Pignon fixe

Panoramix a écrit:

defrag a écrit:

Cette année j'ai l'intention de faire tous les brevets et le PBP en fixe. Le 200 est déjà homologué (42x16). Pour les autres je serai en 47x17. (Avec une 16 avec le vent dans le dos). D'ailleurs j'aimerais avoir votre avis sur le dénivelé du PBP et le choix de mon ratio (47x17 ou 74 pouces). Est-ce un suicide ou c'est faisable?

Je n'ai jamais fait PBP et encore moins sur fixe, sur yacf, il y a plein de gens qui l'ont fait et le consensus est que PBP est faisable en fixe avec un braquet normal car même s'il y a beaucoup de montagnes russes les gradients sont rarement trop raides pour quelqu'un d'entrainé. Vu que tu es Québécois tu dois parler anglais donc le mieux est de leur demander directement (yacf.co.uk).

Ben voila, ils commencent déjà à parler de ratios pour PBP.

https://yacf.co.uk/forum/index.php?topic=43663.0

Je ressort ce fil, m'étant mis au pignon fixe récemment.
C'est assez bizarre au début, mais après deux vraies sorties avec, une un plaine avec quelques bosses, et une avec ascension de col (pas le meilleur profil pour un fixie), je pense avoir choppé le virus à la mode... et probablement que je vais essayer d'allonger les distances avec.

Je me tâte également pour le prochain PBP.
J'ai déjà fait de bonnes sorties en single, à voir si j'arrive à passer mon vélo en fixie.

J'ai également essayé des sorties sans changer de pignon derrière avant. Franchement, y'a peut-être l'effet psychologique de pouvoir/ne pas pouvoir changer de braquet, plus la différence de poids, mais j'arrive à tirer le 46/16 du fixie sans souci alors que je n'imaginais pas tenter plus gros que 48/20 avec mon "normal"...

Et puis c'est vrai que le pédalage est plus "rond" et que c'est agréable.
Autre point que j'ai rarement vu exprimé, pour suivre quelqu'un, ça présente le gros avantage de permettre de réguler l'élan sans aller chercher les freins. 
Je ne dit pas que pour suivre un peloton à donf, l'absence de vitesses ne serait pas un gros handicap, mais pour suivre les roues de quelqu'un qui "se promène", j'ai trouvé ça très bien.

Je tire un 48/20, déjà bien difficile par chez moi par moment.

Je me suis mis au pignon fixe il y aura plus de 6 ans et je cumule dessus plus de 47 000 km. Ce type de vélo, essayé au départ par curiosité, plus le plaisir de me monter un vélo à partir d'un cadre nu, un acier Kona Paddy Wagon, soldé à 60 % : il m'a tellement plu que peu à peu j'ai fais l'essentiel de mon kilométrage de la semaine avec lui (pour ne pas dire la totalité comme en 2021). Au début, j'ai augmenté les distances (un 300 km en solitaire le long du Rhône, puis un Vélocio et retour de 48O km). J'ai travaillé le dénivelé, dans le but d'un possible PBP 2019 en PF, mais finalement je me suis dégonflé. Toutefois j'ai effectué deux BRM 1 000 bordelais avec (le premier largement dans les temps, le second hors délai, ayant rencontré trop de dénivelés raides et un col avec des kilomètres trop pentus (au premier km à 11 % sous le cagnard, je me suis arrêté pour souffler et ensuite je n'ai pas réussi à refixer mes fixations dans la pente, et j'ai du marcher un peu plus d'un autre kilomètre avant de pouvoir repartir...). j'avais également envisagé un instant de faire en fixie le 1 000 km de Mayenne cette année, mais après 2020 et 2021 sans longue distance et mes trois brevets de reprise en 2X10 (300, 400 et 600), j'ai encore renoncé (et j'ai bien fait, ayant rencontré des pentes raides (et la canicule)... Je vais tenter de me qualifier pour un quatrième PBP (mon dernier ?) mais certainement pas pour le faire en fixie.
Pour les développements, j'ai choisi au départ un 44/16 qui m'allait bien malgré que je grimpe à chaque sortie avec des cols locaux et des montées de plusieurs kilomètres : c'est que j'ai toujours aimé tirer plutôt gros, et le travail de force (et de vélocité) me prépare bien à mon deuxième sport passion le ski alpin (et le snowboard). Plus récemment, j'ai changé mon vieux plateau de 44 pour un plateau de 45 (plus par manque de choix qu'autre chose). Ensuite, par précaution j'ai mis un pignon de 17 : légèrement plus facile pour grimper quand c'est raide (parfois du 11 %), mais par contre je n'ai pas aimé pour les descentes, dans les forts dénivelés je suis obligé d'abuser un peu des freins. Et la semaines dernière, à l'occasion d'un démontage d'entretien, j'en ai profité pour remettre le 16. J'ai fait une sortie de 68 km avec deux longues montées et surtout un gros raidar de 800 m avec un passage de 200 m à plus de 11 % : j'ai presque cru un instant que j'allais musculairement bloquer, et puis c'est passé... Bref, pour le moment je vais continuer avec, c'est bon pour ma prochaine saison de ski.
Dernier détail, mon pignon fixe n'est pas léger, car je roule toujours équipé d'un gros sac de guidon bien rempli (dont des outils), lampes, compteurs, etc. et souvent deux gros bidons. Par contre, je l'ai amélioré depuis l'origine en montant deux roues carbone à pneu tubeless : j'y ai gagné en poids et efficacité (mes roues d'origine n'étaient pas terribles), mais surtout en confort, et perdu en puissance de freinage sur le sec, délicat sous la pluie.

