Votre premier BRM 300. Conseils et pièges à éviter?

Bonsoir,
c'est décidé, en 2017, je passe le cap des 300 (enfin j'essaie )

Je fais appel à votre expérience et vos souvenirs, tous les conseils sont les bienvenus.

Mes très modestes références jusqu'à ce jour:

- une quinzaine de "200" (BRM homologués toujours entre 9 et 10h, des randonnées perso sous la chaleur, la pluie, dans le vent...);

- un demidodecaudax (ou hexaudax???);

- des toutes petits voyages (340 sur deux jours, 450 sur trois jours...);

- mais JAMAIS de 300 (239 maximum).

Merci de vos retours d'expériences!

Ben je vois pas où est le problème…  

Ça va être une simple formalité !

Je compte aussi faire mon premier 300 cette année, je n'ai que deux 200 à mon actif mais ça me plait tellement que je veux déjà augmenter mes distances.
Je ne peux donc pas te conseiller par rapport à mon expérience, mais je pense qu'à part prévoir un peu plus de bouffe et partir plus tôt si tu ne veux pas rentrer trop tard, la préparation ne doit pas être très différente d'un 200.

Je me trompe ?

bonsoir.
je pense que jusqu'à 400 ça ne pause pas trop de problèmes, c'est à partir de 600 que ça se complique, (enfin je crois).

Non, le 600 ne pose pas de problème particulier (c'est deux 300. À moins d'être très lent on a le temps de dormir. Moi je vais à l'hôtel).

Le plus délicat c'est le 400 lorsque le départ a lieu le soir car il oblige à passer une nuit blanche sur le vélo…

Le 300 ne devrait pas te poser plus de problèmes que le 200. Il suffit seulement d'alimenter la "chaudière" un peu plus longtemps ...
Si l'on est bien positionné sur le vélo, si l'on a une pédalée souple et régulière, si l'on monte les bosses "en dedans", si l'on ne fait pas le fou, si l'on n'a pas de gros problèmes de selle, si l'on mange régulièrement et assez peu à la fois, si l'on boit suffisamment, si l'on ne traîne pas trop aux arrêts, la grande distance ne pose aucun problème ... Pas plus le 300 que le 400, le 600, le 1000 ou PBP.

Roland a écrit:

Non, le 600 ne pose pas de problème particulier (c'est deux 300. À moins d'être très lent on a le temps de dormir. Moi je vais à l'hôtel).

Le plus délicat c'est le 400 lorsque le départ a lieu le soir car il oblige à passer une nuit blanche sur le vélo…

Très juste sauf que je ne vais pas vite alors 400 avec la nuit blanche ça passe bien, je dirais même sympa.
Pour le 600 c'est un peu plus compliqué, la nuit précédente je dors mal et je n'aime pas trop le levé aux aurores, mais avec quelques poses ça le fait.

lmvv a écrit:

Le 300 ne devrait pas te poser plus de problèmes que le 200. Il suffit seulement d'alimenter la "chaudière" un peu plus longtemps ...
Si l'on est bien positionné sur le vélo, si l'on a une pédalée souple et régulière, si l'on monte les bosses "en dedans", si l'on ne fait pas le fou, si l'on n'a pas de gros problèmes de selle, si l'on mange régulièrement et assez peu à la fois, si l'on boit suffisamment, si l'on ne traîne pas trop aux arrêts, la grande distance ne pose aucun problème ... Pas plus le 300 que le 400, le 600, le 1000 ou PBP.

si, si, si ma tante en avait

Merci beaucoup pour ces premières réponses plutôt rassurantes.

S'il y a des expériences d'un premier 300 en mode galère, je prends aussi!

bonjour
un 300 en mode galère fut le premier pour moi mais pas physiquement c'est avec la météo
on est parti le matin 6h et à 8h il a commencé à pleuvoir des trombes d'eau et ce jusqu'au bout sans oublier la grêle et le vent de face au retour
ça a été le mental qui a fait que l'on est allé au bout en 13h total
alors je ne te dirai qu'une chose fooooonce et tu verras qu'apres coup ce n'est que bons souvenirs

