utilité du GPS pour PBP?

Bonjour,

Les possesseurs d'un GPS sont certainement tous comme moi persuadés de sa grande utilité pour les BRM et les parcours perso (sans balisage donc).
En revanche, je me pose la question de la nécessité de l'embarquer pour PBP. 
Le parcours est fléché, à priori on ne doit pas se retrouver seul très souvent... donc les risques de quitter le parcours sont faibles, voire nuls (même si j'ai lu quelques comptes rendus qui parlaient d'erreur de parcours...)
Pour les données 'utiles' de base (vitesse, distance...), un simple compteur suffit, et est beaucoup plus simple à gérer (pas de soucis de mémoire saturée, de remise à 0 régulière, de recharge de batterie, etc).
Bref j'ai tendance à penser que de ne pas embarquer de GPS peut me libérer d'éventuels tracasseries, donc me laisser me concentrer à l'essentiel: pédaler - manger - se reposer - profiter.
Mais d'un autre côté, cela fait si longtemps que je roule au GPS, que j'ai un peu peur qu'il me manque. J'aime bien voir le parcours à venir, anticiper les changement de direction plutôt que de rechercher où a été posé la flèche dans ce carrefour mal foutu. J'aime aussi surveiller le profil des prochaines grimpées avec les courbes de niveau et la fonction dénivelé. Le fait qu'il enregistre les données est aussi intéressant pour au retour retrouver où l'on s'est arrêté, sur quel tronçon on s'est traîné à cause du coup de barre, etc.
Je suis un peu GPS addict, donc forcément un peu peur du sevrage.
Quelle est votre avis, quelles expériences de ceux qui étaient équipés lors des précédentes éditions? Merci.

Le GPS est, à mon avis, totalement inutile. Le fléchage est très bien fait et on est rarement seul. C'est un soucis en moins (sans compter le risque de se le faire piquer)
Si c'est vrai qu'on peut toujours se tromper, faut quand même être distrait. Non, non, pas utile
Moi aussi je ne roule plus qu'avec le GPS mais pour PBP, je pose un simple compteur basique ou bien j'applique la méthode Zapilon, sans compteur ni montre

+1 entièrement d'accord je confirme que c'est inutile sauf peut être pour la dernière étape lors de certaines éditions certaines flèches avaient été retirées

Tu as l'air d'avoir mis la réponse dans ta question.
Si c'est pour la navigation le GPS n'est pas vraiment utile avec les flèches et les autres participants.
Si c'est pour les informations affichées un compteur donne la même chose.

Par contre pour voir défiler le parcours et le relief qui t'attend le GPS est adapté ou alors tu fais plusieurs fois la reconnaissance en vélo pour connaitre la route par coeur.

Le sujet avait été traité il n'y a pas si longtemps. Totalement inutile.
Antonin donnait même le nombre de balises fluos utilisées (une couleur aller et une retour) et mises en place par une armée de bénévoles...
Je suis aussi accro au GPS mais je ne le prendrai pas. Sur ce brevet il y a une ambiance tellement extraordinaire - nombre de participants, nationalités multiples, public accueillant - qu'il serait dommage de rester le nez sur le GPS !

sccber a écrit:

Le sujet avait été traité il n'y a pas si longtemps. Totalement inutile.
Antonin donnait même le nombre de balises fluos utilisées (une couleur aller et une retour) et mises en place par une armée de bénévoles...
Je suis aussi accro au GPS mais je ne le prendrai pas. Sur ce brevet il y a une ambiance tellement extraordinaire - nombre de participants, nationalités multiples, public accueillant - qu'il serait dommage de rester le nez sur le GPS !

tout a fait d'accord, cet objet est inutile pour la randonnée, il faut seulement etre vigilent et ne pas suivre comme un mouton les autres randonneurs !!!
une mésaventure qui m'est arrivé !!!!

bruno91 a écrit:

 ou alors tu fais plusieurs fois la reconnaissance en vélo pour connaitre la route par coeur.

