Bonsoir,
Félicitations à tout(e)s celles et ceux qui ont participer à ce PBP, terminé ou pas.
Arrêter pour se soigner et mieux repartir la fois prochaine, n'est-il pas le meilleur des choix?
Je n'ai pas vu beaucoup de rubans blancs, deux si je ne me trompe et encore.
Choix pour le départ de 1800 hr avec option pour une vague tardive, réussi. J'étais en queue de la vague de 2000 Hr, arrivé vers 1800 hr au stade, j'ai attendu à l'ombre du gymnase.
Cool, j'était à 87 PPM lors du départ. Je venais de me débarrasser des garde-boue, imper et autres ustensiles de pluie auprès de mon assitante d'épouse.
Content de retrouver mon assistance à 5 Km de Fougères (Laignelet), car j'étais sous une légère pluie depuis 10 Km. A peine arrivé là, celà s'est compliqué avec l'orage.
Le temps de me changer et manger, je suis reparti presque au sec pour la traversée de l'océan de Fougères, à s'y perdre.... c'est pas fait pour des cyclos!
Arrivé dans les temps, 2100 hr à Loudéac, je mangeais lorsque l'orage s'est manifesté.
Ensuite, au lit jusque 0230 Hr, rien entendu de l'orage.
Départ laborieux sur des routes détrempées, j'ai dépassé très, très lentement le cyclo qui avait pris le petit déj en face moi, un ruban blanc, piano, je crois me souvenir.
Vu la pente, nous n'avions guère la possibilité de parler...
Petite halte à Huelgoat pour un tube de gel et erreur, c'était un coup de fouet, trop difficile à digérer. Mal au ventre, nausées, mal de tête toute la montée et la descente du Roc Trézevel dans le brouillard et sous la pluie..
Ce n'est que sur le pont Louppe que j'ai retrouvé mes sensations pour négocier les rails et la montée sur Brest.
Transportant mon ravito ; gâteaux au miel et farine d'épautre, grannis maison, barres de céréales, j'ai franchi le bouchon du self de Brest. Un copain à moins de 5 mètres du self à mon arrivée, s'est mis à table, comme je terminais....
Impasse sur LA toilette mixte encombrée, un bar-tabac à Landerneau, celà m'a économisé bien du temps.
Je n'ai pas du tout apprécié le crochet supplémentaire par rapport à 2007, vers Canihuel.
Vraiment, je pensais me voir offrir un libre parcours sur le téléphérique du Pic du Midi, si j'arrivais au desus sans mettre pied à terre. Immédiatement on vire et on re descend.
Lors de l'aller, le matin, j'ai croisé des cyclos qui rentraient sur Corlay par la nationale, était-ce une erreur ou un choix délibéré, je l'ignore, mais c'était LA solution du bon sens.
Rentrée sur Loudéac à 2100 hr comme prévu toujours.
Nuit en dur, debout à 0330 hr, et là, problème. Mon épouse remonte dans la chambre, voiture bloquée par des artistes mal garés, et...plus de batterie. Problème solving!!!
Appel à l'assistance. Départ à 0500 Hr, mon épouse gère et est dépannée pour 0700 hr, Enervée, elle se perd en voulant éviter la rocade de Rennes, à l'heure de pointe.
Elle sera néanmoins au poste pour mon arrivée à Laignelet. Petite larme de nervosité...
2300 Hr, je suis à Mortagne, repas, préparation des rations-cartes etc pour le final.
Je m'installe sur un matelas aménagé à l'arrière de la voiture, je n'ai rien prévu pour me couvrir. Gla gla gla, je tremble tellement que la voiture doit trembler aussi.
Mare, je me lève et quitte Mortagne à 0245Hr. Dur, dur, même le cardio n'en veut guère, 98 ppm de moyenne sur les 3.38 hr (roulés) pour rallier Dreux.
Pose Tf à 20 Km du but, Tremblay-le-Mauldre, pour prévenir de mon arrivée.
Je voulais arriver entre 10 hr et midi, arrivée à 1020 Hr.
Voilà le CR sec, bien moins facile qu'il n'y paraît.
Lorsque je lis certains CR, j'ai l'impression d'être passé entre les orages, j'ai simplement eu de la chance.
A l'heure où je suis sorti de Loudéac, le mardi matin, il ne pleuvait presque plus, et je me suis pris à douter, si je m'y étais trouvé une heure plus tôt sous l'orage, mon CR serait probablement d'une autre eau (sic).
Je n'oublie pas tout(e)s ces volontaires sans lesquels le PBP ne serait pas. Ce public présent à toute heure sur le parcours, ces mains tendues, surtout celle des tout petits enfants tendues dans celles de leurs parents, quelles émotions;
Ces rencontres, écossais, canadiens.
Une californienne qui aimerait émigrer en France, juste trouver un mari français pour obtenir la nationalité française. Mais je suis déjà pris et trop vieux, éclats de rires, puis arrivée à Loudéac, fin de l'idylle.
2015, c'est un peu tôt pour dire oui! II y a d'abord 2012 avec peut-être la Rocky Mountain, j'ai du bon, suite aux contacts établis à SQY, mais plus que 11 mois déjà.
Puis LEL 2013 et son English Summer !!!!!!
@+ pour d'@utres impressions, N³;
Cool Aroul: