Qui a roulé aujourd'hui 5

Sortie en pignon fixe ce mercredi. Elle sera courte mais assez intense.
Encore un peu frais avec un vent un peu moins fort que hier.
Pas de col, du quasi plat sur 9 km puis des ascensions relativement longues (deux de 7 km) et une autre assez raide en deux parties entrecoupées de descente, retour en descente puis plat montant majoritaire.
Satisfaisant sur le plan sportif (et la campagne vallonnée et verdoyante est belle).
39 km avec 572 m de dénivelé à 23,51 km/h.

Sortie jeudi pignon fixe.
Il fait chaud, pas un nuage, un peu de vent.
Je choisis le début d'un itinéraire comprenant pas mal de grimpettes, y compris un raidar, jusqu'à Saint-Maurice-en-Gourgois, atteint à partir du pont sur la Loire par la D3 : c'est la route empruntée après Firminy lors du dernier BRM 600 de Grenoble. Et donc, au lieu de tourner comme d'habitude à droite, je continue sur cette route plutôt montante jusqu'à Saint-Bonnet-le-Château. Arrivé là j'ai parcouru 47 km qui auraient été déjà fatigants en vélo moderne, alors en fixie je commence à avoir mal aux jambes, et j'ai atteint les 1 100 m de dénivelé. Il me reste un peu plus de 40 km pour rentrer au plus facile, avec une première partie en descente, puis surtout du plat montant (mais du plat montant avec mon développement cela reste exigeant quand on commence à avoir les jambes fatiguées).
Comme il me reste quasiment plus de liquide, je m'enquiers auprès d'une dame de l'existence d'une fontaine... Et puis, cette dame charmante âgée de presque 90 ans commence à discuter  de choses et d'autres, et j'avoue que je tombe sous le charme, et nous papotons, y compris de la mort que cette dernière envisage presque avec sérénité, déçue du monde qui vient... Une belle rencontre...
Quand à la fin je repars, après un arrêt de plus d'une heure et demi   j'ai d'abord du mal : ça monte encore sur quelques mètres et j'ai les cuisses ankylosées...
Heureusement cela va descendre, encore que bientôt - je suis sans roue libre - la pente devient dure à subir : les muscles brûlent un peu et surtout mon talon d'Achille droit commence à être douloureux. Aussi je suis obligé de réduire la vitesse aux alentours de 42/43 km/h plutôt que de continuer à plus de 50 km/h.
Je suis rentré limite avant la nuit 
Demain il était prévu de la pluie, mais de toute façon, les trois jours que je viens de passer en fixie m'imposent un petit repos musculaire.
95 km avec 1 329 m de dénivelé à 22,52 km/h de moyenne.

sccber a écrit:

Comme il me reste quasiment plus de liquide, je m'enquiers auprès d'une dame de l'existence d'une fontaine... Et puis, cette dame charmante âgée de presque 90 ans commence à discuter  de choses et d'autres, et j'avoue que je tombe sur le charme, et nous papotons, y compris de la mort que cette dernière envisage presque avec sérénité, déçue du monde qui vient... Une belle rencontre...

Alors si toi aussi tu commences à rouler ainsi... où va t-on ? 

Portocéan a écrit:

sccber a écrit:

Comme il me reste quasiment plus de liquide, je m'enquiers auprès d'une dame de l'existence d'une fontaine... Et puis, cette dame charmante âgée de presque 90 ans commence à discuter  de choses et d'autres, et j'avoue que je tombe sur le charme, et nous papotons, y compris de la mort que cette dernière envisage presque avec sérénité, déçue du monde qui vient... Une belle rencontre...

Alors si toi aussi tu commences à rouler ainsi... où va t-on ? 

