BRM dans l'oise

Bien sûr, s'il demande... il ne doit pas attendre d'autre réponse. Sinon la liberté d'aller et venir est une liberté fondamentale. En revanche l'assistance aux participants est effectivement interdite en dehors des lieux de contrôle. Donc emprunter la route je dirai oui, accompagner en restant derrière le copain je dirai encore oui, aider non.

lmvv a écrit:

Non Sev. Le 1200 d'Aquitaine ne peut pas être un BRM car le plus long BRM possible est un BRM 1000.
Il est peut-être annoncé comme un BRM par nos amis Bordelais, mais à tort.
C'est un RM 1200 en fait.
Je rappelle la différence entre les BRM et les RM qui peut échapper à beaucoup : les BRM sont organisés et homologués sous l'égide de l'A.C.P. ; les RM sous l'égide des "Randonneurs Mondiaux", instance au-dessus de l'ACP hiérarchiquement, même si les "Randonneurs Mondiaux", fondés en 1983 si ma mémoire est bonne, émanent d'une initiative de l'ACP.
La confusion vient du fait que l'on dit parfois que l'on organise un Brevet "RM" et que cela est assimilé à BRM de ce fait, mais encore une fois, ce n'est pas exactement la même chose.
Quant à autoriser le fait de compter un RM 1200 pour la préqualification à PBP, c'est une initiative de l'ACP qui valait en 2014-2015 et qui a priori vaudra encore en 2018-2019.

Voilà que tu m'apprends encore quelques chose Je n'avais jamais fait attention à cette différence... Je me rappelais juste qu'il y avait une catégorie 1200 et + qui permettait de s'inscrire en 1er donc j'en ai déduit que c'était un BRM... Désolée

Jipe4 a écrit:

Une petite question étrange.

Les routes empruntées par P.B.P ne sont pas privatisées, y a t-il de ce fait des cyclistes qui participent à l'événement sans s'inscrire, qui roulent sans puce et sans numéro ?

Je ne sais pas si beaucoup de gens le font. Car cela veut dire avoir le courage de réaliser PBP sans hochet à l'arrivée (homologation, médaille…).

Mais pour de bonnes et graves raison (santé) il y a un exemple (dans tous les sens du terme, à commencer par le plus élogieux) :

Une ancienne membre de ce forum « Miss Couettes » (Sophie) avait du interrompre sa série de brevets qualificatifs pour subir une intervention chirurgicale.
Elle a malgré tout réalisé son PBP dans les temps, mais complètement en « Off ».

Tu peux lire son aventure exploit ici


(Attention : si je suis admiratif du courage qu'à eu Sophie de réaliser son PBP dans ce contexte, je n'approuverai pas la démarche de quelqu'un qui chercherait à profiter de l'infrastructure mise en place par une organisation sans en accepter les règles.
Ceux qui voudraient faire PBP sans passer par l'inscription ACP peuvent le faire quand ils veulent puisque les routes sont ouvertes à tous… mais en dehors de l'épreuve officielle.
C'est d'ailleurs ce que j'encourage depuis des années à faire les partisans de « la course » : organiser une course PBP en dehors de l'épreuve ACP)

acollongues a écrit:

Bien sûr, s'il demande... il ne doit pas attendre d'autre réponse. Sinon la liberté d'aller et venir est une liberté fondamentale. En revanche l'assistance aux participants est effectivement interdite en dehors des lieux de contrôle. Donc emprunter la route je dirai oui, accompagner en restant derrière le copain je dirai encore oui, aider non.

En 1975, lors de mon 1er PBP, alors que j'étais entre Morlaix et Brest, je crois (à l'époque, on empruntait encore la N 12), un coureur cycliste du cru (ne participant pas à PBP) m'avait rejoint et nous avions roulé quelques km ensemble. Le vent étant de face, je m'étais mis dans sa roue. Ne voilà-t-il pas que, juste à ce moment-là, le couple LEPERTEL (principaux organisateurs de PBP) surgit de l'AR en voiture ! Je me suis bien fait "engueuler" au passage par Suzanne qui avait baissé sa vitre car je profitais d'une aide extérieure (je n'avais pas pensé à ça). Si le cycliste avait été un participant à PBP, pas de souci, mais là, ce n'était pas le cas.

acollongues a écrit:

Bien sûr, s'il demande... il ne doit pas attendre d'autre réponse. Sinon la liberté d'aller et venir est une liberté fondamentale. En revanche l'assistance aux participants est effectivement interdite en dehors des lieux de contrôle. Donc emprunter la route je dirai oui, accompagner en restant derrière le copain je dirai encore oui, aider non.

