600 de Gap 4 et 5 juin

On savait depuis ce midi que quelque chose s'était passé, les gendarmes ont appelé le numéro figurant sur la feuille de route, et ont demandé au président la liste des inscrits, en disant qu'il était arrivé quelque chose à un participant sans vouloir en dire plus, vous m'apprenez la triste réalité, je ne suis pas repassé au local cet après midi. je ne vois pas de qui il s'agit

Pour ma part, j'avais pris la décision ce matin après Forcalquier de ne pas traverser la Durance pour franchir le col au programme, mais de rentrer directement par Sisteron et la national. 560 km dont 10 h sous la flotte. J'étais à 8h chez moi pour une dernière douche, chaude celle là. Je ne suis passé au local que vers midi, on ne savait encore rien de plus que ce que j'ai écrit précédemment, on cherchait à localiser tous ceux qui étaient encore sur la route. Je ne connaissais pas ce gars là, je pense qu'on a du rouler avec lui une partie de la journée hier (si c'est celui auquel je pense), et on l'avait perdu vers Alès...

Dur dur dur...

560 kms dont 10 heures sous la flotte..
il fallait le faire!!
Bravo..
M^me si ce BRM est terriblement attristé par cet accident tragique..

[Et les messages récents, lus ici et là sur les forums ou les blogs (Rbourgogne par ex.), n'ont fait que renforcer le constat que je m'étais fait.
Même sans en arriver à cette extrémité, la cohabitation avec les bagnoles dans ces coins peut être très désagréable, pour le moins.

oui, et à chaque fois que je me retrouve à vélo confrontée à cette "délinquance "routière je n'arrive toujours pas à m'y faire..Car tout de m^me ,la plupart des gens qui conduisent comme des sagoins doivent bien réaliser qu'ils mettent la vie des autres en danger??*

Bon, on ne connait pas les circonstances exactes de ce drame mais, déjà, le fait que l'automobiliste ait pris la fuite laisse supposer un certain nombre de choses.[/font]

[/quote] Je trouve que ça fait froid dans le dos..Ce qui devrait être une fête et qui s'achève par la mort ...ce mec avait 40 ans...

BRM qui aurait du etre très joli niveau paysage mais vu la météo pas tout vu
content de l'avoir réalisé quand même
un petit CR sur mon site

marcel a écrit:

BRM qui aurait du etre très joli niveau paysage mais vu la météo pas tout vu
content de l'avoir réalisé quand même
un petit CR sur mon site

Salut Marcel
bien vu le récit, mais quand je lit :
"Après 36h30 d'effort j'arrive au terminus de ce BRM ....."

je me demande si tu as bien compté ?
bon, tout cela n'est pas bien grave !
A+

effectivement je devais etre un peu fatigué hier soir quand j'ai écrit mon CR il s'agit de 34h30

Bonjour,

Nous étions inscrits mon copain Dominique et moi sur ce brevet.
Nous sommes arrivés la veille afin de ne pas avoir a venir de Grenoble le matin et risquer de passer une nuit courte avant le départ.
Nous avons retrouvés 4 autres participants au F1 de Gap et avons mangé avec eux. Ce sont les 4 pratiquant de VH.

