Super Randonnée

Pat-Man a écrit:

mais pour l'instant j'ai le Dauphiné Gratiné dans la tête !
 

Tiens donc ! Moi aussi, et depuis 2012 ! Pour le moment, j'ai trouvé d'autres défis montagnards (sur le Ventoux et le Grand Colombier) à faire, car à sa création le délai était vraiment très court pour moi (50 h) ; de mémoire, il me semble être passé à 60 h (durée supplémentaire accordée en fonction du dénivelé au dessus de 10 000 m). Ce qui me permettrai de dormir   Cela reste un très gros morceau. Je verrai cet été comment je m'en sors avec la Luchon-Bayonne, puis la TriRhéna (et enfin peut-être le 1 000 du Sud si mes tendons tiennent) : si je n'y suis pas trop à l'agonie, je verrai ça l'année du PBP (mais après).
Quand je pense qu'il y a des gens qui s'ennuient quand ils sont à la retraite...

Roule toujours a écrit:

Je viens de finir la Super Randonnée de Carcès hier.

Je suis arrivé dans les délais, heureux comme un gosse de 10 ans (ce que je suis toujours diront certains).

Vu la météo annoncée, j'ai avancé la date du départ (le 21 mai à l'origine), et au lieu de commencer à 2 h du matin j'ai pris le départ à 13h30 dimanche dernier.

J'ai pédalé pendant 32h d' affilée, ce qui m'a permis de faire 460 km et 90 % des difficultés. La montée du Ventoux en fin de journée a été terrible, il y avait tellement de vent que j'avais du mal a rester debout, la fin de la montée et le début de la descente sur 500m ont été faites à pied.  

Je suis allé déjeuner et dormir à l'hôtel à Sault vers 21h , puis le lendemain à 6h après une bonne nuit j'ai fini cette super Super Randonnée (encore merci à Sophie).  

Pour moi, ce brevet est le plus difficile mais aussi le plus beau que j'ai jamais fait

Bravo   

sccber a écrit:

Pat-Man a écrit:

mais pour l'instant j'ai le Dauphiné Gratiné dans la tête !
 

Tiens donc ! Moi aussi, et depuis 2012 ! Pour le moment, j'ai trouvé d'autres défis montagnards (sur le Ventoux et le Grand Colombier) à faire, car à sa création le délai était vraiment très court pour moi (50 h) ; de mémoire, il me semble être passé à 60 h (durée supplémentaire accordée en fonction du dénivelé au dessus de 10 000 m). Ce qui me permettrai de dormir   Cela reste un très gros morceau. Je verrai cet été comment je m'en sors avec la Luchon-Bayonne, puis la TriRhéna (et enfin peut-être le 1 000 du Sud si mes tendons tiennent) : si je n'y suis pas trop à l'agonie, je verrai ça l'année du PBP (mais après).
Quand je pense qu'il y a des gens qui s'ennuient quand ils sont à la retraite...

Le délai est en fait de 58h.

Autant pour la SRHP le délai était finalement raisonnable à l'époque en 50h (même pour moi   ...) autant je ne sais pas si je me serais frotté un jour au Dauphiné Gratiné s'il n'y avait pas eu 8h de rallonge. Je verrai donc d'ici une petite quinzaine si c'est faisable dans le délai de 58h       ... mais je préfère partir du principe que je n'aurai pas le temps de dormir... si tout va bien ce ne sera que du bonus !

sccber a écrit:

Pat-Man a écrit:

mais pour l'instant j'ai le Dauphiné Gratiné dans la tête !
 

Tiens donc ! Moi aussi, et depuis 2012 ! Pour le moment, j'ai trouvé d'autres défis montagnards (sur le Ventoux et le Grand Colombier) à faire, car à sa création le délai était vraiment très court pour moi (50 h) ; de mémoire, il me semble être passé à 60 h (durée supplémentaire accordée en fonction du dénivelé au dessus de 10 000 m). Ce qui me permettrai de dormir   Cela reste un très gros morceau. Je verrai cet été comment je m'en sors avec la Luchon-Bayonne, puis la TriRhéna (et enfin peut-être le 1 000 du Sud si mes tendons tiennent) : si je n'y suis pas trop à l'agonie, je verrai ça l'année du PBP (mais après).
Quand je pense qu'il y a des gens qui s'ennuient quand ils sont à la retraite...

tu oublies la RAA  

Roule toujours a écrit:

Je viens de finir la Super Randonnée de Carcès hier.

