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| Rouler de nuit | |
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+12Roland serge. StewartP Moulinette zapilon jgd presspuree bruno91 pascalb sccber JMB37 Paddy 16 participants | |
Auteur | Message |
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Paddy ?
Nombre de messages : 1404 Localisation : Brest (Acceuil) Date d'inscription : 01/01/2014
| Sujet: Rouler de nuit Sam 27 Sep - 20:21 | |
| Bonjour à tous; Rouler la nuit... (marcher je connais) Ça aussi va falloir y passer...
Sans doute agréable mais attention décuplée je suppose. La nuit arrivant de plus en plus tôt, quelques sorties d'acclimatation en perspective.
Bonne route à tous. |
| | | JMB37 Bitumator !
Nombre de messages : 209 Age : 66 Date d'inscription : 19/01/2013
| Sujet: Re: Rouler de nuit Sam 27 Sep - 21:13 | |
| Pour m'acclimater, ce que j'ai préféré ce sont les départs matinaux dans ma perspective d'une longue sortie à la journée: calme, surprise des animaux croisés le long de la route, levers de soleil somptueux, petit café après quelques heures de route... Regard ahuri de la patronne du bar lorsqu'elle a vu arriver bien tôt une espèce de yéti casqué couvert de givre par une belle matinée d'hiver un peu brumeuse et surtout fraîche! Et puis l'apprentissage de la première nuit complète lors du dodécaudax tourangeau du solstice d'hiver avec une joyeuse bande de randonneurs chevronnés. Tout le charme du vélo l'hiver... (et dire qu'il y'en a qui préfèrent le home trainer). |
| | | sccber Prolix
Nombre de messages : 4935 Age : 75 Localisation : Loire Date d'inscription : 06/04/2011
| Sujet: Re: Rouler de nuit Dim 28 Sep - 1:44 | |
| Rouler de nuit c'est aussi vérifier que ses éclairages sont suffisants - moi j'en suis à ma troisième génération de lampes, toujours plus efficaces mais l'efficacité cela veut dire aussi plus grosse consommation de piles - et apprendre de quelle autonomie on dispose (selon l'intensité choisie c'est très variable : on apprend aussi à n'utiliser l'intensité maximum qu'à bon escient), sauf à disposer d'un moyeu dynamo... Se souvenir que sur le PBP les organisateurs vérifient le matériel d'éclairage avant le départ - évidemment - mais aussi quand la nuit est tombée, notamment lors des contrôles. Le simple bon sens vous incitera a prévoir deux lampes avant pour se prémunir d'une panne toujours possible, idem pour l'arrière. Personnellement je prend une lampe arrière supplémentaire que je garde au sec, ce qui évite en cas de grosse pluie continue de jour d'avoir ses lampes inopérantes (c'est du vécu) ; pour minimiser les risques je mets du collant sur celles-ci pour en augmenter l'étanchéité. Le règlement du PBP oblige à avoir ses lampes en permanence sur le vélo, mais rien ne vous interdit s'il pleut d'en mettre la deuxième à l'abri. Prévoir aussi cela va de soi - mais on voit des cyclistes qui se font avoir - une provision suffisante de piles, surtout si celles-ci - comme les miennes - sont introuvables dans la plupart des commerces. Enfin, pour l'éclairage je conseille l'achat d'une lampe frontale si possible assez puissante - on trouve sur internet des frontales chinoises très puissantes de 8 à 15 € (sans les batteries rechargeables), utiles pour lire les panneaux, sécurisants dans les virages en épingle, utile pour lire son compteur, vérifier sur quel plateau on se trouve, et aussi en cas de crevaison pour travailler à deux mains avec de la lumière... (cette lampe ne remplace pas la lampe obligatoire sur le vélo). Il est bon de l'installer sur le casque avec un système qui l'empêche de bouger ou de s'envoler chaque fois que l'on appuie dessus pour l'allumer. Je dirai ensuite que rouler de nuit ne suffit pas, il faut aussi apprendre quels sont ses exigences personnelles vis-à-vis du sommeil : pour cela il faut au minimum le faire pendant