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| NOTRE SÉCURITÉ : POUVONS-NOUS AGIR CONCRÈTEMENT ? | |
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+10dingovelo marcus Stéphane Ascoët Jeff stephmev Pat-Man Roland Cirilo Panoramix jean-louis 14 participants | Auteur | Message |
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jean-louis Le Yéti du Queyras
Nombre de messages : 4616 Date d'inscription : 10/05/2009
| Sujet: NOTRE SÉCURITÉ : POUVONS-NOUS AGIR CONCRÈTEMENT ? Jeu 16 Juin - 23:34 | |
| Après les drames de ces dernières semaines je pense que nous ne pouvons nous contenter de déplorer et/ou être en colère, tout en restant sans rien faire et en restant fatalistes en attendant je ne sais quelle hypothétique amélioration du comportement des automobilistes envers nous.
J'ouvre ici la discussion dans un fil dédié. L'intervention de Roland dans un autre fil ouvre des pistes de réflexion sur les actions et mobilisations qui pourraient se mettre en place. Bien sûr, pas à notre petit niveau de ce forum, mais en voyant beaucoup plus large.
C/C Roland, en spoiler pour ne pas allonger trop ce texte :
- Spoiler:
"Maintenant on peut plutôt s’interroger sur ce que la FFCT fait de ce vivier d'adhérents à une époque où le lobbying est une dimension importante de nos démocraties (même si le mot "lobbying" est péjoratif, voire injurieux Wink en France).
La FFCT revendique 123.000 adhérents ce qui n'est pas négligeable, existe-t-il un véritable "lobbying" auprès des pouvoirs publics concernant la sécurités des cyclistes ? Tout le monde a entendu parler des Motards en colère (FFMC). La ligue contre la violence routière peine à se faire entendre dans un pays où tuer avec une voiture relève du simple fait divers. Après les deux dramatiques accidents qui ont touchés en l'espace de huit jours notre "communauté" je me dis que le PBP et ses 6300 participants attendus serait une belle occasion de communiquer sur le thème du partage de la route. Alors, la ligue contre la violence routière dans la liste des partenaires de l'ACP pour PBP ?"
La FFCT a mis l'accent depuis un bon moment sur la sécurité, effectivement, mais, à mon sens, en se cantonnant à l'aspect sécurité passive du cyclo (gilets, casques, etc) et à son comportement sur la route, ce qui, de toute évidence, n'est pas suffisant. Laquelle sécurité passive pourrait d'ailleurs être renforcée autoritairement par les pouvoirs publics (la voie de la facilité et la loi de la majorité motorisée versus la petite minorité pédalante) avec de nouvelles contraintes pour les cyclistes en imposant je ne sais quels nouveaux équipements, ou (tout est possible) en restreignant notre liberté de circuler, la nuit d'abord et, pourquoi pas, en élargissant les interdictions de circulation des vélos sur certaines routes en plus de celles qui existent déjà, ou, que sais-je, en nous cantonnant sur des pistes cyclables mal entretenues ? Ce que je dit peut paraitre de la fiction à certains, mais ...??
Dans la mesure où nos déplacements ne portent atteinte à quiconque, pourquoi nous, et nous seuls, devrions restreindre notre liberté ? La sensibilisation des automobilistes sur le partage civilisé de la route, elle, reste bien timide, globalement, malgré les effets de manches. Quelles campagnes grand public ? Concrètement, combien d'entre vous ont vu des gendarmes sur les routes des récents brevets de 400 et 600 les nuits de vendredi et samedi ? Et ceci ne vaut pas que pour la nuit. À tous moments nous sommes en grand danger. Je pense qu'il faut être beaucoup plus offensifs auprès des pouvoirs publics et auprès des automobilistes.
Quelles actions les plus intelligentes et marquantes possibles pourrions-nous envisager ?
Par quels canaux pratiques et quels relais pourrions-nous faire remonter nos idées d'actions auprès des organismes établis ?
Comment mobiliser une grande fédération de 123 000 adhérents comme la FFCT, laquelle pourrait s'allier avec les autres fédérations cyclistes d'ailleurs, pour qu'elle intervienne de manière plus marquante auprès des pouvoirs publics ?
La FFCT pourrait-t'elle, par exemple, profiter de la semaine fédérale et sa concentration de cyclos pour mettre en place une ou des actions visibles auprès de l'opinion ?
Pourquoi pas des manifs ? Sous quelle forme(s) ? Les motards évoqués par Roland ne se gênent pas, eux. (Pour de bonnes, ou de mauvaises raisons d'ailleurs, mais ce n'est pas notre affaire).
Comme l'a évoqué JP Battu, pourrions-nous établir de façon coordonnée une démarche auprès des députés de notre secteur afin de les interpeller ?
Voilà. je lance peut-être un pavé dans la mare asséchée. Peut-être tout celà est vain et s'avère par avance un travail de Sisyphe avec des résultats concrets incertains, mais, vraiment, nous ne pouvons rester silencieux dans notre coin face à cette situation sur les routes qui nous menace tous.
Qu'en pensez-vous ?
Avez-vous des idées ?
Dernière édition par jean-louis le Sam 18 Juin - 12:18, édité 2 fois |
| | | Panoramix Celtic Spirit
Nombre de messages : 1706 Age : 50 Localisation : Rennes Date d'inscription : 07/02/2009
| Sujet: Re: NOTRE SÉCURITÉ : POUVONS-NOUS AGIR CONCRÈTEMENT ? Ven 17 Juin - 0:06 | |
| Je suis d'accord avec toi et je reflechissais a ca cet apres midi!
Les "Ghost bikes" http://en.wikipedia.org/wiki/Ghost_Bikes sont un bon moyen d'interpeller et de sensibiliser mais non suffisant.
Je pense qu'il est l'heure de s'indigner et de lancer une campagne pour une mesure concrete, moi je serais assez pour l'ethylotest obligatoire a la sortie des boites de nuit. Dire que les gerants de discotheques devraient etre responsables de verifier que personne ne parte en conduisant bourre et de mettre ceux qui ont trop bu dans un taxi. S'ils ne le font pas ils doivent se prendre une grosse amende en dizaine de milliers d'euros. Apres tout c'est eux qui profitent de ca et ce n'est pas aux autres de payer les pots casses.
Le truc bien est qu'au 21eme siecle on a internet, on peut faire un site web, utiliser facebook et twitter pour faire un "buzz" et obliger les politiciens a reagir. |
| | | Cirilo Bitumator !
Nombre de messages : 220 Age : 56 Localisation : Paris Date d'inscription : 21/08/2010
| Sujet: Re: NOTRE SÉCURITÉ : POUVONS-NOUS AGIR CONCRÈTEMENT ? Ven 17 Juin - 12:06 | |
| - jean-louis a écrit:
- Laquelle sécurité passive pourrait d'ailleurs être renforcée autoritairement par les pouvoirs publics (la voie de la facilité et la loi de la majorité motorisée versus la petite minorité pédalante) avec de nouvelles contraintes pour les cyclistes en imposant je ne sais quels nouveaux équipements, ou (tout est possible) en restreignant notre liberté de circuler, la nuit d'abord et, pourquoi pas, en élargissant les interdictions de circulation des vélos sur certaines routes en plus de celles qui existent déjà, ou, que sais-je, en nous cantonnant sur des pistes cyclables mal entretenues ?