Je suis arrivé dans les délais, heureux comme un gosse de 10 ans (ce que je suis toujours diront certains).

Vu la météo annoncée, j'ai avancé la date du départ (le 21 mai à l'origine), et au lieu de commencer à 2 h du matin j'ai pris le départ à 13h30 dimanche dernier.

J'ai pédalé pendant 32h d' affilée, ce qui m'a permis de faire 460 km et 90 % des difficultés. La montée du Ventoux en fin de journée a été terrible, il y avait tellement de vent que j'avais du mal a rester debout, la fin de la montée et le début de la descente sur 500m ont été faites à pied.  

Je suis allé déjeuner et dormir à l'hôtel à Sault vers 21h , puis le lendemain à 6h après une bonne nuit j'ai fini cette super Super Randonnée (encore merci à Sophie).  

Pour moi, ce brevet est le plus difficile mais aussi le plus beau que j'ai jamais fait

content pour toi   

je ne regrette pas notre conversation sous la gloriette l'an passé   

encore une étape pour chacun de nous pour valider notre randonneur 10 000   

phil35

sccber a écrit:

Quand je pense qu'il y a des gens qui s'ennuient quand ils sont à la retraite...

Tout ceux que je connais qui sont maintenant à la retraite me fatiguent avec toutes leurs activités  

Mais ils l'ont bien mérité  

A propos du Mont Ventoux : Si on part de Carcès de bon heure le matin, l’ascension du Ventoux  à de grande chance de se dérouler l'après-midi du deuxième jour. A une heure de forte circulation. Très souvent le Mont est noyé dans une brume de chaleur qui altère la vue qui d'une façon générale est extraordinaire. Les orages sont souvent au rendez-vous également.
N'est ce pas Admin...     

Si je refais la SRHP, je partirai de façon à gravir le Ventoux le matin.
C'est vraiment la cerise sur le gâteau d'une très grande randonnée.

Merci Sophie

bravo pour cette GR .
Pour ce sera l 'ours cathare cet été

Roule toujours a écrit:

Je viens de finir la Super Randonnée de Carcès hier.

Je suis arrivé dans les délais, heureux comme un gosse de 10 ans (ce que je suis toujours diront certains).

Vu la météo annoncée, j'ai avancé la date du départ (le 21 mai à l'origine), et au lieu de commencer à 2 h du matin j'ai pris le départ à 13h30 dimanche dernier.

J'ai pédalé pendant 32h d' affilée, ce qui m'a permis de faire 460 km et 90 % des difficultés. La montée du Ventoux en fin de journée a été terrible, il y avait tellement de vent que j'avais du mal a rester debout, la fin de la montée et le début de la descente sur 500m ont été faites à pied.  

Je suis allé déjeuner et dormir à l'hôtel à Sault vers 21h , puis le lendemain à 6h après une bonne nuit j'ai fini cette super Super Randonnée (encore merci à Sophie).  

Pour moi, ce brevet est le plus difficile mais aussi le plus beau que j'ai jamais fait

Félicitations à toi Christian. C'est donc que la santé va bien si tu es parti sur la SR.

J'ai été surpris quand Magaly m'a dit que tu venais de boucler la SR alors que je pensai que tu venais juste de partir !!!

A bientôt sur les routes bretonnes ou d'ailleurs.

Marc

francis16 a écrit:

sccber a écrit:

Pat-Man a écrit:

mais pour l'instant j'ai le Dauphiné Gratiné dans la tête !
 

