Dans un fil précédent, je posais plein de questions pour réaliser un 400 ou un 600.
Le 400 fut validé grâce à l'organisation de Popiette et le 600 reste encore à valider car ma balade n'a pas totalement été conforme à mes espérances...
Voici le terrain de jeu :
TroBreizOpenRunner annonçant 663 km, je m'octroyais un rab de 10% sur les temps réglementaires d'un BRM 600 et j'espérais donc boucler ce périple en 44h max.
J'en ferai 12 de plus, pour mieux savourer !
Petit résumé :
L'objectif est donc de relier les 7 cathédrales suivantes :
- Saint Pol de Léon
- Tréguier (Saint Tugdual)
- Saint Brieuc
- Saint Malo
- Dol (Saint Samson)
- Vannes (Saint Patern)
- Quimper (Saint Corentin)
Et voici le grrraaaannnddd résumé :
Dimanche 20 Août :
Je pars le dimanche matin vers 4h30 avec l'idée d'être à Tréguier avant la messe de 11h.
Je commence dans la nuit par des routes connues et faciles, direction plein Est, de Guissény à Saint Pol de Léon. Je pose mon vélo devant la cathédrale à 6h05, la photo ne rend pas grand' chose :
Premier contrôle... de nuit car il est 6h05 à Saint PolJe continue par la route empruntée l'année dernière pour mon Tro Bro Leon et qui longe la rivière de Morlaix. J'arrive d'ailleurs au pied du viaduc vers 7h, lorsque les réverbères s'éteignent.
La suite du programme, vers Tréguier, nous a laissé quelques "
mauvais" souvenirs : ça descend et ça monte aussi fort entre Morlaix et Lannion ! Je serre donc les dents et profite au maximum des descentes pour gagner quelques km/h qui se convertissent en secondes ou minutes... La météo est clémente, ensoleillée, par trop chaude, le vent pas trop fort n'aide pas beaucoup puisqu'il est plutôt orienté au sud et que je vais vers l'Est.
C'est à 10h05 que j'arrive au pied de la cathédrale de Tréguier : quasiment 1h d'avance sur mon programme ! Notamment grâce à l'aide d'un groupe de triathlètes de Lannion dont j'ai profité de la roue sur 6 km environ juste après la sortie de Lannion.
Arrivé à Tréguier avec 1h d'avance sur l'horaireJ'hésite à chercher une autre messe en ce dimanche matin, parce qu'un pèlerinage sans la messe, c'est un peu une tranche de pain sans le beurre. Mais, finalement, je préfère rester dans mon idée du Tro Breiz et suivre la messe dans l'une des cathédrales du périple.
Je sirote donc un grand chocolat chaud accompagné de deux croissants en attendant que les cloches n'appellent les fidèles.
A la sortie de la messe, ma pause a duré plus de 2h30 ! Il faut relancer la machine et tracer vers Saint Brieuc.
Cathédrale de TréguierArrêt emplettes à Pontrieux avec un centre ville charmant. Je prends un grand sandwich américain et une demi douzaine de crêpes pour le dessert.
Je croque un bout du sandwich pour qu'il puisse rentrer dans ma sacoche de cintre et je continue la route avant de m'arrêter à Lanvollon pour manger la fin du sandwich et quelques crêpes.
Je ne suis qu'à 25 kilomètres de Saint-Brieuc, que je dois rejoindre par Plérin.
Mais, justement, à Plérin, des cyclistes ont la bonne idée de faire une course dans les "Rampes". Quelle idée de faire du vélo un dimanche après-midi ?!? Par où je passe, moi ?
Un bénévole de la sécurité m'indique un passage pour rejoindre la route qui mène à Saint Brieuc en bas de la vallée. Une fois engagé, difficile de faire demi tour... Mais soit il a mal regardé mon vélo, soit il a voulu me faire une blague. Tant pis ! Je suis passé, même si mon vélo n'est pas dûment estampillé "Gravel".