Le départ est donné a 6h et si ca s'est un peu éparpillé dans la première montée, nous nous inséront dans un groupe aux environ de Veyne.
Mais en arrivant a Aspres sur Buech je creve a l'avant et dois m'arrêter. Dominique s'arrête aussi. Un petit bout de verre a transpercé le pneu
et la chambre. C'est normal je viens de mettre les pneus neuf quelques jours auparavant. On change la chambre et on repart. J'ai alors l'impression de rouler sur de la tole ondulée. On s'arrête a nouveau. On voit bien qu'il y a une bosse sur une partie. Le pneu n'a pas l'air abimé pourtant. On dégonfle, repositionne le pneu et on regonfle.Ca a l'air d'aller mieux tant je je franchis pas les 40km/h. On a pris 30min de retard sur le groupe avec cette crevaison. On repart vers le col de Cabres qui sera passé tranquillement. On commence a le connaître. On rejoindra Die assez rapidement.
On s'arrête au magasin de cycles a l'entrée de Die. Le commerçant très sympa jette un coup d'oeil et diagnostique que le pneu ne se met pas bien en place . En 2 min c'est règlé. Il nous tamponne même nos cartes de route. On prend un café vite fait et on repart.
Nous ferons ensuite une pause casse croute a Cléon d'Andran, au Km 150. Le temps reste beau mais lourd. On sent que cela devient orageux.
Nous repartons direction Boug Saint Andéol. La traversée de Montélimar est un peu pénible . Nous avons alors un bon vent de sud établi dans le nez. C'est de plus en plus noir. On se prendra la pluie quelques km avant Bourg Saint Andéol. Nous apprenons lors du tamponnage de carte que d'autres cyclos sont en train de monter vers Saint Remèze. on doit toujours etre plus ou moins a 30min du groupe.
La montée vers Saint Remèze se fera sous la pluie mais elle n'est pas trop importante. En arrivant sur le plateau c'est quasiment fini. On fera toute la route jusque Alès sans trop de pluie. Mais on restera tout de même mouillés.
On s'arrête manger a Alès conne nous avions prévu. ( Pause de 20h a 22h). Nous repartons vers Uzes. La succession de montées est usante et nous apprécions de pouvoir rouler un peu sur des routes plus plates a partir de Uzes. Nous avons choisi de rouler toute la nuit parce qu'il n'y a plus de vent et que pour le moment c'est a peu pres sec. Nous ramassons bien quelques gouttes de temps en temps mais rien de bien méchant. Nous allons faire une pause A Sainte Rémy de Provence et essayerons de dormir un peu sur une dalle carrelée d'un magazin qui est protégée de la pluie. 2 orages passeront pendant que nous nous reposons; Par contre, comme nous sommes mouillés nous avons froid. Nous repartons vers 4h30. Il ne pleut quasiment plus. Nous allons retrouver Marcel un peu plus loin qui ce a entamé la réparation de sa crevaison. Nous le laissons et continuons. Nous allons rattraper un autre VH plus loin ( je ne connais pas son prénom). Il attend Marcel et nous décidons de continuer tous les trois. Les VH nous lacherons avant Apt. Il faut dire qu'a ce moment, on a le vent dans le nez depuis un bon moment et Dominique ne va pas bien. Il a pris froid probablement durant la pause. Arrivés a Apt, il va de moins en moins bien et décide d'abandonner. C'est un coup dur . Je ne sais plus quoi faire. Je suis fatigué a ce moment, ai envie de dormir et je sens qu'un rien me ferai arrêter également. J'appelle mon épouse pour lui annoncer l'abandon de Dominique et elle m'incite a continuer. Je resterai un bon moment avec Dominique pour voir comment le rapatrier a Gap et aussi pour prendre une décision a mon sujet. Je finis par décider de continuer. J'ai perdu pas mal de temps. Il est alors 8h30 quand je repars de Apt. Je ne pense pas que je finirai a ce moment la. Je ne sais pas vraiment pourquoi je repars. Il pleut des cordes. Mon épouse qui a bien senti que le moral était a la baisse a ameuté les membres de notre club de vélo et la famille. Du coup je vais etre abreuvé de sms d'encouragement toute la journée. Je continue Km après km. Je recalcule en permanence la moyenne a tenir pour arriver a temps aux points de controle. La montée a Forcalquier se passer globalement bien. J'ai retrouvé un peu de rythme apres l'arret de Apt.Entre temps j'apprend que le retour de Dominique a Gap est organisé. Son épouse et un ami doivent venir le chercher. Je continue ma route. La pluie s'est arrétée avant Forcalquier et le chemin jusque Digne sera pénible. J'ai envie de dormir, je n'avance pas. Mais je continue. J'ai pas de raison de m'arrêter en fait. Ca va pas si mal, faut bien que j'aille chercher ma voiture a Gap de toutes façon, et puis y'a tous ces messages que je reçois qui me donne pas le choix. En arrivant a Die je commence a me demander si ca pourrait tout de même passer dans les temps. Je recommence a y croire. Je refais les calculs du temps qu'il me reste pour arriver a Seyne. Mais comment vais je passer le Labouret et le col de Maure ? Je n'ai aucune idée . Il commence a pleuvoir des seaux quand je quitte Die et les 3/4 de la montée vers le col du Labouret se fera sous cette pluie intense. Ca tonne. Mais je crois que je suis bien mieux que dans la partie Forcalquier-Digne. Tout est dans la tête. J'ai décidé que ca devait passer, ne serait ce que pour tous ceux qui m'encourage. J'ai même la force de m'engueuler avec un chauffard de 4x4 qui vient de me froler en me doublant. Comme il s'arrête un peu plus loin, je peux lui dire ce que je pense.Il me re-doublera un peu après en prenant de la marge cette fois. Les dernier Kms du Labouret se font en zigzagant. Même le compteur ne veux plus afficher la vitesse tellement elle est faible. [a suivre]