Tiens donc ! Moi aussi, et depuis 2012 ! Pour le moment, j'ai trouvé d'autres défis montagnards (sur le Ventoux et le Grand Colombier) à faire, car à sa création le délai était vraiment très court pour moi (50 h) ; de mémoire, il me semble être passé à 60 h (durée supplémentaire accordée en fonction du dénivelé au dessus de 10 000 m). Ce qui me permettrai de dormir   Cela reste un très gros morceau. Je verrai cet été comment je m'en sors avec la Luchon-Bayonne, puis la TriRhéna (et enfin peut-être le 1 000 du Sud si mes tendons tiennent) : si je n'y suis pas trop à l'agonie, je verrai ça l'année du PBP (mais après).
Quand je pense qu'il y a des gens qui s'ennuient quand ils sont à la retraite...

tu oublies la RAA  

Pas du tout, je ne citait que les défis à composante principale montagne. Je me fais une joie de participer à ce 1 200 (qui a l'air super bien organisé par des équipes sympas), mais même si on grimpe un col pyrénéen le dénivelé est très raisonnable (un peu comme le dernier 1 000 de Ménigoute).

Pat-Man a écrit:

sccber a écrit:

Pat-Man a écrit:

mais pour l'instant j'ai le Dauphiné Gratiné dans la tête !
 

Tiens donc ! Moi aussi, et depuis 2012 ! Pour le moment, j'ai trouvé d'autres défis montagnards (sur le Ventoux et le Grand Colombier) à faire, car à sa création le délai était vraiment très court pour moi (50 h) ; de mémoire, il me semble être passé à 60 h (durée supplémentaire accordée en fonction du dénivelé au dessus de 10 000 m). Ce qui me permettrai de dormir   Cela reste un très gros morceau. Je verrai cet été comment je m'en sors avec la Luchon-Bayonne, puis la TriRhéna (et enfin peut-être le 1 000 du Sud si mes tendons tiennent) : si je n'y suis pas trop à l'agonie, je verrai ça l'année du PBP (mais après).
Quand je pense qu'il y a des gens qui s'ennuient quand ils sont à la retraite...

Le délai est en fait de 58h.

Autant pour la SRHP le délai était finalement raisonnable à l'époque en 50h (même pour moi   ...) autant je ne sais pas si je me serais frotté un jour au Dauphiné Gratiné s'il n'y avait pas eu 8h de rallonge. Je verrai donc d'ici une petite quinzaine si c'est faisable dans le délai de 58h       ... mais je préfère partir du principe que je n'aurai pas le temps de dormir... si tout va bien ce ne sera que du bonus !

58 h oui. Mais sans dormir pendant quasi 58 h, même moi qui dors très peu, je trouve que c'est un pari improbable à réussir : après 48 h j'ai été sur la fin à un moment un peu dans un état second ; mais en m'accordant un ou plusieurs sommes même très courts, je pourrai l'envisager. En fait je pensais carrément prendre de 3 à 6 h dans un lit après 400 km par exemple, et là cela devient humain.  
Je serai très intéressé de lire ton compte-rendu si tu le tentai cette année, surtout si tout ce passe bien pour toi.

diago41 a écrit:

A propos du Mont Ventoux : Si on part de Carcès de bon heure le matin, l’ascension du Ventoux  à de grande chance de se dérouler l'après-midi du deuxième jour. A une heure de forte circulation. Très souvent le Mont est noyé dans une brume de chaleur qui altère la vue qui d'une façon générale est extraordinaire. Les orages sont souvent au rendez-vous également.
N'est ce pas Admin...     

Si je refais la SRHP, je partirai de façon à gravir le Ventoux le matin.
C'est vraiment la cerise sur le gâteau d'une très grande randonnée.

Merci Sophie

Les prévisions météo ! Première montée (loupée) du Géant de Provence : pluie en tempête l'après-midi. Deuxième sur la SRHP départ tôt le matin, donc grimpette début d'après-midi, canicule et vent (pas de brume), puis les six suivantes sur la journée, nuit, lever du jour, matin et après-midi au soleil (pas de brume), puis nuit (pas de vent la nuit, un peu plus au fur et à mesure que la journée avance)... Alors, il faut une bonne fenêtre météo... Et de la chance.

sccber a écrit:

Pat-Man a écrit:

sccber a écrit:

Pat-Man a écrit:

mais pour l'instant j'ai le Dauphiné Gratiné dans la tête !
 