Du gravel ou du VTT pour atteindre Saint-Brieuc à travers bois !La longue et raide montée qui suit pour rejoindre le centre de Saint-Brieuc me permet d'apprécier la fraîcheur qui règne dans la cathédrale et le coca que je sirote en changeant la carte dans le porte-carte de ma sacoche.
Les toits de la cathédrale de Saint Brieuc vus depuis ma pause coca.La suite de l'itinéraire est connue également : c'est le trajet que l'on a suivi 5 ans plus tôt. Yffiniac, Lamballe, Plancoët (
que j'évite cette année), Ploubalay, La Richardais avec le passage du barrage sur la Rance et enfin Saint Malo que j'atteins vers 20h40.
Photo contrôle au pied de la cathédrale et je me mets en quête de mon dîner. Ce seront 3 galettes saucisses (
la dernière était peut-être en trop) dans une rue animée par les touristes qui déambulent. Je dois avoir l'air d'un extra-terrestre, surtout que je me mets en mode nuit : maillot manches longues, gilet jaune et phare qui illumine la route.
Arrivé à la cathédrale de Saint Malo avant 20h45J'ai oublié de remplir mes bidons à Saint Malo et je n'ai pas vraiment envie de m'engager dans la nuit sans provision d'eau. Je fais donc une halte à Saint Méloir des Ondes pour un coca et 2 bidons bien remplis, avant de descendre longer la baie du Mont Saint Michel que j'aperçois tout illuminé.
La route est plate vers Dol et la circulation est tranquille. J'arrive au pied de la cathédrale vers 23h40 et je décide de m'arrêter un peu car la bruine commence à mouiller.
Pointage au pied de la cathédrale de Dol vers 23h40, il fait nuit et la bruine commence à mouillerJe trouve un abri confortable sous le préau et un lit moelleux avec 2 bancs en bois.
La suite de la balade, c'est demain !
Aujourd'hui : 280 km tout rond en moins de 19h30.
La pause trop longue à Tréguier coûte cher, ainsi que la troisième galette-saucisse qui a fait durer la pause à Saint Malo et ralenti le rythme de la reprise.
Lundi 21 Août :
Je me réveille donc après une nuit de 3h. En fait, c'est le froid qui me réveille sous mon préau.
J'ai eu la bonne idée d'emporter au fond de ma sacoche un bonnet et je m'en suis servi de bonnet de nuit : je pense que sans cet accessoire, j'aurais été réveillé plus tôt car mon sac de couchage se limite juste à un sac à viande en polyester.
Il est 3h15 environ quand je reprends la route avec quelques crêpes en guise de petit déjeuner.
J'ai devant moi les deux plus longues étapes entre deux cathédrales : 140 km entre Dol et Vannes puis 120 km entre Vannes et Quimper.
Par contre, j'ai aussi la certitude d'emprunter des voies vertes qui nous avait bien aidés il y a 5 ans : depuis Le Quiou jusqu'à Médréac puis de Mauron jusqu'au Roc Saint André. La première est en stabilisé, mais ça roule bien et le chuintement des pneus me tient compagnie dans la nuit finissante quand les écureuils ne veulent plus faire la course avec moi.
Entre les deux voies vertes, je suis presqu'obligé de prendre la grand'route de Saint Méen à Mauron, via Gaël : ça roule fort, pas mal de camions mais ils doublent au large ainsi que les voitures.
J'enlève ma tenue de nuit à Mauron, juste au départ de la voie verte qui relie Ploërmel puis Malestroit et Questembert. Je n'irai pas jusqu'au bout, bifurquant au Roc Saint André, mais je sors de la piste à Ploërmel pour m'offrir un vrai petit déjeuner : croissants, chocolat chaud au soleil en terrasse. Ca permet de recharger les batteries, de savourer l'instant présent, jeter un œil à l'itinéraire pour repérer l'endroit où j'abandonnerai la voie verte plutôt roulante malgré cette orgie de barrières à franchir.
