Traversées de France. Tome 1. La diagonale hyper-rurale

Je confirme ce que  dit lmvv. C'est une très rude affaire en effet ! Aggravée par une chaleur difficilement supportable, la rudesse et la difficulté de l'itinéraire, il fallait être sacrément motivé pour arriver au terme des étapes. 

D'où l'importance de la préparation et du découpage ! J'avoue que nous avions avec Patrice très bien réussi notre coup ! 
Merci à toi Patrice de m'avoir chouchouté aux gites car j'arrivais souvent bien après toi !! et pas toujours très frais.....

Un coup de chapeau à Kristine pour terminer en très bon état, avec le sourire. Elle a surement souffert, mais ne le montrait jamais ! Ah, son sourire ! Elle a fait ce raid en couchant dehors avec un chargement..... important, chapeau ! 

 Bravo également à la génération montante et peu expérimentée..... ! qui arrive à bout de ce circuit vachard à souhait. Je ne les cite pas, peur d'en oublier,  mais je suis admiratif de la prestation de Thierry, qui n'est plus un jeune homme. !!!

Cette formule, 200 km par jour semble être un compromis entre les brevets de mille en montagne et les aventures branchées  du moment. Elle est vouée à un bel avenir. Bravo à notre Go, encore juvénile, mais sacrément doué et gros bosseur pour concocter de si beaux parcours. bravo, sale gosse.... hi, hi, dirait l'autre !

A suivre, je suis attendu pour le café !

CR à ma sauce en cours de rédaction, au gré d'un road trip ibérique "muy calliente", Madrid, Tolède... en juillet c'est presque aussi écrasant que le fut cette diagonale du vide. 

Soyez patients.

Suite ! et humeur. 

Dès que l'on retrouve la Loire, on passe un cran au dessus  au niveau difficultés. En se limitant à deux cents bornes par jours, il est possible d'affronter des difficultés importantes et de cumuler beaucoup de difficultés. 
Seul bémol, je, nous n'avions pas bien vu la fin de l'étape qui menait à Navacelles. La montée de Montdardier, très ardue fut bien pénible. Un arrêt à Avéze aurait été souhaitable.

 C'est une règle du jeu qui attire toute notre attention et mérite qu'on s'y attarde ! Ras le bol de cet élitisme branché et ridicule, toujours plus fort, toujours plus dur ! Certaines organisations réputées sont devenues des niches à cyclos ultras. Il faut revenir à des organisations plus abordables, sous peine de sclérose et à terme de disparition ! 

Sans comparer ce qui n'est pas comparable, le ratio dénivelé au km des étapes au sud de la Loire est comparable aux plus faciles !   des Super Randonnées. Donc, compères de la DDV, vous avez désormais la caisse et le mental pour aller taquiner les Super Randonnées. Laissez vous faire et céder à la tentation, pauvres pêcheurs. !!  N'attendez  pas trop pour y aller voir, c'est une affaire de jeunes, où presque.....

Traduction : Dimanche, chute de groupe lors de la  sortie club. Bilan, fracture de l'avant bras juste au dessus du poignet, désormais, il me reste la pêche, la couture, le Tour, mais impossible de rouler !!!   Donc Paris-Brest ????

[Depuis le départ des randos du club]
Parcours effectivement difficile mais je crois que tout le monde était au courant en partant. Déjà que j'ai eu chaud dans la plaine de Lorraine alors que la météo n'annoncée "que" 36 degrés, alors que vous avez affronté la vigilance rouge en passant au Vigan. 
Pour les difficultés, je regarde juste si cela vaut le coût pour le point de vue ou le patrimoine et hop, on y passe.

Des parcours de Traversée de France que j'ai tracé, c'est la plus dure. Celle de l'an prochain la plus facile. 1600km avec environ 16000m de D+ (à affiner).
Je ne cherche pas à faire le plus dur possible (sauf le 250km de demain) mais des circuits qui me plaisent. Le parcours de cette année, c'était des rails de coke en intraveineuse ! 

Pour revenir aux "néophytes", pour beaucoup, c'est la plus longue randonnée à leur pedigrée. Un grand chapeau aux jeunes Thierry, Taoufik et miss Karine.

Vous êtes tous super sympa, je prépare un petit compte rendu que vous aurez la semaine prochaine. Mais je peux d'ores et déjà vous dire qu'au delà du (magnifique) parcours, je retiens aussi la superbe ambiance, très amicale, entre participants ! Et vous les "anciens" qui m'avez accueilli très sympathiquement, vous y êtes pour beaucoup. Que du bonheur cette traversée !
Thierry

A mentionner que la doublette de L'ACP a bouclé le parcours. En 9 jours également.

Guy et Vivian sont du genre solide ! De vrais guerriers    

Ils étaient très chargés.    Ils ont eus très chaud également.

