Novice PBP 2015: Longueur des sorties

breizh22 a écrit:

Bonjour

Lors du prochain week-end, au cours duquel il y a 3 jours,  vous seriez plutôt (ou vous allez) sur
- faire un 2nd brevet de 200 km (le sa ou le Di), quitte à allonger un peu en vue d'un 300 après la mi avril ?
-ou rouler 2 jours, en faisant par exemple 4h30 le dimanche et 4h-4h30 le lundi ?

Pour échange, sachant que je n'ai pas beaucoup de temps pour rouler en semaine en ce moment.

Voilà une question intéressante.
Il est utile de pratiquer une " récupération incomplète " , c'est a dire rouler 2 ou 3 jours consécutifs.
Certains diront même que faire 3 jours de suite 100 km est plus constructif que 1* 300 km.
En plus l'avantage de 3* 100 km c 'est que tu peux varier les thèmes et donc éviter la lassitude

breizh22 ne reflechis pas trop,car si tu commences à penser à tous ,tu restes chez toi.Hier j'ai effectué mon 300,j'ai eu mal aux fesses,des crampes (mais j'ai gere mon brm comme un c..)aujourd'hui j'ai l'estomac en vrac si je commence à penser je raccroche le velo alors qu'en ce moment je n'ai qu'une envie c'est de faire le 300 de bourg en bresse dans 15 jours

alors si tu en as vraiment envie fonce et tu verras bien

kigagne71 a écrit:

breizh22 ne reflechis pas trop (...)
Hier j'ai effectué mon 300,j'ai eu mal aux fesses,des crampes (mais j'ai gere mon brm comme un c..)aujourd'hui j'ai l'estomac en vrac si je commence à penser je raccroche le velo.

Je te remercie pour ta réponse,  mais je trouve celle de Serge plus en rapport avec une bonne préparation. 

Est ce normal d'être complètement H.S. comme tu as l'air d'être,  et surtout,  est ce le but ?

Au contraire,  une bonne préparation se réfléchit, si on veut arriver dans de bonnes conditions en Août !

Il faut s'entrainer, habituer son corps à supporter de plus en plus de masses de travail,  lutter contre le vent, la pluie, etc., mais tout en gardant à  l'esprit l'objectif final, réussir à faire les 1230 km.

Et se faire plaisir aussi.

.

breizh22 a écrit:

kigagne71 a écrit:

breizh22 ne reflechis pas trop (...)
Hier j'ai effectué mon 300,j'ai eu mal aux fesses,des crampes (mais j'ai gere mon brm comme un c..)aujourd'hui j'ai l'estomac en vrac si je commence à penser je raccroche le velo.

Je te remercie pour ta réponse,  mais je trouve celle de Serge plus en rapport avec une bonne préparation. 

Est ce normal d'être complètement H.S. comme tu as l'air d'être,  et surtout,  est ce le but ?

Au contraire,  une bonne préparation se réfléchit, si on veut arriver dans de bonnes conditions en Août !

Il faut s'entrainer, habituer son corps à supporter de plus en plus de masses de travail,  lutter contre le vent, la pluie, etc., mais tout en gardant à  l'esprit l'objectif final, réussir à faire les 1230 km.

Et se faire plaisir aussi.