C'est bien ce qui me fait peur, que, sous prétexte de notre sécurité, on nous ponde tout un tas d'interdictions nouvelles... "pour notre bien". C'est ainsi que, suite à des accidents au Puy de Dôme il y a plusieurs années, les vélos y sont désormais interdits. Solution imparable pour ne plus avoir de morts à vélo, les faire disparaitre alors que, en pure logique mathématique, il aurait fallu interdire les voitures (sauf véhicules de service). Autre réponse à côté de la plaque, nous créer des pistes cyclables obligatoires qui ne sont jamais aussi bien recouvertes que les voies qu'elles longent, perdent la priorité à chaque croisement (contrairement aux routes longées qui restent prioritaires), et qui parfois sont à gauche de la chaussée, nous mettant encore plus en danger à deux reprises, une fois pour y entrer, une autre pour en sortir. Mais le pire des pistes cyclables me parait être à long terme. Elles font tout simplement oublier aux automobilistes comment se comporter en présence d'un cycliste sur la route, puisque nous n'y sommes plus, sur la route. Cela leur fait également oublier qu'ils ne sont pas les maîtres sur la route et qu'ils doivent la partager. L'idéal, pour moi, est de créer non pas des pistes cyclables séparées, mais des bandes cyclables sur la même route, séparées par de simples traits de peinture au sol. Cela suppose bien sûr d'élargir les routes mais cela ne revient pas plus cher que de faire une piste bien à part. Avantage : nous roulons sur la même route avec le même revêtement au sol, nous pouvons être doublés en toute sécurité par les véhicules à moteur qui n'ont pas besoin de faire d'écart, la bande est exactement au même niveau que le reste de la chaussé et nous pouvons en sortir à tout moment en cas de problème (trou ou pierres sur la bande, présence d'une tache d'huile, d'une machine à laver,...), nous suivons le même régime de priorité à chaque carrefour, nous pouvons voir les panneaux de direction (aux Pays Bas ou en Allemagne il n'est pas toujours possible de voir les panneaux de direction cachés par des arbres ou autres, alors même que les panneaux de signalisation spécifiques aux vélos sont soit inexistants, soit ont disparu depuis longtemps). J'aimerais dire également quelque chose qui fait souvent hurler lorsque je le dis, à savoir que je préfère de loin être doublé par un camion que par une voiture. En effet, les camionneurs sont des professionnels de la route. Ils ont passé un permis cher et dur à obtenir. Je le sais, ayant passé le permis transports en commun, qui n'est déjà pas facile mais plus que le permis poids lourds. D'ailleurs, il n'y a qu'à voir, la nuit les routiers ne vous mettent pas les feux de route dans la figure, ils utilisent leurs clignotants sur les ronds points, ils ne vous dépassent pas toujours à 1,50m mais c'est du à la configuration de nos routes qui ne le permettent pas toujours. Seul bémol, peut-être, la consommation de vin dans les restos routiers. |
| | | Roland Déménageur Breton
Nombre de messages : 6522 Age : 62 Localisation : Finistère Nord Date d'inscription : 26/01/2007
| Sujet: Re: NOTRE SÉCURITÉ : POUVONS-NOUS AGIR CONCRÈTEMENT ? Ven 17 Juin - 13:30 | |
| La France étant (là aussi ) très en retard dans le domaine des pistes cyclables, on voit fleurir à droite à gauche des "bandes cyclables" faites en dépit du bon sens par des gens n'étant pas montés sur un vélo depuis leur école primaire. Généralement cela consiste à nous "réserver" le bas côté (en pente) de la chaussée, là où vont les graviers, les canettes, les mauvaises herbes. Là où sont les bouches d'égouts, les grilles d'évacuation des eaux de pluie et là où se garent les voitures. En ville cela serpente alternativement sur la chaussée, les trottoirs encombrés de voitures, poubelles, piétons, poteaux divers, aubettes etc... Mais la présence de ce genre de bande cyclable est l'occasion pour les automobilistes de nous engueuler, de nous serrer, etc... si nous empruntons LEUR route. - Cirilo a écrit:
- J'aimerais dire également quelque chose qui fait souvent hurler lorsque je le dis, à savoir que je préfère de loin être doublé par un camion que par une voiture.
+1Le permis voiture est une "obligation sociale" il est donc octroyé avec largesse. C'est le seul qui n'impose pas d'épreuve de plateau. A moto, poids lourds etc... on doit d'abord réussir une épreuve dite "de plateau" avant de s'aventurer sur le domaine public. À savoir maitrise de son engin à basse vitesse, slalom, freinage d'urgence etc... Il n'y a qu'à voir comment certains garent une clio alors qu'il y a de quoi en garer deux (du style une roue sur le trottoir et une sur la chaussée) pour imaginer la maitrise qu'ils ont de leur véhicule... |
| | | Panoramix Celtic Spirit
Nombre de messages : 1706 Age : 50 Localisation : Rennes Date d'inscription : 07/02/2009
| Sujet: Re: NOTRE SÉCURITÉ : POUVONS-NOUS AGIR CONCRÈTEMENT ? Ven 17 Juin - 14:00 | |
| - Cirilo a écrit:
C'est bien ce qui me fait peur, que, sous prétexte de notre sécurité, on nous ponde tout un tas d'interdictions nouvelles... "pour notre bien". C'est ainsi que, suite à des accidents au Puy de Dôme il y a plusieurs années, les vélos y sont désormais interdits. Solution imparable pour ne plus avoir de morts à vélo, les faire disparaitre alors que, en pure logique mathématique, il aurait fallu interdire les voitures (sauf véhicules de service).
Il y a une expression pour ca en anglais "victim blaming". C'est souvent utilise dans le contexte des agressions sexuelles (la jupe etait trop courte) mais c'est vrai que la chasuble obligatoire ca fait passer le message que si le conduuctuer ne voit pas, ce n'est pas de sa faute! |
| | | Pat-Man Pat les bons tuyaux
Nombre de messages : 1047 Age : 55 Localisation : Aulnay sous Bois - 93 Date d'inscription : 17/12/2010
| Sujet: Re: NOTRE SÉCURITÉ : POUVONS-NOUS AGIR CONCRÈTEMENT ? Sam 18 Juin - 14:38 | |
| Etant et cycliste, et motard (on peut bien être fromage ET dessert, non ? ), je peux vous dire que l'automobiliste moyen n'a strictement rien à foutre (c'est le terme qui convient) ni de l'un ni de l'autre, et pire, quasiment plus personne n'a le moindre respect pour la vie des d'autrui. Du fait de la vulnérabilité inhérante à tout utilisateur de 2 roues, motorisé ou non, l'automobiliste ne respecte rien, priorité ou pas, ce n'est pas son affaire, c'est au plus vulnérable de s'écarter ou de freiner ! Alors mettre le motard dans le même sac que l'automobiliste... non merci !!! Et pourquoi le motard (pas forcément irresponsable, tout comme le cycliste d'ailleurs, contrairement à ce que l'opinion publique veut nous faire croire) roule t'il souvent vite ? Par betise quelquefois sans doute (comme beaucoup d'automobilistes aussi d'ailleurs) mais surtout pour ne pas être prisonnier de la circulation automobile. Et que se passe t'il quand un motard roule à la vitesse du trafic ? Les automobilistes s'ennervent, klaxonnent, font n'importe quoi, doublent comme des salopards... alors qu'ils ne seraient pas du tout agressifs si c'était une autre voiture devant. Petit exemple pour finir : il y a quelques semaines lors des premières pluies, les routes sont très glissantes en ville. En tournant à droite ma roue se dérobe et la moto fini par terre en plein milieu de l'intersection. Ouf, personne en vue. Je ne sais pas comment je ne suis pas tombé. Je vais ramasser la clef s'étant éjectée du contact, je vais couper le contact, je prend le guidon et m'apprête à relever la machine. Tout ça prend donc du temps. Je relache aussitôt le guidon et m'écarte très vite car j'apperçois du coin de l'oeil une voiture arriver à fond... et roule sur l'avant de la moto (en boyant tout) sans même ralentir. En ligne droite (pour lui) et en ville. Le plus surnaturel c'est que l'abruti ne s'est arrêté juste parce qu'un de ses pneu a éclaté net. Il m'engueule et pleurniche pour son pneu alors que la moto est complètement détruite ! Moralité, je suis en tord parce que le "gentil automobiliste" venait de ma droite, bien que je sois à l'arrêt, bien qu'il ai largement le temps de s'arrêter, et bien qu'il arrivait à toute allure. Ceci dit, je n'ai pas de solution miracle. Sensibiliser les futurs conducteurs aux autres types d'usagers serait tout de même un minimum (comme c'est d'ailleurs le cas pour le permis moto). Mais responsabiliser les automobilistes reviendrait à vider l'océan à la petite cuillère, mais si nous prenions tous une louche... pourquoi pas. |
| | | stephmev Super randonneur
Nombre de messages : 480 Age : 54 Localisation : Landaul Date d'inscription : 13/03/2009
| Sujet: Re: NOTRE SÉCURITÉ : POUVONS-NOUS AGIR CONCRÈTEMENT ? Sam 18 Juin - 15:45 | |
| - Pat-Man a écrit:
- Etant et cycliste, et motard (on peut bien être fromage ET dessert, non ? ), je peux vous dire que l'automobiliste moyen n'a strictement rien à foutre (c'est le terme qui convient) ni de l'un ni de l'autre, et pire, quasiment plus personne n'a le moindre respect pour la vie des d'autrui. Du fait de la vulnérabilité inhérante à tout utilisateur de 2 roues, motorisé ou non, l'automobiliste ne respecte rien, priorité ou pas, ce n'est pas son affaire, c'est au plus vulnérable de s'écarter ou de freiner !
