Besoin conseils couchage pour quasi 1000km (BTR 2016)

Bonjour,

Je me suis engagé il y a quelques mois pour le BTR 2016, un presque 1000 (958km) qui va de Vézelay à Barcelone. Ce n'est pas un BRM, les délais sont plus longs (96h). Mais je n'ai jamais fait plus qu'un 600 et je ne sais pas comment passer les nuits (j'aimerais éviter l'hôtel). Les contrôles sont à Clermont-Ferrand, au Puy-en-Velay, à Montpellier, Perpignan et à l'arrivée Barcelone.

Fait-il trop froid mi-juin dans le massif central pour espérer dormir dans un abris-bus avec une simple couverture de survie ?
J'ai vaguement entendu parler d'hébergements pour cycliste via des forum ou des trucs par internet, mais je ne connais pas plus.

Je dispose d'une sacoche de guidon et j'ai commandé chez un revendeur KTM une grande sacoche de selle (18l). Du coup, ça fait un peu juste pour transporter mon duvet (un Baikal 750 très compact, de 3,5l). A moins que je ne craque pour un support de couchage au guidon et abandonne ma vieille Chapak.

Merci aux spécialistes des longs brevets et des diagonales, ainsi qu'aux résidents des régions traversées de me conseiller !

La communauté Warm Showers est un système d'échange gratuit d'hébergement entre cyclo-randonneurs à travers le monde.
https://fr.warmshowers.org/

C'est une excellente solution, mais ça va dans les 2 sens.

Bonjour à tous,
si tu veux être autonome question couchage il faut l'être sur toute la ligne, c'est à dire se passer d'abris bus et autre. En clair "je me pose là et tout se passe bien".
Donc la couverture de survie est insuffisante.
Le mieux est un duvet avec un sur sac en gore tex et un matelas comme ça t'es vraiment paré.
Le problème sera le duvet et sa taille, qui lui même est conditionné par la température. Regarde la température moyenne et adapte ton duvet quitte à en changer, il existe des sites de matériels ultra light, cher certes mais ça fait le job.
Fait un essai avec ton matos, tu te rendras compte très vite de ce qui est possible ou pas.

Aller chez un particulier... oui super! t'arrives, tu bouffes rapide, tu ronfles 5 heures et tu te barres en coup de vent ! pas mal comme relation! Au moins à l’hôtel une CB suffit pour la politesse (bonjour & merci & au revoir c'est mieux mais on peut s'en passer surtout à 5 plombes du mat).

Bonne route à tous.

bonsoir.
La couverture de survie N'Y COMPTES MÊME PAS! c'est plus que bidon, j'ai testé sur un 600, en galère, au mois de mai 2015 dans les Ardennes, je crois que je ne me suis jamais autant caillé. Il existe des sacs de couchage très légers et au pire tu le mets dans un gros sac poubelle contre la rosée.
Bon courage et bonne route.
ps: à mon avis le Massif Central au mois de juin c'est comme les Vosges: les nuits ça pèle.

cyclodelacote305 a écrit:

ps: à mon avis le Massif Central au mois de juin c'est comme les Vosges: les nuits ça pèle.

Toutafé

Bonjour à tous,
Petite précision quant aux couvertures de survie.
Comme son nom l'indique il s'agit de survivre.
Dans une situation de survie  dormir = mourir
Donc un sauveteur enroule le blessé dans la couverture et lui colle des baffes (seulement si nécessaire) pour rester éveillé. Si pas blessé c'est juste pour attendre des conditions plus clémentes.
Conclusion une couverture de survie ne sert pas à dormir mais seulement à attendre l'évacuation (la reprise du déplacement), et pour ceux qui se plaignent que ça fait du bruit qui empêche de dormir, normal c'est pas dans le cahier des charges.

Bonne route à tous.

Bon, le matelas et le duvet compact j'ai (Baikal 750 de Millet et Forclaz Air de chez D4) reste à trouver un sur-sac et/ou un tarp et à bricoler un support au cintre !

L'an dernier pour la TCR j'avais fait le choix « hôtel » donc bivouac « à la dure » uniquement en cas de force majeure.

