qui qu'a roulé aujourd'hui . 3

Je l'ai dit : ces balances n'ont pas la précision d'une mesure des plis de la peau faites par un spécialiste par exemple. Et j'ai ajouté qu'il fallait prendre ces mesures toujours dans les mêmes conditions. C'est vrai que chez l'homme la graisse se stocke d'abord au niveau de la taille, mais à 6 % sur la balance je peux témoigner d'un estomac guère différent de celui que j'avais à quinze ans.
Mais quoi qu'il en soit elle mesure les différences et c'est l'essentiel. C'est pareil pour le poids, quelle que soit la précision d'une balance il suffit qu'elle enregistre des différences : on ne remet pas en cause celles-ci parce qu'elle donnerait pas le même poids avant et après un gros repas...
Pour les pros rendre le poids responsable de leurs éventuelles fragilités sans tenir compte des charges écrasantes de travail liées à la compétition et surtout de leur dopage me fait bien rigoler.

Je viens de terminer un beau périple de 2024 km sur 12 jours. Je suis monté à Ablon-sur Seine d'où j'ai pris le départ de la Flèche de France Paris-Nice puis je suis rentré chez moi toujours à vélo.La météo a été assez capricieuse. De très beaux paysages dans la deuxième partie du voyage.
Le dimanche 26 , entre Crest et Bourdeaux , j'ai croisé des cyclos qui faisaient le 400 de Grenoble. J'ai eu la chance de voir Jean-Philippe Battu avec qui j'ai échangé quelques mots.

Albatros a écrit:

Je viens de terminer un beau périple de 2024 km sur 12 jours. Je suis monté à Ablon-sur Seine d'où j'ai pris le départ de la Flèche de France Paris-Nice puis je suis rentré chez moi toujours à vélo.La météo a été assez capricieuse. De très beaux paysages dans la deuxième partie du voyage.
Le dimanche 26 , entre Crest et Bourdeaux , j'ai croisé des cyclos qui faisaient le 400 de Grenoble. J'ai eu la chance de voir Jean-Philippe Battu avec qui j'ai échangé quelques mots.

belle moyenne kilométrique par jour

Pour moi ce WE: 400 d'Aix (en Provence)
François et le CSP Aix (organisateur) proposaient 2 departs: 18h vendredi soir ou 5h samedi matin. Finalement, pour coller aux conditions de PBP, j'ai opté pour 18h vendredi.
Au départ, parmi le bonne trentaine de partants, je reconnais Nicolas Eibner, rencontré sur le Mille du Sud 2014, 1er vélo couché à avoir bouclé ce BRM 1000 en moins de 75h.
Je démarre à ma cadence (assez rapide); personne ne suit. Roquefavour, La Fare des Oliviers, St Chamas: les routes sont faciles, belles et calmes. Météo humide mais finalement favorable aux longs efforts.
A Miramas (km 45), François est là pour nous indiquer la route. Cà me perturbe car j'avais bien étudié une autre traversée; finalement je me plante: fausses routes, zones industrielles... +5 km. Je dois sortir ma carte (j'ai toujours une carte en plus de ma feuille de route) pour retrouver la route de St Martin de Crau.
Une bonne partie de la troupe est désormais devant moi. On me dit que le "gros paquet" est devant. J'hésite mais j'y vais... Je retrouve effectivement une bonne quinzaine de gars et une fille à St Martin de Crau.
La troupe avance bien, traverse Arles sans encombres et rejoint Bellegarde (km 93), 1er contrôle géré par François en personne. Tampons, ravitaillement, discussions: l'arrêt s'éternise un peu. Je repars seul.
La nuit est tombée. Avant Redessan, les barrières du passage à niveau se ferment devant moi. Jouant les coureurs de Paris-Roubaix (honte à moi), je les franchis quand même alors que les phares de la loco sont bien visibles (assez loin... ).
Après 28 km en solitaire, c'est un groupe très amoindi (6) qui me rattrappe. Il y a là ceux que j'appellerai "les 3 jeunes", Isabelle et son compagnon et un 6ème cyclo. Cà roule très très fort, un peu trop fort pour moi. Uzès: l'un des jeunes crève. Tout monde attend sauf... moi car je préfère "roulotter" en prenant un peu d'avance.
Alès (km 159) est le 2ème point de contrôle. A 23h45, la vie nocturne semble encore très active. Le bar du coin est bondé de jeunes; visiblement il y a une fête. On me salue, me fécilite. On me tend un verre de pastis. J'en bois une gorgée. Enfin, suprème honneur, on me présente le "meilleur joueur du club de football d'Alès". On se serre la main; il est temps pour moi de repartir direction Bagnols sur Cèze.
Route facile mai moi je commence à être dans le dur. La poursuite après Miramas a laissé des traces: les cuisses sont douloureuses. Le groupe des 6, réduit à 4 (Isabelle et son compagnon ne sont plus là) me rejoint. Je ne me sens pas capable d'accrocher leur train. J'essaie quand même; la route est plus facile et mes 4 gars me paraissent aussi marquer le pas dans les faux-plats montants. Essai concluant: je suis et je prend même quelque courts relais.
A Bagnols sur Cèze (km 205), les 4 s'arrêtent; je continue. Pont St Esprit, Lapalud, Pierrelatte, nos routes doivent diverger quelque peu puisque à St Paul 3 Chateaux (km 240, contrôle 3), le groupe des 6 s'est reconstitué pour arriver avant moi.
Contrôle à la Caisse d'Epargne; petit gag: le gars devant moi, à la question du DAB: "voulez-vous un ticket", répond machinalement: non. Obligé de retirer 20 euros supplémentaires... Un BRM, finalement, c'est "enrichissant".
Je repars une nouvelle fois seul avant tout le monde. Ils me rattrappent une nouvelle fois... Côte de Buisson: la troupe s'éparpille; encore seul dans Vaison La Romaine (souvenir de Mille du Sud), encore rejoint avant Malaucène.
Malaucène (km 285, contrôle 4). Photo du panneau de sortie. Mes 6 co-équipiers du jour de la nuit se décident pour un arrêt plus long. Je terminerai donc seul cette fois les 115 km restants.
Sortie de Malaucène: François nous a prévenu d'une route barrée pour cause de réfection d'un pont. Mais le tablier du pont est posé, on peut passer à pied ce que je fais sans encombres.
Carpentras, Cavaillon..., je descends plein sud avec une bonne vitesse de croisière. A la nuit humide et plutôt chaude, succède un petit matin dans le brouillard et donc frisquet.
Le circuit contourne le Luberon et évite donc les gros dénivelés. Il faut juste monter d'un cran au niveau de Lauris pour atteindre Cadenet (km 362) pour un dernier contrôle au café de la place.
Reste à rejoindre Rognes et Eyguilles avec de long faux-plats qui ralentissent nettement le rythme pour dégringoler vers Aix par une descente "royale".
Me voici au local du CSP Aix; personne, la porte est fermée. Mais, 5mn plus tard, François est là. 25 mn plus tard, le "groupe des 6", réduit à 5, arrive à son tour.
Discussions, échange d'impressions... comme d'habitude.
Merci aux organisateurs pour ce BRM bien tracé, sans problème particulier.
Merci SURTOUT à François pour tout son travail et son IMMENSE disponibilité.
Retour en Vendée pour le 4ème épisode de la saga "BRM qualificatifs". Ce sera à La Roche sur Yon sur le RLR (La Roche-Limoges-La Roche)