Alors mettre le motard dans le même sac que l'automobiliste... non merci !!! Et pourquoi le motard (pas forcément irresponsable, tout comme le cycliste d'ailleurs, contrairement à ce que l'opinion publique veut nous faire croire) roule t'il souvent vite ? Par betise quelquefois sans doute (comme beaucoup d'automobilistes aussi d'ailleurs) mais surtout pour ne pas être prisonnier de la circulation automobile. Et que se passe t'il quand un motard roule à la vitesse du trafic ? Les automobilistes s'ennervent, klaxonnent, font n'importe quoi, doublent comme des salopards... alors qu'ils ne seraient pas du tout agressifs si c'était une autre voiture devant.
Petit exemple pour finir : il y a quelques semaines lors des premières pluies, les routes sont très glissantes en ville. En tournant à droite ma roue se dérobe et la moto fini par terre en plein milieu de l'intersection. Ouf, personne en vue. Je ne sais pas comment je ne suis pas tombé. Je vais ramasser la clef s'étant éjectée du contact, je vais couper le contact, je prend le guidon et m'apprête à relever la machine. Tout ça prend donc du temps. Je relache aussitôt le guidon et m'écarte très vite car j'apperçois du coin de l'oeil une voiture arriver à fond... et roule sur l'avant de la moto (en boyant tout) sans même ralentir. En ligne droite (pour lui) et en ville. Le plus surnaturel c'est que l'abruti ne s'est arrêté juste parce qu'un de ses pneu a éclaté net. Il m'engueule et pleurniche pour son pneu alors que la moto est complètement détruite ! Moralité, je suis en tord parce que le "gentil automobiliste" venait de ma droite, bien que je sois à l'arrêt, bien qu'il ai largement le temps de s'arrêter, et bien qu'il arrivait à toute allure.
Ceci dit, je n'ai pas de solution miracle. Sensibiliser les futurs conducteurs aux autres types d'usagers serait tout de même un minimum (comme c'est d'ailleurs le cas pour le permis moto). Mais responsabiliser les automobilistes reviendrait à vider l'océan à la petite cuillère, mais si nous prenions tous une louche... pourquoi pas. +1, je suis aussi motard et ne peux qu'abonder à tes propos en rajoutant que le détail tout simple qui nous renseignent sur le degré d'implication de l'automobiliste au volant est le clignotant dans les ronds-points, 90% des conducteurs ne le mettent pas et sont surpris quand on leur fait remarquer. le fait d'être en légère sur vitesse par rapport au flux circulatoire est réellement un gage de sécurité pour les motos comme le fait de rouler sur la gauche de la voie de circulation en ville pour eviter les portières ... enfin je ne vais pas faire une thèse sur la conduite de motos. Un dernier détail sur autoroute comme ailleurs combien d'automobilistes savent ce qu'ils ont derriere eux, perso j'ai le regard qui balaye constamment les rétros, gage de survie en moto cette attitude est quasi inexistante en voiture, combien sursaute en nous voyant débouler, ce qui signifie qu'ils n'ont pas pris l'information... bon j'arrête car je vais monter dans les tours ... Pour finir, il y'a réellemment un problème de formation, j'ai passé mon permis voiture en 88, moto en 94 et poids lourd en 2000, j'ai repassé trois fois le code et pour les permis moto et poids lourds des épreuves de plateau, certains automobilistes sont incapables de maitriser leur véhicule, de freiner correctement et de le manoeuvrer lors des divers types de stationnement c'est affligeant et énervant ... je ne vous cache pas qu'en cas d'urgence il m'arrive de taper dans les voitures pour reveiller les chauffeurs ... c'est malheureux mais ma peau vaut plus que leurs caisses ... même s'ils n'en sont pas convaincus |
| | | Cirilo Bitumator !
Nombre de messages : 220 Age : 56 Localisation : Paris Date d'inscription : 21/08/2010
| Sujet: Re: NOTRE SÉCURITÉ : POUVONS-NOUS AGIR CONCRÈTEMENT ? Sam 18 Juin - 16:55 | |
| - Pat-Man a écrit:
- Alors mettre le motard dans le même sac que l'automobiliste... non merci !!!
Je n'ai jamais eu peur des motards, je préfère largement être doublé par eux que par une voiture, même si le bruit d'un moteur de moto est plus impressionnant. Toutefois, il n'est pas impossible de tomber un jour sur un abruti mais c'est nettement plus rare. Je n'en dirai pas autant des scooters de petite cylindrée. Pour en revenir aux voitures, et pour détendre un peu l'atmosphère, une des raisons pour lesquels les automobilistes ne s'arrêtent pas si facilement auprès d'un cycliste accidenté pourrait être expliquée par cette vidéo: François l'embrouille - le velo. |
| | | Jeff L'aigle des Ecrins
Nombre de messages : 1781 Age : 62 Localisation : GAP Hautes Alpes (accueil) Date d'inscription : 12/02/2010
| Sujet: Re: NOTRE SÉCURITÉ : POUVONS-NOUS AGIR CONCRÈTEMENT ? Lun 20 Juin - 1:26 | |
| Une petite réflexion concernant la sécurité nocturne, et le fait d'être très visibles, de véritables sapins de Noël sur la route...
J'ai beaucoup pratiqué le vélo, le ski, le kayak, et toujours on m'a enseigné, j'ai enseigné une règle essentielle de pilotage: Ne jamais regarder l'obstacle, toujours regarder où je veux aller, si tu regarde l'obstacle tu vas sur l'obstacle... Quel peut-être le comportement d'un conducteur ivre la nuit au volant de sa voiture qui voit devant lui danser les feux rouges d'un cycliste... Cette réflexion m'est venue en regardant la vidéo de Pitchoune sur le 600 de Gap, et en lisant les articles parus dans la presse citant les déclarations de l'inculpé, il reconnait avoir tapé quelque chose, mais nie que cela fût un cycliste... |
| | | Stéphane Ascoët Petit plateau
Nombre de messages : 32 Age : 43 Localisation : Presque à l'extrémité nord des 36 kilomètres de voie du TAO A, et au PK 119 de la ligne Paris->Fleury-les-Aubrais Date d'inscription : 12/04/2011
| Sujet: Fous du volant Mar 21 Juin - 9:50 | |
| Tous ces messages correspondent à ce que je pense et ce que je vis et constate Et pour faire de l'activisme auprès des élus, je confirme qu'on est mal barrés: le priorité est toujours la bagnole, les plus fragiles n'ont qu'à faire des efforts Et même ceux qui se disent "pro-vélo" n'en font pas eux mêmes et/ou ne lisent pas les retours d'expérience, publiés par la FUB par exemple Du coup, quand ils font des aménagements, c'est effectivement souvent plus dangereux que s'il n'y avait rien |
| | | marcus Vélocipédus Rigolus
Nombre de messages : 5601 Age : 58 Localisation : saumur (49) Date d'inscription : 14/11/2008
| Sujet: Re: NOTRE SÉCURITÉ : POUVONS-NOUS AGIR CONCRÈTEMENT ? Mar 21 Juin - 10:11 | |
| il y a sans doute un lien entre le fait que la France possède 3 constructeurs de caisses : PEUGEOT - RENAULT - CITROEN et qu'il faille les vendre ces pu... de caisses, contrairement aux Pays-Bas qui n'en construit pas et où le vélo est roi (à moins que ce soit le français qui soit + c...) |
| | | marcus Vélocipédus Rigolus
Nombre de messages : 5601 Age : 58 Localisation : saumur (49) Date d'inscription : 14/11/2008
| Sujet: Re: NOTRE SÉCURITÉ : POUVONS-NOUS AGIR CONCRÈTEMENT ? Mar 21 Juin - 10:16 | |
| je suis aussi motard, et un jour en plein centre-ville, sur route mouillée, la caisse qui me précède pile ! heureusement, je suis à 20 à l'heure, mais la roue avant se dérobe et je tombe, sans gravité
le caisseux qui me suit ne trouve rien d'autre à faire que de baisser sa vitre et de m'insulter !