Ça a fonctionné car il n'y a qu'une seule et unique fois où je n'ai pas trouvé d'hôtel, en Slovénie et une nuit d'orage.

Par chance j'avais trouvé une terrasse de bistrot abritée par une banne.
J'ai dormi en enfilant toutes mes fringues et avec ma couverture de survie.
Pour une nuit ça fait l'affaire même si le lendemain tu es un peu « dans le pâté »…
Je n'envisagerais pas ça comme solution quotidienne…

Pour le mois prochain en Irlande je fais le choix inverse : normalement bivouac et B&B si possible sur ma route.

Pour le bivouac l'ensemble de mon équipement pèse 2 kg : bivy en Goretex + matelas + duvet.

Roland a écrit:

Pour le bivouac l'ensemble de mon équipement pèze 2 kg : bivy en Goretex + matelas + duvet.

Des références ?
Le bivy ça me fait repenser à ma carrière de pécheur de nuit à la carpe .

alkashi a écrit:

Roland a écrit:

Pour le bivouac l'ensemble de mon équipement pèse 2 kg : bivy en Goretex + matelas + duvet.

Des références ?
Le bivy ça me fait repenser à ma carrière de pécheur de nuit à la carpe .

Je veux présenter tout mon matos sur mon site d'ici à mon départ… mais comme il flotte je voudrais un jour sec pour faire les photos du matériel « en situation ».

Laurent C a écrit:

Bonjour,

Je me suis engagé il y a quelques mois pour le BTR 2016, un presque 1000 (958km) qui va de Vézelay à Barcelone. Ce n'est pas un BRM, les délais sont plus longs (96h). Mais je n'ai jamais fait plus qu'un 600 et je ne sais pas comment passer les nuits (j'aimerais éviter l'hôtel). Les contrôles sont à Clermont-Ferrand, au Puy-en-Velay, à Montpellier, Perpignan et à l'arrivée Barcelone.

Fait-il trop froid mi-juin dans le massif central pour espérer dormir dans un abris-bus avec une simple couverture de survie ?
J'ai vaguement entendu parler d'hébergements pour cycliste via des forum ou des trucs par internet, mais je ne connais pas plus.

Je dispose d'une sacoche de guidon et j'ai commandé chez un revendeur KTM une grande sacoche de selle (18l). Du coup, ça fait un peu juste pour transporter mon duvet (un Baikal 750 très compact, de 3,5l). A moins que je ne craque pour un support de couchage au guidon et abandonne ma vieille Chapak.

Merci aux spécialistes des longs brevets et des diagonales, ainsi qu'aux résidents des régions traversées de me conseiller !

Bonjour
J'y suis aussi engagé.
J'ai déjà passé 2 nuits sur le vélo sans dormir ; j'espère pouvoir le refaire sur cette épreuve.
Si je devais m'arrêter la nuit, ce serait au maximum 2-3 heures. Mais pour éviter ce problème de nuit trop fraîche pour dormir à la belle étoile, si le besoin de dormir est trop impérieux, j'essaierai de le faire en plein jour.
Bonne fin de prépa pour cette belle épreuve ; je n'ai même pas encore fait mes traces GPS

Suite à une série de désistements, il y a 5 places à combler ; si cela intéresse certains d'entre vous, n'hésitez-pas !

millenium a écrit:

J'ai déjà passé 2 nuits sur le vélo sans dormir ; j'espère pouvoir le refaire sur cette épreuve.
Si je devais m'arrêter la nuit, ce serait au maximum 2-3 heures. Mais pour éviter ce problème de nuit trop fraîche pour dormir à la belle étoile, si le besoin de dormir est trop impérieux, j'essaierai de le faire en plein jour.

