Diagonale Brest Strasbourg du 23 aout 2017

Bonjour à tous,

Ci dessous mon CR.

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Les étapes :
De Brest à Gorron, 321 km, 3235 de D+, départ à 3h15.
De Gorron à Étampes, 264 km, 2066 D+, départ 5h.
D'Étampes à Gondrecourt le Château, 292 km, 1916 D+, départ à 4h30.
De Gondrecourt le Château à Strasbourg, 205 km, 1681 D+, départ à 4h30.
Total : 1082 km , 8898 D+.


Une carte est un bel objet, celle de la France était accrochée dans les salles de classe, il fallait apprendre à y placer les fleuves, les rivières, les massifs montagneux et les villes. Alors y tracer une ligne continue d'un bout à l'autre, sa ligne qui est le chemin parcouru à vélo est exaltant.
Depuis le haut de la cathédrale de Strasbourg, ville où j'ai passé de belles années pour mes études, la vue porte loin, on y voit toute la ville, les Vosges bien sûr et on imagine tout le reste derrière, jusque tout au loin, au plus loin, la Bretagne. Voila pourquoi Brest Strasbourg me semblait une évidence pour ma première diagonale.


J'ai donc préparé mon itinéraire et envoyé mon dossier d'inscription. Départ prévu de Brest le mercredi 23 août 2017 au petit matin. Plein de questions lors de cette phase de préparation, comment s'alimenter, réservation des hôtels ou pas, choix de la route à suivre. Pour tout ceci le forum « Super Randonneur » et divers comptes rendus m'ont été bien utile.


La veille du départ, j'ai l'heureuse surprise de recevoir un message d'un membre actif de ce forum qui me propose de m'accompagner pour la sortie de Brest. Vu mon heure de départ, 4h30 mercredi matin, on convient de se retrouver à la gare à mon arrivée en train la veille et de rouler ensemble de l'hôtel de police jusqu'à Guipavas. C'est rassurant d'avoir repéré la sortie de la ville et très sympathique de partager une bière en terrasse la veille du départ.


Départ prévu à 4h30, réveil programmé pour 4h, le vélo est vérifié et fin prêt dans la chambre, les affaires rangées minutieusement, je me suis couché de bonne heure, jusqu'ici tout est bien préparé.
Trois heures du matin, je me réveille naturellement. Mes voisins regardent la télé et commentent le programme, certes pas très fort mais suffisamment pour m'empêcher de me rendormir. Que faire, regarder le plafond pendant une heure, chercher à tout prix à se rendormir pour ensuite avoir du mal à se réveiller ? Alors que ce soir, à la fin de cette première étape de 320 km, je pourrais savourer cette heure. Finalement, vu que j'étais bien réveillé et me sentais en forme, j'ai décidé de partir et ai souhaité une bonne fin de nuit à l'agent de police de service à 3h15. Enfin le départ, la route pour soi, seul dans la nuit.


La nuit le relief ne s'anticipe pas visuellement, il se ressent dans le rythme de pédalage, les odeurs sont perçues différemment et celle de l'océan m'est agréable, surtout qu'elle m'arrive par une petite brise humide qui me pousse en douceur. Passage à Sizun, son petit arc de triomphe est magnifique de nuit. L'odeur qui se dégage des quelques camions qui me dépassent ne fait pas de doute sur leur chargement, bientôt il sera transformé en saucisson et autres charcuteries.


Ce n'est finalement qu'à Carhaix que j'ai trouvé une boulangerie, j'avais bien sûr des barres et autres friandises mais n'ai mangé que quelques biscuits sur ces premières heures de routes. La sensation de la faim disparaît en roulant et il faut se forcer à manger régulièrement. Je ne me suis pas assez alimenté les trois premiers jours de cette diagonale, c'est un point à améliorer. Pas de problème pour cette première journée, c'était mon étape la plus difficile mais celle où j'ai le mieux roulé. Mais pour les journées suivantes j'ai ressenti le manque de carburant sans que cela ne soit préjudiciable sauf à ma vitesse moyenne. J'ai l'impressoin qu'en étant bien alimenté c'est les jambes qui tirent le vélo, on est dans le bon tempo, une sensation d'harmonie, on pédale sans y réfléchir et à bon rythme. Par contre à certains moments les jours suivants, j'ai ressenti que c'est la tête qui pousse le vélo, il faut se faire violence pour ne pas ralentir, se mobiliser pour appuyer.