le 400 et le 600 obligatoires en 2015. Pour cette année il reste le 400 de Grenoble la semaine prochaine (une seule nuit prévue puisqu'on part le samedi à 4 h pour pouvoir grimper et surtout descendre les grands cols du programme - Galibier et Iseran notamment - de jour, seul le retour se fera de nuit). Enfin, rouler en groupe de nuit c'est bien, mais il faut aussi penser que sur 1 200 km on risque vers la dernière nuit se retrouver tout seul ou presque : apprendre à rouler de nuit en solitaire est très intéressant, et en plus là on n'a pas l'aide lumineuse des autres cyclistes, notamment ceux qui sont très bien équipés.... Mon premier équipement lumineux avait montré ses limites dans ces conditions, notamment sur de petites routes noires, c'est-à-dire sans bandes fluorescentes... Je ne me rappelle pas si l'on en trouve sur le PBP, mais tant qu'à faire autant être le mieux équipé possible, il y a plein d'autres occasions de rouler de nuit. Et pour ceux qui aiment faire des horaires prévisionnels : la plupart des cyclistes constatent que l'on roule toujours un peu moins vite la nuit que la journée, tout simplement parce qu'on y voit moins bien et que les informations sont donc plus pauvres (ce qui n'a rien à voir avec le fait éventuel de s'endormir sur le vélo) : par exemple, la nuit tout est différent, notamment les sensations puisqu'on sent plus que l'on ne voit, notamment pour le dénivelé : il n'est pas toujours évident de savoir si le ralentissement que l'on voit au compteur est dû à la fatigue ou à une petite pente...
Dernière édition par sccber le Dim 28 Sep - 1:46, édité 1 fois |
| | | pascalb Cyclo vachement bien
Nombre de messages : 2481 Age : 66 Localisation : TARN (accueil) Date d'inscription : 02/03/2009
| Sujet: Re: Rouler de nuit Dim 28 Sep - 15:56 | |
| L'apprentissage de rouler de nuit est possible en participant à un 400 ou plus, voire une flèche VELOCIO. Concernant l'éclairage mon choix s'est porté sur du permanent depuis longtemps (moyeu dynamo). Le coup de barre arrivera indubitablement. En période nocturne ou non d'ailleurs (encore vécu lors du mille du SUD). Le mieux lorsque l'on ne connait pas ses réactions c'est de ne pas être seul, en effet se retrouver à rouler sur la gauche (en france) n'est pas trop raisonnable (perso lors d'un MMI). Des micro siestes permettent de gèrer les deux premières nuits le plus souvent assez bien, quant à la suivante, la résistance de chacun n'est pas connue à l'avance. Il m'est arrivé de décider de m'arrêter dès que le sommeil me prendrait, passé en fait toute la nuit en parfaite conscience, mais galèrer sous la chaleur le lendemain. Bien évidemment, les conditions météorologiques changent tout. En conclusion, je pense que plus on passe de nuit sur le vélo, mieux n se connait ( surtout ses limites), mais une fois de plus rouler en groupe vaut mieux. Ce qui généralement est le cas, dans la journée les groupes ainsi constitués se disloquent le jour venu. Un collègue diagonaliste préfère lui rouler de nuit l'été et s'accorder des siestes au plus chaud de la journée. |
| | | sccber Prolix
Nombre de messages : 4935 Age : 75 Localisation : Loire Date d'inscription : 06/04/2011
| Sujet: Re: Rouler de nuit Dim 28 Sep - 19:13 | |
| D'accord, mais en partie seulement, parce que chaque cycliste ayant un vécu différent on ne peut guère généraliser. D'ailleurs tu le reconnais quand tu indiques qu'il faut apprendre à se connaître en expérimentant un maximum. Donc " Le coup de barre arrivera indubitablement " ou pas ! Je suis un vernis de ce côté là, je n'ai pas souvenir d'un coup de barre survenu la nuit (ni même le jour, même si cycliste moyen), même sur mes 600 où je ne dors pas... Quant à rouler en groupe la nuit, pourquoi pas, cela aide si le groupe de circonstance roule à son niveau. Mais j'ai connu plus souvent encore que de jour des fractionnements, des