Bravo à eux  

Voilà j'ai commencé mon petit CR, sur les 3 premières journées. Si c'est trop long ou que le format ne va pas, dites le moi.
Thierry

Jour 1: Avioth - Longchamps/Aujon
J'avais choisi, pour cette journée relativement facile (peu de dénivelé), de pousser un peu plus loin que Colombey les Deux Eglises, et de faire 240km. Comme j'avais peur de terminer un peu tard, j'ai adopté un rythme plutôt soutenu et suivi Karine et Thierry, que je connaissais tous deux du BRM 300 Cap ou pas cap. On se perd régulièrement mais on se retrouve rapidement aux pauses photo, contrôle ou ravitaillement. J'ai aussi l'occasion de faire connaissance avec certains compagnons de rando (Diago 41, si je ne fais pas erreur sur le pseudo, Lilian...).
Le paysage est vraiment sympa, avec une mention spéciale sur la toute fin avec une magnifique arrivée sur Colombey. Les "lieux de mémoire" autour de Douaumont et Verdun m'ont ému: village détruits, cimetières militaires, mémorials, paysages encore retournés par les trous d'obus..., il est clair qu'on a souffert par là il y a un siècle. La partie entre Verdun et St Dizier est moins enthousiasmante, plus que la diagonale du vide, c'est la diagonale "vidée", vidée de ses activités, de ses commerces. Certains villages sont magnifiques (Beaulieu sur Argonne), d'autres déprimants (Robert Espagne, qui en sus d'avoir été détruite par les allemands semble avoir été victime d'une reconstruction à la va vite d'un gout douteux).
Pas de difficulté particulière, je termine en forme en arrivant à mon (superbe) gite vers 19h30, après avoir parcouru 249km (j'ai du un peu jardiner), 2400m de d+, à une moyenne de 24km/h.
Karine et Thierry décident de pousser plus loin et de faire étape à Chatillon/Seine, 55km plus loin, dans l'espoir de terminer avec un jour d'avance, comme je ne m'en sens pas le courage je les laisse filer et nous nous disons donc au revoir, j'ai peu d'espoir de les revoir à nouveau.

Jour 2: Lonchamps - Anost
Départ 7h, la journée commence par un épais brouillard qui m'oblige à allumer mes feux pendant au moins 1h30. Je me fais rapidement rattraper par deux poitevins, Alain et François ("l'express poitevin"), qui roulent aussi fort qu'ils sont sympa. Le terrain étant roulant, je m'accroche lâchement à eux pendant une trentaine de km avant de décrocher dans une bosse, incapable de suivre plus avant leur rythme. Ils me redoubleront régulièrement car ils s'arrêtent souvent; à chaque fois ils ralentissent et on en profite pour papoter quelques minutes (sympa). Le paysage est sublime, on est en Bourgogne, paysages et villages sont superbes, pleins de commerces (ouverts même le dimanche) on sent qu'il y a de l'activité.
Avec l'après midi arrivent les bosses, certaines bien casse-pattes: Alise Ste Reine, Flavigny, la butte de Thil (ouch !), Semur en Auxois, le Morvan... Je me rends compte que j'ai peut être un peu trop tiré sur mes réserves le matin à suivre "l'express poitevin", car j'ai du mal à l'attaque du Morvan, et arrive vers 19h un peu fatigué à Anost, où je suis accueilli par les "vieux briscards de la longue distance" (dont beaucoup d'adeptes du forum) qui m'invitent sympathiquement à diner avec eux et à rouler avec eux le lendemain. Au restau le service est long et je tombe de sommeil après cette journée de 211km, 2600m de d+ et une moyenne roulée de 21km/h. Je m'endors avec la conviction que je ne tiendrai pas 9 jours à ce rythme là et qu'il me faudra m'économiser si je veux arriver au bout de cette aventure.

Jour 3: Anost - col de la Plantade
Départ 5h, à l'aube avec Alain (les 2), Pascal et Lilian. On attaque le Mt Beuvray, avec 750m de D+. Ca pique un peu dans les sections à 15% et plus mais globalement ça va. Après un deuxième petit déjeuner à St Léger, on repart sur du plat bien plaisant, dans une magnifique campagne rythmée par des superbes villages (Paray, Anzy le duc, Semur en Brionnais...) dans lequels je m'autorise quelques pauses tourisme et photos. L'après midi, après Marcigny, il fait bien chaud je décide de m'offrir une courte sieste à l'ombre et perd mes compagnons de route, pour en retrouver d'autres (Lilian et Oscar) à la reprise. C'est avec eux que je vais attaquer les premières bosses du massif central, on y va doucement en papotant, le temps passe vite et sans douleurs. Anecdote amusante, on s'arrête dans un des rares cafés ouverts, à Chatel Montagne, où presque toute la randonnée s'est arrêtée et la tenancière nous donne des nouvelles de presque tout le monde :-)
Au col nous quittons Oscar qui pousse un peu plus loin, et retrouvons Alain L., pour arriver tous les trois vers 19h au gite un peu en contrebas du col de la Plantade. La journée a été longue mais s'est bien passée, le moral remonte. Bilan: 211km, 3000m de D+ et une moyenne roulée juste sous les 20km/h.