Je pose une question, je dois donc la vérité. Je me suis fixé l'objectif de faire PBP en 2019 mais depuis l'année dernière je cumule les graves ennuis de santé. J'ai encore été hospitalisé la semaine dernière. Je garde l'espoir et je ne quitte pas l'objectif des yeux. 
Je voulais seulement savoir si en cas de difficultés insurmontables en amont je pourrais tout de même participer en off. 
Ma motivation n'est pas de profiter de l'organisation sans rien payer elle est seulement de faire PBP dans le contexte.

Le règlement de PBP a donc été précisé par ceux qui y ont participé le plus grand nombre de fois ! !
Le cyclo qui voudrait le faire sans être inscrit ne doit pas "aider" un autre cyclo. Ça se comprend. Il s'impose donc de rouler systématiquement seul car comment, lors d'un contrôle inopiné, prouver que l'on reste toujours dans les roues ? C'est faire courir le risque de la disqualification à ceux qui respectent le règlement. Il ne devrait pas non plus "profiter" de la mise en place d'une lourde organisation, comme celà a été écrit il s'agit du respect du travail de nombreux bénévoles.
En 2015, je reprenais contact avec le vélo après un grand nombre d'années d'arrêt total. Je suis allé rouler sur la route de PBP pendant 2 jours, pour retrouver l'ambiance. J'ai toujours fait attention à ne jamais rouler avec quelqu'un pour ne pas l'exposer à la disqualification. J'ai organisé ma nuit de sommeil à l'occasion d'un bivouac dans la nature. Quant aux ravitaillements il n'y a rien de plus facile à trouver tout au long de la route. Donc l'autonomie est tout à fait possible.
Si j'étais un des participants à PBP, en autonomie, je m'élèverais sans doute contre les cyclos qui déclarent une voiture d'assistance mais qui prennent des places dans les files d'attente de la restauration au détriment des "autonomes". Il est fort probable que ces mêmes assistés utilisent également les places dans les dortoirs quand les autonomes attendent ... Vous allez me dire qu'ils ont le droit ! ! Je vous répondrai que j'ai un mauvais caractère et que j'aime bien que chacun assume ses choix.

Je ne suis pas l’organisateur et même pas membre de l’ACP, donc ma réponse n’engage que moi. Simplement je ne pense pas que ce soit une bonne idée de se mettre ainsi en marge. Ou bien l’on s’inscrit pour faire Paris-Brest en étant pleinement un acteur de la fête avec ses avantages et ses contraintes, ou bien on va de Paris à Brest et on en revient, sur son vélo, avec toute sa liberté de randonneur indépendant. Mais mixer les deux, personnellement je ne le ferai pas. Pas tellement par rapport au règlement, mais parce que mentalement j'en serais incapable.

Comme l'a rappelé Jean-Claude, après 1971 je me suis abstenu en 1975. J'en ai été tellement déçu que je me suis juré que jamais plus je ne referai une bêtise pareille. Et depuis j'ai tenu parole, quitte à prendre parfois le départ avec un entraînement dérisoire quand les enfants étaient petits ou à partir avec une hernie discale. 

Fais les brevets. Si ça se passe à peu près bien, inscris-toi. Si le jour du départ tu n’es pas trop mal en point, lance-toi et tu verras bien comment ça se passera. Sinon tu auras perdu une centaine d’euros, mais au moins tu n’auras pas de regrets. Je trouve que sur ce forum il y a bien trop de prises de tête autour de ce qui n’est qu’une randonnée en vélo. En plus un an et demi avant, qu’est-ce que ce sera la veille du départ ?

acollongues a écrit:

Je ne suis pas l’organisateur et même pas membre de l’ACP, donc ma réponse n’engage que moi. Simplement je ne pense pas que ce soit une bonne idée de se mettre ainsi en marge. Ou bien l’on s’inscrit pour faire Paris-Brest en étant pleinement un acteur de la fête avec ses avantages et ses contraintes, ou bien on va de Paris à Brest et on en revient, sur son vélo, avec toute sa liberté de randonneur indépendant. Mais mixer les deux, personnellement je ne le ferai pas. Pas tellement par rapport au règlement, mais parce que mentalement j'en serais incapable.