arrêts de gars tombant de sommeil soudainement, alors qu'éventuellement cinq minutes plus tôt ils pétaient le feu et que j'avais du mal à suivre... Et bien sûr, il y aura toujours le problème de groupes formés dès le départ, où l'on s'aperçoit que les besoins de sommeil à un instant T des uns ne correspond pas à celui des autres (ou d'un autre) : j'ai entendu le récit d'une première participation au PBP d'une personne partie avec son club qui s'est très mal passée - engueulades, très mauvais souvenir au point de n'avoir plus envie de refaire un PBP. Donc méfiance, partir avec un groupe dont on ne connait pas les besoins et envies vis à vis du sommeil peut être une grosse galère. Avec l'expérience, je m'aperçois que je n'éprouve pas beaucoup de plaisir à rouler en groupe : je préfère rouler à deux ou trois (quatre au maximum), voire même rouler tout seul. Rouler tout seul présente l'avantage de rouler à sa main, s'arrêter ou ne pas s'arrêter quand ça vous chante, dormir ou ne pas dormir idem... Et puis, éventuellement de temps en temps on peut rester dans un groupe, le quitter, bref on est libre... J'ai pourtant fait maintes fois des longs brevets en compagnie d'un ou deux potes moins rapides que moi, mais c'est un sacrifice librement consenti, et c'est souvent stressant quand l'autre (ou les autres) n'avancent plus : cela m'a d'ailleurs coûté une fois un échec sur un 1 200, car je suis resté trop longtemps avec deux personnes qui ont fini par abandonner. Ayant constaté que j'avais un gros mental, je n'ai pas besoin de l'aide psychologique d'un autre copain. Si je roule avec lui, surtout s'il a à peu près le même niveau, cela n'est que par convivialité, parce qu'une bonne compagnie est toujours agréable. Mais d'une certaine manière, être seul est pour moi plutôt un gage de réussite. Je suis comme ce diagonaliste dont tu parles : je préfère dormir à l'ombre d'un talus au plus gros de la chaleur. C'est le choix que j'avais fait pour le 1 000 du Sud : je pensais m'arrêter deux ou trois heures en fin d'après-midi le deuxième jour après une première journée et une nuit à rouler, de manière à aborder la seconde nuit sereinement... Je suis tombé en fin de première nuit, vers 4 h 30 / 5 h : du coup j'ai passé la journée suivante à rentrer à Carcès et j'ai dormi dans ma voiture passé minuit sur le chemin du retour (mais je n'étais pas cuit, j'aurai pu éventuellement dormir au matin chez moi, mais à quoi bon prendre des risques, car on s’endort plus facilement en voiture que sur le vélo). |
| | | bruno91 La feignasse
Nombre de messages : 1375 Age : 59 Localisation : Palaiseau (91) Date d'inscription : 11/08/2009
| Sujet: Re: Rouler de nuit Dim 28 Sep - 20:50 | |
| - sccber a écrit:
- ..... notamment sur de petites routes noires, c'est-à-dire sans bandes fluorescentes... Je ne me rappelle pas si l'on en trouve sur le PBP,
Il y en a notamment une portion entre le ribay et Ardanges qu'on emprunte dans me sens de la descente sur les 600 de Montigny (et dans les 2 sens sur PBP) La première année sur ce 600 je n'étais pas très fier tout seul dans cette descente sans bande fluo mais elle a eu l'avantage de me réveiller. Je commençais à bien bailler au début et avec la concentration j'étais en pleine forme en arrivant en bas. Cette année avec le moyen dynamo c'était beaucoup mieux et j'ai pu me faire plaisir. Sinon par rapport au sujet du post la nuit j'aime bien être tout seul pour gérer comme je veux car en groupe on est sur que l'envie de sommeil n'est jamais généralisée. Et tout seul dans la nuit il y a parfois des moments magiques comme la traversée de la forêt de Sologne sur le 400 de Longjumeau en 2011. J'étais seul sur la route, quoique quelques feux rouges loin devant, mais pas seul dans le coin avec plein de bruit ne sachant pas si cela venait d'écureuil ou de |
| | | presspuree Bitumator !