5 ans plus tôt, nous avions choisi l'option "tout droit" dès la voie verte quittée. Ce "tout droit" reste encore bien présent dans nos mémoires : la route est bien droite sur la carte, mais elle monte et descend terriblement et, cerise sur le gâteau, le vent de face nous forçait à pédaler même dans les descentes...
J'ai donc décidé de m'éviter ce calvaire, même si le vent est plus calme et je passe donc par Sérent. Ca monte calmement, tranquillement et ça redescend somptueusement ! Ca remonte ensuite vers Saint Guyomard et c'est là qu'un cycliste en profite pour me doubler à la faveur d'un arrêt.
Voyant qu'il tient un rythme proche du mien, je me mets en tête de le rattraper pour profiter de sa roue. Les descentes m'aident à l'atteindre et, finalement, à le devancer. Il me rattrape ensuite dans la montée et nous échangeons quelques mots : il vient de Rennes et continue jusqu'à Quiberon en évitant. Nos routes se sépareront donc à Saint Avé.
Je descends mieux que lui, mais il monte mieux que moi : nous jouons au chat et à la souris et pédalons parfois de concert. Le Festival Motocultor bloque la route de Saint Avé, mais ça passe très bien pour les vélos : pas de détour incongru ! Ouf !
J'arrive donc au pied de la cathédrale de Vannes vers 12h15 :
Arrivé à VannesLes maisons de VannesJ'en profite pour faire une petite bourde : alors que les jambes tournent bien, je fais une trop longue pause...
Dans la cathédrale d'abord, puis je flâne pour trouver un déjeuner et je fais une seconde bourde qui alourdit la première : je prends sandwich + frites.
La barquette de frites était en trop et la pause, déjà longue, s'est éternisée dans ce petit kiosque à musique qui regarde le port.
J'aurais dû simplement embarquer le sandwich dans ma sacoche et continuer la route en faisant un arrêt pique-nique plus tard, vers Sainte Anne d'Auray par exemple.
Pause photo obligatoire quand on a un fiston qui s'appelle Meriadeg :
PanneauLe soleil tape fort sur la route de Sainte Anne d'Auray, je tente un bout de parcours signalé pour les vélos en espérant rouler à proximité des arbres : peine perdue, ce sont des zig-zags autour des champs de maïs sur du stabilisé... Je rejoins donc la route, plus ombragée et plus roulante.
Je refais le plein des bidons avec de l'eau bien fraîche au sanctuaire de Sainte Anne. Arrivé à Hennebont, environ 30 km plus loin, j'ai déjà largement entamé ma réserve. Je fais donc une pause ravitaillement : fruits frais, jus de fruit, compotes en gourde. Me voilà paré pour la suite du périple, car il me reste encore 200 km environ, avec les Monts d'Arrée comme plat de résistance.
Je continue sur la route vers Quimperlé, qui comme Hennebont, est baigné d'une jolie rivière. Ca veut dire qu'on descend au centre ville et que ça grimpe dur pour en sortir !
Après une pause apéritive à Rosporden, ça continue à monter vers Elliant où je remplis mes bidons au cimetière dès l'entrée de la ville. C'est un peu un détour par rapport à la route la plus directe vers Quimper, mais j'espère que le relief me sera favorable.
Même s'il y a quelques montées rudes dans les parages d'Elliant, la finale du parcours vers Quimper sera rapide et aisée : on commence par une route "de crête" qui joue avec la colline et on voit bien la vallée en contrebas, puis on rejoint la rivière en roue libre quasiment jusqu'à Quimper. Quelques bancs de brouillard commencent à se former sur les prés humides, mais la route restera bien nette jusqu'à la cathédrale de Quimper que j'atteins vers 22h.
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Arrivé à Quimper[url=https://www.cyclos-cyclotes.org/forum/download/file.php?id=9608]
QuimperJe me mets en quête d'une crêperie ouverte pour avoir un dîner consistant avant d'attaquer la montée vers Briec.
