qui qu'a roulé aujourd'hui . 3

veloblan a écrit:

Bonsoir
Une belle balade ce jour!

http://www.veloblan.com/2015/04/balade-dans-le-sancy-et-le-cezallier.html

Magnifique... Et un p'tit serpent qui prend le soleil dérangé par ces c... de cyclistes ! Vous avez pas craint - comme on dit par chez moi - le dénivelé... Ce sera celui que je vais faire samedi sur 300 km

veloblan a écrit:

Bonsoir
Une belle balade ce jour!

http://www.veloblan.com/2015/04/balade-dans-le-sancy-et-le-cezallier.html

Bjr
Avec des dénivelés pareils à l'entraînement, tu dois te balader dans les bosses du PBP

millenium a écrit:

veloblan a écrit:

Bonsoir
Une belle balade ce jour!

http://www.veloblan.com/2015/04/balade-dans-le-sancy-et-le-cezallier.html

Bjr
Avec des dénivelés pareils à l'entraînement, tu dois te balader dans les bosses du PBP

En plus l'animal possède manifestement un beau potentiel bien conservé, à me rendre jaloux, moi qui en plus d'avoir une cylindrée modeste est déjà accablé par une gonarthrose à un stade avancé

Une sortie, deux cols et un vent de folie. Malgré tout j'ai rencontré quelques cyclistes. La première montée en forçant énormément m'a pris 58 mn 57 s contre 52 mn 56 s mardi (j'avais plutôt forcé aussi), vent de face le plus souvent. La deuxième plus difficile m'a pris 1 h et 13 s, avec une alternance de zones abritées, de vent dans le dos mais aussi de face, notamment dans des parties à 12 %... Descente finale plutôt rapide (vent dans le dos), sauf dans le haut bien chahuté (vent de côté).
Bien content quant même de ma sortie sur le mulet.
62 km, 1 390 m de dénivelé à 19,12 km/h de moyenne.

millenium a écrit:

veloblan a écrit:

Bonsoir
Une belle balade ce jour!

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Bjr
Avec des dénivelés pareils à l'entraînement, tu dois te balader dans les bosses du PBP

J'étais un peu secoué a l'arrivée, c'est le problème de rouler avec des jeunes
Dimanche brevet de 300 à Clermont Fd, on va se mouiller

sccber a écrit:

veloblan a écrit:

Bonsoir
Une belle balade ce jour!

http://www.veloblan.com/2015/04/balade-dans-le-sancy-et-le-cezallier.html

Magnifique... Et un p'tit serpent qui prend le soleil dérangé par ces c... de cyclistes ! Vous avez pas craint - comme on dit par chez moi - le dénivelé... Ce sera celui que je vais faire samedi sur 300 km

J'y connais pas grand chose mais le serpent je crois une couleuvre que je pensais écraser, j'ai touché a peine avec ma roue, il ou elle a démarré, il devait se faire dorer la pilule au soleil

Bonjour à tous;
BRM 300 ce jour.
Yaurait pas eu ça aurait manqué ... Quoi? Qui ? Le vent ET la pluie bien sur!
1° tiers Vent de face
2° tiers Vent favorable
3° tiers ça dépend des changements de direction.

Tellement de pluie au départ que je ne me suis même pas rendu compte lorsqu'elle a cessé pas que je sois devenu poisson non simplement indifférent.
Pour le vent ça n'a pas été pareil entre un 39 et un 53 à l'avant ça change la donne!

Pas trop mal géré mon truc mais ya des choses à affiner.