C'est la solution que j'ai choisie plusieurs fois, sur un 1 200 (les autres 1 200 permettaient de dormir éventuellement à certains pointages) et plusieurs 1 000, mais toujours en été. Mais même en été il n'est pas souvent possible de dormir à la belle étoile en montagne et la nuit. C'est pourquoi je préfère rouler si possible de nuit et dormir de une à trois heures de jour : il est aussi plus facile de trouver la haie à l'écart de la route où l'on ne risque pas d'être réveillé par un automobiliste trop bien intentionné qui vient vous porter secours vous croyant victime d'une crise cardiaque (c'est du vécu)...
Bon, je dors peu (pas du tout jusqu'au 600 km), ceci expliquant cela : sur mon dernier 1 000 km (Ménigoute) j'avais exceptionnellement emporté un " duvet " en mince polaire, et comme c'était la canicule j'avais essayé le sommeil de nuit (3 h) isolé de l'herbe humide par ma couverture de survie, avec tous mes vêtements. Bien dormi, mais au réveil de la rosée mouillait la polaire (ce qui aurait été gênant si j'avais dû la réutiliser). J'avais dormi en plus uniquement une petite 1/2 heure, sur l'herbe d'une aire de repos vers 16 h la veille (à l'ombre). Je me souviens également avoir dormi une heure à l'ombre de pommiers vers 17 h lors de la TriRhéna (dormi également 3 + 2 h sous la tente de deux pointages).
Donc, sur mon probable 1 000 km de juillet prochain je n'emporterais que ces éléments de confort

La couverture de survie, elle a deux sens : un pour le chaud, et un pour le froid...

ds_le_moulin a écrit:

La couverture de survie, elle a deux sens : un pour le chaud, et un pour le froid...

La couverture de survie possède deux faces, généralement une surface dorée et une argentée. Certains modèles présentent une surface argentée mate au lieu de la surface dorée. Généralement, la surface dorée a une capacité d'absorption de la chaleur de 50 % et la face argentée reflète à 90 % le rayonnement infrarouge[1]. Du fait de sa température, un corps humain est émetteur de rayonnement thermique dans le domaine de l'infrarouge (proche de 10 micromètres). Pour lutter contre l'hypothermie, la surface dorée doit être à l'extérieur[1]. Ainsi, le rayonnement infrarouge intérieur est conservé, et une partie de celui provenant de l'environnement extérieur est absorbé et complète l'apport calorifique. Pour lutter contre l'insolation, il est conseillé de placer la face argentée à l'extérieur, celle-ci réfléchissant le rayonnement infrarouge à 90 % (Wikipedia).

Merci pour ces précisions techniques 

C'était juste pour dire qu'en l'utilisant dans le mauvais sens, on peut se les peler en effet 

L'essentiel a été écrit plus haut. Même si la température nocturne est clémente, les chaleurs diurnes et la fatigue me font toujours grelotter dans le sac de couchage (i.e. 1200 MC et 1000 du SUD).Ne reste à mon avis qu'à ajouter un sous vêtement léger pour la nuit (je teste prochainement le mérinos sur plusieurs jours: tentative de DH), car dormir dans sa sueur, tu te cailles immanquablement (l'avantage c'est que tu te réveilles plus vite!).
Concernant l'investissement dans le matériel, la qualité se paye, donc le confort est à ce prix. Du moins pour moi qui suis du genre frileux.
Se réserver une liste d'hotel dans le téléphone ou sur papier est un atout dans le cas de fortes précipitations diurnes, cela fait un plan de repli. De plus, se laver avant de dormir: glop glop. 

Roland, la TAW se rapproche, la pression monte?

pascalb a écrit:

Roland, la TAW se rapproche, la pression monte?

rien qu'à y penser il b...

Le matériel de qualité se paie… et se rentabilise !

Dans tous mes équipements j'en ai qui commencent à avoir de la bouteille soit en âge soit en kilomètres et dont j'apprécie toujours la qualité alors que j'en oublié depuis longtemps le prix…

Même un équipement de bivouac complet, converti en nuits d'hôtel est assez vite rentabilisé… ce n'est certes pas la même chose de dormir à l'hôtel et de dormir dans un champ mais il n'y a pas des hôtels partout…
Et grelotter dans un abri-bus ça va pour une nuit sur un brevet, pas pour deux semaines de raid…

C'est aussi mentalement confortable de savoir que l'on pourra s'allonger à l'abri de la pluie et dans un relatif confort.