Merci pour cette première partie.
Les plaines du Nord-Est semble s'être arrêté ... ... j'avais dormi à Robert d'Espagne un jour de novembre 2014, morne ... ... Les villages sur le front de Champagne de 1914-1918, c'est encore pire.

Elle a du voir beaucoup de Monde à Châtel-Montagne car je me suis moi même arrêté là le dimanche 15 avril 2018.

lmvv a écrit:

Dommage que l'on ait pas davantage de commentaires de ceux qui ont terminé et que l'on ne connaisse pas les statistiques de participation et de réussite. Maintenant, tout le monde doit être arrivé ?

Je ne sais plus si j'avais partagé mon CR sur le forum, il est ici

Il n'y a pas à dire... ça fait rêver ! 
Mais c'est plus facile devant son écran que sur les pédales. 

La suite, avec les journée 4, 5 et 6:

Jour 4: col de la Plantade - Saugues
Une grosse journée en perspective, aussi je décolle à 5h avec Lilian qui très vite m'indique qu'il jette l'éponge et part rejoindre une gare. Dommage, on s'entendait bien. Je file donc seul vers les monts du Forez Livradois. Le plateau entre St Eloy la Glacière et St Germain l'Herm est une pure merveille : des belles forêts, des villages fleuris de lupins, des petites routes désertes, de l'air frais (on est à 1000m). Et la descente qui suit vers la plaine de Brioude n'est pas en reste, avec une superbe vue sur la chaine des Puys. A Brioude je passe 45 mn au Mc Do pour sa clim :-) ! Puis c'est Lavaudieu, très beau village (trop propret à mon gout) où je retrouve Alain L., nous repartons ensemble pour la remontée de l'Allier. A l'attaque du Mont Mouchet, Alain me dit "on en a pour 1h45 de montée", mais je vois bien que je n'arrive pas à le suivre aussi je le laisse filer. Et j'en bave, je souffre de la chaleur et de la fatigue accumulée. En réalité c'est 2h30 que je vais mettre pour arriver au Mont Mouchet, pas brillant tout ça ! La-haut je retrouve Pascal, on fait la très agréable descente vers Saugues ensemble. Finalement arrivée à 19h45 (tard, très tard) au gite où je retrouve Pascal et Gilles. Bilan de la journée: 217km, 3600m de D+ et 18km/h de moyenne. Si j'ai vu qu'en prenant mon temps j'arrivais à tenir à la fois sur la distance et sur le dénivelé, je commence à être un peu inquiet sur ma capacité à récupérer avec ces arrivées tardives.

Jour 5: Saugues - Thines
Stéphane m'avait dit que cette partie était un peu courte, et que j'aurais peut être intérêt à la rallonger en poussant jusqu'à Villefort afin d'alléger la suivante, un gros morceau (Thines- Le Vigan). Mais je tiens à dormir à Thines, et me dis qu'une journée plus cool peut m'aider à récupérer un peu, aussi je maintiens mon plan de route initial. Départ avec mes deux compères à 6h, traversée au petit matin des monts et forets jusqu'au lac du Bouchet, où l'on retrouve le jeune Oscar qui nous annonce qu'à son tour il abandonne, victime de douleurs de dos. Mais il reviendra terminer. Plus loin, encore de belles surprises avec le village de Boudet, baigné par la Loire, avec son château sur un nid d'aigle, et son clocher en tuiles polychromes. Ravito à Monastier avant d'attaquer la montée vers Les Estables et le col de la Croix de Boutières qui nous offre une magnifique vue sur les monts d'Ardèche. Adieu donc la Haute Loire et cap sur l'Ardèche et les sources de la Loire (et non, elles ne sont pas en Haute Loire). Au Mont Gerbier je retrouve Gilles, nous repartons ensemble pour le reste de la journée. Les paysages sont somptueux, probablement un des plus beaux tronçons de la diagonale. On se fait plaisir dans les petits cols qui offrent des vues superbes sur les alentours. Une mention spéciale à la corniche du Vivarais Cévenol qui offre une vue panoramique sur les impressionnantes Cévennes qu'on va traverser le lendemain. Gilles s'arrête un peu avant Thines, il a pris un gite sur la corniche. Je descends seul vers le hameau où j'arrive vers 18h30. J'ai Thines pour moi tout seul (j'apprends que deux cyclorandonneurs - les deux Alain ? - étaient là 15mn auparavant) et j'en profite largement, la lumière de fin d'après midi est très belle et il ne fait pas trop chaud. Gros coup de coeur sur ce village, et diner à l'auberge. L'aubergiste me sert et s'assoit à ma table pour discuter, c'est très sympa. J'enquille 3 bières locales pendant qu'on papote. Dodo à 22h, pour bien récupérer. Excellente journée donc, la forme et le moral sont là. 178km au compteur, 3500m de D+ et une petite moyenne de 16,2km/h.