Cependant j'ai pris assez d'avance dans la partie basse de la montée pour me permettre cette fin de montée calamiteuse. Je ne suis en règle générale pas à l'aise dans les forts pourcentage. Après 500 Km, je le suis encore moins. Mais comme j'ai décidé de continuer, j'avance mètre apres mètre dans ces 4 derniers Kms. En écoutant les commentaires sur cette montée par ceux qui connaissaient, j'avais compris que les kilomètres les plus durs étaient a la fin du col de Maure et je suis quand même un peu inquiet. J'arrive enfin en haut du col du Labouret, content . Après une courte descente, j'attaque le col de Maure en me demandant quand les forts pourcentages vont commencer... Je vois les km qui passet et j'arrive tranquillement au col. Je n'avais rien compris en fait. C'est la belle surprise de cette partie.. Je rejoins Seyne a 17h50, soit avec 1h10 d'avance sur la fermeture du controle. Le moral est alors au beau fixe. Le téléphone continue de bipper dans mon sac a dos, m'indiquant l'arrivée de nouveaux messages. J'apprend qu'un VH viens juste de repartir de Seyne. Je le retrouverai a l'arrivée a Gap ou j'arriverai vers 20h30, apres m'être trainé sur les 20 derniers kms et m'être perdu dans Gap. Mais la marge que j'ai me permets cette fantaisie. J'aurai fait les 200 derniers kms seul, avec mes doutes, la pluie,.. Finalement je le termine dans le temps, heureux; Sauf qu'il y a eu ce terrible accident....
Et je me disais que le comportement des automobiliste avait pour ce qui nous concerne été impeccable durant la nuit ( beaucoup de marge pour doubler), bien plus que celui constaté fréquemment en ardèche ou on s'est fait froler a de nombreuse reprises dans la journée.
IL y a 4 ans lors du Brm 600 de Beaurepaire, je me rappelle qu'une voiture m'a foncé dessus au petit matin dans la montée d'un col vers Carpentras. C'étais juste pour me faire peur apparemment puisque le conducteur a rectifié la direction au dernier moment. Je n'ai pas eu le temps de relever le numéro. Un autre s'était arrêté pour faire fumer son moteur et nous embêter. Ce samedi en Ardèche, on s'est fait froler par des voiture dont certains passager avaient ouvert les vitres pour nous crier dessus, histoire de nous faire peur. Un coup de guidon a ce moment et c'est plié.
Faut un minimum de chance pour passer au travers sans dégats. Notre collêgue cyclo n'a pas eu cette chance.