En Bretagne il y a des secteurs entiers sans abri-bus ou avec des trucs dignes du tiers-monde… et lorsque tu as un coup de mou en pleine nuit et que c'est le déluge (comme aujourd'hui)… impossible de s'arrêter où que ce soit…

Plutôt qu'un duvet plus lourd et plus encombrant on peut prendre un « sac à viande » en soie. Le mien pèse 80 grammes et n'est pas plus gros qu'une balle de tennis.


(Pour la TAW je pratique assidument les fractionnés : Guinness et Irish coffee ! )

Bonjour à tous,
Une couverture de survie est prévue pour un usage unique ... juste comme ça en passant.

Le prix des équipements. J'ai le même sursac en GoteTex depuis 1984 ! Et il y a longtemps que j'ai arrêté de compter le nombre de nuits "confortables" dans des situations réellement difficiles

Sans verser dans le catastrophisme, le meilleur n'est jamais superflu dans les situations risquées.

Bonne route à tous.

Les couvertures de survie dites à usage unique (les fines) : j'utilise la mienne, certes rarement, mais elle m'accompagne dans le sac à dos depuis des années ; le plus chiant c'est de les replier, et c'est jamais parfait, mieux vaut avoir un grand sac... Si on a les moyens, le sursac évidemment c'est à l'usage parfait, bien sûr un peu plus lourd : j'aurais tendance à dire : économisez sur le poids du vélo, cela vous permettra d'emporter un peu plus de bagages.
Après, sur un 1 000 km ou autre il m'est arrivé de dormir dehors sans rien : parfois ça se passe nickel, d'autres fois c'est limite impossible de dormir et une fois (un retour d'une flèche Vélocio) j'ai fait l'erreur de m'endormir vingt minutes de nuit par grand froid assis replié sur moi-même dans un abri-bus (le copain avait un duvet) et je me suis réveillé très mal : vertiges, puis tremblements, symptômes qui ont mis du temps à disparaître quand j'ai pu remonter en selle... Sans conséquence au final, mais je ne referai pas l'erreur de m'arrêter dans ces conditions. C'est aussi le problème quand on ne roule pas tout seul : l'un s'endort et a un duvet et l'autre peut continuer à rouler et n'a pas prévu d'arrêt la nuit... La prochaine fois, soit je sais que le copain à un duvet et j'en emporte un, soit je continue seul.

Roland a écrit:

(Pour la TAW je pratique assidument les fractionnés : Guinness et Irish coffee ! )

Mais oui au fait... tu nous dis rien...   plus de guinness que de km sur route je suppose...

Ah si notre ami sccber l'avait programmée... on aurait eu de la lecture pour tout l'hiver...

Portocéan a écrit:

Roland a écrit:

(Pour la TAW je pratique assidument les fractionnés : Guinness et Irish coffee ! )

Mais oui au fait... tu nous dis rien...   plus de guinness que de km sur route je suppose...

Ah si notre ami sccber l'avait programmée... on aurait eu de la lecture pour tout l'hiver...

Là tu te trompes, mes compte-rendus de BRM 1 000, 1 200 et autres SR tu en a vu beaucoup ? C'est facile d'écrire longuement sur du court et inversement plus facile pour moi d'écrire peu (ou pas du tout) sur du long. Si je me décide un jour à faire une diagonale il me faudra prendre des notes sur le parcours

Portocéan a écrit:

Roland a écrit:

(Pour la TAW je pratique assidument les fractionnés : Guinness et Irish coffee ! )

Mais oui au fait... tu nous dis rien...   plus de guinness que de km sur route je suppose...

Ah si notre ami sccber l'avait programmée... on aurait eu de la lecture pour tout l'hiver...

Ouais… tu as raison sur toute la ligne…

D'ailleurs ta dernière remarque m'a donné une excellente idée pour l'hiver prochain…

Roland a écrit:

Portocéan a écrit:

Roland a écrit:

(Pour la TAW je pratique assidument les fractionnés : Guinness et Irish coffee ! )

Mais oui au fait... tu nous dis rien...   plus de guinness que de km sur route je suppose...

Ah si notre ami sccber l'avait programmée... on aurait eu de la lecture pour tout l'hiver...

Ouais… tu as raison sur toute la ligne…

D'ailleurs ta dernière remarque m'a donné une excellente idée pour l'hiver prochain…

Tu vas écrire un livre ?