Rouler en groupe

Oulà, 1 000 watts pour aller à 35
En contre-la-montre on ne remonte pas pour prendre le relais, on se laisse descendre, ce qui permet la régularité du groupe, et le meneur n'est pas à la merci de celui qui voudra bien le remplacer.

sccber a écrit:

francis16 a écrit:

patitrotte a écrit:

Lorsque l'on roule en peloton, surtout sur le plat pour une vitesse donnée en comparaison avec la meme vitesse en solitaire, moins de watts devront être produits. C'est vrai, c'est intéressant, mais en même temps on ne sait pas vraiment ce que vaut ça performance. C'est un peu comme si l'on bénéficiait de l'assistance d'un moteur électrique inversée;) : Plus la vitesse augmente plus l'assistance devient importante.

Pas faux, mais dans un peloton on est pas obligé de passer son temps dans les roues 
un petit tour à l'avant de temps en temps, ça fait travailler le cardio et ça plaisir à ses collègues 

Du coup un compte-rendu ne comportant que la vitesse ne renseigne pas sur le travail fourni ! De plus même dans les cyclo-sportives je n'ai pas vu de groupe sachant vraiment comment passer les relais (çà devrait être une vraie chorégraphie).

on ne parle pas de cyclosportive !   mais d'une sortie en groupe à 36 km/h de moyenne sur 100 km
et je persiste, quand on roule en groupe, il est bien de passer des relais de temps en temps 
il n'est pas toujours nécessaire de mettre des chiffres derrière chaque coup de pédale ( les anciens n'avaient pas de cardio fréquencemètre 
ni de capteur de puissance et pourtant ils savaient rouler vite et longtemps )

francis16 a écrit:

sccber a écrit:

francis16 a écrit:

patitrotte a écrit:

Lorsque l'on roule en peloton, surtout sur le plat pour une vitesse donnée en comparaison avec la meme vitesse en solitaire, moins de watts devront être produits. C'est vrai, c'est intéressant, mais en même temps on ne sait pas vraiment ce que vaut ça performance. C'est un peu comme si l'on bénéficiait de l'assistance d'un moteur électrique inversée;) : Plus la vitesse augmente plus l'assistance devient importante.

Pas faux, mais dans un peloton on est pas obligé de passer son temps dans les roues 
un petit tour à l'avant de temps en temps, ça fait travailler le cardio et ça plaisir à ses collègues 

Du coup un compte-rendu ne comportant que la vitesse ne renseigne pas sur le travail fourni ! De plus même dans les cyclo-sportives je n'ai pas vu de groupe sachant vraiment comment passer les relais (çà devrait être une vraie chorégraphie).

on ne parle pas de cyclosportive !   mais d'une sortie en groupe à 36 km/h de moyenne sur 100 km
et je persiste, quand on roule en groupe, il est bien de passer des relais de temps en temps 
il n'est pas toujours nécessaire de mettre des chiffres derrière chaque coup de pédale ( les anciens n'avaient pas de cardio fréquencemètre 
ni de capteur de puissance et pourtant ils savaient rouler vite et longtemps )

36 klm de moyenne sur 100 bornes c 'est déjà du sport.
J'arrive même pas a le tenir sur 30 bornes .

Bonjour
Il y a une vingtaine d'années dans un groupe d'une douzaine avec Bernard Piguet qui dirigeait nous avons frisé les 40 de moyenne sur 100 km, 39,9! Évidemment, jamais refait depuis

Ho du calme les gens!
"Préparation spécifique PBP"
que vous pensiez que ça sert à rien parce-qu’on roule souvent seul ou qu'au contraire rouler en groupe est la solution ou un mixte de tout ça pas de problème mais...

on (c'est qui ON?), je m'en moque de rouler à 36 ou à 26 de moyenne, ce n'est pas ça le sujet. C'est pas vrai... je préfère aller vite sans peine (seul de préférence) que doucement en forçant!

Le profil, le temps vent/pluie/chaleur, la composition du groupe sont autant de facteurs qui modifient complètement les choses.

Le but est d'optimiser le fait de ne pas être seul que ce soit pour 10 ou 100 km.

Ceci étant posé, il faut bien voir que X km/h sur le plat c'est tout de même différent que ces mêmes X km/h dans un faux plat, ceci sans changer de place dans le groupe, donc à abri similaire.
En groupe il faudra bien à un moment ou un autre mettre les watts en marche et cela quelque soit sa place dans le groupe. 
A 40 km/h il faut envoyer un 53X16 à 90 tours/minutes, abri ou pas il faut appuyer sur les pédales.

En groupe se pose un autre problème, la vitesse instantanée est imposée par le groupe, il faut choisir entre la suivre ou pas, c'est un choix.
Il y a aura aussi les changements de rythme, diesel en danger!

Est-ce utile pour un BRM/PBP ? A voir c'est d'ailleurs un peu le sujet.