Ca c'est pas sur que ça marche... lorsque je suis cuit, j'ai tendance à ne plus reconnaître même les routes autour de chez moi, que je pratique chaque semaine!
C'est du reste pour cela que je suis dans l'incapacité de rédiger un compte rendu correct, et que je vous admire de mémoriser les anecdotes pour nous les retranscrire en détail.
Le vélo me met dans un état second qui m'éloigne de toute réalité (et je ne fume pas mes pneus usés  )

Je suis une buse en orientation - ça ne m'intéresse pas, mon truc c'est le plaisir de l'effort, la découverte de tout ce que je vois (paysages, architecture,mœurs, faune, agriculture, etc. ). Alors si je dis qu'il n'y a aucun soucis sur le PBP vous pouvez me croire. Un russe ou un chinois ne vont pas se perdre, alors pourquoi se faire du soucis dans votre pays sur un parcours très balisé avec 6 000 participants et même à de nombreux endroits un public prêt spontanément à vous indiquer le chemin... Si le vélo met dans un état second - ce serait plutôt la fatigue, non ? - alors vous êtes en danger et risquez l'accident (une pose s'impose).
Sur un BRM nouveau je fais le travail de charger la trace GPS - pas toujours sans mal - d'imprimer le road-book, parfois pour des trucs vraiment difficiles je vérifie les moyennes partielles exigées - pas toujours à 15 ou 13,33 km/h, éventuellement je photocopie des morceaux de cartes, je regarde vaguement le dénivelé - de toute façon un BRM n'est pas une épreuve extrême pour aventuriers ou pour surdoués au VO2max d'élite... Et puis c'est tout, je ne lis même pas ce que j'imprime : pourquoi faire, je verrai au fur et à mesure les noms au passage si je veux vraiment, sinon comme le Petit Poucet je suis la trace (et les miettes à moi ne seront pas mangées, sauf si le GPS merde, auquel cas road-book et éventuellement carte). J'ai aussi un iPhone avec géo localisation et cartographie de la France au 200 000 (application gratuite iPhyGéNie de l'ign). Mais ces deux options je ne les ai quasiment jamais utilisées. Et puis dernière option, demander aux autochtones, mais bizarrement c'est souvent la moins utilisable : demander où trouver la D25 et vous verrez... Les gens connaissent rarement les numéros des petites routes qu'ils empruntent, dans le cas où ils en utilisent encore.
Ce week-end sur le 600 de Grenoble je savais vaguement qu'on descendais dans le sud mais sans passer par Sisteron comme un des 400 que je viens de faire, et qu'au retour on passait par Saint Bonnet le Froid (où je ne passe plus qu'en été pour y avoir terriblement souffert en février 2012), et j'ai lu les commentaires sur Facebook des amis parlant du vent terrible prévu : je suis parti quant même sans maillot thermique mais avec mes sous-couches thermiques légères de montagnard et collant technique et un collant de course à pieds (ça pèse rien, je met tout ça dans mon sac à dos, et mes jambières ont tendance à me blesser aux élastiques sur le long - c'est vraiment un accessoire de coursier ça).
Et j'ai suivi la trace. À un ou deux moment avec un autre cycliste on a vaguement hésité, c'est tout. Le road-book aurait suffit la plupart du temps  et JP avait fourni à qui voulait une carte d'un point un peu plus délicat.
Mais pour revenir au PBP là tout est mâché, y'a plus qu'à rouler.
Une dernière chose me vient à l'esprit : au lieu de rouler le plus souvent en groupe, devenez autonomes de temps en temps dans des parcours inconnus : une bonne école de " coolitude " vis à vis du stress d'orientation. Et c'est une buse qui parle, au final mon cerveau finit toujours par remplir son rôle en situation de gestion de crise d'orientation.

je roule avec une montre sur le guidon et rien d autres sur pbp !
je gère 4 heures entre deux contrôle un peu plus ou un peu moins selon le relief et le vent le reste du temps est réparti pour le sommeil et les ravitos
sans compteur pas de stress de j avance pas ou ça va trop vite !

biclouteux a écrit:

je roule avec une montre sur le guidon et rien d autres sur pbp !
je gère 4 heures entre deux contrôle un peu plus ou un peu moins selon le relief et le vent le reste du temps est réparti pour le sommeil et les ravitos
sans compteur pas de stress de j avance pas ou ça va trop vite !