Nombre de messages : 298 Age : 53 Localisation : Charente-Maritime Date d'inscription : 12/09/2013
| Sujet: Re: Rouler de nuit Dim 28 Sep - 21:40 | |
| Tout est dit, perso le gilet fluo bourré sous la selle est toujours à portée de main, je n'attends pas la tombée de la nuit pour l'enfiler, pour moi c'est une partie de plaisir, je me sens encore un peu plus libre ! Mes plus jolis souvenirs sont de nuit, le petit matin en hiver quand la nature se réveille, le soir avec le coucher du soleil, les paysages qui deviennent magnifiquement pudiques les nuits de pleine lune... Enjoy ! |
| | | jgd Petit plateau
Nombre de messages : 51 Age : 58 Localisation : Strasbourg Date d'inscription : 01/02/2007
| Sujet: Re: Rouler de nuit Dim 28 Sep - 22:05 | |
| - presspuree a écrit:
- Mes plus jolis souvenirs sont de nuit, le petit matin en hiver quand la nature se réveille, le soir avec le coucher du soleil, les paysages qui deviennent magnifiquement pudiques les nuits de pleine lune... Enjoy !
Il faut également être prêt à rouler de nuit sous la pluie. Ce n'est pas un des plus jolis souvenirs mais mon premier 400 s'est passé sous la pluie, de minuit jusqu'au petit matin vers 10 heures. |
| | | zapilon Vénérable
Nombre de messages : 2931 Age : 88 Localisation : Nord du Nord de France Date d'inscription : 26/09/2006
| Sujet: Re: Rouler de nuit Lun 29 Sep - 18:15 | |
| " rouler de nuit sous la pluie. "
la pluie la nuit c'est secondaire ... au plus çà mouille , mais çà rend l'ambiance très spéciale
mon éclairage de puissant par temps sec me parait juste suffisant quand la chaussée est mouillée
le pb ce sont mes lunettes ... essui-glaces ? les enlever, mais alors mes yeux sont délavés et piquent une pensée pour ceux qui sont obligés de porter des lunettes correctrices de vue
l'autre pb ce sont, sur les lignes droites, les phares de voitures en face, j'essaie de les masquer en baissant ma visière (si j'en ai une) mais il reste le reflet des phares sur la chaussée une voiture çà va, je ferme les yeux et je "mémorise" quelque instants ma trajectoire, mais trois voitures de suite ... bonjour les dégâts, les cyclos fatigués sont comme les papillons de nuit ils sont attirés par la lumière, quand les voitures sont passées je peux être surpris de me trouver rouler au milieu de la route (suite à peur de me retrouver sur le bas-côté ?)
Et ce feu rouge de vélo devant moi, il est à 5m? 20m? .. il vient juste de s'arrêter ? |
| | | Paddy ?
Nombre de messages : 1404 Localisation : Brest (Acceuil) Date d'inscription : 01/01/2014
| Sujet: Re: Rouler de nuit Lun 29 Sep - 20:32 | |
| Bonjour à tous; Pour le croisement des voitures et autres... Il ne faut pas fermer les yeux (les deux à la fois). ll faut fermer l’œil coté lumière ou mieux cacher l’œil avec la main. L’œil coté fossé reste ouvert et on regarde le bas coté. La voiture passée on rouvre l’œil coté route, il est resté adapté à l'obscurité, et donc complètement opérationnel. L’œil coté fossé est à ce moment complètement ou presque aveugle, pas grave! A aucun moment on est aveugle, dans le noir. Et ça marche aussi en voiture.