Bonne route à tous

En vitesse, je rentre de mon troisième BRM 300 à Feurs, nickel pour le climat assez doux avec juste un peu de vent - froid évidemment en final vers 11h/minuit - et relativement difficile - 311 km et 3 266 m de dénivelé. Assez satisfaisant au niveau musculaire et cardio. Ai accompagné tout le long œil de linx qui s'est rendu compte au départ qu'il avait cassé son câble de dérailleur arrière entre la fin du 300 de la semaine dernière et aujourd'hui en graissant sa chaîne : avons perdu une heure en dépannage de fortune en utilisant le câble cassé tendu en boucle avec un domino permettant en plus avec un bouchon de bouteille de passer trois pignons... (Je pourrai décrire le système si personnes intéressées). Mes genoux ont été peu douloureux grâce à la prise de quelques cachets peu dosés. Bref très bonne journée d'autant qu'une bonne partie du circuit était très joli et peu fréquenté par les voitures.

sccber a écrit:

En vitesse, je rentre de mon troisième BRM 300 à Feurs, nickel pour le climat assez doux avec juste un peu de vent - froid évidemment en final vers 11h/minuit - et relativement difficile - 311 km et 3 266 m de dénivelé. Assez satisfaisant au niveau musculaire et cardio. Ai accompagné tout le long œil de linx qui s'est rendu compte au départ qu'il avait cassé son câble de dérailleur arrière entre la fin du 300 de la semaine dernière et aujourd'hui en graissant sa chaîne : avons perdu une heure en dépannage de fortune en utilisant le câble cassé tendu en boucle avec un domino permettant en plus avec un bouchon de bouteille de passer trois pignons... (Je pourrai décrire le système si personnes intéressées). Mes genoux ont été peu douloureux grâce à la prise de quelques cachets peu dosés. Bref très bonne journée d'autant qu'une bonne partie du circuit était très joli et peu fréquenté par les voitures.

Ca c'est du retour terrain, du vrai bricolage de fortune, fallait juste y penser (ou trouver un bouchon sur la route qui vous titille les neurones ... ceux qu'on trouve d'habitude nous agacent un peu !).

zabadi a écrit:

sccber a écrit:

... Ai accompagné tout le long œil de linx qui s'est rendu compte au départ qu'il avait cassé son câble de dérailleur arrière entre la fin du 300 de la semaine dernière et aujourd'hui en graissant sa chaîne ...

Ca c'est du retour terrain, du vrai bricolage de fortune, fallait juste y penser (ou trouver un bouchon sur la route qui vous titille les neurones ... ceux qu'on trouve d'habitude nous agacent un peu !).

Bonjour à tous;
je n'ai pas du tout la même lecture!
Autant le savoir faire "bricolage de génie" me laisse sans voix, je suis moi même d'une grave nullité bricolistique assumée du reste, autant je suis attentif à tout prévoir.

Me rendre compte d'un dysfonctionnement JUSTE AVANT de partir est inconcevable, un vélo au départ d'une sortie, surtout une épreuve qualificative, doit être nickel, et même sans être qualificatif un câble de frein usé... chute collective ...
Malchance, aléas de la route pas de problème mais pas plus.

Bonne route à tous.

En théorie je suis d'accord avec toi, vélo bien entretenu et changement des pièces d'usure en préventif suppriment une grande partie des incidents mécaniques. Et je connaît pour les avoir côtoyés certains spécialistes des galères mécaniques, en grande partie responsables de ce qui leur arrive (et à ce qu'ils font subir égoïstement aux autres).
Ceci dit, certains roulent énormément et ont peu de temps libre avec le boulot et les contraintes familiales. De plus certaines pannes réellement imprévisibles rendent illusoires le total contrôle.
Il est donc nécessaire de devenir aussi un mécano débrouillard. Le copain avait connu dans un lointain passé un ennui de manette de dérailleur bloqué - imprévisible - sur un très long brevet et avait cogité une solution pour s'affranchir du levier. Le domino et le bouchon il les avait dans sa trousse à outil (et on en a demandé d'autres sur la route : les français conservent tous des bouchons chez eux !😄).
Je suis sûr que sur ce Forum on pourrait ouvrir une rubrique très fournie des pannes imprévisibles subies sur la route (et des solutions souvent trouvées par les MacGyver cyclos.

Bien vu, en même temps un câble de dérailleur + un de frein n'alourdissent pas énormément le vélo d'un cyclo randonneur.

cyclodelacote305 a écrit:

Bien vu, en même temps un câble de dérailleur + un de frein n'alourdissent pas énormément le vélo d'un cyclo randonneur.