pour lui, le motard est toujours en faute !
je ne sais pas ce qui m'a retenu ce jour d'aller lui en coller une...sans doute, une tolérance supérieure à la sienne... |
| | | dingovelo Intarissable sur le sujet
Nombre de messages : 745 Age : 56 Localisation : SOIGNIES BELGIQUE Date d'inscription : 02/02/2011
| Sujet: Re: NOTRE SÉCURITÉ : POUVONS-NOUS AGIR CONCRÈTEMENT ? Mar 21 Juin - 10:25 | |
| Avec la vision de la Belgique, j'ai l'impression que le permis a point est pour grand-chose au délit de fuite dans les malheureux accidents qui on couter la vie a deux pères de famille.
Combien de conducteurs roulent sans permis et sans assurance en France ?
La répression a 100 % des délits automatisés sans contrôle sur les routes ne servant à rien.
Sur 1000 km parcourus en France sur les brevets d' Orchies et de Douai , un seul contrôle ou prévention a coté d'une boite de nuit .
Il est préférable ne pas rouler seul la nuit , et d'étirer le groupe sur une seule fille a la venue d'un véhicule dans les deux sens de circulation pour qu'il ait au moins un témoin de l'éventuel accident , qui pourrait toujours arrivé.
J'espère voir sur PBP 2011 plus de contrôle de la gendarmerie de nuit sur les routes de campagne quand 2007 pour notre sécurité a tous.
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| | | Cirilo Bitumator !
Nombre de messages : 220 Age : 56 Localisation : Paris Date d'inscription : 21/08/2010
| Sujet: Re: NOTRE SÉCURITÉ : POUVONS-NOUS AGIR CONCRÈTEMENT ? Mar 21 Juin - 17:42 | |
| - marcus a écrit:
- contrairement aux Pays-Bas qui n'en construit pas et où le vélo est roi
Le vélo, roi aux pays Bas? Ça, c'est ce que j'ai cru pendant longtemps mais ce n'est en fait qu'une image d'Epinal. J'y croyais même tellement que je suis allé jusqu'à apprendre un peu le Néerlandais avant d'aller rouler pour la première fois aux Pays Bas. Depuis, j'y ai fait plus de 2500 km et j'y ai quelques amis cyclistes, ce qui, il me semble, me permet de savoir ce dont je parle. Par avance je vous prie de bien vouloir m'excuser mais chaque fois qu'on me cite les Pays Bas en modèle je ne peux m'empêcher de sortir de mes gongs et même de devenir franchement désagréable. Promis, bien que je ne sois pas très diplomate par nature, je vais essayer de me retenir dans mes propos mais je ne peux m'empêcher de démonter certaines idées reçues. Je soutiens pour ma part que les pistes cyclables aux Pays Bas ne sont pas faites dans le but de profiter aux cyclistes mais bien aux automobilistes. Elles sont en fait crées pour éloigner la "vermine pédalante" de la route (moi qui avait promis de rester diplomate, ça commence mal). Certes, je le reconnais, c'est un pays génial pour aller faire ses courses en ville, conduire ses gamins à l'école, se balader quelques kilomètres le long des canaux pour aller faire un pique nique en campagne. Traverser les digues de Zélande construites au milieu de la mer ou les champs de Fleur de Hollande, c'est tout simplement inoubliable. Rouler dans l'alignement des moulins de Kinderdijk, c'est formidable. Voir tous ces vélos de toutes sortes déboulant de tous les côtés à Amsterdam, ça fait envie à Paris. Oui, mais voilà, chaque médaille a son revers, et là il est de taille. Tout d'abord, les pistes cyclables sont toutes obligatoires, et ce, quel que soit leur état, lequel est bien souvent lamentable: pavés ou plaques de béton mal jointes. C'est d'autant plus écœurant lorsque vous longez une route au bitume parfait, un des meilleurs revêtement au monde, mais réservé uniquement aux véhicules à moteur. Et attention, pas question pour les vélos de s’aventurer sur la voie réservée aux rois de la route. Au mieux, les automobilistes sont franchement hargneux envers vous, au pire ils vous poussent délibérément au fossé. Attention, je ne l'ai pas vécu mais cela m'a été rapporté par une amie cycliste du pays. Pour ma part, je n'ai subi que la mauvaise humeur (pour ne pas dire la colère) des automobilistes qui ne comprenaient pas pourquoi je n'étais pas sur les pavés mal joints et de différents niveaux qui m'étaient réservés. C'est là un effet pervers de la "ségrégation" auto-vélo, c'est qu'on finit par oublier que l'autre existe. Certes, il existe quelques excellentes véloroutes et je recommande fortement la Nº1 (LF1) qui traverse tout le pays le long la mer du Nord. Un bitume excellent (en tout, moins de 2 km de pavés, sauf dans les villes) et des paysages magnifiques (à faire en remontant vers le Nord, à cause du vent, et au début du printemps pour les champs de fleurs). Mais en général les voies sont mal revêtues. Faire des centaines de km sur des plaques de béton, c'est vraiment pas confortable. En général, le seul cas où la voie est correctement bitumée c'est lorsqu'elle est partagée vélo-desserte locale. Même lorsqu'elle suit une route principale, la piste cyclable perd 9 fois sur 10 la priorité aux carrefours. Elle prend d'ailleurs grand soin de s'écarter nettement avant d'arriver aux intersections afin d'obliger plus facilement les cyclistes à s'arrêter. Le pire est la différence de niveau qu'il y a entre la piste cyclable et la route traversée. Souvent, à l'approche d'une ville, la véloroute s’interrompt. Interdit de continuer sur la voie qui contourne la ville, obligation de rentrer en ville pour la traverser. Et, bien sûr, qui dit ville dit pavés qui font regretter les plaques de béton. Heureusement, il s'agit bien souvent de pavés auto-bloquants, de même niveau et très bien joints. Mais à force cela finit par ne pas être très confortable. Parfois, il y a des feux aux carrefours. Ceux réservés aux cyclistes restent en permanence au rouge. Pour les mettre au vert il est obligatoire de s'arrêter, d'appuyer sur un bouton et d'attendre, attendre,... Mais lorsqu'il passe au vert, il y a intéret à se dépêcher car il n'y reste guère plus de 5 secondes. Remarquez, cet arrêt au feu est bénéfique. Il laisse le temps d'étudier le chemin à prendre par la suite. Car la continuité de la piste cyclable n'est pas forcément en face, ce serait trop simple, mais parfois de l'autre côté du carrefour, ce qui oblige à retraverser une fois de plus. Une fois, ça va, mais 500 km comme ça... C'est ainsi que des carrefours traversés en 5 secondes en France peuvent nécessiter 5 minutes aux Pays Bas Et quelle belle idiotie que ces pistes cyclables dons les deux sens sont du même côté de la route. Quand il n'y a pas de feu, c'est risquer sa vie 2 fois, une fois pour y accéder, une autre pour en sortir. Pourtant, j'ai été content de réaliser mon 400 à Maastricht. Ivo nous a concocté un excellent BRM. L'avantage, c'est que les Pays Bas ont été traversés de nuit, ce qui nous a permis de rouler une fois sur deux sur la route normale. Les deux ou trois véhicules qui nous ont alors doublé n'ont pas protesté. L'entrée en Allemagne a tout de même été un soulagement car les gens ont l'air d'y comprendre plus facilement que les pistes cyclables ne sont pas toujours