Arrivée sans encombre à Gorron, les heures sur le vélo s'enchaînent, sans aucune sensation d'ennui. Tout au long du périple cette solitude me sera très agréable, c'est comme une parenthèse rien que pour soi, aucune obligation à part le programme que l'on s'est fixé, l'esprit vagabonde au gré de son humeur. Petite route magnifique entre Carhaix et Corlaix (Petit Paris, Kermarec, …), la météo est idéale, pas de vent, pas trop chaud, tout va bien, l'accueil à l'hôtel le Bocage est très sympathique.


Le lendemain réveil à 4h30, sur le vélo à 5h, les lumières rouges des éoliennes clignotent dans la nuit, les paysages changent, c'est moins vallonné, le regard porte plus loin.
Discussion sympathique avec un cycliste à la terrasse d'un café à Mamers. La plaque de cadre est un signe de reconnaissance pour ceux qui connaissent les diagonales, un diagonaliste en voiture s'est arrêté pour discuter avec moi sur un pont enjambant la Seine.
La montée dans un petit vallon vers La Loupe, après Rémalard est très sympathique. J'y croise un cycliste qui semble échappé de la TCR ou French Divide avec son vélo en titane, éclairage, prolongateur, sac de cadre. Il hésite, fait demi tour, serait-ce un SARiste venu à ma rencontre ? Mais non, il reprend sa route et file dans la descente.


A l'approche de Chartres c'est plus monotone, l'entrée dans la ville n'est pas évidente à vélo, il y a une piste cyclable qui fait des méandres entre les bretelles de voie rapide et les zones commerciales, mais les panneaux indicateurs sont très rares.
Les derniers kilomètres avant Étampes, par la vallée de la Chalouette, sont très agréables, j'avance à un bon rythme. L'une de mes questions lors de la préparation était la réservation ou non des hôtels. J'ai finalement trouvé que c'était une bonne chose d'avoir réservé, ça force à finir l'étape et un coup de téléphone dans l'après-midi permet de s'assurer d'avoir un repas le soir. Et puis la journée on ne se préoccupe de rien, il n'ya qu'à rouler. Pour quelqu'un de plus rapide, ou qui cherche à faire un temps, ne pas réserver permet de rallonger son étape et de grignoter des kilomètres chaque jour. Ce n'est pas d'actualité dans mon cas, je continuerai donc à planifier et réserver mes étapes à l'avance.


Le lendemain à 4h30 sur le vélo, une fois de plus je me réveille avant la sonnerie, le nombre d'heures de sommeil doit donc être suffisant. Sur le site des diagonalistes il est indiqué qu'il y a beaucoup de circulation sur la portion de route d'Étampes à Fontainebleau, ce que je confirme. J'avais initialement prévu d'emprunter une portion de la D210 qui traverse Avon et mène à Vulaines sur Seine, mais la densité de la circulation m'a vite fait comprendre qu'il fallait trouver une autre route. C'est finalement par Thomery et sa forêt que j'ai rejoins Champagne sur Seine. Vive les cartes disponibles hors ligne sur le téléphone pour pouvoir modifier sa route en fonction des événements. Pause à Montereau pour se ravitailler en vue du reste de la journée où je ne devrais pas rencontrer beaucoup de commerces.
La route se poursuit dans la vallée de la Seine et celle de l'Aube. Rien à voir avec les petites vallées vosgiennes, ce sont de grandes zones agricoles. Passage au nord de Nogent sur Seine, Anglure, Arcis sur Aube, Wassy et Rachecourt sur Marne. Toute la portion entre l'Eure et la Marne est celle que j'ai le moins appréciée en terme de paysage.