D'accord, mais pour avoir passé un jour deux heures chez moi, avec plein d'outils, à récupérer le bout du câble cassé dans ma manette Sram red, temps passé parce que les torons du câble cassé ont tendance à s'opposer vigoureusement à l'extraction et que la manette coûte trop cher pour se contenter d'agir en bourin, je peux te dire que la réparation est souvent impossible sur le terrain.
Hier, dans l'atelier d'un copain habitant à cinq kilomètres du départ du BRM, circonstance pourtant favorable, on n'a pas réussi rapidement à faire sortir la tête du câble de la manette Campa... Et rouler 300 km avec trois rapports (50/23, 34/25 et 34/28) s'est révélé le pari le plus sûr.
Après évidemment je trouve que partir avec deux câbles est une bonne précaution : j'en avais jusqu'à ces derniers temps où j'ai installé une câblerie complète (gaines et câbles) la plus haut de gamme chez SRAM.
Il faut savoir aussi qu'il existe certaines incompatibilé entre marques : par exemple il est assez difficile de trouver des câbles SRAM chez les vélocistes et extrêmement difficile de rentrer des câbles de dérailleur Shimano dans les manettes Sram red, car plus épais : ma solution utiliser des câbles Campa. De même les têtes Shimano sont plus grosses que les Campa et on tendance à se bloquer dans les manettes Campa, d'où ensuite l'extrème difficulté de retirer celle-ci en cas de casse (expérience vécue par un copain).
Et sans manuel il n'est pas toujours évident à trouver le passage du câble de dérailleur (pour le frein c'est plus facile et plus direct) : pour avoir posé une manette gauche Shimano Ultegra (dernier groupe 10 v) vendu avec câble non monté en remplacement d'un très vieux 105, j'ai passé un temps invraisemblable à en trouver le cheminement correct : pas sûr d'assurer un remplacement en cas de panne en pleine nuit, sous la pluie et en manque de sommeil  
D'où mes conseils tirés de l'expérience des anciens : changer régulièrement sa câblerie de manière préventive reste encore la meilleure méthode pour éviter les galères, et inciter les copains si vous formez sur le long une équipe solidaire à en faire autant C'est parfois difficile avec certains : allez comprendre la psychologie du gars qui possède un spad à 6 000 euros et qui rechigne à en mettre trente dans son entretien.

Mon premier BRM 300 ce samedi  !

Une bien belle aventure que ce BRM.

Débutant en longue distance, chaque BRM est une grande première. L'occasion de pulvériser mon record de distance ! à 205 km j'ai poussé un petit "Yesssss !!! " et un autre gros "yes" à la fin du parcours.

j'ai très peu dormi la nuit du départ. Et pendant les 3 heures de sommeil, j'ai cauchemardé que mon réveil ne fonctionnait plus !
Départ de la maison à 3h30...pluie soutenue...nuit noire...
Arrivée à La Bouëxière à 4h40. Impressionné de voir autant de cyclo au rendez vous pour aller pédaler en pleine nuit. J'observe les vélos, les éclairages adoptés...
Pas le temps de tergiverser. Le carnet en main, un bon café et c'est déjà le départ.

Premiers tours de roue de nuit...
Question éclairage, j'ai opté depuis quelques mois à la lecture de ce forum pour un moyeu dynamo et un phare SON EDELUX II. Je n'avais jamais vraiment testé le dispositif...par peur d'être déçu sans doute !
c'est étrange et fascinant. Le bruit tout d'abord. J'ai senti tout le monde hyper concentré. Personne ne parle. Juste le bruit des pneus sur l'asphalte, des dynamos à l'ancienne pour certains...
Et cette étrange sensation de ne rien maîtriser. "Tiens c'est dur, j'ai pas de jambe...ha oui, en fait on monte...oulà, ça va vite !...ha oui, en fait, on descend !" Mais on s'y fait. Et cette sensation d'être là alors que "les autres" dorment est très agréable.