bien adaptées. Pour en revenir aux Pays Bas, il y a une signalisation spécifique aux vélos, en rouge sur fond blanc. C'est heureux car, depuis la piste cyclable, il n'est pas toujours possible de voir la signalisation réservée aux voitures (arbres ou digue séparant la piste, piste éloignée de la route, différence de niveau entre la piste et la route, etc). Mais parfois cette signalisation a disparue sans être remplacée. Pour quoi faire? Les gens qui roulent sur les pistes cyclables sont uniquement des locaux qui se rendent au maximum à la ville d'à côté, pas qui traversent le pays. Pourquoi donc dépenser de l'argent pour remplacer des panneaux pour des gens qui connaissent déjà parfaitement le chemin? Qu'est-ce que j'ai pu faire comme détours non voulus!, à ne plus savoir du tout où je me trouvais lorsque la piste cyclable ne suivait plus la route principale! Dans ces cas, merci la boussole! Je pourrais continuer ainsi à énumérer pendant des heures tous les effets pervers d'une politique vélo mal ficelée, du moins pour les voyageurs et les randonneurs. Le problème est que ce pays étant cité en exemple dans toute l'Europe, les aménageurs urbains nous font des pistes cyclables sur le modèle néerlandais: revêtement moins bon que la route, différence de niveau pour y accéder (quand ce n'est carrément pas un trottoir à grimper), pas d'entretien donc graviers et autres saletés tout partout, bagnoles garées dessus (on en a pour deux minutes), drôles de zigzags à l'approche des carrefours, perte de priorité aux carrefours, obligation de continuer en mettant pied à terre (pourquoi on ne demande jamais aux automobilistes de descendre pour pousser leur voiture?), voie partagée vélo-piétons (pourquoi il n'y a jamais d'autoroute partagée avec les piétons?), etc... Il m'est récemment arrivé de m'arrêter auprès d'ouvriers en train de construire une piste cyclable et de leur montrer concrètement à quel point ce qu'ils étaient en train de construire était idiot et dangereux pour les cyclistes. Ils m'ont répondu qu'ils en avaient parfaitement conscience mais que ce n'était pas eux qui décidaient. En tous cas, j'aurais bien aimé pouvoir dire deux mots au responsable de la construction de la piste cyclable réalisée sur le boulevard Magenta, à Paris. Au lieu de prendre la place sur les voitures ils ont tout simplement réduit la place réservée aux piétons. Résultat, les piétons continuent tout naturellement à marcher sur ce qui est pour eux leur trottoir. Certes, la piste n'est en théorie pas obligatoire mais, dans les faits, l'aménagement de la chaussée rend impossible aux vélos de prendre la voie normale. Voilà, pardonnez ce long texte de critique mais j'espère avoir fait ressortir le fait que l'herbe n'est pas toujours plus verte ailleurs. D'accord, il y a plein de problèmes en France qu'il est impératif de solutionner pour notre propre sécurité mais, franchement, lors de mon récent tour du monde à vélo, j'en ai rêvé de rouler en France, tout particulièrement lorsque je me trouvais au Népal, en Indonésie et au Brésil, pour ne citer que les pays où les conducteurs sont les pires. Mais je pourrais en citer plein d'autres, même l'Australie où les cyclistes sont à peine plus considérés que les kangourous qu'on voit trop souvent morts le long de la route. |
| | | jean-louis Le Yéti du Queyras
Nombre de messages : 4616 Date d'inscription : 10/05/2009
| Sujet: Re: NOTRE SÉCURITÉ : POUVONS-NOUS AGIR CONCRÈTEMENT ? Mar 21 Juin - 19:35 | |
| Erreur de manip. Voir plus bas...
Dernière édition par jean-louis le Mar 21 Juin - 20:07, édité 3 fois |
| | | papyvelo Bitumator !
Nombre de messages : 193 Localisation : Banlieue de Béthune Date d'inscription : 24/01/2010
| Sujet: Re: NOTRE SÉCURITÉ : POUVONS-NOUS AGIR CONCRÈTEMENT ? Mar 21 Juin - 19:47 | |
| - marcus a écrit:
- il y a sans doute un lien entre le fait que la France possède 3 constructeurs de caisses : PEUGEOT - RENAULT - CITROEN et qu'il faille les vendre ces pu... de caisses,
contrairement aux Pays-Bas qui n'en construit pas et où le vélo est roi
(à moins que ce soit le français qui soit + c...) Quelle drôle d'idée ! L'absence de constructeur dans un pays ne prive pas ses habitants de "caisses"... Laquelle caisse n'a pas par essence (ou gazole, c'est selon...) été inventée pour tuer... Seul l'usage qui en est fait par son conducteur nous amène à ces malheurs quotidiens. Vilipender la voiture n'apporte rien, pas davantage que d'essayer d'interdire les armes à feu au prétexte que certains mabouls les utilisent pour régler leurs comptes. Je ne possède malheureusement pas de remède miracle, mais il me semble qu'un peu de considération et de respect de son prochain au quotidien pourrrait réduire l'agressivité latente que nous constatons tous les jours (et pas seulement envers les cyclistes...) |
| | | jean-louis Le Yéti du Queyras
Nombre de messages : 4616 Date d'inscription : 10/05/2009
| Sujet: Re: NOTRE SÉCURITÉ : POUVONS-NOUS AGIR CONCRÈTEMENT ? Mar 21 Juin - 20:16 | |
| Bon, c'est bien beau tous ces commentaires sur ci, sur ça, vos "histoires" sont bien intéressantes à lire, on peut continuer comme ça pendant 107 ans, mais, en réponse à mon message de départ, que proposez-vous ?
J'ai écrit à D. Lamouller pour lui suggérer (entre autres) l'idée d'action, mentionnée dans mon message de départ, pour faire entendre notre voix et combattre avec les quelques maigres moyens dont nous disposons, là où c'est envisageable et possible, cette situation insupportable. À savoir, pendant la semaine fédérale, une manifestation publique et voyante, genre des milliers de cyclos allongés sur la chaussée. Avec un écho médiatique. Ce ne suppose pas un engagement contraignant, que je sache. Enfin, c'est une proposition. Il faut bien un début.
Il m'a répondu, mais sans faire mention de cette opportunité d'action à court terme dans sa réponse. Je viens de lui ré-écrire, je suis têtu. J'attends sa réponse (et aussi la permission que je lui ai demandé de publier ici nos échanges).
Par ailleurs j'ai pris, comme JP Battu, rendez-vous avec l'élu de ma circonscription. Pour ceux qui ne l'auraient pas vu, il vient de mettre un article sur son site. Il s'agit de les interpeller sur ce qu'ils comptent faire remonter au gouvernement et aux chargés de la sécurité routière de nos doléances sur notre sécurité sur les routes. Vous pouvez tous le faire, il ne vous mangera pas (le député, ou le sénateur). Si, je ne sais pas, moi, 50 députés sont sensibilisés intelligemment grâce à nous au travers du pays il peut tout de même y avoir un espoir, même petit, qu'il se passe quelque chose de positif dans le futur que j'espère le plus proche possible. Et pas uniquement par le moyen de la répression que nous connaissons depuis quelques années, même si, au point dramatique où en étaient les choses, elle a eu sa nécessité. Mais obtenir l'adhésion des gens est beaucoup plus satisfaisant que leur soumission qui génère des tensions.