Jour 6: Thines - Le Vigan
Départ 5h, je vois arriver Gilles, parti un peu plus tôt de son gite. Il part jeter un œil au village mais je démarre sans l'attendre, me disant qu'il va me rattraper. Je devrais redouter un peu cette journée vus les commentaires de Stéphane, mais non je suis en forme et reposé, donc plein d'optimisme. Plus loin, à Cubières où je sirote un coca avec nos amis poitevins, je fanfaronne même sur le thème "bah si le corps a su gérer les 5 premières journées, il est maintenant habitué, ça va le faire facile". Alain me regarde et me dis "attention, ça va être dur cet après midi, le Mont Aigoual", mais rien n'y fait mon moral est au beau fixe. J'avale sans problème le col de Finiels et retrouve Gilles à Pont de Monvert, on repart ensemble après la pause coca. Peu de temps après, dans la montée vers Barre des Cévennes, je sens que je commence à souffrir et j'ai du mal à suivre Gilles. Il m'attend gentiment au Pompidou pour qu'on attaque ensemble la montée de l'Aigoual. Mais rapidement dans celle ci je souffre, je ne sais si c'est la fatigue ou la chaleur (j'apprendrai plus tard qu'il faisait 39°). Au bout de cent mètres d'ascension, je crie à Gilles de filer devant, j'ai déjà besoin de faire une pause. Je ne fanfaronne plus du tout, je ne vois pas comment je vais monter ces 1000m de D+ si je cale déjà au bout de 100m. Je me repose 20mn pour laisser le corps refroidir et le cœur ralentir. Je crains le coup de chaud, aussi avant de repartir, je vais tremper mon maillot dans un ruisseau et me le mettre sur la tête, calé par la casquette également trempée. C'est d'une élégance rare :-) . Chaque fois que je peux je retrempe le tout, ça fait baisser la moyenne mais avec cette technique j'arrive finalement à franchir le col de Salides après lequel la pente devient beaucoup plus facile. Au détour d'un virage je trouve Taoufik, qui vient de s'endormir sur son vélo et est sorti de la route, heureusement sans gros dommages. Il est néanmoins assez secoué, on repart ensemble, cela fait du bien à notre moral à tous deux. On arrive enfin au Mont Aigoual pour une série de selfies. J'aurais mis 3h20 d'ascension (pauses compris) quand beaucoup l'ont faite entre 2h15 et 2h30 si j'en crois Strava. Pas brillant tout ça, mais c'est passé. Je fais remonter ma moyenne du jour en suivant Taoufik à fond dans les 20km de descente du col du Minier au Vigan, à 42km/h de moyenne dixit Strava (il n'y a plus de voitures à cette heure ci). Nous arrivons au Vigan à 20h30, cela me fait pas moins de 15h30 sur la route, pas de quoi fanfaronner. 191 km au compteur, 3800m de D+ et 16,5 km/h de moyenne (merci la descente sur Le Vigan). Je suis bien rincé, mais content d'avoir franchi l'obstacle, même si c'était avec moultes difficultés. Et je m'endors en me disant que si j'ai passé cette étape, la plus dure de ma feuille de route, j'ai quelques chances de réussir à terminer l'aventure.

Et voilà la fin, avec les 3 derniers jours.
Thierry

Jour 7: Le Vigan - Angles
Une journée annoncée difficile, avec le yo-yo des monts de Lacaune dans le Tarn. Comme la veille a été dure, je m'accorde un départ à 6h. Ca commence de suite fort, à froid, avec une vacherie de 300m de D+ pour monter à Mondardier, puis du plat jusqu'au sublime cirque de Navacelle qui justifie largement quelques arrêts photos. Descente au fond, et remontée de l'autre coté (ouch !), puis direction le Larzac, avec Le Caylar et La Couvertoirade. De là, on part plein ouest en suivant la Sorgues, très plaisant tout ça. Les difficultés commencent l'après midi, avec une interminable succession de montée et descentes jusqu'à Lacaune, évidemment en plein cagnard. Je roule seul depuis le matin, c'est dur pour le moral. Je m'arrête beaucoup, mais j'arrive enfin à Lacaune à 18h30. Mon gite est à Angles, à 30km plus loin mais n'étant pas sur de trouver de quoi me restaurer, je décide de diner à Lacaune. Gilles me surprend en pleine dégustation de pizza, il a son hôtel juste à côté. Je repars le soir pour Angles, il fait plus frais et j'arrive à mon gite à 21h. Je me mets vite au dodo, l'après midi a été très dure. Bilan, 175km, 3400m de D+ et 16km/h de moyenne.

