Bruxelle->Strasbourg->Bruxelles 25au28/07/2018

julbute a écrit:

test effort fait en mars tout était ok
je pense avoir eu un gros coup de chaleur surtout que je n'aime pas du tout ça

Chaleur, déshydratation, le cycle infernal est vite en route 
Conséquence : épaississement du sang et accélération du rythme cardiaque (dans un premier temps) 

papou a écrit:

julbute a écrit:

test effort fait en mars tout était ok
je pense avoir eu un gros coup de chaleur surtout que je n'aime pas du tout ça

Chaleur, déshydratation, le cycle infernal est vite en route 
Conséquence : épaississement du sang et accélération du rythme cardiaque (dans un premier temps) 

Et le second temps? 

Et encore tu de la chance avec les circuit d’André , tu vas chercher des Forets et tu roules le long de l'eau.
Sur le 1000 km d'Orchies  , tu es toujours sur des longes départementale en plein soleil .

Encore un reportage photos https://photos.google.com/share/AF1QipOI-HwieWjCj-T7fZD_qn5MNX6D6zpnWFpaXDSfNV6_SYfmwC_4ejDbHTAGpaG4Fg?key=Ym9DYVZxcXc4QlNpRmtjOGhPcnNubVZMSmNDamJR

Merci pour ce beau reportage qui m'a permis de revoir beaucoup d'endroits emblématiques de BSB et aussi plusieurs randonneurs qui étaient déjà là en 2016.

Mercredi matin, 5h30 j'arrive sur le lieu du rendez-vous. J'y retrouve des participants habitués à cette épreuve que j'ai faite il y a quatre ans.
Départ retardé pour attendre un inscrit qui n'est pas venu et n'a jamais donné de ses nouvelles : sympa pour l'organisateur.
Petite balade dans Bruxelles jusqu'au parlement. La photo du groupe fut rapidement mise en ligne.
Je ne sais pas si c'est mon GPS qui est devenu trop vieux ou si c'est une mise à jour de logiciel que je n'aurais pas dû faire mais cette année mes traces sont imprécises. Dès Bruxelles et plusieurs fois durant de brevet, j'ai eu des soucis de navigation.
Très rapidement, le groupe initial se disloque. Nous serons quatre à rouler devant : 3 français et 1 allemand organisateur de BRM à Cologne. Durant ces quatre jours, nous roulerons parfois ensemble et souvent séparément. Nous nous retrouverons sur les points de contrôle et autres arrêts pour des ravitaillements en commun.

Maredsous est un lieu très agréable et ombragé. Il faut se méfier de ne pas y rester trop longtemps parce que cette première étape est la plus longue avec ses 320 km.
A notre passage en France, nous empruntons, sur près d'une cinquantaine de kilomètres, la voie verte qui longe la Meuse. Les canards installés sur la voie ne bougent pas à notre passage. Il fait très chaud. Ce sera comme cela durant trois jours. Il est impératif de s'hydrater correctement. Mais ce n'est pas toujours simple : il faut moins d'une heure pour que l'eau des bidons soit à température ambiante (les glaçons n'y changent pas grand-chose). Il faut donc trouver des points d'eau très souvent : commerces lorsqu'il y en a, fontaines rares et presque asséchées ou cimetières.
J'ai eu un coup de chaud à NOUVION sur MEUSE. J'y ai bu 2 litres d'eau, passé la tête sous l'eau et pris un quart d’heure de repos avant de repartir avec mon compagnon de route qui attendait patiemment. Finalement, il partira seul parce qu'au premier pont je n'ai pas pu le suivre. Il me faudra quelques kilomètres pour retrouver de la force dans mes jambes. La locomotive BB 12000 est bien à l’arrêt.
La butte de STONNE est la difficulté du jour, un char y trône en souvenir.
Moins de 30 km avant Verdun, notre ami André me dépasse, me ravitaille en eau fraîche bienvenue et m'informe que les 3 autres compagnons sont derrière moi. Ils s'étaient arrêtés un peu à l'écart de l'itinéraire et par la suite, l'un d’eux subissait également les désagréments d'un coup de chaud.
Nous nous sommes retrouvés à VERDUN et après une douche salvatrice nous sommes allés manger chinois. L’hôtelier m’informe que la ville est en plein spectacle sons et lumières de la bataille de VERDUN, ces jours-ci.