Tiens donc ! Moi aussi, et depuis 2012 ! Pour le moment, j'ai trouvé d'autres défis montagnards (sur le Ventoux et le Grand Colombier) à faire, car à sa création le délai était vraiment très court pour moi (50 h) ; de mémoire, il me semble être passé à 60 h (durée supplémentaire accordée en fonction du dénivelé au dessus de 10 000 m). Ce qui me permettrai de dormir   Cela reste un très gros morceau. Je verrai cet été comment je m'en sors avec la Luchon-Bayonne, puis la TriRhéna (et enfin peut-être le 1 000 du Sud si mes tendons tiennent) : si je n'y suis pas trop à l'agonie, je verrai ça l'année du PBP (mais après).
Quand je pense qu'il y a des gens qui s'ennuient quand ils sont à la retraite...

Le délai est en fait de 58h.

Autant pour la SRHP le délai était finalement raisonnable à l'époque en 50h (même pour moi   ...) autant je ne sais pas si je me serais frotté un jour au Dauphiné Gratiné s'il n'y avait pas eu 8h de rallonge. Je verrai donc d'ici une petite quinzaine si c'est faisable dans le délai de 58h       ... mais je préfère partir du principe que je n'aurai pas le temps de dormir... si tout va bien ce ne sera que du bonus !

58 h oui. Mais sans dormir pendant quasi 58 h, même moi qui dors très peu, je trouve que c'est un pari improbable à réussir : après 48 h j'ai été sur la fin à un moment un peu dans un état second ; mais en m'accordant un ou plusieurs sommes même très courts, je pourrai l'envisager. En fait je pensais carrément prendre de 3 à 6 h dans un lit après 400 km par exemple, et là cela devient humain.  
Je serai très intéressé de lire ton compte-rendu si tu le tentai cette année, surtout si tout ce passe bien pour toi.

Pas tout à fait sans dormir : nuit blanche la 1ère nuit qui ne pose pas de problème, puis pauses de 5mn de micro-sommeil au besoin les nuits suivantes... car pour cause budjétaire réduite il me fallait trouver un train économique à l'aller et au retour + effectuer le retour sur un train sans avoir à emballer le vélo (car je jette la housse à l'arrivée à Grenoble pour ne pas la trimballer sur 600km) dans ces condiitons je n'ai pas trop le choix des créneaux et je vais donc démarrer directement à 19h à la sortie du train... donc 3 nuits de prévues... j'ai déjà géré ça plusieurs fois sur des grands brevets ou des Flèches de France, mais il faut bien se connaitre et être très attentif à ses sensations, pour savoir s'arrêter faire une pause à temps.

Je redoute surtout l'assoupissement dans les descentes de cols, car c'est souvent en arrêtant de pédaler un moment, donc surtout dans les longues descentes, où le sommeil guète    .

Bien sur il y aura mon p'tit compte-rendu comme à chaque fois... en espérant qu'il se termine par une réussite   ... départ prévu samedi 31  mai

Comme disait Tolstoï "toutes les familles heureuses le sont de la même manière, les familles malheureuses le sont chacune à leur façon."
En extrapolant un peu, pat-man l'a bien intégré je crois! Plutôt qu'un banal et toujours identique "ça s'est bien passé, c'était cool", plutôt que cette unique façon de faire un brevet ou randonnée sans soucis, il essaie d'explorer les mille voies du parcours à problème... c'est tout à ton honneur pat-man, mais quand même là pour la suite il va te falloir être très inventif!   

Bonne chance en tout cas pour ton gratin, et puis ce qui bien dans ton cas c'est qu'au fond arriver sans encombre serait tout aussi exceptionnel, alors te prive pas d'un peu de banalité pour une fois!  

Choisir le sommeil polyphasique (les micro-sommeils sont plutôt de très courtes périodes d'endormissement involontaire) permet de réduire les besoins normaux journaliers en pratiquant régulièrement des phases de sommeil de 15 à 20 mn par exemple. Je ne l'ai jamais essayé, mais la technique est intéressante, et à mon sens vaudrait la peine de s'y entraîner chez soi hors activité à risque : conduite, travail sur machine, etc.  J'ai quand même lu parfois qu'il ne fallait pas en abuser, car pouvant entraîner des troubles du sommeil, mais beaucoup d'articles traitant du sommeil - notamment bien sûr dans les média grand public - sont pleins de préjugés normatifs non-scientifiques.
Il me semble que tu as bien étudié ton sujet et je te souhaite une belle réussite.
Évidemment quelques cyclistes vont dire que jeter sa house pour ne pas la porter pendant 600 km et 18 000 m de dénivelé c'est être petit joueur : le monde est vraiment plein de mesquins et de jaloux  

Pat-Man a écrit:

Bien sur il y aura mon p'tit compte-rendu comme à chaque fois... en espérant qu'il se termine par une réussite   ... départ prévu samedi 31  mai

Je suis de tout cœur avec toi  

Moi j'ai préféré faire une grosse étape puis dormir 6 - 7 h, car maintenant avec la fatigue et le stress je sais que je vais mettre plus d'une heure à trouver le sommeil.