Jour 8: Angles - Prugnanes
C'est la journée "cool" que je me suis réservée avant la toute dernière (et dure) journée du lendemain. Peu de dénivelé, peu de difficultés. Départ à 6h quand même, descente cool à l'aube vers Mazamet. J'y prends mon petit déj sur le marché en même temps que Gilles et Taoufik, mais on ne le sais pas encore et on est incapables de se voir entre les différents stands ! Puis douce montée vers Pradelles (Montagne Noire) où nous nous retrouvons tous les trois. Je redescend avec Gilles vers Carcassonne, où nous déjeunons avant d'attaquer les Corbières. Il commence à faire très chaud, aussi on s'accorde une baignade dans le Laudet qui nous fait le plus grand bien. Montée vers Auriac où nous retrouvons Marc. Nous redescendons tous les trois vers la vallée avant de traverser en fin d'après midi les superbes gorges de Galamus, un régal ! Arrivée au gite vers 18h30 où je retrouve mes deux poitevins. La mauvaise nouvelle est que le gite ne peut nous donner ni petit déjeuners, ni paniers repas, donc il faudra attendre 6h30 l'ouverture de la boulangerie d'Axat pour ravitailler, parce qu'après il n'y a plus rien. Bilan: 181km, seulement 2600m de D+ et 19 de moyenne. Une journée de repos, quoi !

Jour 9: Prugnane - Massat
On part à 5h30 pour arriver à 6h30 à la boulangerie, et on attaque la montée vers le premier des trois cols de la journée un peu avant 7h, c'est à dire plus tard qu'on ne le voulait. Heureusement on est à l'ombre des arbres. Je laisse filer devant l'express poitevin, et monte tranquillement à mon rythme. A 10h je suis au col de Pradel, 1665m, le point le plus haut de notre rando, en même temps que Taoufik. J'enchaine de suite le second, le col de Chioulas, où je déjeune rapidement. Puis c'est la longue et très belle route des corniches au dessus de la vallée d'Ax les Thermes, mais elle me semble interminable tant je suis pressé d'arriver. A 14h30 je suis à Tarascon, ne restent plus que les 800m de D+ jusqu'au col de Port, avant la descente sur Massat. La montée se fait en plein cagnard, aussi je reprends ma technique de mouiller les vêtements autant que je peux. Un peu avant 16h je suis enfin en haut quand je vois arriver Karine, Thierry et Richard qui rentrent sur Tarascon prendre le train. On est ravis de se revoir et on prend du temps pour se raconter nos impressions respectives. Quand je repars, c'est Gilles que je croise. A peine arrivé il remonte prendre le train ! Re-belotte, on papote et on se dit au revoir, c'est avec lui que j'ai le plus roulé et on s'est très bien entendus. J'arrive enfin à Massat à 16h50, après 8 jours et 9h50 de traversée où Stéphane/Popiette et nos deux poitevins m’accueillent chaleureusement à la terrasse d'un café! Quel plaisir de pouvoir remercier de vive voix notre GO pour cette superbe aventure ! Ce sera une journée à 152km et 3500 m de D+. J'y rajouterai 130km plus tard car j'ai décidé de retourner en vélo à Toulouse (ça descend ou c'est plat), non sans avoir fait une pause dodo à mi chemin !

Mes impressions: c'est beau, beau, beau ! C'est dur aussi, mais faisable avec un bon entrainement, un bon découpage des étapes (pas avoir les yeux plus gros que le ventre) et si on se donne le temps (ne pas se préoccuper de sa moyenne). Je crois que c'est de la chaleur que j'ai le plus souffert, la combinaison chaleur + grosse montée que j'ai rencontrée les après-midis des jours 4, 6 et 7 s'avérant redoutable. En dehors de ces moments, j'ai vraiment pleinement profité de la rando, en mode "ballade" bien agréable. Et comme mentionné plus haut, j'ai trouvé l’ambiance extrêmement conviviale et sympathique. Bref une magnifique aventure, je compte bien participer au tome 2 des traversées de France l'an prochain !

La technique: j'avais un Fairlight Strael 2, un vélo acier très confortable, équipé de pneus de 28 et d'un pignon de 34 à l'arrière. Ah, un truc important: ne pas se surcharger, les kilos pèsent plus lourds dans la diagonale du vide ;-)

Merci Thierry,

Tu auras plus de temps l'an prochain pour manger des pizzas, boire des coups et même visiter

diago41 a écrit:

Guy et Vivian sont du genre solide ! De vrais guerriers    

Ils étaient très chargés.    Ils ont eus très chaud également.

Bravo à eux  

Et bien nous voilou !....
Je viens de lire vos exploits ou vos galères pour certains.
Bravo à tous et un grand merci à Stéphane pour cette tranche de vie.

Je vais vous faire replonger dans notre ambiance, bon voyage .......


https://photos.app.goo.gl/eUWxZhWf5f2VdCJG8

GBOUIL a écrit:

diago41 a écrit:

Guy et Vivian sont du genre solide ! De vrais guerriers    

Ils étaient très chargés.    Ils ont eus très chaud également.

Bravo à eux  

Et bien nous voilou !....
Je viens de lire vos exploits ou vos galères pour certains.
Bravo à tous et un grand merci à Stéphane pour cette tranche de vie.