La nuit ne fut pas excellente : outre la chaleur, j’entends tous les bruits : un cycliste ce n’est pas discret, surtout en pleine nuit dans un hôtel ancien.

Retrouvailles au petit déjeuner. C’est l’occasion de faire le point sur l’état du groupe : déjà 4 abandons dont l’unique couple.

Nous repartons au lever du soleil, évitant ainsi le port de la chasuble. Le premier contrôle du jour est atteint sans encombre. Ensuite, comme la veille, il faudra s’arrêter souvent. Un panneau d’affichage municipal indique une température de 45°. L’allemand préfère faire des pauses dodo. La difficulté de cette étape est le col du Donon précédé par celui de la Chipotte. Nous y passerons trop tôt pour profiter de l’ombre des arbres. Il fait si chaud que la rustine de ma chambre à air cède. Me voila contraint d’en changer dans la montée mais juste avant les pourcentages plus importants. Après une pause bien méritée au sommet, nous voilà repartir avec 10 km de descente pour atteindre la vallée de la Bruche. Il n’est pas prévu que nous empruntions la piste cyclable menant à Strasbourg. L’itinéraire par la route n’est pas facile, les raidards s’enchainent. La présence de cigognes nous confirme que nous sommes en Alsace. Enfin, nous arrivons à l’hôtel (en ordre dispersé).

La nuit sera meilleure bien que je fus réveillé peu avant minuit par l’arrivée de mes nouveaux compagnons de chambrée. Puis à 3h30, en voilà un qui ne trouvant pas sa chambre frappe à toutes les portes réclamant un lit.

Nouveau point sur l’état du groupe au petit déjeuner. Encore des abandons.

Nous partons avant le lever du jour. Après un rapide passage devant le parlement européen, nous empruntons la voie verte qui longe le canal de la Marne au Rhin. L’ambiance y est paisible.
Le premier contrôle est à Lunéville, dans une station-service, pour y faire le plein. Il fait toujours aussi chaud. Des arrêts incessants jusqu’à SAINT MIHIEL. Les derniers kilomètres du jour sont ombragés avec vent favorable. Il me faudra à peine plus d’une heure pour rejoindre l’hôtel : l’appel de la douche était trop fort.

Dernier petit déjeuner groupé où l’un des participants arrive tout juste. Aux informations télévisées, nous apprenons qu’un orage de grêle a frappé l’A1. Je suis donc optimiste. Nous savons que la température sera plus clémente, nous éviterons peut-être les orages.

Sur le point de partir, une averse très passagère nous rafraichit.
A CHARLEVILLE-MEZIERES, j’abandonne mes compagnons de route. Nous n’avons plus le même rythme et j’ai hâte d’en finir. D’autant que sur la trentaine de kilomètres suivant, le parcours n’est pas facile.
A CHIMAY, la route est barrée pour permettre le déroulement de course de moto. Cela fait un bruit que l’on entend des kilomètres à la ronde. En descendant de vélo, les organisateurs laissent passer puisque l’itinéraire est hors circuit.
En Belgique, c’est RAVEL obligatoire. Avec le vent favorable, j’atteints parfois les 40 km/h. A cause des récents orages, les jambes sont noircies de souillures. Passage par STREPY-THIEU et son ascenseur funiculaire à bateaux le plus haut d’Europe. Point de contrôle à THIEUSIES chère à notre ami André. Je serais le seul à le retrouver dans ce village pour le coup de tampon. Maintenant, ça sent bon la fin du brevet. J’arrive à ANDERLECHT à 18h25 où une part de lasagnes et un verre nous sont offerts par nos gentils organisateurs. Deux belges qui avaient profiter d’une bonne bière à CHIMAY sont arrivés trois quarts d’heure plus tard suivi ensuite par l’allemand et, plus tardivement, mes premiers compagnons de route qui avaient fait une pause chez un ami.