Il est évident que des paramètres extérieurs peuvent venir perturber la belle "mécanique" que je t'ai décrite hier. Je pense surtout à la météo. Une pluie forte et continuelle, un vent violent, une baisse soudaine de la température peuvent effectivement transformer un brevet en galère plus ou moins importante. Mais il faut aussi penser à adapter sa panoplie de vêtements en fonction de ces conditions atmosphériques qui, de nos jours et compte tenu des progrès de la météo, sont quand même prévisibles au moins un jour à l'avance sauf énormes exceptions. Jeudi 19, j'ai effectué ma sortie "Dodécaudax" de janvier (202 km) par assez grand froid ( - 5 °C au départ à 8 h 15 avec vent de 20 à 30 km/h trois-quarts face au début donc température ressentie de l'ordre de - 10 °C). Mais je m'étais très bien couvert et je n'ai jamais eu froid alors que la température a au maximum atteint 0 °C en début d'après-midi et est retombée à - 1 °C à mon retour vers 18 h 30). J'ai roulé tranquille, fait des arrêts courts ; je me suis bien alimenté et régulièrement. J'ai passé une super journée.

je ne comprends pas pourquoi vous etes partis à 6h00 pour un 300. C'est beaucoup trop tard! ca fait une fin de delai à 2h00 du matin et c'est deja une heure tardive dans la matinée. je pense aussi que le parcours doit etre attrayant pour les yeux , je ne sais pas si c'était le cas

je vais te faire une proposition, viens faire mon 300 autour du vercors le dimanche 26 mars. il ne mesure que 2300 m d'elevation ce qui en fait un brevet facile. il est agreable au niveau cyclotourisme car le matin, on passe les cols dans des paysages encore enneigés au petit jour et l'apres midi, de l'autre coté du vercors, c'est déjà le printemps avec les premieres feuilles vertes sur les arbres
Ce n'est pas la peine de prendre trop de nourriture sur des brevets. Il faut mieux se ravitailler sur la route en fonction de ce que tu vas trouver, sur mon 300, les restaurants à Die sont ouverts le dimanche midi !
A suivre et bon premier 300
jean-philippe

julbute a écrit:

bonjour
un 300 en mode galère fut le premier pour moi mais pas physiquement c'est avec la météo
on est parti le matin 6h et à 8h il a commencé à pleuvoir des trombes d'eau et ce jusqu'au bout sans oublier la grêle et le vent de face au retour
ça a été le mental qui a fait que l'on est allé au bout en 13h total
alors je ne te dirai qu'une chose fooooonce et tu verras qu'apres coup ce n'est que bons souvenirs

Entièrement d'accord avec cet avis, c'est plus les conditions météo du moment qui pèsent sur la réussite que la forme physique, dans la mesure où on s'engage sur du long avec une forme sensé être simplement normale.
BRM 400 du 14 mai 2016, mon premier non homologué, 30' hors délai, que de bons souvenirs:
14 heures de pluie soutenue en deux périodes, au col d'Osquich les gouttes passaient à l'horizontale ...
un collègue à la peine au bout de 200 bornes qu'on arrive a "remorquer" tant bien que mal et apprendre ultérieurement par la bande que nous l'avons retardé ... ça aussi ça apprends a vivre ! Que de bons souvenirs vous dis-je

Effectivement, comme le disent la plupart des personnes ici, vu ton expérience, le 300 ne devrait pas poser de problème.
Je tiens quand même à apporter mon expérience lors de mon premier 300. Tout s'est très bien passé ... sauf qu'à partir du 240ème km environ j'ai commencé à avoir des problèmes de selle. Par moment je n'arrivais plus à m’asseoir et c'est devenu un calvaire. J'ai quand même réussi à terminer dans les délais. Suite à cela j'ai recherché une selle et un cuissard idéal et aussi revu ma position. 
Je ne veux pas t'effrayer avant de te lancer sur un 300. Mais il faut avoir une bonne position sur le vélo, être très confortablement installé. Car sur la longueur, les petites douleurs supportables que l'on peut ressentir sur un 200 deviennent très gênantes sur une plus grande distance.
Je te souhaite un excellent premier 300, et plus !