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Je suis 100 % d'accord. Sur le Forum il y a toutes les écoles de pensée - si on peut dire - et ça s'accorde à la diversité du milieu longue distance - au sens large. Et c'est bien.
Si tu recherche des conseils vraiment au top, concernant la problématique " entraînement " longue distance (Trail, course à pieds, vélo, etc. ) tu pourra trouver ton beurre en recherchant sur Facebook le site d'Alain Roche, qui est un coach très compétant et qui en outre offre gratuitement la lecture de ses articles à qui s'inscrit dans son groupe. Il y a évidemment des choses très pointues qui éventuellement ne te concerneront pas, mais si tu as le temps tu trouvera des pépites... Si tu es un gros lecteur curieux tu peux aussi lire la revue " Sport et vie " - parution tous les deux mois, revue très au dessus des dossiers grand public - souvent écrits par des gens qui n'y connaissent rien - avec des articles sur la diététique sportive, l'entraînement, la médecine sportive, la physiologie, le dopage, l'histoire et la sociologie des sports, etc.
Pour revenir à ta question (est-ce normal d'être complétement HS, est-ce le but ?), je peux répondre que c'est normal si l'on a fait des erreurs et au final interressant si on en tire des leçons (certains cependant n'apprennent jamais ) et souvent sans conséquence sur le plan physique, à condition de récupérer et de ne pas se remettre dans ces états trop souvent. Alain Roche dit je crois - je ne veux pas trop déformer ses propos - qu'il ne faut pas abuser d'entraînements faits à l'allure correspondant à celle de la compétition, car trop coûteux et en plus soit trop rapide pour améliorer son endurance, soit - et cela est plus méconnu - trop lent pour le sportif exigeant qui veut augmenter sa cylindrée et sa résistance, auquel cas il vaut mieux travailler par blocs de courte durée.
Donc, à mon sens, il n'est pas constructif d'aborder les BRM comme des cyclosportives, à bloc de ses possibilités. Je trouve plus utile de les utiliser pour apprendre à gérer alimentation, hydratation, repos et sommeil, orientation, etc. Utile également pour mettre au point son matériel (vélo, éclairage, éventuellement GPS, gants, chaussures, habits à emporter, sacs, selle, cuissard et produits anti-brûlure), et enfin à trouver son allure pour la plus longue distance, si l'on compte faire des 1 000 et des 1 200 (ou des diagonales). Enfin naturellement on travaille le mental et l'aptitude à tenir longtemps sur le vélo, s'habituer enfin à subir le climat.  
Et on se construit un bon niveau physique avec des séances plus courtes, voire très courtes, avec du travail ciblé, des intervalles, bref le travail de tout cycliste qui veut progresser. D'autres, dans ce Forum - et parmi eux des très expérimentés et parfois de gros moteurs - ne s'entraînent jamais, mais roulent - beaucoup - à l'envi : les suivre serait s'engager dans un long chemin, et personnellement je pense que même si beaucoup sont d'un niveau impressionnant, cela est plus dû à un héritage de départ excellent sur le plan Vo2max plus une intelligence certaine leur ayant appris à éviter les grosses erreurs communes à beaucoup de débutants ; en outre, je reste persuadé qu'un entraînement rigoureux les aurait rendus encore plus performants. Mais on n'est pas obligé non plus d'être au top de la performance pour trouver son plaisir à vélo.

Bonjour à tous;
Les Km c'est une chose mais ça ne fait pas tout, la preuve la fringale qui est liée autant au km qu'à l'intensité et au temps passé sur le vélo, sans compter la faute à "pas de chance" du cycliste.
Faire un 200 avec une rallonge A/R de quelques km pourquoi pas mais l'aller sera certainement fait très doucement, tout comme le retour. Échauffement et récupération active ? j'y crois pas trop.
Faire un 200 à l'allure prévue pour le 300 puis le lendemain une sortie de 100km à allure du 300 me semble plus approprié.
C'est du fractionné : l'épreuve (le BRM 300) est découpé (fractionné) en 2 parties et chaque parties est faite à l'allure prévue pour le 300.
Ceci étant faire 2X150 donnera le même résultat.
Le mieux étant de faire ces deux sorties rapprochées.

3 Sorties de 100 km pour varier... varier quoi ? ce n'est pas le but.
Le but c'est si j'ai bien compris est de faire "presque" un 300.

ps: ceux qui ne s'entrainent pas ... ben voyons. J'ai roulé ce matin avec un qui dit "ne pas beaucoup rouler" mais qui a 5000 km au compteur depuis le 1/1 !
Pas beaucoup qu'il dit... moi j'ai pas beaucoup roulé 3500 km pas beaucoup plus.

Bonne route à tous

Paddy vient de me faire penser à un truc (comme d'habitude je suis d'accord à quasiment 100 % avec lui), mon propos étant né de sa phrase " varier quoi ? Varier ce n'est pas le but ".
Cela m'a fait penser que les entraîneurs compétants insistent toujours sur la nécessité de varier les contraintes physiques (contraintes appelées aussi entraînement ) pour favoriser de nouvelles adaptations.
Si l'on fait toujours les mêmes choses le corps s'est adapté à ces choses et n'est plus obligé de s'inventer de nouvelles ressources pour mieux leur résister.
S'entraîner c'est stresser son corps - le stress est une défense, donc quelque chose de positif qui ne devient négatif que quand la force ou la fréquence des efforts dépassent ses capacités d'adaptation (d'amélioration).
Donc, il ne faut pas hésiter à varier ses exercices, et toujours en final prendre garde à ne pas dépasser ses capacités d'adaptation. Le repos bien placé fait aussi parti de l'entraînement, sinon gare au sur-entraînement, ou à défaut à la blessure.