Je me retrouve vite seul. Des lampions rouges à l'horizon, quelques lumières dans le rétro, j'avance à mon rythme et je me rends vite compte que la moyenne baisse bien la nuit.
Et puis le jour se lève sans que je m'en rende vraiment compte.
J'intègre des groupes pour quelques kilomètres mais soit ça va trop vite ou pas assez...résultat je roule seul et ça ne me dérange pas.
Premier contrôle à Tinchebray. Je m'adosse au zinc du "café du commerce" entre deux clients fidèles. La tenancière "Josette" me sert un petit noir entre deux pressions destinées à mes voisins.
Suite du parcours bien roulante jusqu'à Juvigny le tertre. Je comprends mieux le "le tertre". En effet, il faudra y monter. Sacré bosse ! Il est midi, le soleil tape dur et je commence à transpirer à grosse gouttes.
Je m'arrête à la supérette du village, on pointe, un coca bien frais et j'enlève les vêtements trop chauds.
Je repart bien vite et profite d'une partie jouissive du parcours: vent dans le dos et grandes descentes. ça file à toute allure jusqu'à Saint James. Rencontre avec un cyclo qui a cassé son dérailleur depuis déjà quelques heures, il roule en pignon fixe 42/15 . Bon, il faut dire que le gaillard est costaud: PBP 2011 en 52 heures..."ha ouais quand même... !"

Je m'arrête au pointage suivant à Saint Méloir des Ondes. Un sandwich, un coca au bar. Je vois un groupe partir mais je prends mon temps, il ne reste plus que 70 km, une formalité !
Sur la route de Châteauneuf je rejoins un groupe de 5 ou 6 cyclos. Je roule quelques kilomètres avec eux mais dès les premières bosses je me retrouve devant. Habitué à rouler seul je décide de continuer ma route...une bien belle erreur !
On apprend toujours quand on est néophyte ! En effet, les deux dernières heures seront très éprouvantes. Seul face au vent, mon genoux me fait souffrir et je peine à avancer. Avec le recul je pense ne pas avoir assez bu les heures précédentes. J'ai du payer une légère déshydratation.
Je retrouve un groupe de 4 cyclo à la sortie de Liffré mais je n'arrive pas à suivre le rythme...que c'est dur !

Les dernières bosses me paraissent interminables...Je suis bien content de rallier le point de départ. il est 17h30. Un bonne bière, un sandwich rillettes...et la fierté d'une belle performance personnelle !

Qu'est ce qu'on ne ferait pas pour un sandwich rillettes et une bière !!!

Félicitations à toi pour cette première

Ce dimanche, un petit BRM 300 chez nos amis de Chartres.

Pas vraiment convaincu de partir, je n'avais rien de vraiment preparé, car j'avais fini les travaux tard dans la soirée sur ma terrasse.

Et puis à 2h du mat' j'avais vraiment envie d'y aller. Donc en 20 minutes tout dans la voiture et en route.

Je dis tout cela reste relatif, puisque j'ai pas pris assez de bouffe et sur la fin j'avais l'estomac qui criait famine : les quelques tubes emportés donnent l'énergie mais ne "remplissent" pas.

Arrivé limite pour le depart je suis partis dans les derniers et bien rouler pour revenir sur le groupe de tête.
Ca se relayait bien mais les bras et le dos me faisaient mal (trop porté de charge la veille pour mes travaux) et j'ai donc decidé de laisser filer pour rouler seul puis avec le groupe juste derrière.

Le temps que tout se décante et Yvon avec un autre de ses collègues de Chartres nous rattrapent.

On roule ainsi un bon moment à 4 puis sur la fin, face au vent, nous nous retrouvons avec un autre groupe à une dizaine.
Ce vent n'a pas arrangé notre temps de parcours !
J'étais en forme sur la fin, en partie grâce à un petit biscuit aux cereales généreusement offert
Mais impossible de trouver le rythme pour passer les relais : soit trop vite soit pas assez 

Ce fut une belle balade, la traversé de la Sologne restera un super souvenir et la compagnie fut on ne plus agreable.

On verra pour le 400, un presque sûr à Fleury et pourquoi pas la semaine d'avant à Chartres, si les obligations le permettent...