Vue l'heure, mon objectif est de m'arrêter vers Pont Coblant (
sur le canal de Nantes à Brest) ou à Pleyben, voire de continuer si les jambes tournent bien.
Je trouve enfin une crêperie qui sert encore les retardataires alors que les restaurants voisins empilent les tables et les chaises. Il fait encore suffisamment bon pour manger en terrasse en manches courtes.
Mais une fois le dîner avalé, je mets le maillot à manches longues et je me prépare pour la nuit.
La sortie de Quimper mérite un peu d'attention si l'on veut monter vers Briec : on doit passer sous l'autoroute et le cheminement cycliste n'est pas vraiment bien indiqué. De nuit, je suis moins joueur qu'en journée, j'avais donc bien regardé avant sur Google Maps par où passe la piste cyclable qui permet d'éviter l'échangeur.
Ca passe donc relativement et me voilà engagé à presque minuit dans la longue montée qui va de Quimper à Briec. J'ai même prévu d'y faire un crochet : en repérant mon parcours sur OpenRunner, j'ai repéré une chapelle dédié à Saint Egareg ! C'est suffisamment rare pour mériter un détour, non ?
Je fais donc une visite nocturne de ce site calme : une fontaine en contrebas, une chapelle restaurée au milieu des champs et des bois.
Mais une erreur d'orientation m'a obligé à faire un petit détour avant d'arriver à la chapelle. Lorsque je me suis rendu compte que je n'étais pas sur la bonne route, j'ai hésité à rebrousser chemin : cela voulait dire redescendre ce que je venais péniblement de monter, pour remonter plus loin... En regardant la carte, j'ai préféré continuer sur cette route et bifurquer plus loin en comptant les routes sur la droite et sur la gauche.
J'ai gagné un peu plus de quiétude car mon itinéraire initial suivait la voie express de très près.
A Briec, j'hésite à prendre une petite route qui pourrait bien m'amener sur un chemin hasardeux et préfère prendre la grand route qui n'est pas très fréquentée à cette heure. Qui viendrait rouler en voiture à 1h du matin en ce lundi d'août ?
En plus, ça descend tout seul, jusqu'à l'Aulne qu'on travers à Pont Coblant. Je laisse le camping derrière moi et décide de grimper jusqu'à Pleyben en espérant trouver un abri à proximité de l'enclos paroissial.
La montée vers Pleyben me revient vite en mémoire : après ce panneau, on croit que c'est fini, mais c'est là que ça commence... Par contre, après ce virage, on voit les premières maisons... Je suis 5 ans en arrière, mais avec un demi tandem et un demi moteur pour monter !
Je visite Pleyben de nuit pour trouver un abri et je me réfugie sous le préau d'une école pour une sieste méritée de 3h.
307 km parcourus en 23h40 environ. Les pauses ont duré trop longtemps également (petit-déjeuner à Ploërmel, déjeuner à Vannes, ravitaillement à Hennebont, recherche d'un abri à Pleyben).
Mardi 22 Août :
Comme le lundi matin, c'est le froid qui me réveille après 3h de sommeil sous ce préau.
Je ne m'attarde pas, même si la rentrée n'est prévue que dans 15 jours et que je ne risque pas trop de me faire déranger par des élèves : j'ai encore un peu de route à faire ! Il est 6h15 quand je monte sur le vélo après avoir remis les bagages en place et vérifié que je ne laisse rien derrière moi.
Ca descend un peu et ça remonte vers Brasparts que j'atteins 35 minutes plus tard. Et c'est juste après Brasparts que je franchis le cap des 600 kilomètres. J'aurais pu pousser jusque là la veille, mais je n'étais pas sûr de trouver un toit pour dormir et je préférais garder les idées fraîches pour cette route dont j'avais de très bons souvenirs.