Serge


Serge

Bravo Serge
en fait quand vous vous êtes arrêté a ma hauteur pour demander si j'avais besoin d'aide je croyais avoir juste une crevaison et en fait une attache mon siege était également casse heureusement j'avais de quoi la réparer j'ai du perdre plus dev30mn dans cette histoire et je n'ai retrouver l'autre VH , Zvo qu'a Apte

Félicitations Serge pour ton émouvant récit et pour la réussite de ton brevet quand au chauffard je deviens de plus en plus irascilble a leur encontre et j'ai peur qu'un jour mon caractère quelquefois bouillant ne me joue des tours mais chaque région possede ses spécimens et en Bretagne nous en avons aussi quelques bons ... voir cr de mon 600 m'enfin tout nos petits soucis restent bénins comparés au drame touchant ce cycliste accidenté. Je pense à ses proches et suis peiné pour eux

Un peu plus de précision dans cet article
http://www.laprovence.com/article/a-la-une/vaucluse-un-cycliste-de-47-ans-tue-par-un-chauffard

Si j'ai bien compris, le chauffard l'a percuté, il est revenu voir, a planqué le vélo et c'est barré... Putain mais dans quel monde vit-on ? Peut-on vivre avec ça sur la conscience ? Je n'ai pas de mots pour exprimer mon dégout.

Paix à son âme.

J'ai une sacrée boule au creux de l'estomac depuis 24h, et elle n'est pas prête à disparaitre.
Dans ma vie de montagnard j'ai vu partir quelques copains, plus ou moins proches, c'est toujours une terrible agression. Alors on se forme, on travail, on essaye de devenir plus compétent, de réduire au stricte minimum cette part de risque inhérente à nos activités de pleine nature, on le sait bien que le risque zéro n'existe pas, mais on cherche à être meilleur, à s'approcher d'une forme de perfection...
Mais là, on ne maitrise rien, cela ne dépend pas de nous, totalement aléatoire...
La nuit nous nous métamorphosons en véritables sapins de Noël, comment croire que le conducteur ait pu ne pas le voir...
Quelques kilomètres après le lieu de l'accident, j'ai rattrapé Pitchoun, je crois bien l'avoir vu un kilomètre devant moi...

J'aime la nuit, j'adore skier la nuit, j'adore marcher en montagne la nuit, je ne vous parle même pas de ces départs nocturnes d'un refuge à la frontale et la lente progression des petites lucioles vers le sommet, j'aime rouler la nuit, mais ça va être difficile la prochaine fois.

Il avait roulé avec nous jusqu'à Ales, puis on l'avait perdu, il devait être un peu derrière moi, peut-être la voiture m'a t-elle doublé après...

Je pense à sa femme et ses enfants

Tout est dit... les petits bobos de la vie ne sont rien à côté de ceux ci...

C'est sur que tout cela laisse un goût bien amer....

Jeff a écrit:

J'ai une sacrée boule au creux de l'estomac depuis 24h, et elle n'est pas prête à disparaitre.
... ... ... ...
Je pense à sa femme et ses enfants

Yvan a écrit:

Je n'ai pas de mots pour exprimer mon dégout.

Je suis également "secoué" par ce drame, et j'aurais une forte appréhension a affronter la route seul de nuit la prochaine fois.

Bonsoir,

Tout comme Jeff, je suis très secoué par cet accident. Je suis probablement le dernier à avoir vu Eric Vincent étant donné que nous étions ensemble peu de temps avant l'accident. Nous étions d'abord ensemble à Tarascon, nous avons pris des sodas à une machine, il a appelé sa femme et j'ai fait de même, vers 21H15. Il m'a proposé qu'on roule ensemble mais je devais trouver l'auberge que nous avions réservé pour prévenir les amis en VH que la forme était là donc je continuais. J'ai retrouvé plus loin Eric V. avec sa chasuble rose. Nous avons roulé un moment ensemble et avons pris à tour de rôle des relais. Nous étions toujours ensemble à Cavaillon (visible sur ma vidéo), puis vers Robion dans une montée, je n'ai pas pu suivre son rythme alors il est parti devant....la suite vous la connaissez.
J'ai appelé la gendarmerie avec le N° situé en bas de l'article. J'ai donné le lien de mon blog et je leur ai confirmé qu'au moment de l'accident, la route était mouillée mais il ne pleuvait pas. Qu'Eric était bien visible, j'ai eu le temps de compter, il avait 4 éclairages à l'arrière ( 3 sur le vélo + 1 sur le casque ).