Et, comme Pitchoun a proposé dans le fil du 600 de Gap, une pétition bien sûr. IL FAUDRA LA SIGNER si on arrive à l'établir, à alerter les clubs de son existence (là aussi, le concours de la FFCT sera nécessaire), la mettre en ligne pour les clubs en version imprimable, ça va sans dire, et pour ceux qui ne sont pas en club et pour tout le monde, quelqu'il soit. Et essayer de faire en sorte qu'elle ne ne se dilue pas dans les méandres de l'administration française.
Vous savez, je n'ai pas dix mille idées extraordinaires et géniales à proposer, je n'ai pas là, maintenant, dans ma besace, mille moyens, dans tous les sens du terme, d'action efficaces, mais, au-moins, je propose. Je ne veux pas rester sans rien faire ni être fataliste.
Et, pour reprendre la signature de Dolphyvero, et en l'adaptant à ce qui nous préoccupe ici : "On peut toujours plus que ce que l'on croit pouvoir"
Je remets en ligne mon adresse mail (et ça m'embête, je peux vous le dire), au-cas où des lecteurs non-inscrits sur ce forum voudraient me contacter. jlbourcier@wanadoo.fr |
| | | Miss couetteS Intarissable sur le sujet
Nombre de messages : 572 Age : 66 Localisation : Charente Maritime Date d'inscription : 10/05/2010
| Sujet: Re: NOTRE SÉCURITÉ : POUVONS-NOUS AGIR CONCRÈTEMENT ? Mar 21 Juin - 21:19 | |
| - Cirilo a écrit:
- L'idéal, pour moi, est de créer non pas des pistes cyclables séparées, mais des bandes cyclables sur la même route, séparées par de simples traits de peinture au sol. Cela suppose bien sûr d'élargir les routes mais cela ne revient pas plus cher que de faire une piste bien à part. Avantage : nous roulons sur la même route avec le même revêtement au sol, nous pouvons être doublés en toute sécurité par les véhicules à moteur qui n'ont pas besoin de faire d'écart, la bande est exactement au même niveau que le reste de la chaussé et nous pouvons en sortir à tout moment en cas de problème (trou ou pierres sur la bande, présence d'une tache d'huile, d'une machine à laver,...), nous suivons le même régime de priorité à chaque carrefour, nous pouvons voir les panneaux de direction .
TOUT A FAIT D ACCORD !! pour notre manière de faire du vélo, les pistes séparées sont les plus dangereuses ! Peut serait il possible , ou bien complêtement fou, de penser de déjà demander aux maires, aux députés de contacter les clubs cyclos pour étudier la mise en place des futures pistes cyclables.... Mais il faut savoir que lorsque j'en ai parlé vers chez moi, on m'a signalé que pour les enfants qui vont à l'école en vélo, les pistes séparées sont plus sécurisées !!!! le problème du cyclo c'est qu'il y a dix mille façons d'être cyclo .... du côté de Royan beaucoup de pistes cyclables pour les touristes et cyclos "temporaires", nous y croisons des enfants avec des vélos et des petites roues, des cyclos avec leur chien et leurs grands parents (à pied) ... chez nous piste cyclable veut dire piste de promenade où les piétons sont.... prioritaires ! en tant que club nous ne les prenons jamais..... De mon côté si une action commune doit être menée et qu'il faut se déplacer voir son élu, en tant que présidente de club je suis d'accord pour faire le nécessaire vers chez moi.... de là à dire que ça bougera !!! mais qui ne tente rien n'a rien.... tous ceux qui vont faire PBP le savent bien !!! |
| | | pitchoun69 Grand plateau
Nombre de messages : 95 Date d'inscription : 11/12/2006
| Sujet: Re: NOTRE SÉCURITÉ : POUVONS-NOUS AGIR CONCRÈTEMENT ? Mer 22 Juin - 9:40 | |
| http://jeanpba.homeip.net/?page=9&onglet=0
Il doit y avoir moyen de lancer un "travail" avec la FFCT, si on regarde la page ci-dessus sur le site de JPB, et la dernière photo lors de l'arrivée de Cyril.T au PBP2007, on peut voir un slogan on ne peu plus explicite de la FFCT. |
| | | jean-louis Le Yéti du Queyras
Nombre de messages : 4616 Date d'inscription : 10/05/2009
| Sujet: Re: NOTRE SÉCURITÉ : POUVONS-NOUS AGIR CONCRÈTEMENT ? Mer 22 Juin - 11:11 | |
| Pour apporter au débat voici les échanges que j'ai eu avec D.Lamouller, président de la FFCT.
Je les mets sous forme de spoiler, sinon, c'est trop long. (Pas trouvé d'autre moyen)
Mon premier courrier
- Spoiler:
De : jlbourcier@wanadoo.fr [mailto@wanadoo.fr] Envoyé : vendredi 17 juin 2011 22:47 À : dominique.lamouller@ffct.org Objet : La FFCT peut-elle agir pour la sécurité des cyclos auprès des pouvoirs publics ? Bonjour Mr Lamouller Je suis un licencié FFCT de base, pratiquant surtout la randonnée longue distance (qualifié et inscrit PBP 2011). Vous n'êtes sans doute pas sans le savoir, sur les brevets qualificatifs ces dernières semaines deux randonneurs, Eric Vincent et Cyril Thimonnier ont été victimes d'accidents, que je qualifierai d'assassinats, par des automobilistes la nuit, dans le Vaucluse et la Seine-et-Marne. Peut-être n'étaient-ils pas licenciés à la FFCT, peu importe, ils pratiquaient leur passion en se préparant à PBP. Et, dans le même laps de temps, 5 juin et 12 juin, deux autres cyclistes se sont fait tuer de jour dans le Jura et le Gers. Sans compter d'autres et ceux passés dont je n'ai pas connaissance et, malheureusement, ceux à venir (dont peut-être moi.....). Tous ces cyclistes conduisaient leur machine normalement dans les règles de sécurité passive (gilets à bandes rétro-réfléchissantes, éclairages..) et, pour les deux premiers cités, n'étaient pas novices en matière de randonnée au long cours à vélo. Ces drames répétés secouent toute la communauté des randonneurs. Et ils concernent TOUS les cyclistes ou les gens qui se déplacent à vélo. Nous ne pouvons rester sans rien faire et attendre passivement les prochaines victimes dans le silence. Je m'adresse à vous directement pour savoir si la fédération peut intervenir puissamment et efficacement auprès des pouvoirs publics pour impulser des actions de communication, d'éducation et de sensibilisation nationales pour essayer d'agir dans le sens d'une pacification de la route de la part des automobilistes envers les cyclistes.Èventuellement en s'alliant avec les autres fédérations cyclistes pour avoir plus de poids et être mieux écouté. La FFCT revendique 123 000 membres, ce n'est pas négligeable pour faire entendre sa voix dans ce combat pour la sécurité. À titre d'exemple d'action à court terme à laquelle je pense : Je me demandais si, par exemple, à l'occasion de la semaine fédérale à Flers qui a un certain écho dans certains médias, il serait possible de mettre en place une action un peu "marquante" pour faire entendre notre voix. Pourquoi pas une manifestation ? C'est une suggestion. Ou, aussi, à l'occasion de Paris-Brest-Paris en Août en partenariat avec l'ACP ? Par contre, à moyen et long terme, le "lobbying" patient auprès des décideurs et législateurs est, à mon sens, tout-à-fait nécessaire pour obtenir une écoute et espérer que les choses s'améliorent nettement. Je le répète, je crois qu'il faut être offensifs dans ce combat sinon la situation actuelle n'évoluera pas significativement malgré la soi-disant répression accrue envers les mauvais conducteurs. Je suis membre du forum "Super randonneur - L'esprit de la longue distance" qui regroupe un certain nombre de passionnés et de participants à PBP (mais vous devez bien le connaitre) et je viens d'initier une réflexion à notre petit niveau pour débattre de ce que nous pouvons faire. Le lien du sujet dans le forum : https://parisbrestparis2007.actifforum.com/t3156-notre-securite-pouvons-nous-agir-concretementCe n'est bien sûr pas seul, sans moyens (ou à quelques isolés comme moi) que je peux imaginer faire bouger les choses, c'est pourquoi j'entame un tour d'horizon des organisations susceptibles d'agir. - Ligue contre la violence routière. - Et je compte aussi interpeller des élus de ma circonscription. Je vous remercie pour la lecture attentive de mon courriel. N'hésitez pas à me contacter. Meilleures salutations Jean-Louis Bourcier 31 Bd du ... 35500 Vitré
