brm 600 à Angers le 11-06

admin a écrit:

Bien joué Papou, alors ce test GPS, concluant ?

euh! j'ai pas bien choisi les couleurs du coup la piste était peu visible (lesquelles tu utilises?)
mais comme mon routage étape par étape était "chargé" en points (50 pour 90km maxi) ça s'est bien passé

papou a écrit:

admin a écrit:

Bien joué Papou, alors ce test GPS, concluant ?

euh! j'ai pas bien choisi les couleurs du coup la piste était peu visible (lesquelles tu utilises?)
mais comme mon routage étape par étape était "chargé" en points (50 pour 90km maxi) ça s'est bien passé

Trace en vert et route en violet.

admin a écrit:

papou a écrit:

admin a écrit:

Bien joué Papou, alors ce test GPS, concluant ?

euh! j'ai pas bien choisi les couleurs du coup la piste était peu visible (lesquelles tu utilises?)
mais comme mon routage étape par étape était "chargé" en points (50 pour 90km maxi) ça s'est bien passé

Trace en vert et route en violet.

et pour la nuit?

papou a écrit:

admin a écrit:

papou a écrit:

admin a écrit:

Bien joué Papou, alors ce test GPS, concluant ?

euh! j'ai pas bien choisi les couleurs du coup la piste était peu visible (lesquelles tu utilises?)
mais comme mon routage étape par étape était "chargé" en points (50 pour 90km maxi) ça s'est bien passé

Trace en vert et route en violet.

et pour la nuit?

Pareil

Bravo à vous tous pour votre brevet, bonne récup surtout et bonne préparation pour la suite
Dolphy

j'ai discuté avec lydie à l'arrivée, mais je ne t'ai pas vu mon papou, t'étais où ?

25 heures de roulage (dormi comme un loir à Prissac ! )
pour un temps total de 32h20 je crois

marcus a écrit:

j'ai discuté avec lydie à l'arrivée, mais je ne t'ai pas vu mon papou, t'étais où ?

25 heures de roulage (dormi comme un loir à Prissac ! )
pour un temps total de 32h20 je crois

à l'heure où t'es rentré, je faisais déjà la sieste à la maison

rentré au vélodrome à 12h38 (25h58 de roulage pour 30h38)