Le contraste est saisissant lorsqu'on traverse la Marne, Champagne crayeuse d'un côté et Champagne humide de l'autre. Faire une diagonale c'est vivre les cours de géographie, à vélo on a le temps d'observer le paysage et de percevoir les petits changement progressifs de l'environnement.


La montée vers le plateau de Bure par Chevillon est magnifique, surtout en cette journée chaude où fraîcheur et ombre font du bien. L'heure tourne et il ne faut pas traîner, mais la lumière du soir est belle entre Bure et Gondrecourt.


Il me reste la dernière étape de 200 km à faire pour arriver à Strasbourg avant 19h15, la plus courte de cette diagonale. Ce découpage avec une dernière étape plus courte me met en confiance même si rien n'est gagné d'avance.
L'hôtelier de Gondrecourt me propose de se réveiller à l'heure de mon choix pour préparer le petit déjeuner, mais je préfère partir sans rien avaler et m'arrêter plus tard. Bien m'en a pris car finalement je me suis réveillé naturellement une demi heure avant la sonnerie et suis donc parti à 4h30. Autant prendre de la marge pour arriver dans les délais, un soucis technique ou un imprévu sont toujours possible et ma famille m'attend à Strasbourg. Je suis content de les retrouver bientôt. Pour cette dernière journée je me suis arrêté beaucoup plus souvent dans les boulangeries et ai fait honneur aux quiches lorraines. Les kilomètres se sont succédés de façon agréable, Colombey les Belles, Vézelise, Haroué, Rozelieures, Bayon, Baccarat pour arriver à Raon l'Étape où m'attendait un copain du club venu faire une portion de route avec moi.
C'est de concert que nous avons gravi le col du Donon, une première pour lui comme pour moi alors qu'à l'échelle d'une diagonale nous n'habitons pas très loin.


Descente vers Strasbourg dans la chaleur et sur des routes que je connais bien pour les avoir repérées en vue de cette diagonale, arrivée dans les délais à l'hôtel de police et heureuses retrouvailles avec mes proches.

J'ai beaucoup apprécié ton récit très bien écrit et fort intéressant.
Pour une 1ère Diagonale, tu as très bien maîtrisé la plupart des paramètres à prendre en compte, à part le fait de ne pas avoir assez mangé. Il est vrai que l'on en consomme des calories à pédaler des journées entières même si on ne roule pas forcément très vite ...
Bravo. Je suppose que ce n'est que la 1ère d'une longue série.

Merci.
Jj'ai beaucoup apprécié cette diagonale et en ferai certainement d'autres, il y a le choix.
Bonne route

Bravo pour cette première Diagonale.

En tant que Sariste je considère que la priorité (est et doit être) donnée au diagonaliste (heures effectives de passage par rapport à la feuille de route, vitesse, durée et emplacement des arrêts, etc.

Cependant, et comme tu en fais état dans ton CR, je me permets de relever le cas suivant :

erwin68 a écrit:

…
Départ prévu à 4h30…

… j'ai décidé de partir et ai souhaité une bonne fin de nuit à l'agent de police de service à 3h15…

Il m'est arrivé plus d'une fois de me lever en pleine nuit pour prendre au passage un diagonaliste et le guider entre Guipavas/Landerneau et Sizun ou Morlaix.
(J'habite entre Guipavas et Landerneau)

Un certain nombre de fois je n'ai vu personne…
Après retour j'ai appris que le(s) diagonaliste(s) étai(en)t parti(s) bien avant l'heure prévue…

Le bilan est qu'aujourd'hui je ne me lève plus pour les Diagonales prévues pour partir en pleine nuit. Désolé pour les autres…

bravo à toi pour ta première j'ai moi aussi fait ma première cette année et aussi fait des erreurs de timing
la prochaine sera meilleure

J'ai également apprécié ton récit, bravo.