Je sais, je donne des pierres pour me faire battre 
Cette dame dont le mari est mort d'Alzheimer et qui souffre d'arthrite aux mains et encore du dos malgré une opération réussie m'a avouée souffrir surtout de la solitude : ses ami(e)s sont morts et les gens de sa petite ville sont de moins en moins enclins à la sociabilité, et souvent de jeunes néo-villageois... Elle s'est aussi plainte du manque de civisme des automobilistes actuels, ayant récemment été légèrement heurtée sur un passage cloutée par une voiture conduite par une femme ne s'étant pas même excusée. Elle trouve que ces véhicules sont inutilement puissants et les gens trop pressés (elle regrette sa 2ch Citroën bien agréable et qui était si pratique dans la neige)...  
Elle m'a dit : qu'est-ce qu'on est bavards (bien vu !)  
En fait je discute souvent avec des cyclistes rencontrés soit sur la route, soit au sommet d'un col... Le dernier avec qui j'ai discuté c'était il y a peu lors de mon séjour en Ardèche : je l'ai rattrapé et on a roulé 20 km de montée ensemble... Interrogé sur ma pratique il a ensuite fini par me faire part de son admiration, malgré mes dénégations bien sûr  Hihi, nous autres adeptes de la longue distance tranquille on recueille en général beaucoup de sympathie  , hélas beaucoup moins hélas sur la route de la part des motorisés pressés...

sccber a écrit:

Je sais, je donne des pierres pour me faire battre 

Bonjour à tous
Meuhhhh non.
En fait tu fais comme les postiers (c'est comme ça qu'ils se définissent les fourbes) qui se trouvent un job de visite à domicile et se font rémunérer pour cette visite de sympathie (sympathie bancaire il va sans dire).
Donc les cyclos longue distance sont un lien humain mais faut avouer que nous (ben oui moi aussi je le fais) sommes beaucoup plus chers, un sourire ça n'a pas de prix. 
Sans compter notre contribution immodérée au petit commerce de proximité (proximité ? celle des autres surtout, parce que faire 100 km pour aller boire un café c'est pas vraiment à coté).
La longue distance comme lien social ? concept intéressant.

Bonne route à tous

Paddy a écrit:

sccber a écrit:

Je sais, je donne des pierres pour me faire battre 

Bonjour à tous
Meuhhhh non.
En fait tu fais comme les postiers (c'est comme ça qu'ils se définissent les fourbes) qui se trouvent un job de visite à domicile et se font rémunérer pour cette visite de sympathie (sympathie bancaire il va sans dire).
Donc les cyclos longue distance sont un lien humain mais faut avouer que nous (ben oui moi aussi je le fais) sommes beaucoup plus chers, un sourire ça n'a pas de prix. 
Sans compter notre contribution immodérée au petit commerce de proximité (proximité ? celle des autres surtout, parce que faire 100 km pour aller boire un café c'est pas vraiment à coté).
La longue distance comme lien social ? concept intéressant.

Bonne route à tous

Les postiers ! Justement hier mon interlocutrice regrettais les " facteurs " d'antan qui faisaient réellement du lien humain : elle avait connu le facteur qui faisait la même tournée pendant de nombreuses années (" maintenant ils changent tout le temps ") et qui même apportaient le pain à telle personne ingambe, et prenaient le temps de discuter cinq minutes (" maintenant ils sont pressés et ne connaissent personne ")...
Pour la marche du commerce de " proximité " je ne m'arrête jamais quand je fais  une sortie à la journée (les pépettes sont réservées à la survie) et ailleurs faudrait-il qu'on en trouve : combien de petits villages ou lieux-dits sont devenus des déserts sans aucun commerce ? Les habitants se plaignent de ne pas pouvoir trouver l'alimentation de dépannage, mais prennent la voiture pour se réapprovisionner en grande surface à la ville voisine (cherchez l'erreur)...

Citation :

sccber

Citation :

... Les habitants se plaignent de ne pas pouvoir trouver l'alimentation de dépannage, mais prennent la voiture pour se réapprovisionner en grande surface à la ville voisine (cherchez l'erreur)...

Bonjour à tous,
L'erreur, nous savons ou elle se trouve alors maintenant c'est la solution qu'il faut trouver.
Quant aux pépéttes réservées à la survie c'est un peu exagéré non?
Pour en revenir au commerce de proximité.
Il y a peu je m'arrête dans un bar pour boire un verre et remplir mon bidon.
Quelques jours plus tard je m'arrête à nouveau boire un verre, et la patronne s'étonne de ne pas à avoir de bidon à remplir.
Je lui réponds que je me suis arrêté sans en avoir la nécessité, mais simplement pour que son bar reste ouvert et donc pouvoir trouver porte ouverte la prochaine fois ou j'en aurais besoin.
Je ne pense pas que cela suffise mais sait-on jamais.

Bonne route à tous

Paddy a écrit:

Citation :

sccber

Quant aux pépéttes réservées à la survie c'est un peu exagéré non?