Merci beaucoup à André et Daniel qui nous ont accompagnés durant ces quatre jours. Heureusement, les abandons furent les choix des participants qui estimaient ne pas être en mesure de supporter une telle chaleur. Donc, aux dernières nouvelles, pas d'incident à déplorer.

Citation :

Merci beaucoup à André et Daniel qui nous ont accompagnés durant ces quatre jours. Heureusement, les abandons furent les choix des participants qui estimaient ne pas être en mesure de supporter une telle chaleur. Donc, aux dernières nouvelles, pas d'incident à déplorer.

tu as bien raison de dire que ce fut le choix des participants  d'abandonner et ils ont eu raison car la chaleur était vraiment forte et chacun la supporte comme il peut et il vaut mieux ne pas risquer de gros problemes en s'acharnant

Moi la chaleur je trouve deja qu'a 25° il fait deja trop chaud alors celle que l'on a eu sur BSB non et la prochaine fois que je suis inscrit sur un BRM et que le jour J il fait trop chaud pour moi je ne me derangerai pas tout en prevenant l'organisateur

Bruxelles Strasbourg Bruxelles Partie 2 sur :

http://danicaurandonneur.blogspot.com/2018/08/bruxelles-strasbourg-bruxelles-1200-km.html

Connaissant la plupart des randonneurs présent sur BSB 2018 , je suis sur qu'ils ont été a la limite de leurs forces .
Chapeaux a eu tous , ils ont franchi la lignes d'arrivée ou pas .

Avec le réchauffement climatique ça risque de devenir très courant des températures comme nous le vivons actuellement.
Je n’ose pas imaginer un PBP avec des températures de 35 à 40°c , quelle enfer  !!!
Alors je signe pour une météo comme en 2017.

dingovelo a écrit:

...
Avec le réchauffement climatique ça risque de devenir très courant des températures comme nous le vivons actuellement.
Je n’ose pas imaginer un PBP avec des températures de 35 à 40°c , quelle enfer  !!!
...

Bonjour à tous,
remarque incomplète je le crains.
Les chaleurs qualifiées à tord d'extrême par certains alors qu'elles ne sont que de 35 ou 40 ne sont qu'un aspect du problème.
Simon lors de sa diagonale Strasbourg Brest à eu du 35°, rien d'extrême donc mais en arrivant à Brest il y faisait 20 degrés, soit un écart de 15 degrés en quelques heures. Là dessus un fort vent accompagné de pluie.
Le problème ne sera pas une situation difficile à un moment donné mais la succession de situations difficiles et très variées en peu de temps.
Un PBP par 40 degrés, personnellement aucun problème, par 10 degrés non plus d'ailleurs par contre passer de 40 à 10 en quelques heures sera plus problématique.

Le réchauffement climatique n'est compris que comme une augmentation des températures, alors qu'il s'agit surtout d'une aggravation de chaque phénomène (c'est du moins ce que j'en ai compris)

Bonne route à tous

On dirait que c'est la première fois qu'il fait chaud l'été 
Enfants, on habitait sous les toits, tellement chaud que nous restions dans la rue très tard le soir avec mes parents et les voisins, pas de clim et on est pas mort   mais bon on ne savait pas qu'il faisait chaud, on avait pas de télé 

https://www.rtl.fr/actu/en-images-les-grandes-canicules-des-etes-1976-1983-2003-et-2006-7751701974

Bonsoir
Il me semble que c'est dérèglement climatique, ou je me trompe??

michelb92 ravi d'avoir roulé avec toi une partie de ce brevet.

veloblan a écrit:

On dirait que c'est la première fois qu'il fait chaud l'été 
Enfants, on habitait sous les toits, tellement chaud que nous restions dans la rue très tard le soir avec mes parents et les voisins, pas de clim et on est pas mort   mais bon on ne savait pas qu'il faisait chaud, on avait pas de télé 

https://www.rtl.fr/actu/en-images-les-grandes-canicules-des-etes-1976-1983-2003-et-2006-7751701974