Bonjour Roland,

Je réagis à ta remarque sur l'horaire de départ prévu que le diagonaliste ne respecte pas.
Lorsque j'étais à l'hôtel et réveillé avant l'heure du départ j'ai pensé à l'éventuel sariste qui viendrait à ma rencontre et ça m'a fait franchement hésiter. J'ai cogité un moment et je comprends ton point de vu. Je serais très mal à l'aise d'apprendre que quelqu'un s'est réveillé tôt pour venir à ma rencontre en vain.
Ce qui finalement m'a fait faire le choix de partir, c'est bien sûr de prendre une heure d'avance et aussi que j'avais donné mon numéro de téléphone dans le dossier envoyé. C'est toute la difficulté, devoir gérer l'imprévu et donc chercher à prendre de l'avance, et de respecter le programme fixé.

Je me suis posé les mêmes questions lorsque j'ai modifié mon parcours entre Fontainebleau et Montereau. Et encore une fois c'est le fait d'avoir donné mon numéro de téléphone qui fait que je me suis senti plus libre de le faire.
Alors je débute humblement dans ce monde de la longue distance et des diagonales, mais j'ai envie de conseiller aux Saristes d'envoyer un petit sms, ou de téléphoner au diagonaliste pour savoir où il est.

Bien amicalement.

Christophe alias Erwin68

tout à fait d'accord sur les horaires moi j'avais prevu des nuits plus longues et comme je dors peu il est tres énervant de rester dans son lit et de se retourner sans arret pour moi mieux vaut partir

julbute a écrit:

tout à fait d'accord sur les horaires moi j'avais prevu des nuits plus longues et comme je dors peu il est tres énervant de rester dans son lit et de se retourner sans arret pour moi mieux vaut partir

Je ne parlais pas des nuits en cours de route.

Je parlais de l'heure de départ de la Diagonale.

Grand bravo pour cette diagonale que tu as réalisé !   Et quel plaisir de lire ton aventure !

erwin68 a écrit:

Bonjour Roland,

Je réagis à ta remarque sur l'horaire de départ prévu que le diagonaliste ne respecte pas.
Lorsque j'étais à l'hôtel et réveillé avant l'heure du départ j'ai pensé à l'éventuel sariste qui viendrait à ma rencontre et ça m'a fait franchement hésiter. J'ai cogité un moment et je comprends ton point de vu. Je serais très mal à l'aise d'apprendre que quelqu'un s'est réveillé tôt pour venir à ma rencontre en vain.
Ce qui finalement m'a fait faire le choix de partir, c'est bien sûr de prendre une heure d'avance et aussi que j'avais donné mon numéro de téléphone dans le dossier envoyé. C'est toute la difficulté, devoir gérer l'imprévu et donc chercher à prendre de l'avance, et de respecter le programme fixé.

Je me suis posé les mêmes questions lorsque j'ai modifié mon parcours entre Fontainebleau et Montereau. Et encore une fois c'est le fait d'avoir donné mon numéro de téléphone qui fait que je me suis senti plus libre de le faire.
Alors je débute humblement dans ce monde de la longue distance et des diagonales, mais j'ai envie de conseiller aux Saristes d'envoyer un petit sms, ou de téléphoner au diagonaliste pour savoir où il est.

Bien amicalement.

Christophe alias Erwin68

Salut Christophe,

Une fois parti, je suis tout à fait conscient qu'il est très difficile de tenir son planning. Surtout lorsqu'on se lance dans l'aventure des Diagonales.
L'aspect est un peu différent sur deux points : le respect du trajet (car chaque diagonaliste a choisi son propre trajet qu'il est donc sensé avoir longuement cogité), et le moment du départ.

Comme je l'ai dit, pour moi le diagonaliste est prioritaire en tous points sur le sariste qui n'est là que pour donner un coup de main. Que ce soit par son guidage pour passer une ville ou tout simplement pour apporter un peu de compagnie.
Perso je repère en priorité les gars qui sont seuls plutôt que les groupes qui ont peut-être moins besoin de compagnie.