Non    Minimum vieillesse 
Mais je considère que les achats de consommables pour le vélo (pneus, câbles, etc. ) ou les inscriptions aux brevets plus un peu d'essence pour m'y rendre font partie de la survie... Donc pas de bistrot sauf sur pointages, pas de cinéma ni d'achats de journaux ou bouquins (il existe des bibliothèques), pas de restau, et sauf exception rare pas d'hôtel. Et je ne pleure pas  puisque c'est aussi la conséquence d'un choix de vie... (encore que... mais je ne veux pas parler politique sur ce Forum).

Sortie en pignon fixe samedi en direction des Monts du Lyonnais : toujours beaucoup de soleil et de la chaleur, toujours un peu de vent (de face à l'aller).
Ayant eu une petite alerte avant-hier en descente avec une douleur au tendon d'Achille droit, tendon sensible ensuite en soirée, j'ai décidé de partir doux sur les trente premiers kilomètres (bien que hier à la marche le tendon était insensible). 
Alors bien sûr dans le raidar de la D10 à la Fouillouse il a bien fallu forcer...
Arrivé au km 38 à Salt-en-Donzy comme tout allait bien j'ai décidé de pousser jusqu'à Civens, et là j'ai pris à droite sur une petite route montante - la D107 je crois - jusqu'à Panissières et retour ensuite en descente sur Salt par la D60. Ensuite retour par la D10.
Bonne sortie qui m'a tranquillisé quant à mon tendon (c'est depuis 2011 un peu mon point faible, encore qu'en 2016 je n'ai eu aucun problème de ce côté là, malgré 8 500 km avec le fixie). Par contre, j'ai eu un peu mal aux jambes dès le départ, vivement la pluie que je puisse récupérer musculairement.
102 km avec 895 m de dénivelé à 24,02 km/h.

Vers 17 h départ en pignon fixe : le but, monter au col de la République, mais indirectement en tournant à Planfoy, après les kilomètres les plus pentus, pour rejoindre à droite St-Genest-Malifaux ; là, une route rejoint la montée du col côté Bourg-Argental, à hauteur de l'auberge du Grand Bois (route que l'on l'a prise dans l'autre sens lors du BRM 600 de Grenoble).
Il fait très chaud, et les premiers kilomètres sont très durs : exceptionnellement je m'arrête même deux fois, ce qui en outre me permet de boire, car grimper en danseuse arc-bouté sur le guidon ne le permet pas. 
C'est même si dur que j'en suis presque à décider de faire demi-tour,  mais je décide de passer Planfoy où je dois tourner, car alors la pente s'adouçit... À la Croix de Treyve, où il ne reste que 100 m de montée avant une légère redescente de 4 km sur St-Genest, bien qu'allant un peu mieux j'hésite à nouveau, car si je redescend et m'arrête là j'aurai rajouté 4 km de montée pour le retour (c'est dire mon état physique) 
Finalement j'atteins le village, m'arrête deux minutes...
Passent trois jeunes femmes en vélo venant du cœur du Pilat (Marlhes ?) sur de beaux vélos carbone et elles s'engagent sur la route menant - entre autres - au col. Du coup, je les suis après trente secondes  Je m'aperçois immédiatement que j'ai de nouveau mes sensations habituelles sur le vélo, peut-être parce que la température est moindre (ombre et altitude). J'ai narré l'épisode des jeunes cyclistes pour vous faire sourire, mais en vérité je n'ai pas compris pourquoi j'avais eu de si mauvaises sensations pendant la première demi-heure de montée, et pourquoi je m'étais ensuite comme on dit refait la cerise...
Et bien, le parcours est un peu vallonné puis ça grimpe : je dépasse dans la première montée le groupe, puis ça descend, puis ça regrimpe assez sec, et ces demoiselles me dépassent en moulinant sec, moi toujours en danseuse. Je resterai ainsi deux cents mètres derrière le groupe jusqu'à ce qu'elles tirent à droite... 
La descente de retour finale n'est pas trop agréable : beaucoup de voitures, mal de selle et quadri droit un peu sensible, faut dire qu'en fixie les derniers kilomètres pentus sont redoutables.
43 km avec 782 m de dénivelé à 19,37 km/h.

Comme quoi, la vue de belles nanas ca requinque 

Sympa de pas avoir pris de photo 

veloblan a écrit:

Comme quoi, la vue de belles nanas ca requinque 

Il m'est arrivé sur un 10 km en course à pieds d'être quelques mètres après le départ derrière une magnifique athlète kenyane - future vainqueur féminime - et bien crois-le ou non, cela ne m'a pas permis de pouvoir la suivre 
Comme quoi le dopage en ce domaine est bien surfait, d'autant que l'on est comme moi un féministe convaincu.

C'est vrai qu'avec les filles à vélo (ou en sport en général), il faut se méfier ... surtout à notre ââââge

Repos total hier (je n'ai pas bougé de chez moi) et pourtant aujourd'hui j'ai au réveil une petite douleur à la cheville droite en marchant (pas au tendon) !
Il fait relativement beau (juste quelques nuages par çi par là) mais de la pluie est annoncée à partir de 17 heure (d'abord possible puis de plus en plus certaine).
Bon, on verra bien, je décide passé 15 h de faire le circuit que j'ai parcouru dimanche 4 juin, mais en sens contraire (un peu plus difficile dans le sens choisi aujourd'hui).
Je suis bien entendu en pignon fixe et il y a un peu de vent, pour ne pas changer... Ma cheville n'est pas douloureuse en pédalant assis, je la sens juste en danseuse en début de parcours, quand la mécanique est encore froide (je verrai demain si la douleur persiste).
Bon, j'ai bien forçé dans les montées puis vers la fin dans les plats montants, car le ciel devient menaçant. Je sprint presque en ville (entre deux feux rouge) : quelques gouttes épaisses et éparses, puis à 100 m de l'arrivée cela commence à tomber fort  Je suis rentré depuis une heure trente et les éclairs et le tonnerre gronde toujours (hihi)
78 km avec 964 m de dénivelé à 22,90 km/h de moyenne (Max 55,39).
Cela fait cinq sorties que je teste mon GPS (j'ai utilisé 34 % de ma batterie externe de 20kmAh pour 360 km d'utilisation, plus les arrêts, Je devrai donc tenir au minimum le temps d'un 1 000 km, voire un 1 200 complet si j'éteins l'appareils quand je ne roule pas). Et le GPS a fonctionné sans problème : c'est d'un côté satisfaisant - pas besoin d'acheter un nouveau GPS - et de l'autre cela reste préoccupant, puisqu'il avait vraiment bugué sur le dernier 600 alimenté par une autre batterie externe : il va me falloir le tester sur une distance plus longue d'affilée et le tester aussi avec la batterie précédente. À suivre...

bonjour
de retour d'un tour de 3 jours Fleury Lyon Gevrey Chambertin Fleury...937 km
j'ai souffert de la chaleur ( et du vent de nord le mardi ) et ai passé pas mal de temps à chercher de l'eau !
nombreuses pauses fraicheur dans les bois pour faire baisser la température
bronzage cyclo au top

ERIC a écrit:

bonjour
de retour d'un tour de 3 jours Fleury Lyon Gevrey Chambertin Fleury...937 km
j'ai souffert de la chaleur ( et du vent de nord le mardi ) et ai passé pas mal de temps à chercher de l'eau !
nombreuses pauses fraicheur dans les bois pour faire baisser la température
bronzage cyclo au top

je vois que tu es prêt pour te lancer sur les diagonales de France ....
jpm

bonjour Jean Pierre
oui ça me tente mais la logistique à mettre en place m'effraie un peu...je prefère les parcours en boucle
faut étudier le sujet pour 2018

Jeudi dernier... une astreinte familiale me permet de rouler un peu en vallée de Chevreuse...

Après la conduite à l'école des chicoufs, je prends le RER B jusqu'à St Rémy les Chevreuse.

Pour suivre le circuit suivant :

St Rémy / Cernay / L'abbaye de Cernay / St Léger en Yvelines / Poigny la Forêt / Gazeran / Clairefontaine / La Celle les Bordes et Orsay pour reprendre le RER...  97 km

Un coin que j'ai déjà parcouru il y a qqs années quand une de mes filles étudiait à Orsay... Parcours plaisant où l'on profite des routes ombragées de la forêt de Rambouillet. Mais pas facile dans cette zone pour trouver de l'eau ! les cimetières se font rares...  


Le parking à vélos d'une école d'aujourd'hui... cherchez l'erreur...