…

Fais les brevets. Si ça se passe à peu près bien, inscris-toi. Si le jour du départ tu n’es pas trop mal en point, lance-toi et tu verras bien comment ça se passera. Sinon tu auras perdu une centaine d’euros, mais au moins tu n’auras pas de regrets. Je trouve que sur ce forum il y a bien trop de prises de tête autour de ce qui n’est qu’une randonnée en vélo. En plus un an et demi avant, qu’est-ce que ce sera la veille du départ ?

APPROUVÉ À 100% !

Nous sommes encore à quasiment deux ans du prochain PBP.
Nous allons voir (progressivement) arriver de nombreux cyclos intéressés, avec toujours les mêmes questions et qui préfèreront poser LEUR question plutôt que d'aller voir ce qui a déjà été écrit (ce forum va aborder son 4ème PBP).

Cette démarche me semble bien souvent totalement contraire à ce qu'est la participation à un épreuve de longue distance : avoir certes un plan général MAIS gérer étape par étape.

Je comprends parfaitement les soucis de santé de Jipe4, MAIS :
- la bonne question n'est pas de savoir si tu pourras participer en OFF au PBP dans deux ans dans le cas où tes problèmes de santé continuent à t'accabler jusque là.
- ton soucis doit être de te faire soigner et de maintenir ton niveau physique malgré tout. Car c'est la vie et que c'est le plus important.
Tant que cela ne remet pas en cause ta santé, entraine toi. Arrête de te lamenter en trouvant que tu ne roules pas assez vite. Roule si tu le peux et le veux. Garde également une condition physique générale dans le meilleur état possible en pratiquant d'autres activités. La Préparation Physique Générale (PPG) est souvent TRÈS largement négligée par les cyclos. C'est une grave erreur en général. Plus encore dans le cas de soucis de santé…

Bref essaye de garder une condition physique compatible avec ton état de santé et avec une participation au VRAI PBP car le pire n'est jamais certain.
En 2018 essaye de faire des BRM, histoire de toujours être « dans le jeu » et de t'assurer une place en cas de limitation en 2019.
Peu importe si tu es limite dans les temps. Un BRM est réussi ou raté. Un 600 en 40 heures a autant de valeur qu'en 20 heures.

En 2019 fait les brevets dans l'ordre en essayant de t'inscrire à des brevets le plus tôt possible histoire d'avoir des possibilités de rattrapage en cas de soucis.

Ce qu'à fait Sophie en 2011 était un « plan B » de dernière minute suite à un coup du sort de fin de parcours, pas un truc cogité deux ans à l'avance.

Bref encore (!), dis toi que tu vas faire PBP 2019 « normalement » (= comme tout les autres), met tout en œuvre pour cela au quotidien.
En juillet 2019 il sera bien temps de cogiter à un éventuel « plan B ».
Partir maintenant sur un potentiel « plan B » c'est assurément devoir trouver un plan C, D, E… d'ici à août 2019.

Lorsqu'on part de SQY on ne pense pas au 1231 km qui nous séparent du retour, on essaye de ne pas se casser la gueule dès le départ et on commence à réfléchir au contrôle de Villaines.
Donc pour l'instant pense au premier BRM 200 que tu feras en 2018.

Bon courage et cesse de trop gamberger !

Bonsoir.
Belle démo, tout monde peut en prendre de la graine, surtout moi.......

Jipe4 a écrit:

Une petite question étrange.

Les routes empruntées par P.B.P ne sont pas privatisées, y a t-il de ce fait des cyclistes qui participent à l'événement sans s'inscrire, qui roulent sans puce et sans numéro ?

Par définition, les routes étant publiques, comment savoir s'ils ne squattent pas les contrôles que tel ou tel cycliste qui roule sans plaque va faire les 1 200 km plutôt que sa petite sortie du jour !