Après, ça monte, c'est sûr, mais il suffit de trouver son rythme et de lever les yeux du compteur pour admirer le paysage. Alors, les jambes tournent toutes seules et, seul au monde, on savoure l'instant présent.
Je profite des zig-zags de la route pour admirer le paysage sous différents angles : le soleil se lève tout juste et la lumière est fabuleuse ! Difficile à retranscrire par écrit et les photos du téléphone sont de piètres reflets...
Les premiers rayons accrochent naturellement le point culminant : la chapelle Saint Michel perchée tout en haut de la montagne.
Je n'avais pas du tout prévu d'y monter... mais la lumière était trop belle pour rester en bas !
5 ans plus tôt, nous avions dû pousser le tandem. Je me gargarise (
bien humblement) d'avoir réussi à tout gravir sur les pédales... même si j'ai dû mettre tout à gauche.
Le panorama est toujours splendide de là-haut, surtout avec le soleil qui renaît et le ciel tourmenté qui donne de la consistance.
Halte contemplation non prévue dans le planning.
Je redescends et profite bien des descentes pour augmenter la moyenne. La route est encore peu empruntée à ces heures matinales.
Face au Roc'h Tredudon et au Roc'h Trevezel, je bifurque vers Commana que j'évite pour rallier Saint Sauveur. Je m'égare un peu en chemin et me rajoute quelques kilomètres mais ça ne compte pas trop parce que c'est globalement du faux-plat descendant vers Saint Pol de Léon.
On tourne vers Guimiliau pour tracer plein nord vers Plouenan où je m'octroie une pause avant d'arriver à Saint Pol de Léon.
La navigation est simple sur cette dernière partie : tout droit et encore tout droit. Je vois bientôt les flèches de la cathédrale et le clocher du Kreiz-Ker qui dominent les toits : ma randonnée arrive quasiment au bout ! Un petit goût mi-figue mi-raisin en bouche : satisfaction de boucler la boucle du Tro Breiz sans encombre, mais déception de finir déjà cette randonnée et de n'avoir pas réussi à la faire dans les délais prévus initialement.
C'est jour de marché à Saint Pol quand j'arrive. Je deviens donc piéton pour accéder à la cathédrale et je ne pourrai pas faire de photo souvenir...
Tant pis, je cache mon vélo derrière les camions des marchands de tapis et rentre dans la cathédrale pour arriver en cours de la messe du matin. Ca clôt bien ce pèlerinage.
En sortant, je m'arrête devant l'étal d'un bouquiniste sur le marché... une autre de mes passions. Heureusement que je n'ai pas beaucoup de place pour emporter des bouquins : je ne repars qu'avec un petit fascicule qui devrait servir prochainement pour mon fiston.
Il me reste 40 kilomètres pour rentrer à la maison avec deux trous à passer puis du plat.
Le soleil est sorti en même temps que moi de la cathédrale, le vent ne sait toujours pas de quel côté il veut souffler et m'aide par moment et me repousse à d'autres.
Ces derniers kilomètres seront presqu'une formalité avec une vitesse roulée autour de 25 km/h.
Un petit tour devant le port et me voilà à la maison. OUF !
56h30 de randonnée, 691 km parcourus et encore plus de paysages époustouflants.
Beaucoup de bons moments, très peu de galère, aucun pépin mécanique ou pneumatique.
J'ai encore beaucoup à apprendre en vue du Paris-Brest-Paris, mais j'ai également beaucoup appris sur ces 2 jours et 1/2.
Mon brave Triban 540 fait honneur au nom que je lui ai donné : Galouper.
2018 sera une année "pré-PBP", il devrait donc y avoir plus de BRM dans le calendrier et je vais donc m'attacher à participer à quelques unes de ces rencontres. Objectif : valider la plus grande distance possible au cours d'un BRM officiel (
400 pour l'instant) et notamment un 600.
J'ai d'ailleurs déjà en tête le BRM 600 de Popiette prévu le 14 juillet.