Bonne route à tous. |
| | | sccber Prolix
Nombre de messages : 4935 Age : 75 Localisation : Loire Date d'inscription : 06/04/2011
| Sujet: Re: Rouler de nuit Lun 29 Sep - 20:59 | |
| Pour les voitures de nuit, je crois que je me contente de tourner la tête côté fossé... Par contre la nuit par très grosse averse, porteur de lunettes de vue de surcroit, c'est la grosse galère. Si j'ai pensé à prendre une casquette je la mets sous le casque (pas dessus évidemment) et en baissant un peu la tête ça peut suffire à protéger suffisamment les lunettes, au moins pour un temps. Parfois même comme cela je suis obligé de les enlever... Deuxième problème que j'ai connu plusieurs fois cet été notamment sur la Ronde Aliénor d'Aquitaine, à un moment l'averse était tellement forte que la pluie formait un rideau sous mon éclairage et je n'y voyais quasiment rien (j'avais aussi retiré mes lunettes), et je roulais au ralenti, d'autant que j'étais en descente. J'ai aperçu un arrêt de bus de première classe : un toit, un banc et une sorte de comptoir devant : j'en ai profité pour me programmer une heure de sommeil. A mon réveil il pleuvait toujours, mais je suis reparti et cinq minutes plus tard mon pote qui s'était arrêté plus tôt pour dormir m'a rattrapé (il voit mieux que moi et est un peu kamikaze) et je n'ai eu qu'à le suivre en lui faisant confiance. |
| | | Moulinette Bitumator !
Nombre de messages : 175 Date d'inscription : 16/12/2012
| Sujet: Re: Rouler de nuit Lun 29 Sep - 21:40 | |
| La nuit, faut s'y entraîner car tout est différent et les repères ne sont pas les mêmes. Pour ma part, le changement de perception ne me gêne pas, j'apprécie même. Avec un bon éclairage, tant que je n'ai pas trop de saloperies sur les lunettes, même sous la pluie, ça va. Le brouillard est pire car je ne vois plus rien assez vite et sans lunettes, c'est pas terrible.
Ce qui me gêne le plus, c'est la difficulté à percevoir la vitesse et les pentes. Rarement moyen de savoir où j'en suis et du coup, le rythme chute.
@Zapilon: pour l'éblouissement, ferme un oeil au moment où la lumière est sur toi. L'autre suffit le temps que ça passe, et quand arrive le trou noir juste après, celui qui était fermé est frais et dispos pour te guider. |
| | | StewartP Cuisse de grenouille
Nombre de messages : 7 Age : 62 Localisation : Angoulême Date d'inscription : 29/09/2014
| Sujet: Re: Rouler de nuit Lun 29 Sep - 23:25 | |
| Malgré mes efforts je roule bcp moins vite dans le noir, meme avec des bons lumières. Je suis jamais certain de mes vitesses, et je'ai peur des trous dans le goudron ou rouler trop près de chausée.
Et quand je suis fatigué je vois des choses dans les ombres qui n'existent pas!!
Je deviens aussi obsedé de regarder mon montre et le compteur, les temps ne passent pas normalement |
| | | sccber Prolix
Nombre de messages : 4935 Age : 75 Localisation : Loire Date d'inscription : 06/04/2011
| Sujet: Re: Rouler de nuit Lun 29 Sep - 23:45 | |
| - StewartP a écrit:
- Malgré mes efforts je roule bcp moins vite dans le noir, meme avec des bons lumières. Je suis jamais certain de mes vitesses, et je'ai peur des trous dans le goudron ou rouler trop près de chausée.
Rouler moins vite de nuit, je l'ai déjà souligné est une constante chez tous les cyclistes. Il faut faire avec, une fois maximalisé son éclairage. J'ai chuté de nuit lors du 1 000 du Sud en tapant un énorme cailloux en descente de col, peut-être parce que habitué à rouler de nuit sans jamais avoir eu de problèmes liés à la chaussée (on oublie que le nombre de trous n'augmente pas la nuit) j'ai lâché les chevaux (et les cailloux sont plus nombreux la nuit en montagne parce que les cols sont nettoyés le plus souvent au petit jour). - StewartP a écrit:
- Et quand je suis fatigué je vois des choses dans les ombres qui n'existent pas!!