Donc si je fais plusieurs arrêts très courts (1 ou 2h), cela ne me repose pas tellement. Mais pour d'autres personnes qui s'endorment aussitôt cela peut suffire.

PS : Pour la Super Randonnée de Carcès le délai est de 51h.

Je ne sais pas si ma gestion du (non) sommeil est à recommander (je penserais même que non en fait !), mais je l'ai dévelloppée empiriquement depuis des années, et ça fonctionne assez bien pour moi à condition :
- d'aimer rouler la nuit. (c'est mieux    )
- de partir bien reposé et sans déficit de sommeil. (c'est une évidence !)
- de rouler le corps, la tête et les extrêmités bien au chaud ; et avec un éclairage large et assez puissant. (le chaud et la lumière aident à tenir éveillé)
- de s'y habituer progressivement. (on ne passe pas 3 nuits dehors au premier essai !)
- d'accepter la limite de la méthode : on éloigne l'endormissement mais on n'a pas le temps de récupérer. (mais avec l'avantage pour moi de ne pas laisser le temps de permettre la montée inflammatoire s'installer dans les genoux, c'est aussi pourquoi je ne peux pas m'arrêter bien longtemps... et repartir les genoux bloqués est complètement exclut sur une épreuve de montagne ! )
- en cas de 3 nuits à rouler, d'avoir après coup 1 ou 2 jours pour rattraper le manque de sommeil.  



Pour ma housse, j'ai honte (si,si, un peu en fait), merci de me faire culpabiliser   (là je plaisante) mais ce ne sera cette fois qu'une simple grosse bache qui a déjà servie, et comme je l'ai aussi trainée 600km sur mon dernier BRM, elle a donc vue du pays et commence à avoir une sale tête. Je m'en séparerai donc à regrets mais sans honte   , sachant que quand je prends l'option "housse jetable" c'est d'habitude avec un gros plastique d'emballage de matelas ou quelque chose du genre... donc destiné à finir à la poubelle déjà avant que je m'en serve ! J'essaie toujours de manière générale à soigner mon "bilan carbone" en me rendant sur un brevet en train et/ou vélo (l'idée d'y aller en voiture pour ensuite faire le "baba-cool pédalant" me semble étrange d'un point de vue philosophique). Je recycle même mes chambres à air (si, si !) pour en faire des élastiques de toutes tailles... bien plus durables et solides que les saloperies actuelles du commerce.

bravo Christian !

En te lisant, je me rappelle ce que j'ai vécu aussi ! le ventoux ne m'a pas paru aussi dur que cela , pour moi, c'était plutot la montagne de lure ! mais je partage ton avis sur le plus beau brevet
A+
jean-philippe