Réponse D. Lamouller
- Spoiler:
Le 18 juin 11, à 12:28, Dominique lamouller a écrit Bonjour Votre profonde inquiétude face à ces drames horribles est tout à fait légitime, comme la notre. Nous partageons aujourd’hui cette douleur avec les familles, les amis et les clubs concernés. Peu importe l’origine des victimes. Le paradoxe est fort, car au moment ou je vous écris, les camionneurs, les motards et les automobilistes réunis, mènent une action ce jour contre les mesures de sécurité du gouvernement. Même si la ligue contre la violence routière est bien sur opposée à cela. On peut vivement s’interroger ? Je ne peux pas vous rassurer en vous confirmant que la FFCT agit depuis longtemps auprès des pouvoirs publics. Nos actions administratives et d’ampleur sont nombreuses, je ne peux pas ici les énumérer toutes. Mais 8 millions de documents ont été distribués auprès des nouveaux automobilistes pour « Partager la route ». La FFCT est présente régulièrement auprès des associations qui défendent la pratique du vélo. Nous agissons auprès de la DSCR( direction de la sécurité routière) et de sa délégué interministériel, la FFCT est une référence en matière d’aménagement du territoire par sa « charte Cyclable ». Nous collaborons avec le délégué interministériel chargé du vélo auprès du gouvernement. Ce ne sont là, que quelques exemples marquants de nos actions sans compter les actions internes à la FFCT que vous connaissez. Le port du casque et du baudrier étant bien en avance sur les décisions législatives. Nous seront bientôt convoqué par le secrétaire d’état aux transports pour collaborer à un groupe de travail sur la sécurité et la mobilité a vélo. Cela fait suite à l’organisation par la FFCT du CEER en septembre 2011 à Paris ( Concours européen pour la sécurité routière). Je vous invite a feuilleter la revue « Cyclotourisme » sur les 10 ou 20 ans passés. les actions de nos clubs, manifestations, de nos Comités départementaux et ligues sont innombrables depuis plus de 25 ans( Formation de délégués sécurité, sensibilisation, exposition etc… manifestations) . Nous suivons ces drames et l’actualité de manière précise et nos agissons déjà fortement. Notre responsable assurance pourra vous confirmer que pour la FFCT le nombre de décès routiers est en diminution et notamment depuis la baisse des accidents de la route. Un drame tel que nous venons de subir de ce type ( la nuit) remonte à 2005 et le plus marquant étant celui de Fyé en Normandie, il y a plus de 10 ans dans le cadre de la préparation du PBP. De nombreuses actions ont été menées à cette époque. Un autre paradoxe( une faute) serait donc la dépénalisation du cannabis qui rejoindrait le fléau de l’alcool en libre circulation. Car ces drames sont très souvent issus de ces consommations abusives par les chauffards. Si on ajoute à cela la vitesse produite par des engins qui sont librement commercialisés et mis dans les mains de n’importe qui, on obtient un mélange explosif et générateur de drames irréversibles et pas uniquement pour le vélo. Votre mobilisation personnelle viendra renforcer nos actions et celles de nos structures, car il faut pour réussir une action collective et continue pour obtenir des résultats ; mais il faudra encore beaucoup de temps pour vaincre le Lobbying de la voiture bien encré dans notre société. J’en veux pour preuve le rejet par le feu CNSR ( conseil national de la sécurité routière démantelé il y a 4 ans par le gouvernement) et qui a rejeté en bloc les moyens techniques pouvant limiter légalement et techniquement la vitesse des engins motorisés ???. Nous avons encore beaucoup de route a faire, peut-être sur le vélo mais aussi pour défendre notre droit à la route. Mais à quel prix ???? Cordialement Dominique Lamouller Fédération Française de Cyclotourisme Président 06 89 63 17 66 dominique.lamouller@ffct.org
Mon deuxième courrier - Spoiler:
De : jlbourcier@wanadoo.fr [mailto@wanadoo.fr] Envoyé : mardi 21 juin 2011 14:36 À : Dominique lamouller Objet : Re: La FFCT peut-elle agir pour la sécurité des cyclos auprès des pouvoirs publics ?
Bonjour Mr Lamouller
Je vous remercie de m'avoir répondu.
Néanmoins je tiens à "remettre le couvert".
Entre ce que je savais déjà et ce que j'ai pu vérifier, d'après ce que vous m'avez dit, sur vos actions passées pour la sécurité et votre participation aux instances (CNSR), je ne doute évidemment pas de votre engagement pour agir pour la sécurité.
Seulement il me semble que tout celà appartient déjà au passé, récent, certes, mais passé. Or, malgré la courbe favorable incontestable des statistiques de mortalité de cyclistes dont vous faites mention, trop de cyclistes meurent encore et sont gravement blessés sur les routes. Pour moi (et pour vous et tout le monde, je n'en doute pas), moins c'est encore beaucoup trop. Je veux pour ma part qu'il n'y en ait PLUS DU TOUT, et ce sans que nous cyclistes ayons à arrêter de faire du vélo sur la route, ou à restreindre fortement notre pratique (ne plus sortir à tels moments, ne plus rouler la nuit, devoir aller nous "parquer" sur des pistes malaisées mal, ou pas du tout, entretenues et sources d'ennuis techniques pour nos vélos, etc). Je doute très fort que ces statistiques favorables intéressent et réconfortent les familles des victimes ....On NE PEUT PAS se reposer là-dessus. Attention, je ne dis pas que vous le faites....
Je mets ici un extrait de rapport sur la sécurité routière en Europe glané au-cours de mes nombreuses recherches sur le net ces quatre derniers jours. Il concerne les Pays-bas, meilleur pays européen pour les résultats en matière de sécurité routière.
(...)Néanmoins, dans la définition de leur plan d’action (pour la sécurité) à l’horizon 2020, des scénarii d’éventuelles stagnations (des indicateurs d'amélioration) sont envisagés. Même au moment où les résultats semblaient gelés, l’accent était mis sur la nécessité de continuer à faire des campagnes, des contrôles, à adapter les infrastructures quand il le fallait et à favoriser l’introduction des nouvelles technologies dans les véhicules. De même, il était demandé aux partenaires de redoubler d’efforts eux-mêmes : associations, gouvernements locaux, régionaux, etc..Il a été fait appel à la responsabilité de chacun. Les décisions consistaient aussi à s’occuper des personnes perturbatrices du système = pour les Néerlandais, les « unsafe users » : ceux qui ne suivent pas les règles, qui ne roulent pas à la vitesse appropriée, qui boivent et conduisent, etc...Certains ont dû équiper leur véhicule d’un EAD ou d’appareils les aidant à gérer leur vitesse, tous ont été dans l’obligation de suivre des cours destinés à modifier leur comportement, payés à leurs frais. Les Néerlandais, à juste titre, considèrent que, par principe, la sécurité routière n’est jamais linéaire, qu’il faut toujours agir pour être présent sur la scène médiatique, qu’il faut anticiper les phénomènes, comme l’augmentation du trafic, l’augmentation du nombre de personnes âgées au volant par exemple et, donc, apporter les réponses avant que le système ne se dégrade. C’est ainsi que, s’inscrivant dans le cadre d’une sécurité routière durable, les autorités néerlandaises prônent une action continue en faveur de la sécurité routière, comme s’il y avait constamment urgence à agir et demandent aux associations de poursuivre leur mobilisation (...).
J'ai mis en rouge les parties qui ont retenu mon attention.