bravo pour ta qualification

y a longtemps que je n'avais pas posté un CR, voici celui de mon 600


600 km d’une traite

Encouragé par la réussite de mon 400 il y a 3 semaines, je pars assez serein pour ce 600 du RCA. Le parcours pas trop « hard » est annoncé sur Openrunner pour 2600m de dénivelé. Il en fera réellement près de 4500... en nous emmenant visiter les contreforts ouest du massif central jusqu’à Limoges et retour via la parc régional de la Brenne. En fait l’essentiel du dénivelé est concentré au centre du BRM sur les 150 km autour de la capitale limougeaude. Un passage difficile mais au dénivelé progressif et régulier, sans trop de ruptures de pentes qu’il faudra néanmoins négocier « raisonnablement » sachant la route qu’il reste à faire pour rentrer.
Départ du vélodrome d’Angers à 6h, non sans avoir salué Lydie_Angers. Pas de Marcus en vue et pour JéJé87, j’apprendrai qu’il a eu la permission de faire le brevet en choisissant Limoges comme ville départ. Décidé à être quand même à Angers pour ce samedi 6h, il est donc parti le vendredi mais retardé, il y est arrivé trop juste. Après une pause, il s’est remis en route et a du cravacher pour reprendre le groupe un peu plus loin. Toujours point de Marcus jusqu’au « Salut Papou » qui m’arrivera de l’arrière pendant la traversée d’Angers. Un peu à la bourre le Marcus. On échange quelques mots et j’en profite pour le féliciter pour sa tranvésubienne d’il y a quelques jours. Fidèle à lui-même, il semble bien décidé à être dans les premiers de ce 600 et c’est avec un coup de pédale alerte qu’il me laisse pour partir vers l’avant.
Pour moi les ennuis mécaniques commencent au km10 !! après quelques passages de plaques d’égouts, un petit frottement se fait entendre à l’AR. Je poursuis mais je sais trop d’où ça vient (d’ailleurs j’ai emporté ma clef à rayon). Par 3 fois, j’ai dévoilé ma roue AR depuis le 400 d’il y a 3 semaines et c’est sûr ça recommence. Je m’arrête pour vérifier, bingo. Je resserre le rayon en cause et clac ! il me reste dans les mains, la fixation sur le moyeu a lâché. Vite fait je l’enlève et décide de retendre les deux qui l’entouraient et de détendre un peu ceux de l’autre côté. Ça a l’air de fonctionner mais ça m’a coûté ¼ h.
J’arrive au premier contrôle des Aubiers en retard sur mon plan de route bien sûr et du coup je ne pause pas, achète un croissant à la boulangerie où je pointe et le mange en roulant. Je ferai cette étape avec un participant déjà rencontré sur le 400. Ensembles on a roulé de concert à bon rythme si bien qu’à l’issue de cette dernière j’ai rattrapé mon retard. Faut dire que le léger vent d’ouest est plutôt favorable et le soleil pas trop fort. Des conditions idéales. A Thénezay je décide donc de faire ma pause de midi et de manger au resto ce qui me fera le plus grand bien par la suite.
Durant la prochaine étape jusqu’à l’Isle-Jourdain, dans les même conditions météo je dépasserai plusieurs groupes arrêtés ou attablés à la terrasse d’un café. Ils me reprendrons tous à l’entrée de L’Isle-Jourdain et c’est plus d’une trentaine de cyclos qui pointera (et consommera) au bistrot local. Du coup la pause s’éternise un peu mais faut penser à repartir car les réjouissances commencent réellement à partir de là et vont se prolonger pendant 150km. Ceux qui, comme moi aiment ça, sont gâtés car du dénivelé en a eu. Pas du trop difficile, mais agrémenté de quelques beaux raidillons à bien plus de 10% dans les traversées de villages, assez courts heureusement mais qui m’obligeront à des efforts violents durant lesquels à deux reprises j’ai été sujet à un phénomène cardiaque qui ne m’était jamais arrivé, brutal et inquiétant. En plein effort et changement de rythme de pédalage dû au passage en petit plateau, j’ai soudain le cœur qui, après une brève montée en battements à près de 200, a baissé franchement de régime (130/140 au lieu de 170/175 battements/mn) La première fois j’ai pensé à un problème de cardio mais parallèlement je me suis retrouvé sans jambes, limite de mettre pied à terre. Les deux fois c’est revenu de la même façon, le cœur reprend un rythme conforme à l’effort et ça repart sans conséquences, apparemment !!