Ta " méthode " est quasiment la mienne, et je te rejoins dans tous tes conseils , notamment pas de déficit de sommeil avant, ni après.
Mon entrainement empirique résulte plus d'un mode de vie très souvent assez libre au niveau de mon emploi du temps professionnel (j'ai travaillé tantôt en free-lance, tantôt en temps partiel) : du coup ayant beaucoup de plaisir à vivre la nuit (déjà enfant je lisait la nuit    très tard en cachette de mes parents), j'ai passé depuis des lustres beaucoup de nuits blanches avec récupérations ad-hoc - y compris nuit blanche de travail pour ceux qui pourraient croire que c'était festif.
Dès lors, sur le vélo ayant débuté la longue distance par un BRM 400 puis un 600 suivi d'un 1 000, simplement pour tester mes genoux (eh oui moi aussi), et sans rien préméditer, je n'ai pas eu particulièrement envie de dormir sur les deux premiers, et les circonstances de roulage sur le troisième ont limité mes temps de sommeil à 3 ou 4 h, sans problèmes d'importance. 
Bilan carbone : pour des raisons pratiques j'utilise plutôt ma voiture (elle me sert aussi pour dormir), seul quand je ne peux pas pratiquer le co-voiturage. Et puis mon vélo dans sa configuration, ne se prête pas trop à l'utilisation d'une housse.
Mais je dois faire deux à trois fois plus de kilomètres à pieds et en vélo qu'en voiture sur une année.    J'ai d'ailleurs choisi ma voiture - vieux break sans siège arrière - pour la principale raison : transporter un vélo. N'ayant pas de garage, habitant un centre ville aux places de parking payantes et rares, je me gare assez loin sur une colline, le vélo dans la voiture, et je rentre en pédalant (opération inverse dans l'autre sens).
Et moi aussi je recycle les chambres (j'ai même récupérée et réparée celle de mon dernier boyau qui avait explosé, pour m'en servir en dépannage d'une éventuelle crevaison d'un de mes pneus tubeless). A ce propos, je me souviens d'être tombé un jour sur une boutique internet canadienne plutôt haut de gamme qui proposait de la maroquinerie artisanale à base de pneus de vélo recyclés. Pour le moment, hormis récupérer des bouts de chape pour dépannage en cas de déchirure sur un pneu (aventure vécue), j'avoue que je les met à la benne  
Pour le portage de housse, moi-même je ne me suis pas encore résolu en emporter ne serais-ce qu'un " sac à viande " pour le couchage - mais j'ai quant même une couverture de survie, au cas où.

La bache de fortune se prête assez bien au vélo pliant (qui n'est pas trop luxueux), ou ma randonneuse titane (car avec la finition brute une rayure ne se remarquera pas), c'est vrai que pour des vélos plus fragiles ce n'est pas forcément l'idéal... surtout avec 5 valises par dessus...

Pour la voiture ce n'était pas un jugement de valeur... et puis je ne veux pas non plus risquer d'écraser quelqu'un au retour d'un brevet en conduisant la tête dans le C..

Remarque bête mais tu repartiras pas de grenoble aussi au retour? Tu penses pas qu'en planquant un peu ta bâche quelque part tu pourrais la récupérer au même endroit au retour?

Roule toujours a écrit:

Moi j'ai préféré faire une grosse étape puis dormir 6 - 7 h

Tu as dû sacrément rouler pour pouvoir dormir autant, chapeau !!! Nous avons dormi 3 grosses heures et sommes arrivés 2H15 avant le délai...

Pico a écrit:

Remarque bête mais tu repartiras pas de grenoble aussi au retour? Tu penses pas qu'en planquant un peu ta bâche quelque part tu pourrais la récupérer au même endroit au retour?

En principe oui... mais tu sais à qui tu parles ? Au roi de la poisse   (en tout cas avec un vélo) !

Avec la chance que j'ai, quelqu'un l'aura trouvée et foutue à la poubelle    !

Ahah tu serais déçu en fait si tu la retrouvais à sa place!
Mais après tu peux voir ça aussi comme une stratégie de diversion: ta poisse étant concentrée à trouver quelqu'un pour prendre ta bâche, elle en oubliera de te suivre sur ton vélo.   

Parce que sinon c'est quand même 10 euros je crois pour mettre son vélo en compartiment dédié... si y en a un. Et rentrer en ter ça commencerait à faire un peu longuet là quand même...

col_du_glandon a écrit:

bravo Christian !

En te lisant, je me rappelle ce que j'ai vécu aussi ! le ventoux ne m'a pas paru aussi dur que cela , pour moi, c'était plutot la montagne de lure ! mais je partage ton avis sur le plus beau brevet
A+
jean-philippe

Le Ventoux je l'ai trouvé dur... surtout pour mes genoux, qui sont restés grippés presque toute l'ascension... par contre juste après sous un gros cagnard, Notre Dame des Abeilles m'a parru laborieux.
La montagne de Lure de nuit, j'ai trouvé que c'était juste une longue (bon d'accord, très longue !) bosse... la montée nocturne doit sans doute y être pour quelque chose, car tout ce que je grimpe de nuit (sur un vélo, n'ayez pas l'esprit mal tourné) me parrait souvent plus facile.