Bah, les outils ne sont rien ce qui compte c'est l'utilisateur : mon compteur me donne le dénivelé, le kilométrage, la température (je regarde de temps en temps le plus souvent par curiosité ou pour passer le temps) ou pour mieux gérer : si j'ai faim et que mon compteur me dit que le ravitaillement est dans dix kilomètres je ne vais pas m'arrêter, mais si c'est quarante je  le fait. La moyenne vélo je la regarde peu souvent, pas pour vérifier le tempo, toujours par curiosité. J'ai aussi un cardio que je regarde surtout à l'arrivée : en vélo je n'arrive que difficilement à passer - même en montée de col - en zone de seuil 1, donc encore moins en seuil 2 et jamais au-delà vers la zone rouge : sur PBP ma moyenne cardiaque a été - arrêts compris il est vrai - de 88 et le Max de 120 malgré des passages presque à bloc (N. B. je monte encore aux alentours de 170 et je suis au repos à 42 environ). Le GPS me donne également l'altitude, la vitesse, la boussole, etc.
Tout ceci ne m'empêche pas de rouler à la sensation et sauf brevet extrêmement difficile - pour moi, tel le 1 000 du Sud - je ne me préoccupe guère de ma vitesse par rapport aux délais : je fais au mieux - ce qui peut vouloir dire aussi bien accélérer que ralentir - et si ma vitesse est basse c'est que la route monte, ne rend pas, que le vent est contraire, exceptionnellement que j'ai un petit coup de moins bien, et ça je n'y peut rien, donc calculer sans arrêt est inutile. D'ailleurs je ne fais jamais de plan de route, et en général si je fais à distance deux fois un même parcours je met en général un temps très proche (en fonction bien sûr à l'entraînement des allures travaillées. À titre d'exemple, sans planning, plan de route ou intention, j'ai eu la surprise de faire le même temps sur PBP en 2011 et 2015 à la minute près (même si le hasard et un incident musculaire en final cette année m'a fait perdre quelques dizaines de mn, mais en 2011 j'avais aussi attendu un copain à un contrôle).
En résumé les instruments par contre sont utiles en cas de problème, donc c'est pour moi une raison supplémentaire de les avoir.

ai effectué le PBP avec mon Cyclo MIO
effectivement ce n'est pas indispensable
mais dans mon cas; çà tient compagnie
j'ai roulé seul ou en tous cas de façon indépendante
on parle à son vélo . avec le GPS c'est différent il y a échange
Y a un risque de vol ... je j'ai retiré et remis sur le vélo a chaque pause
à bientôt

alandall a écrit:

ai effectué le PBP avec mon Cyclo MIO
effectivement ce n'est pas indispensable
mais dans mon cas; çà tient compagnie
j'ai roulé seul ou en tous cas de façon indépendante
on parle à son vélo . avec le GPS c'est différent il y a échange
Y a un risque de vol ... je j'ai retiré et remis sur le vélo a chaque pause
à bientôt

Bien sûr qu'il y a un risque ! C'est presque étonnant que je n'ai pas encore vu sur le marché un système quelconque antivol...
Après, le risque est certainement moins grand sur PBP qu'en d'autres circonstances (déjà statistiquement il y avait plus de vélos que de voleurs potentiels ). Il m'est arrivé, par exemple sur le MGM 1 200 espagnol de laisser mon GPS aux contrôles, y compris à ceux où je m'arrêtais pour dormir trois heures... Quand j'y pense

Perso cette année le PBP c'était sans GPS ni compteur, je comparais mes temps à chaque contrôle par rapport à 2011 et tout allait bien .
Je me suis seulement perdu une fois en fin de parcours vers Monfort l'Amaury mais j'ai retrouvé ma route en quelques minutes.

Pas de GPS sur le PBP, bien sûr. Et à aucun moment je n'ai eu de problème, ni même à avoir à réfléchir sur le tracé (j'ai pourtant roulé tout seul sur le dernier quart du trajet).
Et en 2015, bizarrement aussi je n'ai retrouvé dans ma mémoire en roulant aucune des sensations de 2011 et quasiment jamais reconnu les routes et les paysages (le plus caractéristique le roc était dans le brouillard en 2011)...
Je n'ai pas fait de planning, pas comparé mes temps par rapport à 2011 - pourtant même choix d'une seule nuit d'arrêt à Brest - j'ai roulé différemment (fini moins bien avant Dreux pour cause d'une " fausse (?) " alerte musculaire, et j'ai mis le même temps en 2015 qu'en 2011 à parcourir 1 230 km à la minute près Je l'aurai voulu que je n'y serai pas arrivé...
Étonnant, non
Pour finir je n'ai pas encore comparé mes temps de parcours entre les deux cessions (je le ferai sans doute un jour par curiosité)...