Vers 18h15 la pause de Nieul (km273) où attendent nos sacs sera la bienvenue. Avec quelques randonneurs du club d’Andard (49) on pique-nique, se change et profitons d’un petit temps de repos avant de repartir direction Limoges. La nuit va être longue et cet arrêt d’1h environ est important. Le pointage de Limoges se fera rapidement sans marquer d’arrêt, direction plein Est vers Le Chatenet en Dognon. On y pointe dans un bistrot encore ouvert vers 21h30. La patronne nous briffe sur ce qui nous attend en terme de dénivelé. Conscients que c’est le dernier avant le lendemain, on prend un bon café, enfilons nos baudriers et repartons tous phares allumés pour les 60km annoncés comme les plus difficiles du brevet. Dans la réalité, comme avant Limoges, les pentes sont régulières et se montent en rythme, du moins dans mon cas et je me rend assez vite compte que je distance le groupe. La nuit me va bien, mes 2 IQ Fly sur piles trouent parfaitement l’obscurité et cela me met en confiance. Avec l’accord de mes compagnons de route, je prend le large roulant ainsi plus à mon rythme. Dans ces conditions le GPS est un allié précieux qui ne me jouera aucune entourloupe pendant tout le brevet. Le vent est tombé, la nuit est claire et fraîche bref tout roule et j’arrive au contrôle d’Azerables (km371) vers minuit et demi sans fatigue excessive ni envie de dormir. Seule ma roue AR m’inquiète, un léger voile re-apparaît qui m’oblige à un petit réglage de rayons. En traversant le village à la recherche d’une boite aux lettres, une lumière attire mon regard, la porte de la boulangerie est grande ouverte sur le fournil. Le boulanger est déjà au boulot ! près de la porte une petite table avec le cachet et un stylo et à côté un petit lave-mains pour remplir ses bidons. Visiblement je n’étais pas le premier et il avait l’air d’apprécier d’avoir un peu d’animation pendant son travail. Malheureusement il n’y avait pas encore de viennoiserie prête à déguster mais ce fut une rencontre très sympa au milieu de la nuit. Un sandwich-jambon, un petit riz au lait et c’est reparti.
A partir de là le dénivelé est passé et la route jusqu’à Le Blanc se fait plus tranquille. Vers 3h15 je poste une carte postale et mange un riz au lait. L’arrêt est réduit mais comme je n’ai pas envie de dormir je ne m’éternise pas. La prochaine étape sera moins calme. Il y a d’abord ma roue AR qui continue de faire des siennes me contraignant à un nouveau réglage. Pas normal et ça me fait gamberger : pourvu que ça tienne, reste 175 km à faire… je poursuis ma route puis comme sur le 400, je suis sujet à un passage à vide vers 4h. La monotonie de la route s’installe, je n’ai toujours pas pris ma pause nuit d’1h30 prévue sur mon plan de route et la fatigue aidant, l’envie de dormir me prend. Je lutte plusieurs minutes zigzaguant par moment même puis je me souvient que j’ai emporté mon MP3. La musique m’aidera à passer ce cap et puis surtout je passe un coup de fil à Bernard (Alias CTC86 sur le forum) pour l’informer que je serai en avance à Châtellerault où il habite. Dans le semaine, Bernard s’était proposé de venir à ma rencontre me promettant bon café chaud. C’est son répondeur qui répond « pourvu qu’il entende à temps mon message »
Mon téléphone sonne, c’est Bernard qui m’informe qu’il vient à ma rencontre à Pleumartin, 25km avant Châtellerault. La perspective d’un bon café chaud me dope et le coup de barre est passé. Il est presque 5h quand je rencontre Bernard et son grand thermos. Du coup je m’envoie un sandwich-fromage trempé dans le café. Humm ! effet garanti. On n’imagine pas ce qu’une telle rencontre nocturne peut faire comme bien, ça réchauffe le corps, l’esprit et le moral. J’en garderai longtemps le souvenir. La suite fut plus périlleuse…

Quelques km avant Châtellerault alors que je suis en danseuse, un petit bruit métallique attire mon attention surtout qu’il est suivi du tchi-tchi-tchi caractéristique de la roue qui frotte sur les patins de frein. Je m’arrête catastrophe ! un second rayon, juste à côté du 1er vient de casser, ça commence à faire un gros espace sans rayon… Tout de suite la perspective de l’abandon me traverse l’esprit et puis je ne vois guère de solution pour me dépanner. Perdu pour perdu, je sors la clef à rayons et tente un dernier réglage histoire au moins que ça ne frotte plus. Je retend le rayon adjacent à celui cassé et détend franchement les 2 opposés. La roue reprend une allure plus encourageante, ça ne frotte plus. Je repars, ça a l’air de fonctionner mais dès que je force, la roue se saucissonne un peu avec le frottement caractéristique qui heureusement disparaît dès que je soulage le pédalage. Du coup je décide de rouler cool pour épargner autant que possible le rayonnage de la roue : plus de danseuse, pédalage coulé et surtout moulinage en montée, virages tendus au maximum, vitesse plus réduite. Avec un peu de chance ça va me mener au bout. Et puis je me dis que si elle me lâche définitivement j’appelle chez moi pour qu’on m’apporte une roue AR. J’ai 10h d’avance sur le délai maxi, il reste une bonne centaine de km à faire et puis je ne veux pas louper ce dernier BRM. La qualification en dépend et il n’en reste plus beaucoup pour se rattraper. Ça me motive à nouveau et avec le lever du jour j’arrive à trouver un rythme satisfaisant. Les conditions météo sont très bonnes, pas de vent et les températures remontent bref les km défilent à nouveau tranquillement.
Roiffé (km531) dernier contrôle avant Angers. Il est 9h passé et dans ce petit bourg je trouve un café ouvert. Je m’y arrête sans hésitation et commande un grand café avant de solliciter un coup de tampon sur ma carte de route. Rattrapé par un concurrent (déjà rencontré à Azérables), nous repartirons ensembles après une pause de près de 25mn. La dernière étape c’est du connu pour moi. Comme je roule toujours cool, mon compagnon de route s’échappe et je me retrouve de nouveau seul. La route je la connais, après le traversée de Saumur on file sur la levée de la Loire tout droit direction Angers. Y a plus à se poser de questions, juste à penser à épargner au maximum ma roue AR car l’enrobé est par endroit infect ! J’aime bien cette route, la Loire y dévoile toute sa splendeur, les habitations qui la bordent sont par endroits magnifiques dans leur habit de tuffeau et il n’y a guère qu’à bicyclette qu’on peut les admirer ainsi. J’arrive au vélodrome d’Angers à midi et demi passé dans un état euphorique tant la tension des dernières heures (non pas celle des rayons…) m’a tenu compagnie.
600 bornes d’une traite sans dormir ni arrêt important (5h au total) le tout en 30h38 avec une météo, il est vrai, favorable mais pas sans soucis mécaniques que j’ai su néanmoins gérer pour aller au bout et bien ça me satisfait !
C’en est fini des brevets qualificatifs, reste à s’inscrire pour le Graal d’août prochain. Mais ça c’est une autre histoire…