Je pense que cela n'est pas dû à la fatigue mais au manque de sommeil (on appelle cela un mirage), favorisé certes par l'obscurité, mais qui peut apparaître aussi de jour. Cela témoigne que vous avez du mal à gérer le manque de sommeil. Je connais bien ces symptômes pour avoir maintes fois été à la lisière de ma capacité à résister au sommeil (assez élevée chez moi, ces mirages m'apparaissent après deux nuits et demi sans dormir). |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Rouler de nuit Dim 2 Nov - 14:59 | |
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Dernière édition par tof le Jeu 8 Jan - 21:46, édité 1 fois |
| | | sccber Prolix
Nombre de messages : 4935 Age : 75 Localisation : Loire Date d'inscription : 06/04/2011
| Sujet: Re: Rouler de nuit Dim 2 Nov - 17:55 | |
| Je suis comme toi, si je dois dormir (au delà de 600 km) et si l'organisation ne prévoit pas de possibilité de dormir aux pointages, je préfère dormir de jour (bien caché, parce que des quidams s'inquiètent et viennent vous secourir). Pour le moyeu le coût quand il est de qualité, plus celui de la lampe et de l'éventuelle batterie tampon, plus celui de la jante et du montage, le tarif n'est pas si anodin que cela. Et puis quand on a des roues ultra-légères on perd cet avantage. J'ai énormément roulé de nuit avec des lampes et batteries, et j'ai géré : j'avais pour être honnête avoir eu cette année l'intention de passer au moyeux SUN (ou équivalent) avec des jantes pour pneu tubeless, mais comme j'ai cassé mon carbone cela n'est plus un investissement prioritaire. En conclusion il est indéniable que l'option moyeux Dynamo est le top, mais ce n'est pas indispensable pour bien rouler de nuit, si l'on accepte les désagréments du changement de piles des éclairages (et du GPS). |
| | | serge. L'asperge
Nombre de messages : 1074 Age : 53 Localisation : SAUMUR Date d'inscription : 30/12/2011
| Sujet: Re: Rouler de nuit Dim 2 Nov - 19:15 | |
| perso j 'ai 2 cataye + frontales Chaque source lumineuse sont de 40 a 60 lumens Autonomie teste sur un 1000 sans changer de piles avec 3 nuits presque complètes Après l'histoire du poids n 'est pas pour moi une priorité . 2 lampes + 8 piles + potence = probablement le poids de la dynamo L'avantage des lampes c 'est quelles sont adaptables sur tous mes vélos Imaginez que le film de la dynamo se sectionne ? |
| | | Paddy ?
Nombre de messages : 1404 Localisation : Brest (Acceuil) Date d'inscription : 01/01/2014
| Sujet: Re: Rouler de nuit Dim 2 Nov - 20:22 | |
| Bonjour à tous; rouler la nuit ne veut pas dire dormir le jour! Déjà on dors moins bien le jour ou plus exactement on dors mieux dans l'obscurité.
Le moyeu dynamo est sans doute la bonne solution mais pour une fois de temps en temps à voir. Sur une nuit complète raison de plus mais si la nuit est courte, et que pour peu qu'on programme une pause...
Sur ce je programme une sortie hebdomadaire qui finit de nuit question de "voir" comment c'est.
Bonne route à tous |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Rouler de nuit Dim 2 Nov - 20:32 | |
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Dernière édition par tof le Jeu 8 Jan - 21:45, édité 1 fois |
| | | sccber Prolix
Nombre de messages : 4935 Age : 75 Localisation : Loire Date d'inscription : 06/04/2011
| Sujet: Re: Rouler de nuit Dim 2 Nov - 20:50 | |
| - Paddy a écrit:
- Bonjour à tous;
rouler la nuit ne veut pas dire dormir le jour! Déjà on dors moins bien le jour ou plus exactement on dors mieux dans l'obscurité.
Le moyeu dynamo est sans doute la bonne solution mais pour une fois de temps en temps à voir. Sur une nuit complète raison de plus mais si la nuit est courte, et que pour peu qu'on programme une pause...
Sur ce je programme une sortie hebdomadaire qui finit de nuit question de "voir" comment c'est.