Bravo aux deux précédents posteurs. Au(x) néophyte(s) je dis que ces témoignages montrent que si sur un 300 il n'est pas toujours possible (souhaitable ?) de rouler dans un groupe, sur des distances plus longues cela le devient encore plus, parce qu'au delà la vitesse - trop ou pas assez vite - vient se rajouter les arrêts des uns ou des autres pour ravitaillement, remplissage de bidons, repos - dormir ou pas - etc. Tous ces aléas qui font qu'à moins de faire partie d'un groupe homogène d'amis se connaissant bien - et pratiquant la solidarité - on se retrouve souvent seul sur des tronçons plus ou moins long. Alors, apprendre à vivre sereinement cette solitude fait partie de l'apprentissage. Sur PBP le grand nombre de participants fait qu'on se retrouve souvent moins seul que sur des brevets avec moins de monde.
Je ne roule pas aujourd'hui : je suis en train de transformer mon mulet 8 v en 10 v en changeant en outre guidon, potence, dérailleur avant, câbles, manettes droite, pignon, chaîne, etc. J'ai eu un peu mal à déposer ma potence 1 " à expandeur montée depuis 20 ans - mais j'ai l'habitude ayant déjà galéré bien d'avantage au démontage d'un vélo 1920 que je remet en service - et je remplace le tout via un adaptateur par un ensemble carbone ahead-set moderne.
Y'a du boulot, avec en plus l'installation du support sac avant, support lampes et GPS, etc. Je remettrai provisoirement la vieille guidoline s'il se peut.
Je viens de faire une pose café et je me remet au taf. Malgré tout, il se peut que je sois obligé demain de rouler avec mon carbone...
J'ai prévu deux sorties assez courtes mais à dénivelé, avant le 400 de Grenoble samedi. Pour demain la météo a l'air extra, par contre ensuite c'est moins évident...
Bon, maintenant il va me falloir monter mon câble de dérailleur arrière, j'espère y passer moins de temps que l'autre fois pour la manette gauche (cf. mes post précédents)

Bonjour à tous;
Sortie tranquille ce matin question de remettre tout en place après le 300 de samedi, je n'ai pas vu les km défiler!
Si j'avais eu le temps je pouvais en faire et en faire des km...
@sccber: 300 km on peut encore sans doute gérer "facilement" en groupe... non?
En plus ça rend malgré tout les choses plus faciles surtout vent de face!
Ensuite il faut voir dans quel but on s'aligne au départ, suivre et laisser faire, mettre son grain de sel, ou faire tout à sa main.

Bonne route à tous.

Paddy a écrit:

@sccber: 300 km on peut encore sans doute gérer "facilement" en groupe... non?
En plus ça rend malgré tout les choses plus faciles surtout vent de face!
Ensuite il faut voir dans quel but on s'aligne au départ, suivre et laisser faire, mettre son grain de sel, ou faire tout à sa main.

Je réagissais simplement au témoignage ci-dessus, où querex se retrouvait assez souvent seul.
Samedi sur mon 300 on est partis à trois - après la plupart, avant les derniers - mais pour passer après cinq kilomètres à l'atelier pour réparation. Nous sommes repartis à 7 h 15 bon derniers et nous n'avons pas vu de participants jusqu'à l'arrivée (il n'y avait pas énormément de participants). J'ai d'ailleurs roulé à deux près de 260 km ayant perdu notre pote : on étaient devant, puis on a pris à tord une rallonge, il est passé devant, puis on la dépassé à un contrôle sans le voir en le pensant toujours devant...
Le copain habitué à se gérer a continué sereinement tout seul...
Alors, cela arrive à un moment ou à un autre ce genre de trucs... Le gars qui roule habituellement qu'en peloton il abandonne ? Et sur des brevets difficiles type la TriRhéna ou le 1 000 du Sud, avec peu de participants et où il vaut mieux ne pas suivre n'importe comment sous peine d'exploser ou de finir hors délai mieux vaut au départ accepter l'éventualité de rouler 600 ou 800 km en solitaire...

