Bonjour à toutes & tous !
Je suis rentré il a 24 heures de Paris où j'étais resté pour affaires.
Mon 1er PBP s'est terminé par un abandon non pour cause météo ou de santé mais pour cause d'insomnie...
J'étais à Paris dès le samedi soir. Le lundi 20 (départ à 22h-10) je suis parti après une nuit totalement blanche (les deux précédentes n'ayant pas été brillantes non plus).
Je ne me sentais pas stressé, juste hâte "d'en découdre" avec les kilomètres. J'avais prévu de m'entrainer jusqu'au samedi (J-2) mais je n'en ai pas eu la possibilité et ai arrêté le lundi précédent (J-7), or sans un minimum de fatigue physique je ne dors pas.
Sur le ligne de départ je baillais à m'en décrocher la machoire...
A Mortagne j'avais prévu 15 minutes d'arrêts pour ravito au milieu de la nuit. Je me suis allongé sur le béton humide et froid du gymnase persuadé qu'avec la lumière et le brouhaha j'allais me reposer un quart d'heure et j'ai dormi au moins deux heures...
Du fait de mon manque de sommeil je n'ai pu tenir la moyenne que je m'étais fixée.
Un repos de deux heures à Tinténiac.
Arrivé à Loudéac après m'être fait une frayeur dans une descente où j'ai failli me planter pour cause d'hypotisation j'ai trouvé plus prudent d'arrêter d'autant que j'ai de la famille dans les Côtes d'Armor qui pouvait venir me chercher.
Aucune douleur ou problème d'entrainement, juste cette incapacité à m'endormir avant qui m'a retiré toute chance dès le départ...
C'étais ma première tentative et voici mes impressions sur deux points:
1)
BRAVO, FELICITATION, MERCI à l'organisation, aux bénévoles et aux "spectateurs".
J'avais une lampe frontale, j'ai roulé seul toute la deuxième nuit et JAMAIS je n'ai eu de doute sur la route à suivre, le fléchage était excellent. Merci aux bénévoles qui dans la nuit, la pluie, le vent attendaient pour nous mettre sur la bonne voie tout en nous encourageant.
Voir sur le bord de la route une personne en fauteuil roulant nous souhaiter bon courage et bonne route laisse une drôle d'impression à nous qui étions là pour notre plaisir avec la possibilité de dire "stop" dès qu'on le voulait...
2)
HONTE, DEGOUT, COLERE après les cyclos (aucun membre de ce forum j'en suis sur) qui ont parsemé 600 km de routes de chambres à air et de détritus divers. En cas de doute sur la route, entre deux flèches il suffisait de suivre les emballages de produits divers.
Une peau de banane dans le fossé c'est du compost, une peau de banane sur un trottoir en ville c'est une insulte aux habitants.
Félicitations à ceux qui ont réussi, félicitations à ceux qui ont su s'arrêter à temps.
PBP 2007 est mort, vive PBP 2011