Je vais vous faire replonger dans notre ambiance, bon voyage .......


https://photos.app.goo.gl/eUWxZhWf5f2VdCJG8

Une sacré descente les gars de l'ACP ! vous anticipez une future traversée de France

J'ai des petites questions
1-C'est dans le canal latéral à la Loire la baignade ?
2-Vous avez dormi c'est le monsieur avec la chemise blanche avant le Mt-Mouchet ? J'ai l'impression que Karine a dormi a bu un coup au même endroit.
3-C'est une spécialité de Lacaune les gaufres avec la viande ?

Merci de votre partage en tout cas

Merci à toi Stéphane
J'ai du faire des commentaires et quand tu visionnes les photos en les ouvrant, tu devrais trouver réponse à tes questions.
Pour la 3ème, il me semble et je suis même sur que nous devions nous trouver dans le même hôtel que Gilles
"Le CALLAS" à Lacaune. Adresse à retenir.

Très beau récit de tpig92, très bien écrit. Bravo ainsi que pour la Diagonale bien sûr.
Les superbes photos de GBOUIL et de cycloraptor sont un complément très intéressant du récit. Vous auriez quand même pu vous raser pour l'arrivée ...

lmvv a écrit:

Très beau récit de tpig92, très bien écrit. Bravo ainsi que pour la Diagonale bien sûr.
Les superbes photos de GBOUIL et de cycloraptor sont un complément très intéressant du récit. Vous auriez quand même pu vous raser pour l'arrivée ...

Oui tu as raison Jean Claude,
Tu aurais pu faire l'effort de nous accompagner, je te rappelle que cycloraptor est de ta classe....

Faux, le cycloraptor a 2 ans de moins que moi (après vérification). Tu sais, GBOUIL, ça compte énormément 2 ans de plus quand on a passé 70 ans ... N'est-ce pas jpm ?
Ceci dit, j'y serais bien allé à la DHR, sans trop savoir si je serais bien allé au bout, mais j'ai une excuse : j'étais sur notre 1000 d'Angers à la même époque.
Grand bravo à vous 2, et bien sûr au vieux cycloraptor sur lequel les ans n'ont pas de prise ...

GBOUIL a écrit:

Merci à toi Stéphane
J'ai du faire des commentaires et quand tu visionnes les photos en les ouvrant, tu devrais trouver réponse à tes questions.
Pour la 3ème, il me semble et je suis même sur que nous devions nous trouver dans le même hôtel que Gilles
"Le CALLAS" à Lacaune. Adresse à retenir.

Super avec les commentaires. Nous avons du tous faire les mêmes bars vu comment ils sont parsemés sur la route.

J'adore celles
- où vous mangez dehors devant le tas de bois chez la dame.
- la rencontre avec l'ancien où vous mettez le linge à sécher sur de vieille machine agricole. Je me suis arrêté dans ce même village, j'avais escaladé le mur du cimetière pour trouver de l'eau !
- je crois n'avoir payé que 42-44€ à Loubaresse mais c'est le pied. C'est beau et c'est bon ! C'est le village le plus arrosé de France ! J'avais adoré ce gîte car la nuit d'avant j'étais à Saugues avec des pseudos-marcheurs, là c'était que des féroces.
- avec le cochon sur la route
- l'arrêt à Blandas

Tu as bien fait de mentionner quelques éléments du carnet

diago41 a écrit:

Je confirme ce que  dit lmvv. C'est une très rude affaire en effet ! Aggravée par une chaleur difficilement supportable, la rudesse et la difficulté de l'itinéraire, il fallait être sacrément motivé pour arriver au terme des étapes. 

D'où l'importance de la préparation et du découpage ! J'avoue que nous avions avec Patrice très bien réussi notre coup ! 
Merci à toi Patrice de m'avoir chouchouté aux gites car j'arrivais souvent bien après toi !! et pas toujours très frais.....

Un coup de chapeau à Kristine pour terminer en très bon état, avec le sourire. Elle a surement souffert, mais ne le montrait jamais ! Ah, son sourire ! Elle a fait ce raid en couchant dehors avec un chargement..... important, chapeau ! 

 Bravo également à la génération montante et peu expérimentée..... ! qui arrive à bout de ce circuit vachard à souhait. Je ne les cite pas, peur d'en oublier,  mais je suis admiratif de la prestation de Thierry, qui n'est plus un jeune homme. !!!

Cette formule, 200 km par jour semble être un compromis entre les brevets de mille en montagne et les aventures branchées  du moment. Elle est vouée à un bel avenir. Bravo à notre Go, encore juvénile, mais sacrément doué et gros bosseur pour concocter de si beaux parcours. bravo, sale gosse.... hi, hi, dirait l'autre !

A suivre, je suis attendu pour le café !

Je confirme pour en avoir profité la pertinence du découpage d'Alain et Patrice. Merci encore à eux. Heureux d'avoir retrouvé Alain et rencontré (et souvent roulé avec) Patrice à cette occasion.
Cerise sur le gâteau qu'a été cette diagonale du vide, avec Patrice nous avons retrouvé Stéphane à Tarascon-sur-Ariège et parcouru les derniers kilomètres dont la montée du col de Port avec lui.