papou a écrit:

600 bornes d’une traite sans dormir ni arrêt important (5h au total) le tout en 30h38 avec une météo, il est vrai, favorable mais pas sans soucis mécaniques que j’ai su néanmoins gérer pour aller au bout et bien ça me satisfait !
C’en est fini des brevets qualificatifs, reste à s’inscrire pour le Graal d’août prochain. Mais ça c’est une autre histoire…

Nickel Mister Papou et félicitation La mécanique qui lâche sur un vélo bourré d’électronique

Tu vas faire le BRM1000 de maître Chabirand ?

BRAVO PAPOU

Félicitations pour la réussite du brevet, la gestion de la crise mécanique, le CR et la qualification pour le mois d'août

papou a écrit:

J’aime bien cette route, la Loire y dévoile toute sa splendeur, les habitations qui la bordent sont par endroits magnifiques dans leur habit de tuffeau et il n’y a guère qu’à bicyclette qu’on peut les admirer ainsi.

tu comprends mon bonheur d'y habiter ?

bravo pour le 600 et le CR

popiette a écrit:

Tu vas faire le BRM1000 de maître Chabirand ?

pas possible pour moi

Bravo papou

super le CR

phil35

Pas de rayon de rechange Papou ?

Besoin d'un pacemaker ?

Bravo pour le CR et ta qualification pour l'inscription

joli cr, et félicitation pour ce brevet
le limousin t'as plu ?

jeje87 a écrit:

joli cr, et félicitation pour ce brevet
le limousin t'as plu ?

je ne suis pas surpris de ta question Jéjé
allez pour te faire plaisir, "SUPERBE LE LIMOUSIN"

ça m'a plu même si le limougeau est un brin ... chauvin

zapilon a écrit:

Pas de rayon de rechange Papou ?

Besoin d'un pacemaker ?

Bravo pour le CR et ta qualification pour l'inscription

avec ces roues modernes, aux rayons plats...
depuis je me suis aperçu, pour l'avoir expérimenté ce week-end, qu'un rayon classique (un coudé que j'ai redressé) ça peut le faire

pour le pacemaker... tout semble aller. J'ai fait hier une sortie de 125km à bloc (27 de moy) et ça va je suis là ce matin
je vais encore te titiller un moment...

malheureusement je ne suis pas limougeaud mais angevins, et je suis chauvin pour le maine et loire et la loire, mais cette région (limousin) est belle par son denivellé et pas de route plate et très boisée

pour ma part ce brevet c'est passé assez pénible toujours a courrir après le temps et le groupe auquel je fournissait le repas sur limoges ce qui explique le temps du brevet 28h35 (tps roulage 24h), de ce fait les dernires redillons de limoges m'ont usés