Nouveau vélo sur base de cadre titane

Effectivement la selle est juste "posée" sur le tube avec le réglage de la précédente.
Le pédalier est un compact en 50-34 et la cassette une 11-28, avec ça je grimpe jusqu'à 17%.
Les roues se sont des fabrications perso, moyeu hope pro 3, jante mavic CXP 33, rayon DT suisse light, du costaud que je peux dévoilé et réparé tout seul comme un grand. C'est un peu lourd par contre: AV 1,1kg et AR 1,5kg
Pour le moment il fait 7.3kg, il manque encore pédale et guidoline. Il devrait rester sous les 8kg avant la pose des portes bagages.

50/34 et 11-28 comme mes deux vélos route : je suis très satisfait de ce choix de cassette, qui permet de grands écarts de développement, et la cassette est très bien étagée contrairement à ce que certains disent - à tord car ils confondent progression arithmétique (écart du nombre de dents) et progression géométrique (pourcentage d'effort). J'ai donc mélangé deux cassettes 8 vitesses pour avoir les mêmes extrèmes sur mon mulet alu Cannondale, avec un étagement un peu moins parfait naturellement.
Pour les % je ne raisonne pas de manière univoque : certes, j'ai réussi il y a quelques années la montée finale de huit km de la cyclosportives " l'enfer du mont Tauch " sous le cagnard, avec une pentes maximum de 23 % (ou 21 % ?) mais en danseuse avec des arrêts. Mais en règle générale, le pourcentage de pente - maximale, moyenne - ainsi que la durée de la montée doivent être aussi corrélés au dénivelé total et à la distance totale de la sortie - distance qui influe en outre sur le poids du vélo à cause des bagages : par exemple, l'été dernier le Pas de Peyrol et ses 12,8 % maximum sur le douze cent du Massif Central ou le Mont Ventoux par Malaucène au 400 ème km de la Super Randonnée de Haute Provence (pour rappel un peu plus de 600 km pour 11500 m de D+ sur mon Polar) que j'ai monté sur le vélo sont de vrais souffrances. Alors, j'envisage peut-être d'investir dans le nouveau dérailleur arrière SRAM red wifli qui accepte le pignon de 32 dents, si celui-ci reste compatible avec ma manette red 1ère génération.
En ce qui concerne les roues, j'ai des Mavic R'Sys à priori non réparables sur du long : mais comme depuis 25 000 km je n'ai pas eu à y toucher - pas de voile notamment - je ne vois pas pourquoi je m'en ferai ! Et depuis ce temps je profite de leur légèreté...

j'ai aussi des rsys rayons carbone, et j'ai deja cassé un rayon et voilé la roue

Si tu remplaces ta selle berthoud par une autre plus légère tu gagnes 200 grammes.

oui, mais je cherche pas à faire un ultra léger, et la GB elle est bien confortable, elle reste!

laboule a écrit:

j'ai aussi des rsys rayons carbone, et j'ai deja cassé un rayon et voilé la roue

Pas de chance ou un gros trou ? J'ai un copain à qui ça arrive de temps en temps sur des roues légères profilées, mais il est lourd et un peu kamikaze, style à bloc sur les rails où les pavés belges les plus terribles... Moi, je n'ai jamais cassé de rayon en roulant, même après des dizaines de milliers de km en VTT - roues Mavic Crossmax.

perdu lors d'un tour, je me suis retrouvé sur un chemin en bien mauvais état et bim, et en VTT les branches ont la facheuse tendance à trouver mes roues et pareil bim
je dois faire 1 rayon par an en gros

laboule a écrit:

perdu lors d'un tour, je me suis retrouvé sur un chemin en bien mauvais état et bim, et en VTT les branches ont la facheuse tendance à trouver mes roues et pareil bim
je dois faire 1 rayon par an en gros

T'es sûr de ne pas avoir vexé un sorcier un jour en le doublant ?

Ayé, fini.
7.9kg avec les roues d'entraînement. Un jour je lui payerai une belle paire, en attendant demain il va faire son 1er 100k dans le jura.

[quote="laboule"]Ayé, fini.
7.9kg avec les roues d'entraînement. Un jour je lui payerai une belle paire, en attendant demain il va faire son 1er 100k dans le jura.