Bonjour sccber.
J'ai lu tes sujets sur le pignon fixe. 
Sur du long, en fin de parcours, je sait que je monte la moindre côte "tout à gauche", ce qui me fait appréhender pour le fixie en long...
Je compte bien profiter de la roue flip/flop pour mettre un pignon de 17 ou 18 de l'autre coté au cas ou. (je roule en 46/16).

Avec, je bats tous mes records en côte sans le chercher. Par contre j'ai l'impression que c'est pas tendre pour les genoux... Quelques douleurs commencent à apparaitre.

rara63 a écrit:

Bonjour sccber.
J'ai lu tes sujets sur le pignon fixe. 
Sur du long, en fin de parcours, je sait que je monte la moindre côte "tout à gauche", ce qui me fait appréhender pour le fixie en long...
Je compte bien profiter de la roue flip/flop pour mettre un pignon de 17 ou 18 de l'autre coté au cas ou. (je roule en 46/16).

Avec, je bats tous mes records en côte sans le chercher. Par contre j'ai l'impression que c'est pas tendre pour les genoux... Quelques douleurs commencent à apparaitre.

En pignon fixe, mon premier 1 000 km j'étais très bien dans les derniers dénivelés, cela m'arrive quand j'ai bien géré et que je produis des endorphines en pagaille : dans ces cas je fini toujours mes brevets dans l'euphorie, même dans le dénivelé : évidemment, cela ne m'arrive pas si souvent que ça. Ça été le cas sur mon premier PBP, un ou deux 1 000 et quelques autres. Par contre, je n'ai jamais connu ça sur un marathon, où j'ai toujours fini à la limite musculaire et mentale...
J'ai toujours tiré gros, que ce soit en VTT par lequel j'ai repris le vélo après mon opération du genoux, et naturellement sur le plat à vélo : en montagne, j'ai souffert en grimpant avec mon premier vélo route racheté à un coursier et qui avait de trop gros développements pour mon niveau quand j'ai découvert les gros cols alpins (plateau 53/39 et petit pignon en 25). Après en 50/34 avec du 28 j'ai bien souffert dans ma bicinglette du Ventoux ; j'avais ensuite choisi une cassette en 11/32 et là encore sur une tuerie comme la Trirhéna et ses cols suisses à 20 % j'ai souffert...
Depuis que je me suis imposé de forcer en permanence avec mon pignon fixe je me suis forgé une force musculaire plus grande : je m'en suis aperçu car progressivement j'étais devenu capable de passer assis ce que plus tôt je passais en danseuse... Cela m'a conforté dans ma conviction que l'âge et la sarcopénie supposée naturelle ou à tout le moins inéluctable qui l'accompagne par diminution de la production hormonale peut se ralentir considérablement. Et comme je l'ai constaté cette année avec la reprise de mon vélo à vitesses que je n'avais plus utilisé depuis le PBP 2019 sur mon premier BRM 300 de Feurs qui est assez difficile, j'ai pendant la plus grosse partie initiale qui grimpe oublié d'utiliser mon petit plateau ! J'avais d'ailleurs tendance à pédaler en permanence dans les descentes... j'ai été plus prudent dans le 400 suivants : dans leur blog les organisateurs s'étaient d'ailleurs étonnés de me voir arriver plus frais sur le 400 que sur le 300.
D'après mes souvenirs, sur le PBP le plus gros du dénivelé se trouve vers le milieu (avant et après Brest). Il me semble me rappeler que lors de mon premier en 2011 il y avait de la montée vers la fin (un gars non participant m'avait fait un bout de conduite et je me sentais des ailes) et je n'ai pas ce souvenir pour 2015 (peut-être tracé différent) et j'ai abandonné au 1000ème en 2019 pour raisons médicales (problème de vision important).
