Gestion du temps libre

je m'en doutais
la longue distance reste un doux rêve pour moi.

Impossible de me libérer le temps nécessaire a l'entrainement LD et à la réalisation de quelques périples.
la revente de mon Speedmachine a été aussi conditionnée par ce constat
La pression familiale est le principal frein.


Vous etes  retraités,célibataires, les grands rouleurs ou en instance de divorce?
Je n'arrive pas a libérer suffisamment de temps pour pouvoir m'entrainer efficacement.
rouler 300/400 kms oblige a passer le Week end complet  sans parler des journées entières sur la route à l'entrainement au détriment de notre présence avec notre famille

Comment faites vous les "actifs" ?
Il est hors de question que ma douce prenne un amant pour s'occuper en mon absence!!
Ou que j'abandonne aux herbes folles la maison des mes parents plus tout jeunes!

poses la question à Marcus   

?

Pour moi : ni célibataire, retraité ou en instance de divorce  

90% de mes sorties font moins de 100 km, en gros le we ça me fait disont 3H max par jour. En partant tôt le matin je ne bouffe pas toute la journée. Si je veux faire plus long je part encore plus tôt dans le nuit quoi.
En général ma saison est programmé un an avant donc les we de longue distance sont définis. En gros 5 BRM et un autre évènement (2 si je négocie bien ) donc 6 (7max) we sur 52... c'est pas énorme finalement.

Avec la compréhension de toute la famille ça se passe bien dans mon cas. Mais je comprends que ça puisse coincer pour d'autre...

En tout cas je n'ai pas le droit de faire une chose... me plaindre que je suis fatigué ! Là ils s'en foute et ils ont bien raison 

Toujours en activité, la majorité de mes km est réalisée en A/R domicile travail.
Je négocie plusieurs bricoles par an moyennant qu'à l'issue je passe une semaine de vacances avec ma chère et tendre (exemple une diag' ou le 1000 du SUD, en attendant le tri rhénan!)
Par contre, tout comme Yvan, je pars de bonne heure le dimanche y compris l'hiver.
Mais je n'ai que mon jardin à entretenir!

J'ai une pratique un peu spéciale : 90% pour ne pas dire 99% de mes sorties se font en longues distances (avec des intervalles pouvant aller jusqu'à deux mois !) ...
j'avoue ce n'est pas la bonne façon de faire, mais je n'ai pas forcément non plus le temps de m'entrainer hors brevet...

Résultat je pars souvent à l'improviste quand le boulot me laisse quelques jours (je peux travailler le week-end et avoir des trous en semaine). Je ne suis donc pas forcément toujours au top, il faut s'accrocher mais ça passe... la plupart du temps.

Il ne faut pas sous estimer l'intérêt des sorties courtes mais rapides.

J'ai ce problème aussi, une femme, deux enfants, deux activités, à mon compte. Pour LEL, ce n'est pas passé (à peu de chose près) cette année par manque d'entrainement (coup de bourre en mai qui m'a détruit mes plans), mais je ne regrette pas d'avoir essayé. Cette année je vais essayer de mieux m'organiser pour faire un 1000 l'été prochain.

Pour ma part j 'ai des horaires en continus.
Soit de matin soit de soir soit de nuit
Quoi qui l 'arrive j'ai facilement 4 heures pour rouler tous les jours si je le souhaite.
Au niveau familial ils savent que cela fait parti de mon équilibre.
Cependant je ne néglige personne et ne fixe pas plus de 3 objectifs pas an.
Cela m 'arrive de rouler tres top le matin ou tard le soir pour ne pas perturber les moments en commun.
Pour la fatigue je ne me plains pas .
Apres j 'ai de la chance car ils sont fiers de ce que je fais  

Avant d'être retraité... j'ai été actif.
Ma profession d'enseignant c'est vrai m'aidait bien pour réaliser divers projets cyclos...mais non spécifiques longue distance.
Club des 100 cols, BCMF ont longtemps rythmé mes vacances montagnardes ( 3 semaines... pas 2 mois  )
Dans l'année, c'était deux sorties semaine (un soir et le dimanche matin avec le club). Soit le minimum. J'arrivais en montagne avec seulement 1500 à 2000 km au compteur.
Puis s'est ajoutée  l'activité papa / taxi pour les filles en natation et musique. Soit presque tous les soirs de la semaine.
Et un job de  chronométreur FFN qui me prenait une vingtaine de week-end / an....

La retrait arrivant, on m'a dit, tu vas pouvoir rouler dur...
Sauf que la mono activité n'est pas pour moi. Je me fais plaisir sur 4 à 6000 km par an. Je n'ai pas dépassé 300 km/jour (une seule fois) et je ne regrette rien. Habitant maintenant une grande ville, nous avons un emploi du temps plus que chargé et surtout très varié tant au niveau culturel que sportif...
Tiens... moi aussi je n'ai pas le droit de dire "je suis crevé"... 

merci pour vos témoignages.

Toujours actif, au boulot comme au vélo.

Plus de motivation pour l'un que pour l'autre (ah bon !), plus facile d'élargir ses horizons à vélo.

Comme je ne roule pas bien vites, si je pars pour un 200, je ne peux pas imaginer d'être de retour pour midi, tout au mieux pour le gouter.

Depuis que je me suis mis au vélotaf, ça fait déjà des km (environ 4000 par an) qui permettent de garder la forme du 1° au dernier jour de l'année.
Les enfants ayant quitté le nid, c'est plus simple que lorsqu'il faut encore les élever.

Comme le vélo m'est indispensable (ben oui, je me soigne  ), je programme mes sorties en fonction du planning familial, sauf pour les années PBP. Alors, c'est plutôt l'inverse.
Et pour compliquer le tout, c'est 1 semaine d'astreinte au boulot toutes les 4 semaines.

En famille, nous roulons aussi ensemble, et l'été, c'est 15 jours de vacances ou nous nous faisons plaisir ... en trike.

Pour préparer les Ironman je nage le midi et cours ou roule le soir ou très tôt.

Il m'est arrivé de me lever à 4h pour courir de 5h à 7h. Le week end je pars de façon à rentrer pour 12h.

Je m'occupe des enfants jusqu'à 20h et je roule sur HT après.
Avec une moyenne de 8-10h par semaine j'ai pu faire mes Ironman dans de bonnes conditions.
Les séances courtes mais intensives préparent également bien pour le longue distance. C'est ce qu'il faut privilégier l'hiver et le printemps.
Mes longues distances en vélo m'ont uniquement servis à valider l'alimentation / hydratation et les tenus en fonction des conditions météo.
Un marathonien ne s'entraîne pas en enchaînant des marathons.

maltese a écrit:

Un marathonien ne s'entraîne pas en enchaînant des marathons.

J'allais le dire, encore que le vélo permette des sorties relativement longues sans casse musculaire...
Ayant couru une quinzaine de marathons et au delà, j'étais bien préparé au travail au seuil, soit en vélo pour moi une sortie d'une heure trente, consistant à un échauffement et un retour au calme pour traverser la ville (5 km) puis une montée de col de 10 à 15 km à intensité relativement importante - pas à bloc - y compris dans les plats descendants... Le reste, le plus souvent ne dépasse pas 80 km bien vallonnés. Les sorties longues pour préparer mes premiers BRM 400 ou 600 atteignant tout juste 150 km, mais toujours avec du dénivelé. Il n'y a que depuis peu où dodécaudax aidant j'ai fait une randonnée de 200 km. Donc, à mon sens, on peut très bien envisager du long à vélo en ayant relativement peu de temps. J'ajouterai qu'étant multi-sport (vélo de route, VTT et ski de fond, course à pieds et même patins) pour l'endurance) il est encore possible de gagner du temps d'entrainement en remplaçant des sorties de vélo inutilement bouffeuses de temps - d'autant plus inutiles pour la forme qu'elles sont effectuées lentement - par des séances de course à pieds, si possible au seuil et en fractionné court si l'on a suffisamment habitué son corps à la course à pieds (dans le cas contraire attention aux blessures). Le ski de fond que je pratique en skating est un sport magnifique mais s'il est exceptionnellement propice aux travail cardio-vasculaire, il ne permet pas réellement de gagner du temps, à moins d'habiter au départ des pistes : j'ai un copain de mon club de ski qui, le veinard, arrive à chausser les skis devant son garage...
Je ne parle ici que de l'entrainement physique aux longues distances à vélo : je préfère - pour moi c'est possible - utiliser aussi mon vélo pour le simple plaisir de rouler dans des paysages magnifiques, à ces moments là sans aucun soucis quant à l'intérêt de la sortie sur ma VO2max ou ma PMa !

Je suis (très) actif. Directeur d'un établissement pour personne handicapée, je travaille en moyenne 50h /semaine , je suis d'astreinte 15/mois et j'enseigne dans une école d"éduc pendant mes RTT. Bref j'ai peu de temps pour lez reste. Le sport a toujours tenu une place important dans ma vie mais il est vrai que le vélo de longue distance est très exigeant en temps.
Je fais donc essentiellement des sorties le dimanche matin, jamais moins de 4 heures soit 100 km sauf l'hiver où je fais plutôt du VTT.
Peu de sorties en semaine sauf quand je parviens à prendre une journée et qu'il fait suffisamment beau. J'essaie de programmer trois ou quatre sortie de plus de 200 km dans l'année plus une semaine l'été pour un périple avec mes amis (Paris Brest paris permanent, Paris le Mont-Ventoux, ...)

Lors de ma prépa de PBP en 2007, je sortais parfois le soir et mes sortie le dimanche étaient plus longues. EN 2011, des ennuis de santé et moins de s dispos au boulot ont entravé ma préparation, résultat, je n'ai pas réussi à me qualifier (j'ai échouer sur deux BRM de 600)

J'en conclue que la préparation à des longues distances implique une disponibilité permanente pendant plusieurs mois que les aléas de la vie ou de la santé peuvent venir perturber. Dans ces moments là si je ne peux pas rouler un dimanche pour une raison ou pour une autre c'est presque 15 jours sans rouler.
A la retraite tu t'en fout, tu roules le lendemain ou le surlendemain.