Pour l'anecdote, une répartie de Stéphane. A Tarascon, un homme nous interroge : "Vous étiez sur l'Ariégeoise?" Stéphane : "Ah non, ça c'est pour les enfants. Eux ils arrivent de la Meuse en 8 jours".

J'essaierai de rassembler mes autres souvenirs dans un court compte rendu. Exercice rendu plus difficile par la perte de mon smartphone le 3ème jour. Je n'ai donc pas pu prendre les photos qui m'aident habituellement à stocker les souvenirs.

Pour l'immédiat, la beauté et la diversité des paysages et de certaines villes a dépassé ce que je pouvais imaginer. Il a fait chaud mais j'ai bien supporté la chaleur. Cette diagonale est certes exigeante mais le délai de 9 jours permet de longs temps de récupération et du confort si on a choisi des étapes avec hébergement.

Quelques chiffres:
1739 km avec nuits en gîtes, chambres d'hôtes ou hôtel
Poids supplémentaire embarqué par rapport à une sortie courte d'été : environ 4 kg
28300 m de dénivelé +
Arrivé le dimanche à 11h00
Temps total : 196 heures
Temps roulé : 83,5 heures
Moyenne roulée : 20,8 km/h
Temps de parcours : 111 heures
Arrêts entre les 9 étapes : 85 heures


Bravo encore à Stéphane pour l'invention de ce nouveau format et sa remarquable organisation.
Je signe pour la session 2020 !

Je ne sais pas si ma prestation mérite un CR mais bon allons-y :

Je m’aperçois que les jours passent et que je n'ai pas fait de CR même si finalement ce n'est que 3 jours de vélo et un bel échec puisqu'il faut appeler les choses par leurs noms  


Donc non ça n'a pas été la fête du slip  comme cette pancarte trouvé sur le bord du trajet semble l'indiquer :mrgreen: 

Je pars donc vendredi matin très tôt vers 5 heures et je me retrouve à Montmédy dans la Meuse vers 18h30 après 6 TER et un TGV mais tout c'est bien passé (seul dans le compartiment du TGV ca ne sera pas le cas au retour)

 J'ai retrouvé quelques concurrents sur Paris et nous avons fini ensemble.
A Montmédy ils nous restent 10 bornes de vélo pour retrouver Avioth une minuscule commune.
On retrouve Stéphane l'organisateur sur place. Le mélange des gens est assez marrant il y a 2 fémines. 
A un moment une des filles demandent s'il y a un groupe "What's App" vous auriez vu la tete des anciens  :mrgreen:  :mrgreen:  :mrgreen: 
En revanche ce qui caractérise tout le monde c'est que ce sont vraiment de solides gaillardes et gaillards. On sent bien que la moyenne kilométrique est très élevée (genre à la Polo :mrgreen: ) La moyenne d'age est élevée. A part Oscar 26 ans un super gamin qui ne finira pas comme moi  :-( 
Bref après un excellent repas (grâce à l'asso qui nous reçoit  =D> et pour un prix dérisoire)  au dodo dans la salle commune sur les tapis de gym du village.
Le petit dej est également gargantuesque et succulent (produits du jardin etc)
A 7 heures on est devant la basilique pour la photo de départ.


Ça part super tranquille ça discute, l'ambiance est vraiment super et elle sera toujours ainsi. 
C'est vraiment de chouettes rencontres qu'on fait sur ce type d'événement.
On arrive vite sur le fort de  Douaumont vestige de la première guerre c'est la première étape (j'ai du mal avec le carnet et les tampons)
Puis c'est Verdun ou un arrêt "paté lorrain" est obligatoire avec une femme mosellane.


L'après midi se passe bien les routes sont sympas il y a une petite partie gravel cool avec une piste en blanc.
puis on arrive à St Dizier et je m’arrêtes chez 964boy pour un moment très sympa avec une tarte et un gâteau. Je leur fait honneur bien sur.

Je dois m’arrêter  1h30 je repars vers mon lieu de couchage un AIR BnB avec 2 autres concurrents.
C'est un peu plus plat je suis seul j'envoie un peu et j'arrive vers 19h à la maison.
Les 2 partenaires de couchage ont préparés le repas c'est le top.

Bilan de la journée pas  trop chaude 
 Diago Vide #1
passage chez Fabien à St Diz assez facile mais long
224,04km
9:36:26 Temps écoulé 12:19:31 
D+2 227m
 Vitesse  Moy.   23,3km/h


Le dimanche c'est levé à 4 heures et départ à 5.
Juste avant le départ avec Pascal un super gars   8-)  qui ne finira pas lui aussi


Je pars avec Pascal et Gilles direction Colombey les 2 églises chez le général pour rejoindre le célèbre Bridou un jurassien comme moi.

photo à Colombey avec mes 2 co turnes Pascal et Gilles (une machine vieille mais super bien huilée  :mrgreen: )