Re;
varier (les plaisirs) oui mais dans ce cas je ne suis pas sur que ce soit ça qui est recherché. Dans le sens faire une sortie rapide, une autre en endurance etc.

Dans cette situation, qui est de s'approcher des 300, faire du fractionné sera justement quelque chose d'inhabituel.
Le stress exactement pareil : après une sortie "normalement" le lendemain c'est repos ? pas de chance ce lendemain matin c'est rebelote et le corps réagit.

Bonne route à tous.

N'oublions pas la composante psychologique
je m'explique:
il m'arrive souvent, en début de saison (comme hier) sur le premier brevet de 200 d'être mal, des douleurs musculaires, pas de jambes, appréhender les montées, à la limite de galérer sur la seconde moitié du 200, au point de m'interroger sur ma capacité à faire un 300 trois semaines plus tard
Chaque année c'est pareil (et même si le dodécaudax aide à se maintenir un peu)
Et pourtant dans 3 semaines j'y serai et j'irai au bout et je n'aurai pas plus de douleurs qu'hier.

L'an passé mi avril, j'ai galéré comme pas possible sur un 400 (mon 1er avec mon ancien VH) au point de me demander si je saurai faire plus long avec ce dernier
Un mois plus tard je m'inscris sur le 600 de Laval et je le boucle en 29h45
Désireux de confirmer ce bon résultat (pour moi hein!) je tente celui d'Angers mi juin. Résultat 29h30
Alors comment en quelques mois je suis passé de 200 bornes à l'arrache à 600 finit presque plus facilement    la psycho.
Tu pars pour 200, t'en fera pas plus. On est tous pareils, à partir de 150km, on regarde son compteur tout le temps.
Tu pars pour 600, dans ta tête c'est inscrit et ça change tout. Tu ne te poses pas les mêmes questions, tu roules et ça se fait... si, si

Entièrement d'accord avec toi Papou c'est la composante psychologique qui est la plus importante dans la gestion de la longue distance : l'entrainement ne suffit pas c'est le mental qui te fait avancer dans les difficultés et qui t'aide à surmonter les "coups de barre" qu'on a tous connus !...

Bonne analyse Mr Papou, par contre ça peut paraître étrange mais pour moi ce sont les 1er 100km qui me sont pénibles.
Je suppose qu'après mon subconscient me dit plus que 100 bornes, tout va bien.
En fait il se peut que le manque d'entrainement du début de saison, ainsi que le temps hivernal y sont aussi pour quelque chose dans l'approche psycho...

Étrange outil qu'un cerveau - que niaisement certains assimilent à un ordinateur - qui effectivement ne répond pas de manière factuelle... On vit donc les kilomètres différemment que Jacques ou Paul, en plus on ne les vit pas pareil selon les moments et même selon les paysages : en ce qui me concerne une route variée même difficile, dans un bel endroit, me paraît moins dure (enfin il ne faut pas exagérer, quand ça ne va réellement plus, même un paysage sublime ne suffit plus, il faut  s'arracher les tripes ou s'arrêter).
Ainsi hier lors du 300 de Grenoble j'ai d'avantage serré les dents que ne le méritais la pente, dans la circulation sur la route façon voie express qui monte tout droit bien avant Cusy, village à proximité duquel j'ai loué pendant quinze ans il y a longtemps une vieille et belle maison savoyarde sans confort quand je travaillais à Annecy. De même la nuit venue sur l'interminable bout droit plat de plusieurs kilomètres, ces p... de kilomètres plats entre Saint-Pierre-d'Albigny (km 229) et Pontcharra (km 258) où il ne se passe rien, sauf des voitures. Après, la série continue d'ex villages et les petites montagnes russes avant d'entrer à Grenoble paraissent plus faciles.
Une petite parenthèse pour finir : je suis passé dans deux coins où j'ai vécu il y a quasiment une quarantaine d'année et que je n'avais pas revus, et pour l'un d'une certaine nouvelle opulence, mais pour qui sait voir, d'une telle artificialité savoyarde, que je l'ai ressenti comme une perte : de la résidence de citadin dans les prés, de la boulangerie post-moderne rustico touristique : j'espère que le pain est resté aussi savoureux qu'à l'époque de la vieille maison sans prétention savoyarde. J'imagine qu'une telle remarque aurait peut-être pu être faite par un ancien il y a quarante ans. N'empêche, la France laide comme disent certains architectes et urbanistes a de beaux jours devant elle...
Resteront, j'espère, les montagnes, encore que.. Pour le mer, c'est pas gagné non plus