Re;
Le premier 300 s'il devient galère pour cause de solitude...
Tu évoques à très juste titre les erreurs de route, si en plus les conditions climatiques s'y mettent...
Certes il vaut mieux tester la solitude de jour dans les derniers 50 km d'un 300(vent de dos tant qu'à choisir!) que dès les premiers 20 km de nuit lors d'un 400.

Il y aussi à mon avis une grosse différence entre passer d'un groupe à l'autre au grès de la route et tout faire seul.

Bonne route à tous

Hier, justement pour éviter les erreurs de route lors du prochain brevet, j'ai fait les deuxième et troisième quarts du 300 de Chevigny, qui est prévu ce samedi. Le parcours fait une boucle très allongée, et j'avais déjà repéré les premiers et derniers quarts en coupant cette forme oblongue par son milieu (c'est pas clair ?). Cette fois, avec le départ de chez ma chère maman, à une vingtaine de kilomètres de l'interruption de mon repérage précédent, ça m'a fait 212km en presque 11heures.

Outre les arrêts pipi, sandwich au comptoir, remplissage de gourde, lecture de carte et "merde non c'était pas par là faut que je revienne sur mes pas", un p... de vent a pesé sur ce temps peu glorieux. En plus, comme toujours, dans le vent à l'aller et dans le vent au retour ! Je tablais sur un peu plus de 9h arrêts compris, mais ce fut 9h de selle (soit 22km/h environ) plus les arrêts. Peut-être aussi un problème alimentation, car j'ai vraiment senti comme une panne du bimoteur à 150km.

Mais l'avantage, c'est que samedi prochain, seul ou en groupe, je ne me poserai pas de question aux croisements. Et s'il y a du vent, je ne serai peut-être pas toujours seul pour l'affronter. Cela étant, en parfaite connaissance à présent des difficultés du parcours, j'ai revu mes prévisions de temps à la hausse et j'estime qu'avec mes cuisses de grenouille un petit 16h serait raisonnable (j'avais fait environ 9h30 sur le 200 de Ménigoute, bien moins casse-pattes, en petit groupe de copains pas pressés).

Bonjour à tous;
faire un repérage est la bonne solution, encore faut-il en avoir le temps.
Par contre ne pas oublier qu'un repérage visuel peut ne pas suffire, on peut oublier, rater le point de repère, il vaut mieux faire un road-book que l'on mettra dans un sac congélation fermé par un ZIP.
Un truc bien lisible ou il n'y a plus de question à se poser il suffit de lire.

Et ce road-book peut se faire à partir d'une carte qu'elle soit papier ou informatique ne change rien.
Nota : le mot road-book est dans ce cas un peu optimiste parce qu’un "vrai"  road-book est fait par l'organisateur lors du repérage sur le terrain, et qu'ensuite ce road-book est distribué aux participants.

Les numéros de routes qui s'enchainent,
le croisement je prends à droite ou à gauche?,
la rivière je dois la longer à gauche ou à droite?
un petit symbole et tout devient limpide.
Ne pas oublier d'y mettre les points de contrôle.

Bonne route à tous

Chacun son truc
Repérage : plus que du temps, il me faudrait avoir des BRM de proximité ! Mon départ - et le circuit - le plus proche est à 45 km (mais ces circuits qui ne changent jamais je les connais par cœur) et le plus souvent à 150 km, quand ce n'est pas à 400 !
De plus je suis quasi certain de ne pas mémoriser des centaines de kilomètres, que ce soit sur le terrain ou en étudiant la carte.
Pendant longtemps je me contentais du road-book de l'organisateur. Certains sont très bien faits, car établis sur le terrain, d'autres moins bien - parfois carrément insuffisants pour qui ne connaît pas le coin - car établis en partant d'une carte : comme disent les logiciens " la carte n'est pas le territoire ".
Puis, j'ai utilisé un GPS : si le tracé est bon, c'est royal. On n'est cependant pas à l'abri d'une inattention, ni d'une panne. Avec le road-book et une carte routière on est cependant garantis à 99,99 %, et en dernier recours on peut demander de l'aide aux autochtones, même si c'est souvent bien décevant.
De toute façon, je n'ai ni l'envie ni le besoin de trop prévoir, c'est le plus souvent illusoire.