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Tu nous racontes, hein !

100 km c'est déjà bien avec un bec de selle relevé

Toute l'histoire de ce vélo

Test

Un beau vélo et le récit qui va avec sauf que la température était bien basse, dans les descentes cela a du être juste, bravo pour cette sortie à deux.

Beau parcours.
On a toujours plus de satisfactions à rouler sur un vélo que l'on a monté soi-même, je trouve. Et c'est vrai que la première fois qu'on essaie le vélo on reste prudent, sans véritable raison, parce que en général on passe du temps à tout peaufiner.
Moi aussi, j'aime beaucoup le SRAM red. Ce que je n'ai pas entièrement compris, c'est les freins que tu utilises : ce ne sont pas ceux du groupe ?
J'utilise les freins du groupe SRAM red, et la première fois que j'ai fait un freinage d'urgence j'ai failli passer par dessus le guidon. Plus grave, en reprenant mon mulet après un certain temps, un cannondale alu - très bien ce vélo - monté en Shimano 105 (groupe 8 v), en arrivant en bas du col qui arrive en ville, j'ai freiné comme si j'avais toujours les freins du red : je me suis retrouvé engagé deux mètres dans le carrefour !

Non dans le groupe d'occasion que j'ai acheté, il était compris une paire de frein TRP 970EQ en magnesium. Très léger et très puissant.

laboule a écrit:

Non dans le groupe d'occasion que j'ai acheté, il était compris une paire de frein TRP 970EQ en magnesium. Très léger et très puissant.

Je ne connais pas, mais les freins d'origine sont déjà très légers et puissants : si les tiens sont supérieurs tu as fais une belle affaire. De toute façon, ton nouveau vélo est une très bonne affaire.
On parle de dépasser encore l'efficacité des meilleurs freins actuels en utilisant des freins à disque : comme le freinage ne peut pas dépasser le coefficient d’accroche du pneu sur la route, l'intérêt porterai sur un éventuel meilleur dosage du freinage. Je n'y crois cependant pas trop pour la route (même si on pense aux limites apportées par les jantes mouillées), ne serai-ce que par les contraintes exercées sur le cadre imposant de renforcer celui-ci et le poids de ces freins. Je crois qu'on a quasiment atteint le maximum possible de freinage compte-tenu des limites inhérentes au vélo, limites dépendant aussi des roues, des patins, des pneus - surface de contact, qualité de la gomme - de la route, et bien évidement du cycliste.

sccber a écrit:

laboule a écrit:

j'ai aussi des rsys rayons carbone, et j'ai deja cassé un rayon et voilé la roue

Moi, je n'ai jamais cassé de rayon en roulant, même après des dizaines de milliers de km en VTT - roues Mavic Crossmax.

Eh bin, mercredi petite sortie because toujours sous antibiotiques... Mon col fétiche, vent de face à la montée et donc de dos à la descente : 75 km/h peu avant un village ; dans ce village une voiture traine un peu (30km/h vitesse limite, étonnant d’habitude les voitures vont plus vite ) et soudain un grand bruit, je m'arrête... un rayon cassé à la roue arrière. Il s'agissait de mon vieux mulet Cannondale et ses superbes roues Mavic Helium (la première roue complète légère destinée à la montagne) vieilles d'au moins 50 000 km... N'empêche ça fait pas plaisir, le rayon est bloqué par la cassette, la roue a pris du voile au point de toucher aux bases à droite puis à gauche, à chaque tour... J'attache le rayon cassé à son voisin - de l'utilité d'avoir élastiques ou fils de fer dans la sacoche - et dix kilomètres à petite vitesse sans trop utiliser la selle, le pneu déjà ancien n'a pas l'air d'avoir trop souffert.
J'ai démonté roue, cassette, pneu, fond de jante, enlevé le rayon. C'est un rayon radial spécial (enfin je crois) ; je vais essayer de contacter Mavic pour faire la réparation moi-même.
Je me suis mis il y a quelques mois au rayonnage à l'occasion de la remise en service d'un cadre vélo 1920 et j'ai déjà rayonné une roue sur une jante bois artisanale actuelle et moyeu ancien. L'autre roue est en attente de démontage de la roue libre restée sur le moyeu moyeu, opération pas simple quand on n'a pas la roue pour servir de levier.
Et puis, j'avais eu l'occasion il y a trois ans de discuter avec un technicien Mavic présent sur un stand lors de la Marmotte : si je pouvais éventuellement récupérer le moyeu avant de ma roue Helium, il était impossible de faire la même chose avec la roue arrière, car aucune production actuelle de jante conviendrait. J'espère donc, en ce qui concerne la roue arrière que je trouverai encore un rayon en stock.
Hier, j'ai fait 86 km avec mon vélo carbone. Quant au vélo Cannondale, je vais monter en attendant une roue Campagnolo Neutron, que j'avais déjà essayée sur ce vélo. Le rigolo, c'est que c'est une roue déjà ancienne à boyau achetée d'occasion pour le fun, que le support cassette est devenu indémontable, et qu'il n'accepte que les cassettes Campa (le Cannondale à des manettes Shimano 105 8v) : j'avais fait des calculs savants - j'ai été prof de maths - acheté une casssette Record 8 v neuve et changé des entretoises pour avoir quasiment les cotes Shimano : résultat impeccable. Reste que mon boyau d'origine est crevé, que je possède une paire de boyaux neufs, mais que je n'ai encore jamais monté des boyaux... Ne reste qu'à apprendre. Plus tard, j’essayerai un jour de pluie la réparation du boyau crevé... J'ai trouvé un didacticiel, mais j'ai entendu dire que cela n'est pas toujours possible.