Bonne route à tous On dors moins bien de jour (pas d'obscurité) ? Attends ! Une première nuit sans dormir après éventuellement une journée à rouler, donc 300 à 400 km au minimum, et même plus si on y rajoute la journée suivante incomplète, et là crois-moi tu dors sans soucis : j'ai le souvenir d'une belle herbe verte à l'ombre d'un buisson au bord d'un chemin à 200 m de la route... Divin ! Et la nuit hors abris on n'y vois rien, donc difficile de trouver le petit endroit qui va bien ! En généralisant, une grande randonnée se savoure mieux si l'on a appris à changer ses habitudes quant aux périodes de sommeil, de repas, etc. Comme un animal sauvage ne se soumet pas aux horaires humains de l'animal domestique... mais s'adapte à son environnement. Pour peu qu'on programme une pause : une pause ? Pas recommandé si on est en temps limité, et dormir la nuit est possible bien sûr - s'il ne pleut pas, ne fait pas trop froid ni trop humide - même en été, surtout en montagne pas facile de dormir dans le froid, ou alors il faut alourdir son vélo avec bâche et duvet - la plupart du temps dans les abri-bus. J'ai aussi très bien dormi à l'extrémité d'un village dans un espace aménagé dans l'herbe sous une table... Et on m'a trainé dans des coins infâmes : appentis plein de poussière de charbon, dalle en pierre, j'en passe et des meilleures (pelouse avec arrosage automatique en guise de réveil )
Dernière édition par sccber le Dim 2 Nov - 21:08, édité 2 fois |
| | | pascalb Cyclo vachement bien
Nombre de messages : 2481 Age : 66 Localisation : TARN (accueil) Date d'inscription : 02/03/2009
| Sujet: Re: Rouler de nuit Dim 2 Nov - 20:55 | |
| - tof a écrit:
- @Serge: Je ne vois pas pourquoi le fil se sectionnerait, et en plus ça serait très facile à réparer. Ce n'est pas une question de poids, c'est juste tellement plus pratique de ne pas avoir a gérer des piles. Chacun son truc, mais ça me gonfle de devoir changer des piles ou recharger des batteries, trimballer des piles de rechange, tout ça.
@Paddy: Pour le sommeil, on peut assez facilement trouver des endroits ombragés où s'endormir n'est pas un problème (surtout après avoir roulé toute la nuit)
Quant à rouler quand il fait nuit, c'est tous les jours pour rentrer du boulot en cette saison. Mais entre 19h en hiver en banlieue parisienne et 2h du matin au fin fond de la Sarthe ou autre riante campagne, c'est difficile de comparer. La seule possibilité que le câble se casse , c'est lors d'une crevaison ( si si à l'avant cela se peut aussi) et que l'on tire comme un malade sur la roue pour qu'elle sorte de la fourche. Pour moi, le grand avantage du moyeu c'est que l'éclairage reste constant, en effet les piles perdent irrémédiablement de leur puissance -même si plusieurs ont pu faire plusieurs nuits d'affilée (avec le même jeu?)- je suis plus rassuré avec mon moyeu. Je confirme que le vélotaf en ce moment ne ressemble en rien au fait de faire une nuit complète. |
| | | sccber Prolix
Nombre de messages : 4935 Age : 75 Localisation : Loire Date d'inscription : 06/04/2011
| Sujet: Re: Rouler de nuit Dim 2 Nov - 21:23 | |
| Lors de la dernière Luchon-Bayonne dans la nuit après cinq cols et sous des trombes d'eau mon pote qui roulait en solitaire a crevé, et a arraché son câble au remontage. La fatigue, la nuit, des heures de flotte... toujours est-il que lui bon bricoleur n'a pas pu réparer et a été obligé de continuer en s'éclairant - mal - avec une petite lampe tenue à la main, lampe merdique qu'il a habituellement fixée sur son casque pour éclairer son compteur ou réparer et orientée vers le bas. Autant dire que ses 50 derniers kilomètres au ralenti sous la grosse flotte lui laisseront un souvenir durable. Comme quoi, il peut toujours arriver l'inattendu même avec le confort d'un moyeu Dynamo. Moi, je pars avec deux grosses lampes et une lampe frontale, toutes de forte puissance. J'irai dans le sens de l'avantage du moyeu quand il s'agit de rouler en groupe, surtout de circonstance : s'il vous faut changer vos piles, le reste du groupe surtout s'il est important s'arrêtera rarement pour vous - et s'il le fait pour chacun bonjour la moyenne. Moi, cela me dérange rarement d'être seul ; et à deux ou trois cela se gère en principe. Parfois on profite d'un arrêt général - pointage, repas, remplissage de bidons - et en vitesse on anticipe le changement de piles - lampes et GPS - mais c'est toujours un peu stressant de devoir faire plus de choses que les autres. Je dirais que le remplacement des piles du GPS est plus fréquent encore, mais il est bien accepté si c'est vous qui dirigez les autres |
| | | Roland Déménageur Breton
Nombre de messages : 6522 Age : 62 Localisation : Finistère Nord Date d'inscription : 26/01/2007
| | | | hbr78 Intarissable sur le sujet
Nombre de messages : 566 Age : 50 Localisation : Guyancourt - Yvelines Date d'inscription : 09/07/2013
| Sujet: Re: Rouler de nuit Dim 2 Nov - 21:41 | |
| - sccber a écrit:
- . Et puis quand on a des roues ultra-légères on perd cet avantage.
