pédagogie (de toute manière j'étais moi non pas dans un lycée mais en formation continue)...
Après, on s'aperçoit souvent que le fameux hors sujet ne l'est pas autant que cela : dans un post " qui a roulé aujourd'hui " on peut sans digresser parler de sa philosophie du roulage, non ? Je conclus en disant que je ne me considère pas comme un cyclotouriste, mais comme un cycliste sportif - le terme cyclo-sportif étant malheureusement dédié à une pratique compétitive (les coursiers pur-jus diraient pseudo-compétitive, mais passons...). Il me semble d'ailleurs qu'il y a eu des débats passionnés à une époque à la FFCT sur cette notion de touriste... C'est vrai que parcourir 1 200 km en temps limité, en roulant en partie de nuit, n'est pas très favorable au tourisme à vélo...

Sortie en pignon fixe aujourd'hui, et j'ai choisi de grimper mon premier col en 2017 : col de la Croix de Chaubouret, 5 km en ville d'échauffement (et déjà presque 100 m de dénivelé), puis 15 km pour atteindre les 1 204 m d'altitude. Toujours un temps de printemps : 16 degrés au cinquième kilomètre et début de ce que je considère comme la vrai montée, et 13 degrés en haut Incroyable quant même cette température, au pied des pistes de fond où ne subsiste pas la moindre trace de neige (plus haut peut-être, mais il faudrait marcher pour aller vérifier).
J'avais presque oublié comme le passage de presque trois kilomètres après le village de Rochetaillée (pour les touristes - hihi - il y subsiste la tour d'un château (au moins du XIIème siècle) est difficile en fixie...
Bon, je ne me suis pas arrêté, et j'ai atteins le col dans un état satisfaisant, bien que je me suis efforcé de rouler le plus souvent possible assis (sauf après Rochetaillée où cela est quasiment impossible), en force donc, au détriment de la vitesse ascensionnelle : elle aurait été de toute façon encore un peu modeste (pour un fixie en 44/16), mais assis dans la pente moyenne je perd facilement 1 km/h comparé à la position en danseuse.
Par contre, en descente j'ai tout donné (53,59 de vitesse maximale, et surtout sur les pentes finales faibles j'ai souvent approché les 45 km/h en travaillant le mieux possible le " pédalé rond " en hyper vélocité).
41 km avec 731 m de dénivelé à 19,39 de moyenne.
photos touristiques :
Le château

Les Alpes enneigées vu du col

Sacre sortie en 44x16 c'est aussi mon braquet en fixe 

Aujourd'hui j'ai fait un 200 ( dans le cadre de mon Dodecaudax off)surement le meilleur que j'ai jamais fait 
C'est bien les vacances quand même 

Pour moi aussi, sortie cet après midi, pas de col mais 73km dans le vent, surtout pour la seconde moitié du circuit (pas de risque de sentir le moisi) J'ai pu valider la nouvelle fixation du GPS (sur la poutre entre les cuisses si, si  ) acceptable en terme de visibilité et manipulation de l'appareil...
Test grandeur nature samedi lors de mon dodecaudax.

Sortie pignon fixe aujourd'hui jeudi : c'est la première fois en 2017 que je programme deux sorties deux jours de suite ; j'ai choisi un circuit que je trouvais déjà difficile sur vélo 2X10 vitesses, alors en fixie c'était très exigeant, avec des montées très raide, raide et sinon du vallonné, donc quasiment jamais de répit (en pignon fixe, même les descentes sont exigeantes)...
Je suis partis vers 14 h 50 et j'ai fini vers 20 h 15 (j'ai perdu pas mal de temps à réparer une crevaison) : le climat est insensé, 23 degrés au départ et encore 13/14 degrés à la nuit avec cependant de nouveau un vent violent.
Dans le début d'une montée assez raide (5 km à environ 6%), vers le 37 ème kilomètre, j'ai crevé : j'ai trouvé deux minuscules bouts de plastique dans le pneu, sans doute le fond de jante qui est à changer
Bon, j'ai bien travaillé et j'ai fini avec une petite fatigue très normale. Il ne me reste plus qu'à me reposer demain, car samedi je serai de nouveau dans les Alpes à skier (à priori neige annoncée vendredi, en espérant que ce soit suffisant pour améliorer le manteau neigeux bien atteint par cette chaleur qui dure depuis plus de quinze jours).
91 km avec 1 377 m de dénivelé à 20,06 km/h de moyenne.