C'est certain que partir en pignon fixe sur le PBP, surtout si tu ne fais pas que du pignon fixe à longueur d'année, ne peut s'envisager qu'en limitant tes " ambitions " horaires en prévoyant une vitesse moyenne plus basse. Et il faudrait travailler la préparation exclusivement avec le pignon fixe, en effectuant pas mal de sorties courtes avec du dénivelé, et des sorties plus longues, au minimum un fois par mois un 200 ou un 300, avec un pourcentage identique à celui du PBP en dénivelé (donc 2 000 et 3 000 m de D+ minimum).
Moi, j'ai des problèmes physiques récurrents, notamment depuis deux ans des problèmes de dos sans guérison possible.: Alors, si j'arrive à rouler suffisamment pour pouvoir m'inscrire au PBP je serai satisfait, idem si j'arrive à skier tout l'hiver : mais contrairement à ce que l'on pourrait penser, il n'y a pas de corrélation entre les crises douloureuses et la pratique d'une activité sportive (d'ailleurs en général je n'ai pas mal ni en roulant ni sur les skis), je dirai que le repos est encore pire dans l'apparition de celles-ci, je vois régulièrement un kiné le jeudi, je n'ai pas roulé depuis mardi, et...ce matin c'était affreux pour réussir à ma lever..

rara63 a écrit:

Bonjour sccber.
J'ai lu tes sujets sur le pignon fixe. 
Sur du long, en fin de parcours, je sait que je monte la moindre côte "tout à gauche", ce qui me fait appréhender pour le fixie en long...
Je compte bien profiter de la roue flip/flop pour mettre un pignon de 17 ou 18 de l'autre coté au cas ou. (je roule en 46/16).

Avec, je bats tous mes records en côte sans le chercher. Par contre j'ai l'impression que c'est pas tendre pour les genoux... Quelques douleurs commencent à apparaitre.

A mes débuts en pignon fixe j'avais mis par prudence un pignon à roue libre à gauche, même nombre de dents (pour l'utiliser éventuellement en descente) et je ne l'ai jamais utilisée.
Le problème d'un deuxième pignon - l'un pour le vallonné et la descente - et l'autre pour la montée, par exemple, c'est pour moi le côté pénible du démontage de la roue, puis de régler ensuite correctement l'alignement de celle-ci, d'autant que pour moi j'utilise deux tendeurs de chaîne à démonter également. Et puis, à moins de prévoir un morceau de chaîne amovible, le jeu de la glissière arrière est réduit et donc on peut guère varier la taille du pignon (une ou deux dents comme tu le prévois). Est-ce que le jeu en vaut la chandelle ? J'ai vécu comme tout le monde en longue distance des moments où l'on est presque cuit et je ne suis pas sûr que gagner quelques centimètres sur le développement soit si utile que ça (d'autant qu'en étant cuit on s'impose un travail supplémentaire). Une pose, voire une micro sieste, un peu de sucre, et on repart ! Mais c'est naturellement une solution possible : je suivais il n'y a pas si longtemps sur Strava et sur Facebook les longues sorties d'un cycliste pignon-fixe assez jeune qui les filmait et les commentait : j'ai communiqué avec lui, lui avait demandé son développement - il grimpait bien et roulait vite sur le plat - et il m'avait dit changer son pignon pour monter : mais il avait le temps, n'était pas " stressé " par l'horloge qui tourne et ne dépassait pas les 400 km (j'ai été peiné d'apprendre par sa femme qu'il venait de mourir).
Honnêtement, je n'en sais pas plus que toi, et je serai intéressé, si tu choisi cette solution, d'avoir ton témoignage.
 J'ai lu ceux de cyclistes en pignon fixe bien plus costauds que moi et en général, soit ils réfléchissent soigneusement dans le choix de leur développement en fonction de leur forme et du parcours, soit - mais interdit sur un brevet - ils font comme celui qui avait traversé les Alpes en PF avec une voiture d'assistance Mavic et deux vélos (un en montée, un en descente).