" />


La SNCF ne traite plus... tant mieux !


" />



Je revois avec plaisir l'abbaye des Vaux de Cernay...


" />


" />


Un peu plus loin, les étangs de Hollande...

" />

Le final de la sortie se fera par Chevreuse,  Gif /Yvette et Orsay

Le château de Chevreuse...


" />

Le lavoir...


" />


Le lendemain, après une séance natation à la piscine de la Grenouillère (50 m plein air... le pied !) je me fais une petite rando pédestre dans le parc de Sceaux...


" />

Portocéan a écrit:

Le château de Chevreuse...

Il y a aussi de belles photos à prendre depuis le château de Chevreuse mais la montée depuis Chevreuse se mérite

J'ai fait mon étape Dodécaudax en pignon fixe, en privilégiant la distance - 400 km tout rond sur le dénivelé (2 416 m quand même), car je ne suis pas capable comme certain de tenter la BTR en fixie (Thierry de Saint-Leger) 
Je suis parti samedi vers 17 h de Bourg Argental pour ne pas rajouter deux ascension de ce col et j'ai roulé majoritairement sur la D86 jusque dans le Gard... Pratiquement un aller-retour (sauf la vallée de la Cance qu'au retour)...
Aller plutôt rapide (202 km à 25,69 km/h de moyenne), mais un retour extrêmement difficile à cause surtout d'un vent terrible, d'autant plus dur à négocier en fixie : je fini quant même avec une moyenne globale de 23,18 km/h au prix d'une fatigue certaine et de jambes plutôt lourdes. J'en ai bavé mais je suis satisfait de ma forme et de l'état de mes jambes.
J'ai aussi failli me faire tuer vers 4 h du matin par un cinglé qui a brutalement décidé de doubler la voiture qui arrivait sur moi (celle-ci après avoir gardé presque jusqu'au bout ses pleins phares). L'énergumène a réussi à se rabattre in-extremis, sans doute aidé par la voiture qu'il doublait, cette dernière ayant freiné car elle m'avait en visuel (et mon phare éclairait bien), alors que j'allais tenter de me jeter à droite (20 cm de terre suivie d'un fossé herbeux)... Je n'ai même pas eu le temps d'avoir une poussée d'adrénaline, juste un constat froid de l'inéluctable... c'est vrai que j'avais trouvé un peu risqué le choix du week-end, mais j'aime les départs non concertés ni trop préparés, juste le souvenir que l'année passée j'avais réussi un parcours presque identique le même jour, celui de l'Ardèchoise, pour vérifier qu'un 1 000 km en fixie était à ma portée : entre parenthèse, en 2 016 pluie abondante et froid, aujourd'hui vent et chaleur (mais c'est ça l'esprit de la longue distance, on ne choisit pas).
Temps de parcours vélo 17 h  (7 h 56 à l'aller) en comptant l'aller à la voiture et 17 h 28 au total : je ne me suis arrêté que trois fois le temps d'avaler un bout de sandwich en 5 mn, boire un café express et remplir deux bidons dans un cimetière.

Ce n'est pas de la longue distance mais je suis allé faire l'Ardéchoise. J'ai bouclé le parcours de La volcanique soit 175 km plus les 30 km ( 3500 m de D+ )de l'aller retour au gîte. Je suis heureux de l'avoir fait, il y a cinq mois j'étais à l'hosto avec des sondes, des drains et des perfusions. 

Finalement les épreuves valorisent les plaisirs que l'on peut avoir après.

L'ardéchoise est une organisation parfaite, les paysages sont magnifiques, toute une région est mobilisée pour cette grande fête du vélo, les huit mille bénévoles sont d'une générosité incroyable. 
Toutes les pratiques cyclistes se côtoient sans se gêner. Les uns sont là pour la performance et établissent des moyennes incroyables d'autres profitent du paysage et des nombreux ravitaillements. C'est le fête du vélo.

Bravo, content pour toi, tu as retrouvé la pêche après une épreuve difficile, vive le vélo qui t'as surement sauvé la vie.

pour moi aussi we à l'ardéchoise sur le parcours de l'Ardéchoise (220km, 4000m de D+). Belle journée qui a duré... mais comme j'avais payé pour la journée entière... j'en ai eu pour mon argent. 

Que de bonheur de finir l'épreuve à 5... et 3 pendant 170 kms