- sccber a écrit:
- Lors de la dernière Luchon-Bayonne dans la nuit après cinq cols et sous des trombes d'eau mon pote qui roulait en solitaire a crevé, et a arraché son câble au remontage. La fatigue, la nuit, des heures de flotte... toujours est-il que lui bon bricoleur n'a pas pu réparer et a été obligé de continuer en s'éclairant - mal - avec une petite lampe tenue à la main, lampe merdique qu'il a habituellement fixée sur son casque pour éclairer son compteur ou réparer et orientée vers le bas. Autant dire que ses 50 derniers kilomètres au ralenti sous la grosse flotte lui laisseront un souvenir durable.
Comme quoi, il peut toujours arriver l'inattendu même avec le confort d'un moyeu Dynamo. Moi, je pars avec deux grosses lampes et une lampe frontale, toutes de forte puissance. Pour Luchon-Bayonne, j'avais préféré un phare à piles (un B&M) doublé d'une frontale pouvant être fixée au guidon (position par défaut, j'aime pas avoir une lampe sur la tête :-) En montagne je trouve intéressant de garder des roues plus légères et en plus il n'y avait que 2h/3h max à rouler de nuit... Pour la recharge du GPS, une petite batterie de chez Decat' à 20€ suffit à tenir 30h, donc pas de soucis Par contre sur des BRM valonnés mais non montagneux je prends le moyeu dynamo + phare B&M permettant ainsi la recharge du GPS, du mobile et l'éclairage. Je double par sécurité avec le phare à pile, mais avec juste un jeu de pile... et un connecteur + cable pour le moyeu, ça m'a semblé fragile dès le depart... |
| | | sccber Prolix
Nombre de messages : 4935 Age : 75 Localisation : Loire Date d'inscription : 06/04/2011
| Sujet: Re: Rouler de nuit Dim 2 Nov - 22:16 | |
| - Roland a écrit:
- sccber a écrit:
- ...
Comme quoi, il peut toujours arriver l'inattendu même avec le confort d'un moyeu Dynamo. Moi, je pars avec deux grosses lampes et une lampe frontale, toutes de forte puissance. Pas suffisantes pour voir traverser les rochers... Mon problème principal est que je porte des lunettes, lunettes qui ne sont pas faites pour regarder devant la tête baissée ; en descente j'ai donc tendance à regarder par dessus celles-ci pour ne pas attraper un torticolis en levant trop la tête : deux inconvénients, la vue n'est plus corrigée et j'ai les yeux qui pleurent, d'autant plus quand il fait froid ! Alors avec le meilleur éclairage du monde, je n'y vois pas grand chose. Circonstance aggravante je n'avais jamais eu un problème en descente - de jour comme de nuit - et de plus, à grande vitesse de nuit comme de jour je regarde plutôt au loin qu'à deux mètres devant. J'étais donc un peu kamikaze compte tenu aussi d'une nuit sans dormir, et au final mon cerveau en mode automatique n'a pas corrélé la grosse tache claire avec un petit bloc de rocher... J'aurai cassé ma roue Dynamo si j'avais investi plus tôt |
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