Moi pareil, j'habitais Chambéry qui est située dans une cluse, donc l'été ça chauffait comme dans une marmite. L'appartement de mes parents situé dans un immeuble moderne (évidemment non isolé) avec des volets métalliques fermés toute la journée et sur lesquels on aurait pu faire cuire des steaks. Imaginez la chaleur là-dedans  Et nous les gamins on faisait du vélo (assez souvent en allant par exemple au lac du Bourget par les collines) ou on passait la journée à la piscine au soleil (pas de crème solaire et jamais de coups de soleil)...
Bref, on était costauds et acclimatés (en hiver gymnastique en short et un seul maillot je me souviens, personne ne connaissais collants ou survêtements).
Alors, je continue : aujourd'hui je n'ai pas vu un cycliste de tout l'après-midi). Et à la télé ils me bassinent avec la canicule : il faut boire de l'eau (tiens, quelle bonne idée) et ne pas faire d'activité sportive quand le soleil tape fort, surtout les personnes à risque (70 ans, c'est à risque ?). Les français sont vraiment devenus fragiles, je me rappelle mon grand-père qui a 85 ans montait toujours dans son cerisier : aujourd'hui on l'aurait mis dans une maison de retraite avec interdiction de sortir   Mais bon, il avait survécu à la boucherie de 14/18.

Le pire était le jeudi, 47° en plein soleil, il fallait faire la tournée des cimetières et parfois demander aux habitants de l'eau.
15 arrivés dans les délais et 10 abandons ou hors délais.

sccber a écrit:

Les français sont vraiment devenus fragiles, je me rappelle mon grand-père qui a 85 ans montait toujours dans son cerisier : aujourd'hui on l'aurait mis dans une maison de retraite avec interdiction de sortir   Mais bon, il avait survécu à la boucherie de 14/18.

Bonjour à tous,
c'est exactement cela.
Nos grands parents étaient déjà des survivants.
Quelques chiffres ceux qui ne passent pas leur premier anniversaire.
Fin 18è siecle 1/3
Fin 19è siécle 1/6
Aujourd'hui 4/1000.
Donc aujourd’hui les français ne sont pas plus fragiles qu'avant il y a simplement plus de survivants.
Et honnêtement mettre à néant tout le travail du système de santé, au sens le plus large, pour s'écrouler lamentablement dans un fossé victime d'une insolation...
ça fait petit, sans gloire...
Alors que finir dans un ravin victime d'une plaque de verglas c'est mieux sans doute ?

Faire la tournée des cimetières, ça fait prémonitoire non? même pour trouver de l'os eau

Bonne route à tous.

Je travail dans un grand hôpital universitaire à brucelles.

Le taux de mortalité a augmenter avec la canicule de 9% pour les 18-65 ans sur 3 semaines.
1/3 a eu lieu dans des activités sportives intense.
Avec la canicule le taux d'Ozones a été très fort entre 12h et 22h.
L'ozone est un gaze nocif.
Alors soyer prudent en ça de canicule , il n'y a pas de hyperthermie qui peut être un danger pour votre santé.

http://kinactif.com/performance-acclimatation-a-la-chaleur/

https://www.thierrysouccar.com/blog/acclimatation-la-chaleur-pour-le-sportif

 T'y connais rien puisqu'on te dit que les vieux doivent faire canapé quand il fait chaud 
On vient de me dire de ne pas faire de vélo, il fait trop chaud 

veloblan a écrit:

 T'y connais rien puisqu'on te dit que les vieux doivent faire canapé quand il fait chaud 
On vient de me dire de ne pas faire de vélo, il fait trop chaud 

 En hiver il fait trop froid (le vélo doit rester un plaisir, ah ah), en l'altitude on a du mal à respirer, faire du vélo sous la pluie faut être maso...
Mais effectivement la chaleur fait peur, je ne vois plus un cycliste depuis des jours, doivent tous se lever à l'aube (on ne peut pas rouler la nuit quant même)... Pourtant, comparé à la course à pieds (je courrais aussi en été et pas toujours aux heures non caniculaires ou en altitude) on a l'avantage de la vitesse qui rafraîchit (sauf les maso en pignon fixe en montée de col)...
Sérieusement j'imagine le PBP 2019 sous la canicule, combien de cyclistes auront pris la peine de s'acclimater ? Restera nos amis asiatiques pour réduire le pourcentage d'abandons

6h15, 22° j'y vais avant la vague de froid