Bonne route à tous.

Bon paddy manifestement tu roules intelligent, donc tes précisions remettent bien les pendules à l'heure...
D'après mes souvenirs en 2011 je suis parti avec deux potes sur le 90 h. Départ très (trop, et y a eu des chutes) rapide et difficile de faire autrement que suivre - sinon danger - en attendant que ça décante. Un pote perdu (panne mécanique) très vite... Je crois avoir roulé ensuite avec des petits groupes mais jamais longtemps, à ce stade on trouvait tous les niveaux, puis le plus souvent à deux et seul (perdu et retrouvé le copain)... Fini en 73 h 40 sans dormir dans les points de contrôle, sans trop s'y attarder non plus (quasi en auto-suffisance). Donc, et d'un les boulets de canon du début on les a rattrapés pour la plupart (dans le rouge ?) et de deux je n'ai pas souvenir d'un vrai travail de groupe ; mais mon pote arrêté pour dormir vers la fin m'a doublé en profitant d'un groupe homogène de russes façon contre-la-montre par équipe (on s'est pas aperçus qu'il me doublait, et j'étais en contre-la-montre individuel) : donc pour moi pas d'intérêt à travailler le roulage de groupe, mais d'autres peuvent en profiter. Mais sur 1 200 km il faut à tout prix ne pas se faire imposer une allure, donc à minima changer de groupe quand l'allure est trop rapide ou trop lente. Moi et mon pote on a géré nos efforts et après 600 ou 700 km on doublait plus souvent que le contraire ; sur les trente derniers où j'étais seul j'ai passé mon temps à doubler des cyclistes qui n'avançaient plus, alors que j'exultais de bonheur (mon premier 1 200 et même pas mal)

sccber a écrit:

Bon paddy manifestement tu roules intelligent...

Flatteur...
Aujourd’hui en solitaire 110km avec ~1500 m de dénivelé.
Et pas la roue d'un cycliste en vue...

Un truc m'est venu à l'esprit ... Une grosse différence entre le cycliste solitaire et celui de peloton, c'est que le solitaire n'a pas besoin d'une invitation pour monter sur un vélo, et que bien souvent les éléments ne sont pas une excuse.



"Mais sur 1 200 km il faut à tout prix ne pas se faire imposer une allure" pas la peine d'aller jusqu'à 1200 ! se faire sortir des roues cramé à 50km et finir seul nez au vent pendant encore 50km c'est formateur comme expérience

Bonne route à tous.

Se faire sortir cramé bien sûr c'est une expérience facile à interpréter. Mais sur un 1 200, un 1 000, voire un 600 pour peu qu'il ne soit pas facile, être trop vite se joue à presque rien, même pas une surchauffe et va se payer plus tard de façon radicale, bien plus tard... Et certains n'apprennent jamais, se disent ce qui a été fait n'est plus â faire... alors qu'ils ont tout dépensé sans pouvoir plus tard prendre un crédit...

sccber a écrit:

Se faire sortir cramé bien sûr c'est une expérience facile à interpréter. Mais sur un 1 200, un 1 000, voire un 600 pour peu qu'il ne soit pas facile, être trop vite se joue à presque rien, même pas une surchauffe et va se payer plus tard de façon radicale, bien plus tard... Et certains n'apprennent jamais, se disent ce qui a été fait n'est plus â faire... alors qu'ils ont tout dépensé sans pouvoir plus tard prendre un crédit...

Je prends note.
"presque rien c'est déjà de trop"
Merci

Oui donc comment jauger. Adopter une allure AUDAX?

NigelS a écrit:

Oui donc comment jauger. Adopter une allure AUDAX?

Une allure Audax (22,5 km/h ? de moyenne), c'est d'un suivre un capitaine de route expérimenté, deux rouler en groupe (tout le monde s'arrête ou dors en même temps).
Sur le PBP audax d'accord, sur le PBP randonneur - c'est-à-dire à allure libre - cela n'a pas grand sens. C'est donc tout l'intérêt des brevets obligatoires en 2015 pour les néophytes de tester leur allure, et tout le reste : attention à ne pas croire que trouver son allure - je dirai son intensité d'effort, pour ne pas confondre l'effort à fournir et la vitesse - est suffisant, car sur 1 200 km il y a à gérer l'alimentation, l'hydratation, la durée et le nombre des arrêts, la gestion du sommeil, la gestion des douleurs - et oui c'est presque inévitable - le choix des groupes, le choix de ses développements, etc.
Et garder suffisamment de tonus pour aussi y trouver du plaisir... Moi - et mes potes - notre premier 1 200 a été le PBP 2011 et ça nous a tellement plu qu'on a remis ça si possible toutes les années (pour moi le PBP 2015 sera mon 6ème 1 200, PBP 2011 compris, dont un loupé).