sccber a écrit:

Plus tard, j’essayerai un jour de pluie la réparation du boyau crevé... J'ai trouvé un didacticiel, mais j'ai entendu dire que cela n'est pas toujours possible.

ce qui compte c'est de ne pas percer la chambre pendant que tu recouds le boyau sauf à vouloir se faire la main

J'imagine aisément que la proximité d'une aiguille et d'une fine chambre à air puisse être dangereuse. Mais c'est déjà le cas lorsque l'on doit couper la couture pour dégager le boyau... Je n'ai pas encore bien conceptualisé comment on détermine l'emplacement de la crevaison... Après comment s'étonner qu'il n'y ait pratiquement plus de professionnels qui pratiquent ces réparations ! J'ai aussi lu que sur le tour de France on peut trouver - quand on peut approcher - les boyaux crevés dans les poubelles !
Déjà que je ne comprends pas que nombre de cyclistes jettent leurs chambres sans les réparer, alors faire de même pour un boyau me paraît symptomatique d'un consumérisme aux antipodes d'un mode de transport supposé respectueux de l'environnement (ouf, j'ai réussi à finir ma phrase ) !

Quand on a roulé 30 ans avec des boyaux il n'y a pas de problèmes pour les réparer, c'est vrai il y a des précautions à prendre il faut se fabriquer un petit outil pour ne pas percer la chambre lorque l'on recoud. Je ne sais pas si les équipes pro réparent leurs boyaux mais comme tu le dis je ferais bien les poubelles.

sccber a écrit:

Déjà que je ne comprends pas que nombre de cyclistes jettent leurs chambres sans les réparer, alors faire de même pour un boyau me paraît symptomatique d'un consumérisme aux antipodes d'un mode de transport supposé respectueux de l'environnement (ouf, j'ai réussi à finir ma phrase ) !

toi tu causes ... propre

alpt78 a écrit:

... Je ne sais pas si les équipes pro réparent leurs boyaux mais comme tu le dis je ferais bien les poubelles.

Il parait que les aiguilles ne servent pas toujours que pour la couture...

Tu veux dire réparer des boyaux à l'issue de son plein gré ?

sccber a écrit:

Tu veux dire réparer des boyaux à l'issue de son plein gré ?

Ah bon! c'est possible ça

papou a écrit:

sccber a écrit:

Tu veux dire réparer des boyaux à l'issue de son plein gré ?

Ah bon! c'est possible ça

Je crois que dans le sport professionnel tout est possible. Par exemple, en course à pieds on attribuait - quand je dis on, je veux dire les journalistes faiseurs intéressés de mythes - la supprématie des coureurs kenyans sur marathon au fait qu'enfants ils courraient sur les hauts plateaux africains tous les jours pour aller à l'école... Depuis, ils tombent pour dopage, comme les copains...