Des nouvelles de mes questionnements après avoir pas mal pratiqué le fixe au jour le jour et sur le long...

Citation :

Sur du long, en fin de parcours, je sait que je monte la moindre côte "tout à gauche", ce qui me fait appréhender pour le fixie en long...

Finalement, aucun souci de ce coté. 
Plusieurs  brm 200, un 400 et un 600 en fixe... Pas plus de problème dans les bosses en fin de parcours qu'avec une casette. Plutôt moins peut-être même...

De manière générale, je m'en sort à priori au moins aussi bien que les brevets en vélo classique.

Je me plaignait aussi de la rudesse pour les genoux... 
Maintenant j'ai au contraire  l'impression que c'est plus doux pour eux.
Peut-être le pédalage "rond" ?

Essayé une fois le coté single-speed, jamais revenu dessus.
Finalement, je suis passé au rapport 46/18 qui me semble un bon compromis.

Bon, j'en viens à me demander quel vélo prendre pour PBP ...  

rara63 a écrit:

Des nouvelles de mes questionnements après avoir pas mal pratiqué le fixe au jour le jour et sur le long...

Citation :

Sur du long, en fin de parcours, je sait que je monte la moindre côte "tout à gauche", ce qui me fait appréhender pour le fixie en long...

Finalement, aucun souci de ce coté. 
Plusieurs  brm 200, un 400 et un 600 en fixe... Pas plus de problème dans les bosses en fin de parcours qu'avec une casette. Plutôt moins peut-être même...

De manière générale, je m'en sort à priori au moins aussi bien que les brevets en vélo classique.

Je me plaignait aussi de la rudesse pour les genoux... 
Maintenant j'ai au contraire  l'impression que c'est plus doux pour eux.
Peut-être le pédalage "rond" ?

Essayé une fois le coté single-speed, jamais revenu dessus.
Finalement, je suis passé au rapport 46/18 qui me semble un bon compromis.

Bon, j'en viens à me demander quel vélo prendre pour PBP ...  

je suis bien content pour toi, et cela correspond à mon vécu en pignon fixe. Personnellement je suis passé du 44/16 au 45/16 après avoir changé mon plateau qui commençait à s’user (et le 45/17 ne me convenait pas en descente raide). J’avais aussi un temps en 2019 envisagé de faire le P-B-P en pignon fixe, et renoncé finalement par prudence (je n’étais plus si jeune)…
Dans ma région les BRM sont très difficiles et je choisi toujours mon 10 vitesses, même si je l’utilise presque comme un fixie en montée…
Aujourd’hui je me fais du souci pour mon PBP 2023 : hier un automobiliste a brûlé un stop quand j’arrivais et pour ne pas le heurter frontalement j’ai réussi à braquer et passer derrière mais je me suis pris le trottoir sans pouvoir faire quoi que soit… Grosses plaies au coude et au mollet, mais surtout pouce très enflé, douloureux avec des traces violettes : fracture ou plutôt ligament ? Cela ressemble à la deuxième causes (j’avais eu ce ligament presque sectionné en snowboard il y a 15 ou 20 ans, et jamais totalement récupéré une mobilité normale)… J’avais aussi prévu le BRA+ dans quinze jours mais là…
Et mon pignon fixe est en partie démonté, pneu avant éclaté : je ne me vois pas capable de changer le pneu avec une main…
Je vois peut-être mon médecin du sport en fin de journée, sinon il me faudra passer une radio le plus rapidement possible. Bref, c’est la merde 

Bon ben voilà : PBP avec le pignon fixe, 46*17 et 46*18...

popiette a écrit:

Je me tâte aussi

Et alors Popiette, on saute le pas ?



Ca va sccber ? Tu te remets de tes blessures ?

Bonjour,

J'ai essayé quelques sorties avec cette année. Sans moi le PBP en single / fixie.