1ères stats

moi j ai fait tout les brevet a bloc dans des groupes de costaud le 200 en 6h45  le 300 en 11h le 400 en 14h et le 600 en 24h .
cela m a pas empêché et même en me retrouvant seul une certaine partie du parcours de faire le pbp en 55h30.
A mon humble avis tous est une question de mental , d une volonté de se surpasser .

Citation :

A mon humble avis tous est une question de mental , d une volonté de se surpasser .

Dans certaines limites tout de même... Limites physiques en tout cas.
J'aimerais bien rouler à 25 sur un PBP mais bon, sur le retour de Brest c'est 21 max que je veuille plus ou non.

Je vois plutôt les vrais poches de progression dans la recherche de l'harmonie entre la tête et les jambes. Avec à la clé une meilleure gestion de l'énergie et moins de gaspillage de ladite énergie.

Après, entre rouler tout seul et rouler dans un peloton bien organisé dans lesquels les gens se connaissent et adaptent la vitesse selon le terrain (notamment les bosses), on est sur un gain de plus de 10 heures à l'arrivée.

Fredl a écrit:

Après, entre rouler tout seul et rouler dans un peloton bien organisé dans lesquels les gens se connaissent et adaptent la vitesse selon le terrain (notamment les bosses), on est sur un gain de plus de 10 heures à l'arrivée.

exact, il s'agit aussi de trouver le bon TGV (j'appelle comme ça les peloton qui me doublent  )

certains roulent vite mais baissent peu la cadence dans les bosses donc on peut être décroché, d'autres ralentissent bien l'allure pour décrocher personne, ça roule moins fort mais c'est plus agréable

Fredl a écrit:

Pour le vélotaf, ça fait trop de kilomètres pour moi et surtout une problématique d'arriver au travail en sueur. Donc une douche, se changer, bref beaucoup de temps.
En conclusion, les trajets n'étant pas un problème pour moi, je préfère prendre ma voiture pour mon retour de travail et entamer une heure de HT que passer une heure en vélotaf sur la journée.

J'ai une douche au bureau Je fais l'A/R plusieurs fois dans la semaine mais pas obligatoirement tous les jours et c'est que je préfére dans le vélo. En plus c'est économique, écologique et bon pour mes neurones

A propos, entre Carhaix et Loudéac, un peloton d'une vingtaine d'américains me double. Comme ça fait longtemps que je roule seul je saute dans les roues. Quelques secondes plus tard, un cyclo américain s'approche: "Tu n'es pas de notre groupe. On veut bien que tu roules avec nous mais alors tu vas à l'arrière". I was shocked... Je me mets à l'arrière et j'observe ce qui se passe avec les cyclos qui sont doublés ensuite et qui veulent intégrer le peloton: même punition. C'est l'arrière ou rien. Peut-être quelqu'un du forum a-t-il lui aussi rencontré ce groupe, cornaqué par un certain Alan.

on peut comprendre : si ce groupe a l'habitude de rouler ensemble, un cyclo " étranger " peut être assimilé à un grain de sable dans un rouage bien huilé.
déjà bien qu'ils te laissent intégrer le groupe et en profiter.
Mais je suis d'accord que cela peut paraitre brutal et fort peu courtois ( et pas dans l'esprit de la rando )

Pour ma part a l'aller j 'étais sur une base de 75 h  avec 465 bornes en 24 h et puis dans la deuxième nuit saisi par le froid, les muscles releveurs de ma nuque se sont raidis et cela a été le début de ma galère.
A chaque contrôle j 'ai fais des soins et des que j 'ai pu j 'ai acheté un collier cervical .
A point kiné les soignants me disaient qu'il y avait beaucoup de problème de coup, de tendinites aux talon d 'Achille et genoux et des angines.
Pour ma part j 'ai fait 700 bornes ( dont 450 avec une minerve ) avec des douleurs aux coup au point de ne plus relever la tete .
Je me suis accroché avec des baisse de moral et des reprises d 'espoir. j'ai fini a 7 minutes du délais.
Aujourd'hui, le mot courage que j 'ai tant entendu au bord de la route prend pour moi  une autre dimension

ERIC a écrit:

on peut comprendre : si ce groupe a l'habitude de rouler ensemble, un cyclo " étranger " peut être assimilé à un grain de sable dans un rouage bien huilé.
déjà bien qu'ils te laissent intégrer le groupe et en profiter.
Mais je suis d'accord que cela peut paraitre brutal et fort peu courtois ( et pas dans l'esprit de la rando )

J'ai pris la roue d'un cyclo , un russe je crois, dans la partie contre le vent entre Fougères et Tinteniac. Au bout d'un moment, je me traite intérieurement de sale profiteuse, et je passe devant pour prendre un peu le relais .... et 20 secondes après il me repasse devant et me mets une grosse mine . Fin de l'histoire. Mais je n'ai pas trop compris ....

serge. a écrit:

Pour ma part a l'aller j 'étais sur une base de 75 h  avec 465 bornes en 24 h et puis dans la deuxième nuit saisi par le froid, les muscles releveurs de ma nuque se sont raidis et cela a été le début de ma galère.
A chaque contrôle j 'ai fais des soins et des que j 'ai pu j 'ai acheté un collier cervical .
A point kiné les soignants me disaient qu'il y avait beaucoup de problème de coup, de tendinites aux talon d 'Achille et genoux et des angines.
Pour ma part j 'ai fait 700 bornes ( dont 450 avec une minerve ) avec des douleurs aux coup au point de ne plus relever la tete .
Je me suis accroché avec des baisse de moral et des reprises d 'espoir. j'ai fini a 7 minutes du délais.
Aujourd'hui, le mot courage que j 'ai tant entendu au bord de la route prend pour moi  une autre dimension pour moi

Bravo pour ta détermination !!!

alkashi a écrit:

ERIC a écrit:

alkashi a écrit:

perso j'ai pris le départ du pbp avec les 4 brevets + 7 sorties en juillet-août dont certaines dans les Alpes avec 2000km au total depuis le début de l'année, mais j'avais déjà l'expérience de 2 PBP, 1 Tdf, des Diagonales, etc.

2000 ??? manque un zéro ?

non, j'ai fait mes 4 premières sorties de l'année avec les BRM, les 200-300 seuls, les 400-600 majoritairement avec mes collègues du club et ça c'est bien passé, à côté de ça je fais du tennis de table donc j'ai la forme

je ne dis pas que c'est à faire (tout comme monter le Parpaillon avec des sacoches et des pneus de 23 à 8 bars... ce que j'ai fait début août) mais il faut arrêter de faire croire aux cyclos qu'il faut 10000 bornes dans les pattes pour terminer le PBP

rouler beaucoup et avoir du foncier et de l'intensité pour "faire un temps", peut-être, mais pas pour terminer le PBP, encore que là j'ai pris mon temps, je me suis bien arrêté

Effectivement le fait de ne pas terminer dépend vraiment beaucoup du mental (hormis bien sûr le pépin mécanique ou physique sérieux) , et assez peu du nombre de bornes qu'on a fait avant d'arriver. Quand on est lent on rogne beaucoup sur le sommeil, donc il faut avoir l'envie chevillée au corps, une espèce d'instinct qui vous pousse vers l'arrivée la dernière nuit, ce qui reste quand on a tout oublié
C'est marrant car j'ai gardé un espèce d'optimisme béat jusqu'au bout de ce PBP , en particulier dans les moments durs ... ou au lieu de gamberger, je cherchais tout le temps des solutions pour alléger le moment présent. Il m'est même arrivé de ne pas croire les indications des pancartes (Quoi Dreux 33 km ... non c'est une erreur il y en a 25 ...)

Une petite anecdote sur le parcours du PBP :

Au retour, à partir de Mortagne, j'ai souffert des cervicales ; ne pouvant plus lever la tête de mon guidon, dans une côte,  j'ai percuté un cycliste bulgare et avons fini tous les deux au fossé. Mécontent, il est remonté sur sa machine et a poursuivi sa route. Mais quelques hectomètres plus loin, obligé de s'arrêter pour vérifier son cycle, je le percutais à nouveau pour terminer encore une fois le nez dans le gazon. Il s'est relevé furieux et bien que ne comprenant pas le bulgare, je compris que mon compte était bon et qu'il valait mieux que je détale si je voulais finir mon PBP en bonne santé.

Je suis un peu confus pour ce pauvre cycliste de l'avoir ainsi laisser sur le bord de la route et j'espère qu'il a pu finir sa course sans encombre. Personnellement je m'en suis sorti avec une roue voilée, quelques ecchymoses, une bonne frayeur et un souvenir assez cocasse qui restera longtemps dans ma mémoire.

Bonjour à tous,
Moi aussi, juste après Sizun, à l'aller, je me suis payé un randonneur indien, pas pu l'éviter car vu au dernier moment, et il était un peu au milieu de la route, ça ne m'a pas empêché de terminer malgré une chute sans gravité et la manette de frein droite cassée en 2.
Au retour, en sortant du contrôle de Mortagne au petit matin, de nuit, j'ai évité je ne sais pas comment un participant japonais au milieu de la route et à contre-sens, c'est là que je me suis dit que plus rien ne pouvait m'arriver, j'irais au bout. (Y225 78h50 pour une 1ère participation, un tendon d'achille qui a bien dérouillé aussi sur les 200 derniers kms).

Girard a écrit:

Une petite anecdote sur le parcours du PBP :

Au retour, à partir de Mortagne, j'ai souffert des cervicales ; ne pouvant plus lever la tête de mon guidon, dans une côte,  j'ai percuté un cycliste bulgare et avons fini tous les deux au fossé. Mécontent, il est remonté sur sa machine et a poursuivi sa route. Mais quelques hectomètres plus loin, obligé de s'arrêter pour vérifier son cycle, je le percutais à nouveau pour terminer encore une fois le nez dans le gazon. Il s'est relevé furieux et bien que ne comprenant pas le bulgare, je compris que mon compte était bon et qu'il valait mieux que je détale si je voulais finir mon PBP en bonne santé .

Celle-là c'est une des meilleures que j'ai lu

Pour les Indiens, les japonais, dans leurs pays ils roulent à gauche, c'est pour cela qu'ils peuvent etre au milieu de la route avec la fatigue accumulée...

Little_Pascal a écrit:

Pour les Indiens, les japonais, dans leurs pays ils roulent à gauche, c'est pour cela qu'ils peuvent etre au milieu de la route avec la fatigue accumulée...

Pour avoir roulé des milliers de kilomètres au Royaume-uni il ne m'est jamais arrivé de rouler au milieu ou à droite… faut pas déconner…