Pour ce qui est du téléphone portable.
Si je t'avais appelé la veille de ton départ pour te dire que je t'attendrai à Guipavas tu te serais senti obligé de partir à l'heure prévue et donc je perturbais ta Diagonale.
Je ne me voyais pas t'appeler à 04h00 du mat' pour savoir si tu étais toujours à Brest…

De mon côté, sur une épreuve, je ne consulte mon portable que lors des contrôles. Même si je l'entends sonner en roulant.

Sur une Diagonale il y a déjà beaucoup de choses à gérer, si en plus il faut gérer des rancards avec les saristes…


En tant que sariste, si un Diagonaliste ne m'a rien demandé avant, je ne préviens jamais. Comme ça il mène sa Diago comme il l'entend. Si je le vois tant mieux, si non tant pis (pour moi).

Sauf que, m'étant souvent levé en pleine nuit pour rien, je ne me dérange plus pour les départs entre minuit et 05h00.

Je ne sais pas quelle est la position officielle de l'ADF concernant le respect de l'horaire de départ.
Je connais le problème du sommeil avant une épreuve. Mais bon, même réveillé (bien) avant, un BRM, PBP etc... partent à l'heure prévue…
Mais ce n'est que mon avis.

Bonjour à tous,
Tout d'abord félicitation pour cette première diagonale.

Les SARIstes... n'ont aucune obligation, ils font comme ils veulent, mais il y a fort à parier qu'ils répondent présents si besoin sous réserve bien sûr de faisabilité/disponibilité.
Les Diagonalistes n'ont pas d'obligation mais dans sur la feuille fournie par le SAR  en bas, il est écrit :
"En cas de report (même de quelques heures), voire d'abandon,..., vous êtes tenus d'en aviser immédiatement les déléguées Fédéraux ...Nous vous remercions d'avance de prévenir le SAR,  ..."
C'est juste une recommandation. Et rien à propos d'un départ anticipé.

Le SARiste peut proposer son "aide" ou plus exactement son accompagnement, mais ça peut être interprété comme une intrusion surtout si on roule seul, mais d'un autre coté ça peut être aussi une bonne surprise, voire une surprise utile.
Et comment refuser cet accompagnement ?
Difficile de tomber juste à chaque fois.

Pour ma part je préviens le SAR, et les délégués par SMS, au départ et à l'arrivée et ce quasiment dans le commissariat.

Bonne route à tous.

Belle diagonale, j'ai beaucoup apprécié ton CR, je cogite de plus en plus pour me faire une D/P, peut-être l'an prochain

Mais arrêtez de poster des compte-rendus qui donnent envie d'aller pédaler à travers la France ! 
Brest - Perpignan ; Brest - Strasbourg... et pourquoi pas une Strasbourg - Perpignan !?!

A ce rythme-là, je vais me sentir obligé de tracer des triangles sur OpenRunner... Même si, pour l'instant, l'objectif est le prochain PBP. 

En tout cas, bravo pour cette première diagonale réussie !

Le pire, c'est quand on se lance là-dedans : ça devient vite une addiction

erwin68 a écrit:

La sensation de la faim disparaît en roulant et il faut se forcer à manger régulièrement.

Ah bah dis donc, Chéri va vouloir faire des diagonales avec toi si je lui fais lire ton CR

Sev a écrit:

erwin68 a écrit:

La sensation de la faim disparaît en roulant et il faut se forcer à manger régulièrement.

Ah bah dis donc, Chéri va vouloir faire des diagonales avec toi si je lui fais lire ton CR

Je crois qu'il n'y a pas de risque, en voyant vos photos Chéri à un coup de fourchette à la hauteur de son pédalage.

Bon à lire tous ces comptes rendus, ça donne envie d'en refaire une de diagonale. Vivement l'été prochain.

On se dit "bonne préparation" alors!
Christophe