Bucky a écrit:

Effectivement, comme le disent la plupart des personnes ici, vu ton expérience, le 300 ne devrait pas poser de problème.
Je tiens quand même à apporter mon expérience lors de mon premier 300. Tout s'est très bien passé ... sauf qu'à partir du 240ème km environ j'ai commencé à avoir des problèmes de selle. Par moment je n'arrivais plus à m’asseoir et c'est devenu un calvaire. J'ai quand même réussi à terminer dans les délais. Suite à cela j'ai recherché une selle et un cuissard idéal et aussi revu ma position. 
Je ne veux pas t'effrayer avant de te lancer sur un 300. Mais il faut avoir une bonne position sur le vélo, être très confortablement installé. Car sur la longueur, les petites douleurs supportables que l'on peut ressentir sur un 200 deviennent très gênantes sur une plus grande distance.
Je te souhaite un excellent premier 300, et plus !

Merci beaucoup pour ton avis, c'est exactement le genre de retour d'expérience que je cherchais!

Pas de bol ! Sa plus grande distance : 239km et c'est à 240km que les douleurs apparaissent ! 

Blague à part, je n'ai pas d'expérience de BRM 300 ; je serai donc de piètre conseil. Par contre, avant d'en attaquer un en 2017, je me suis fait une balade perso de 300 km en 2016. Je sais donc que je suis capable de tenir la distance dans les délais avec l'équipement dont je dispose actuellement. 

C'est pas grand' chose, mais ça permet de dé-corréler l'aspect distance et BRM. Sur une balade perso, tu peux choisir l'itinéraire (routes connues ou non), l'horaire de départ, la date... Même si tu gardes en tête le chrono, si tu arrives 30 minutes après, il n'y a pas de sanction 'visible'. 
Ca retire une bonne part du stress possible lorsqu'on découvre la distance directement sur un BRM. 


Mais, ceci dit, avec une quinzaine de BRM 200 dans ta sacoche (surtout terminés entre 9h et 10h, soit entre 4h30 et 3h30 de marge), tu ne devrais pas avoir de souci à boucler un BRM 300 dans les temps.

vu ta moyenne sur un 200 je ne vois pas de problème pour ton 300 mais il faut moderer les chevaux et te mettre dans la tête que tu as 20h en délai
j'en connais qui sont très lents et qui font ça dans les temps moi sur un 200 c'est 10 tout compris et sur un 300 c'est 13 14h et je ne suis pas un rapide c'est 23 24 en moyenne mais comme disent les copains surtout une bonne position sur le vélo car les petits desagrements deviennent douleurs plus la distance augmente et surtout il faut aussi être prêt dans la tête et prendre du plaisir avec tous les copains que tu vas te faire sur la longue distance qui te conseilleront sur ce qu'il faut faire et ne pas faire
vas y et ne te poses pas de questions tu vas réussir

Je voudrais juste revenir un peu sur les délais, je vois que les BRM dont vous parlez ont un délais assez conséquent, mais encore faut-il être dans une région pas trop vallonnée. Chez moi, dans le Gard, j'ai du mal à faire moins de 1% de moyenne sur mes sorties, ce qui veut dire pour un 300, 3000D+,  ça commence à faire.
Je ne pense pas pouvoir tenir 23/24 de moyenne (avec les pauses), avec un tel dénivelé.
Sur mes 2 seuls 200, je fais 21 de moyenne sans les pauses (18 avec les pauses), et je ne pense pas être TRÈS lent.

Mon premier BRM devrait être Nyons le 1 avril, je pourrai alors me positionner sur le délais.

Sur PBP j'ai une moyenne de 20,6km/h sur les 300km (Fougeres) en 15h01 donc je ne suis pas un rapide et tu peux voir que j'ai 5h d'avance sur un delai de 20h
sur la totalité 14,3km/h en 85h41 ça passe les doigts dans le nez faut pas trainer aux pauses

bonsoir

sauf pour certains plus costauds, la réussite pour les cyclos moyens consiste à trouver une vitesse où la fatigue vient le plus lentement possible.
A titre perso , du 200 au 1600 ma vitesse roulée est sensiblement la même. ce qui fait un 200 en 10-11 h (arrêt compris), un 300 en 16-17h , 400 en 22h.
pour les autres distances, les arrêts de nuit interviennent et influencent  très sensiblement la moyenne.

mon conseil serait simple: Savoir aller lentement: S'entrainer à faire un 200 en huit heures est un non sens pour se préparer à un 600.

jpm

Jex a écrit:

Je voudrais juste revenir un peu sur les délais, je vois que les BRM dont vous parlez ont un délais assez conséquent, mais encore faut-il être dans une région pas trop vallonnée. Chez moi, dans le Gard, j'ai du mal à faire moins de 1% de moyenne sur mes sorties, ce qui veut dire pour un 300, 3000D+,  ça commence à faire.
Je ne pense pas pouvoir tenir 23/24 de moyenne (avec les pauses), avec un tel dénivelé.
Sur mes 2 seuls 200, je fais 21 de moyenne sans les pauses (18 avec les pauses), et je ne pense pas être TRÈS lent.