Voici mon CR :

http://pitchounenbent.blogspot.com/2011/06/brm-600-gap.html

Condoléances à la famille.

J'ai aussi appelé la gendarmerie pour corriger l'heure supposé de l'accident, j'étais certain qu'il était un peu derrière moi, hors je suis arrivé à Apt à minuit, l'accident ne pouvait pas avoir eu lieu à 22h comme dit dans l'article, tu confirmes?

C'est avec beaucoup d'émotion que j'ai reçu lundi matin cette terrible nouvelle.
Nous étions comme lui sur la route samedi soir et comme lui, plus ou moins sous la pluie avec des voitures qui passent parfois trop près.
Mes pensées vont vers les organisateurs, les autres participants, vers celui qui a découvert l'accident, vers sa famille et ses proches...

R.I.P

Toutes mes condoléances à ses proches.

Citation :

hors je suis arrivé à Apt à minuit, l'accident ne pouvait pas avoir eu lieu à 22h comme dit dans l'article, tu confirmes?

Oui Jeff, je confirme. J'ai d'ailleurs dis à la gendarmerie que l'accident avait sans doute plus eu lieu vers minuit/ 1H du matin et qu'il ne pleuvait pas à ce moment dans ce coin.

Difficile de trouver les mots pour exprimer ma tristesse.
Je suis bouleversée, d'autant plus que je suis passée à 3 km environ de l'endroit où gisait encore Eric - vers 07h dimanche matin, au km 468 du 600 de La Garde (L'Isle/Sorgue - ancienne N100 - puis à droite sur la D36 direction Bonnieux).
Les randonneurs sont des gens extraordinaires de courage et de modestie; faire 600 bornes d'une traite en roulant jour et nuit, ce n'est pas donné à tout le monde et ça mérite... que dire... un profond respect, que j'ai pour tous les randonneurs... Mais surtout pas que l'histoire se termine comme ça... Le sentiment d'injustice et de révolte me submerge.
Mes pensées vont à la famille d'Eric, à ses proches, aux randonneurs de Gap, à tous ceux qui souffrent de ce drame.
Merci à tous ceux qui ont donné des nouvelles sur les forums.
Sophie

Mes pensées vont à la famille d'Éric, enfants et son épouse qui ne verront pas renter leur papa pour qui la passion du vélo l'a emporter une belle nuit de printemps.

Sur le BRM 600 Ostende du jeudi 2 juin , un autre cycliste allemand a été lui aussi renverser a Dendermonde, le chauffard a pris aussi la fuite , laissant le cycliste grièvement bléser le long de la route .

J'espère que les chauffards seront retrouvés et très sévèrement punis , le permis de conduire n’étant pas un permis de tuer .

Partir sur un BRM ou une diagonale doit rester un plaisir et non une loterie ou un jeu dangereux au quelle nos familles ou amis doivent se demander si nous reviendrons vivants .

http://aurore-cyclo-resume-sortie-2011.skynetblogs.be/juin-2011

Repose en paix Eric,

toi qui aurai certainement été sur la ligne de départ du PBP 2011, j'aurai forcement une pensée pour toi si j'y suis le jour du départ.
Je parle au conditionnel parce que maintenant je sais.
Je sais que dans la vie on ne peut jurer de rien.
Je sais qu'aujourd'hui, beaucoup de cyclos ne se sentent pas bien.
J'étais tout content de mon 600, avant d'apprendre "l'accident".
Aujourd'hui je pense à ceux que tu laisses.
Quelle doit être leur détresse?
Tu avais une passion, elle t'a emporté.
Tu avais une famille, elle va te pleurer.

Repose en paix Eric.

Des nouvelles à propos de ce drame :

ici

Pas grand chose à rajouter si ce n'est de m'associer aux hommages rendus à Eric etr aux condoléances transmises à ses proches.
J'adore rouler la nuit mais je la redoute aussi surtout seul.
Faut-il que nous soyons toujours en groupe la nuit?