Si j'ai repéré (sur le terrain) ce 300, c'est aussi parce que je débute (quelques tours de roues l'an passé, dont un 300, et à peine 2500km depuis mes vrais débuts en décembre).
Ces repérages, c'est une manière de me calibrer, en quelque sorte.
Vu le parcours, sur un terrain qui n'a rien à voir avec l'Entre-Deux Mers de mes habitudes, je suis bien heureux d'avoir eu cet avant-goût.
Et de toute façon, il fallait bien que je m’entraîne, dans une région de Dijon où je n'ai jamais roulé. Alors autant me fier à un parcours bien tracé qui m'emmenait sur mes terres familiales.

Dans ce cas précis, sans vouloir critiquer l'organisateur, la feuille de route est assez simplifiée. Ce n'est pas forcément une mauvaise chose, dans la mesure où la navigation fait partie de ce sport. Mais sans GPS, avec la carte Michelin ou IGN et la feuille, sans repérages, j'étais bon pour quelques détours. Parce qu'il arrive qu'il y ait deux départementales de même numéro qui mènent au même village, mais par des chemins très différents. Ou encore une commune disséminée en plusieurs hameaux portant quasiment le même nom. Et évidemment, dans ces cas là, c'est une chance sur deux de se planter. J'estime que mes repérages me feront gagner une demi-heure par rapport aux erreurs de navigation dans lesquelles je suis tombé et ne retomberai pas, mais aussi par la connaissance des traversées de villages (j'ai une très bonne mémoire et j'ai poussé le vice à repérer peu ou prou aux heures de passage prévisibles). Je ne serai donc pas dépendant d'un cyclo local ou gépéessisé. En outre, la connaissance préalable des difficultés devrait également me permettre de mieux doser et donc là encore de gagner du temps (et de la fatigue) par rapport à un brevet non préparé.

Sortie au soleil aujourd'hui, mais avec un peu de vent. J'ai choisi dénivelé et force, parce qu'une longue distance par week-end - raisonnable au niveau intensité pour éviter le sur-entraînement - soit déjà pour les seuls BRM deux 200, trois 300, une Vélocio (600 km) et un premier 400 samedi (bien ) ça m'inscrirai dans la catégorie diésel (sans turbo), d'autant plus que je vais certainement encore faire plusieurs 4 et 600.
Premier col en forçant, notamment avec un développement plutôt d'un pignon plus petit à l'arrière que d'habitude - et je ne mouline pas on le sais - avec régulièrement de loin en loin une relance appuyée en danseuse. Muscles bien sollicités, bonne moyenne compte-tenu du vent moyen de face (700 y m de D+ en 51' 12") et cœur bien sollicité compte tenu que je commence à être bas au repos (~42 bt/mn), soit une FC moyenne de 136 et un Max de 151.
Deuxième col plus difficile (col de la République au départ de Bourg Argental) montée encore relativement tonique, quoique avec un développement assis normal (pour moi) et de plus fréquentes relances en danseuse.
65 km avec 1 384 m de D+ à 21,40 km/h de moyenne.
Depuis janvier 3 921 km (je commence à avoir la forme) et 47 896 m de D+.
Je compte faire une deuxième petite séance cette semaine, peut-être demain si la pluie annoncée jeudi se confirme (déjà qu'il se pourrait très bien qu'il pleuve pour mon 400 ce week-end).
Hier je n'ai pas tout à fait fini de monter mon mulet en 10 v : reste à finaliser les règlages de passage de vitesse, supprimer le jeu des roulements de fourche (j'avais resserré provisoirement sur le pied d'atelier sans la roue avant), finaliser également la position du cintre et serrer définitivement à la clé dynamomètrique (carbone oblige), positionner le compteur de vitesse et enfin changer ma gaine de frein avant (l'ancienne est un peu trop courte), et last but not least, mettre la guidoline.