Mon premier BRM devrait être Nyons le 1 avril, je pourrai alors me positionner sur le délais.

Bonsoir.
Je compte toujours 12h00/200km arrêts inclus et ça fonctionne, certes ce n'est pas rapide (20/21km/h) mais il faut savoir aussi prendre du bon temps puisque les délais réglementaires le permettent.
Pour un jeune gaillard comme toi ça ne pausera pas de problèmes.

cyclodelacote305 a écrit:

Jex a écrit:

Je voudrais juste revenir un peu sur les délais, je vois que les BRM dont vous parlez ont un délais assez conséquent, mais encore faut-il être dans une région pas trop vallonnée. Chez moi, dans le Gard, j'ai du mal à faire moins de 1% de moyenne sur mes sorties, ce qui veut dire pour un 300, 3000D+,  ça commence à faire.
Je ne pense pas pouvoir tenir 23/24 de moyenne (avec les pauses), avec un tel dénivelé.
Sur mes 2 seuls 200, je fais 21 de moyenne sans les pauses (18 avec les pauses), et je ne pense pas être TRÈS lent.

Mon premier BRM devrait être Nyons le 1 avril, je pourrai alors me positionner sur le délais.

Pour un jeune gaillard comme toi ça ne pausera pas de problèmes.

J'espère

Quand on aborde la longue distance, on se connaît déjà suffisamment pour connaître son rythme de base, c'est-à-dire celui qui correspond à la plage d'endurance. En le respectant dès le départ, çà nous emmène loin.
       Au fil des BRM, j'en ai déduis qu'il fallait savoir se hâter sans se presser. Certains ont tendance à faire des pauses trop longues (pour manger ou trouver à boire). Jusqu'à 300 bornes, tu peux être autonome en solide. Tu gagneras un temps précieux à ne pas faire la queue dans les magasins. Pour l'eau, il y a rarement la queue dans les cimetières!
Néanmoins, il faut conserver le tact de prendre quelque chose dans la boulangerie ou le café ou tu pointes.

bubu14 a écrit:

Quand on aborde la longue distance, on se connaît déjà suffisamment pour connaître son rythme de base, c'est-à-dire celui qui correspond à la plage d'endurance. En le respectant dès le départ, çà nous emmène loin.
       Au fil des BRM, j'en ai déduis qu'il fallait savoir se hâter sans se presser. Certains ont tendance à faire des pauses trop longues (pour manger ou trouver à boire). Jusqu'à 300 bornes, tu peux être autonome en solide. Tu gagneras un temps précieux à ne pas faire la queue dans les magasins. Pour l'eau, il y a rarement la queue dans les cimetières!
Néanmoins, il faut conserver le tact de prendre quelque chose dans la boulangerie ou le café ou tu pointes.

  la sagesse tout est résumé

papou a écrit:

bubu14 a écrit:

Quand on aborde la longue distance, on se connaît déjà suffisamment pour connaître son rythme de base, c'est-à-dire celui qui correspond à la plage d'endurance. En le respectant dès le départ, çà nous emmène loin.
       Au fil des BRM, j'en ai déduis qu'il fallait savoir se hâter sans se presser. Certains ont tendance à faire des pauses trop longues (pour manger ou trouver à boire). Jusqu'à 300 bornes, tu peux être autonome en solide. Tu gagneras un temps précieux à ne pas faire la queue dans les magasins. Pour l'eau, il y a rarement la queue dans les cimetières!
Néanmoins, il faut conserver le tact de prendre quelque chose dans la boulangerie ou le café ou tu pointes.

  la sagesse tout est résumé

Bon ! Eh bien, moi il y a déjà bien longtemps que j'avais compris tout cela et je dis merci à ce super FORUM
( j'aime bien aussi les boulangères )