Ce matin il y a du brouillard c'est assez drôle. D'un coup le soleil pointe et ça chauffe.
Nous ne roulons pas ensemble ou sur de petits créneaux mais on arrete pas de se croiser de se doubler c'est sympa.
2 gars du Poitou qui roulent vraiment fort nous doublent en fin de matinée ils partent tard mais roulent super vite.
A Châtillon sur Seine on fait une pause à plusieurs ou on dévalise une boulangerie.
Je sais que l'après midi on arrive dans le Morvan et que ce sera difficile.
Franchement la trace est superbe et je ne serai pas déçu le Morvan c'est très beau et très dur.
Après un dernier col "non répertorié" mais je vous jure qu'il y avait du % j'arrive enfin au lac des Settons ou j'étais aller en colonie il y a quelques dizaines d'années.
Je m'arrete un peu tôt je m'en rendrais compte plus tard :-( 
Je monte vite la tente prend une douche bien méritée et je file au resto pour un très bon repas.



Je suis au lit à 20H30 8-) 

Bilan de la journée
Diago vide #2
224,49km
Temps 10:59:53 Temps écoulé 13:17:52
D+ 2 613m
Vitesse Moy. 20,4km/h


Je dors donc au camping au lac des Settons.
Je dors en 2 morceau de nuit 21h minuit puis de minuit 3 heures avec une pause pipi au milieu.
Quand je me réveille vers 3 heures l'humidité est partout la tente n'est plus qu'un gant de toilette bien trempé.
Je plie tout je mange ce qu'il me reste une ou deux madelaines et une gorgée d'eau.
C'est parti dans la nuit du Morvan bien fraiche et un peu humide. Je me perd avec le GPS de nuit (manque d'habitude).
C'est déjà difficile j'arrive à Anost ou tous "les autres" ont décidé de dormir. Ils me proposent gentiment les restes de leur petit dej :mrgreen: 
Je liquide quelques pots de confitures.
C'est reparti en groupe vers le mont Beuvray ardu pentu et superbe endroit.



La descente est hyper technique avec une route pourrie j'envoie car c'est le seul endroit ou je peux doubler tout le monde.
La chaleur arrive.
Dans la matinée je commence à souffrir et je décide d'envoyer la tente et tout le matos de camping par la Poste.
J'avise la Poste d'un petit bled et c'est vite fait.
La partie centrale de la journée est un peu plus plate mais je sais que la fin est beaucoup plus dure.
Je roule toujours avec les mêmes notamment Oscar un jeune 26 ans.

La chaleur est vraiment la je souffre notamment de la selle ou j'ai une belle blessure.
J'ai réservé un gite avec 2 compères Alain et Thierry.
La fin de parcours est superbe avec plein de petit cols sans nom mais très difficiles du coté du Forez.

Il fait très chaud je m'arrête dans un village manger une glace à 1 €   avec Oscar et Thierry qui resterons avec moi la fin de journée.
Je ne monte qu'au ralenti je pense vraiment m'arrêter car je suis bien entamé.
Tout le monde m'encourage et me dit de voir après la nuit.
On arrive au gite assez tard vers 19H30 après une étape du tour de France.



Diago Vide #3
Distance 227,67km
Durée de déplacement 12:06:54
Dénivelé 3 354m
Temps écoulé 15:22:59


Le gars qui tient le gite ne comprend rien à notre périple. Il veut nous faire visiter son gite la ou on ne rêve que de douche et repas.
Il nous tient la grappe pendant le repas succulent il faut le dire.
Il refuse de nous préparer un petit déjeuner pour 5 heures on aura que du thé car il n'avait rien sorti.
Après une mauvaise nuit, on repart avec Thierry vers 5 heures.
Alain part à la recherche de son portable oublié dans un village 100 bornes en arrière mais c'est une autre histoire
Déjà Thierry me sème dans la petite montée pour rejoindre le parcours.
Puis c'est la longue descente de 20 bornes ou je ne revoit plus Thierry "bye bye et bonne route"
Je m'arrête je fais le point à Celles-sur-durolle (apparement ils ont eu la visite de la Coupe du Monde )

voila je décide de me laisser glisser vers Thiers ou je prendrais un train vers Clermont puis Paris puis chez moi... :-( 

Si je dois tirer un bilan c'est :
  que je manque d'expérience (c'est sympa d'être un débutant à 50 piges :mrgreen: )
  que je devrais faire cela en doublette à condition de trouver le bon "camarade"
  que pour une fois je n'avais que très peu préparer mon périple et ce n'est pas mon genre (j'aurais du rester sur ce que je sais faire c à d pas d'impro je ne suis pas bon la dedans) j'aurais du décider pour le couchage et avoir un vélo plus léger bref pas facile de se décider  
  même mon CR est perfectible c'est dire
  en positif j'ai fait 3 belles étapes, j'ai rencontré des gens super très forts qui ont trouvé le parcours difficile encore plus avec la chaleur, j'ai également adoré me préparer et rouler il faudra surement que je monte encore le curseur car oui c'est la bonne nouvelle j'ai envie de repartir  8-)

Et donc ça passe en rando permanente?
Ça me dirait bien en hiver ça.