"Constante urgence" à agir est tout-à-fait l'attitude que nous devrions TOUS avoir.
Vos propos, notamment dans le "livre blanc", je suis entièrement d'accord avec eux. Seulement ils ont été écrits depuis quelques années et peu de gens, en dehors du petit milieu cyclotouriste, en ont eu connaissance, c'est évident. En gros, le grand public, celui qui conduit des voitures, n'est que très peu touché par les discours de prévention, très restreints depuis un certain temps d'ailleurs, au profit presque exclusif du tout répressif (appuyé par certaines associations comme la LCVR, au-sujet de laquelle j'ai, et je suis loin d'être isolé sur ce plan, beaucoup de réticences, pour le moins. Je ne suis pas, moi, dans cet esprit de voir dans chaque usager d'un VM un ennemi, d'en faire par avance un délinquant. Je veux le plus d'harmonie possible, nous avons tous à y gagner). Seule, effectivement, la répression accrue a fait bouger les lignes. Sûrement, à un moment, il fallait en passer par là, mais elle va (a déjà ?) trouver ses limites. L'importance est grande des facteurs psychologiques dans la réussite d'une politique et les récentes mesures prises par le gouvernement sont assez mal perçues par un bonne partie de la population. Cette hostilité n'est pas faite pour instaurer une plus grande pacification des routes. Les campagnes pour l'évolution des attitudes et des comportements doivent toujours justifier sans contestation le "pourquoi" des mesures qui sont prises et emporter l'adhésion sans recourir à la force, sans faire penser, pour employer une image, "à la punition in juste de toute la classe pour la faute d'un ou deux élèves". J'ai connu çà, et vos aussi peut-être, et j'en suis toujours révolté.
Et, pendant ce temps, les cyclistes sont toujours victimes.
Bon, j'en viens à ce qui me fait, en ce moment présent, vous ré-écrire. À savoir qu'il serait bien, aujourd'hui et maintenant, que la "communauté" cycliste montre sa colère, et que sa voix soit entendue par un maximum de la population des automobilistes. Vous n'avez pas relevé dans votre réponse ma suggestion d'organiser une manifestation à l'occasion de la semaine fédérale. Pourtant, quelle bonne occasion que celle qui voit des milliers de cyclistes rassemblés en un même lieu. Cette manifestation, silencieuse et grave, pourrait prendre la forme de milliers de personnes étendues sur la chaussée pour le symbole. Ce n'est pas nouveau, je sais, mais l'image est toujours très forte et les médias en assureraient l'écho (TV ?). D'ailleurs, lorsque je vais sur le site du COSFIC de Flers, je constate les nombreux articles de presse écrite déjà consacrés à cette semaine.
La semaine Féd. est une fête d'abord, bien sûr, mais je ne pense pas qu'une telle manifestation d'une heure ou deux maximum serait complètement mal venue.
Comme je l'ai dit dans mon premler courrier, à court terme celà pourrait être une action facile à mettre en place.
À plus long terme, justement, vous mentionnez votre participation à des réunions en septembre avec des "édiles" et des responsables, délégués, directeurs de cabinets, coordinateurs, chargés de mission.... De tous accabit. Je ne vais bien sûr pas vous demander ce que vous compter y dire et sur quels points vous insisterez, mais j'espère que vous porterez haut et fort les voix des cyclistes. Que nos voix ne se perdent pas dans les méandres de l'administration, s'il vous plait. QUE NOUS SOYONS ÉCOUTÉS !
Si de nouvelles campagnes insistant sur le problème du partage de la route avec les plus faibles, nous, devaient être mlses en place, je suggère déjà quelques pistes. Pour toucher le maximum d'automobilistes, c'est tout de même le but d'une campagne, hormis les auto-écoles, incontournables, je verrais bien des supports de communication là où vont les automobilistes : garages, vendeurs de véhicules, enseignes de vente de produits automobiles (Feu Vert...), contrôles techniques... À condition bien sûr, qu'ils soient mis en évidence, par la contrainte s'il le faut. Mais toute campagne a ses limites et rien ne remplacera une communication intelligente, appuyée par une politique et des mesures intelligentes et sensées.
Voilà, excusez-moi d'avoir été si long, mais la communication écrite ne permet pas la plus grande rapidité de l'orale. Je vais essayer, par ailleurs, dans les limites de mon temps et de mes très faibles moyens, de continuer à interpeller le maximum de personnes dont la position et la fonction sont, à priori, les plus à même de véhiculer vers le haut nos revendications.
Dernière chose. Me donnez-vous l'autorisation de publier nos échanges dans le forum "Super randonneur" ?
Cordialement.
Jean-Louis Bourcier
Réponse D. Lamouller
- Spoiler:
Bonjour Je vais essayer de faire court. Je reprends ma phrase finale qui résume la situation « Nous avons encore beaucoup de route a faire, peut-être sur le vélo mais aussi pour défendre notre droit à la route. Mais à quel prix ?» Mes informations sur les actions sécuritaires avaient pour but de vous informer sur le rôle permanant de la FFCT en matière de sécurité. Si certaines sont en partie du passé mais, elles continuent de manière régulière et sous des formes diverses. Je n’ai pas développer l’aspect , ni vos idées que je partage. Pour mettre en place une action d’envergure il faut dans notre fédération du temps. Si on se précipite et que lors de la SF on est 100 au lieu de 10 000 ça n’est pas la même chose. Vous n’êtes pas sans savoir que la SF est pilotée exclusivement par des bénévoles et que nous ne pouvons pas à quelques jours de la SF agir dans la précipitation. La recherche de l’accident « 0 » est un bel objectif et je suis totalement en accord avec cela. Mais vous dite vous-même que nous devons vaincre les comportements. C’est exact et c’est la partie la plus difficile, dans une société tel que la notre. La FFCT a elle seule ne pourra pas résoudre cette équation. Il faut donc agir sur tous les plans possibles et pas uniquement sur une idée. Notre rôle est aussi de captiver les pouvoirs publics, les autres associations, les actions sur le terrain, nos association .etc…. Les choix sont nombreux. Vous pouvez utiliser nos échanges. Si ça peut faire naitre d’autres actions d’autres pistes et créer des opportunités ce sera un bonne action pour la défense de la pratique du vélo. Cordialement Dominique Lamouller
Dernière édition par jean-louis le Jeu 23 Juin - 0:40, édité 1 fois |
| | | Panoramix Celtic Spirit
Nombre de messages : 1706 Age : 50 Localisation : Rennes Date d'inscription : 07/02/2009
| Sujet: Re: NOTRE SÉCURITÉ : POUVONS-NOUS AGIR CONCRÈTEMENT ? Mer 22 Juin - 11:27 | |
| Merci Jean Louis Je retiens une seule phrase: - Citation :
- Vous
pouvez utiliser nos échanges. Si ça peut faire naitre d’autres actions d’autres pistes et créer des opportunités ce sera un bonne action pour la défense de la pratique du vélo. Que je traduis: "Aidez nous et on en sera mieux" Contrairement aux annees 90, on a l'outil internet et ce forum, et je pense qu'on peut vraiment faire une difference en l'utilisant. |
| | | laeti Grand plateau
Nombre de messages : 80 Age : 66 Localisation : Sud est Date d'inscription : 10/02/2007
| Sujet: Re: NOTRE SÉCURITÉ : POUVONS-NOUS AGIR CONCRÈTEMENT ? Dim 17 Juil - 23:21 | |
| super travail ! Mais c'est un peu flippant d'avoir l'impression de devoir vider la mer avec une petite cuiller Je ne sais pas si j'ai raté un épisode, mais où en est l'idée de la pétition ? Est ce qu'on ne pourrait pas envoyer une lettre type à chacun de nos députés? Je pense aussi qu'on va bientôt être en période électorale et que bien des oreilles vont nous être "acquises" magiquement"! ça pourrait nous être utile. |
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| Sujet: Re: NOTRE SÉCURITÉ : POUVONS-NOUS AGIR CONCRÈTEMENT ? | |
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