Albatros a écrit:

Je viens de terminer un beau périple de 2024 km sur 12 jours. Je suis monté à Ablon-sur Seine d'où j'ai pris le départ de la Flèche de France Paris-Nice puis je suis rentré chez moi toujours à vélo.La météo a été assez capricieuse. De très beaux paysages dans la deuxième partie du voyage.
Le dimanche 26 , entre Crest et Bourdeaux , j'ai croisé des cyclos qui faisaient le 400 de Grenoble. J'ai eu la chance de voir Jean-Philippe Battu avec qui j'ai échangé quelques mots.

Bonjour Albatros,
J'ai participé à ce beau brevet ( 400 Grenoble) toujours aussi parfaitement organisé par Jean Ba...qui nous a même quasiment épargné " la pluie et le vent annoncés !
Effectivement, au plus fort de la nuit, en pleine montagne, nous avons croisé un cycliste ( le seul véhicule aperçu pendant toute la nui !t). Un vrai cyclo avec sacoche, lumière et tout et tout ...
C'était tellement improbable que j'ai d'abord cru à une hallucination. Mais le sympathique pilote (bien connu sur ce Forum)  qui je m’efforçais de suivre (Sccber) m'a confirmé la même vision. Alors, avec un peu de malice, j'en ai conclu que, suivant Sccber, j'étais forcément dans la bonne direction et que ce malheureux allait devoir remonter le col qu'il était en train de descendre !
Je suis content d'apprendre que je m'étais trompé et félicitations pour ce beau voyage.
Et merci encore à Sccber qui a eu la gentillesse de, bien souvent, m'attendre  en haut des cols.
A bientôt pour le 600.

PS qui n'a rien à voir : est ce qu'il y a des rubans blancs qui participent à la randonnée Marmande/Monthléry, La Tomate contre la Dystonie ?

Bonjour Alcor ,
Ce cycliste rencontré , ce n'était pas moi. J'ai couché à l'hôtel à Crest et ne suis reparti de cette ville que vers 7 h 30...

Week end particulièrement arrosé pour rouler, mais j'ai quand meme pu rouler avec quelques comperes du club, meme si les defections furent nombreuses

Vendredi matin, depart de Plaisir (78) pour une belle rando sous la flotte. Nous n'étions que 17, à priori, sur les 3 distances proposées
Initialement le 150Km était prévu mais vu le temps un accord est négocié pour faire le 120 Km (148Km avec l'A/R)
Bien mouillés mais content de nous

Ce matin, après avoir roulé "à bloc" un moment pensant être en retard j'ai fini par attendre les copains de club qui ont tellement hésité à rouler qu'ils sont partis 10mn en retard ... et moi devant !
On a roulé à 3 sur 83 Km seulement, mais vu le temps et le rythme c'était plutôt pas mal

Bilan du 231 Km et plus de 9h de douche vélo

Merci Alcor
Ce samedi œil de lynx m'avait décidé pour un deuxième 400, toujours à Grenoble. Pluie annoncée et on verra que Météo France ne m'a pas déçu.
Bon, avec un départ à 4 h, pour moi c'est toujours quasiment pas dormir avant, étant habitué depuis toujours à me coucher tard (pour moi tard, c'est tôt le matin), donc deux heures de sommeil.
Bon une première averse forte surtout après le Col de la Placette (km 24), mais qui ne dure pas trop. Je m'attendais à pire, donc c'est bien, nous en aurons une deuxième du même ordre mais globalement il fait ensuite plutôt beau...
Comme dab je trouve que ça monte un peu trop vite, je suis vraiment en mode diesel les deux premières heures. Après j'ai tendance à trouver le rythme un peu lent en suivant mon complice œil de lynx, même si cela ne me pose pas de problème (ma position sur les efforts - vitesse relative à chacun - pour moi contre-productifs sur le long n'a pas changés d'un iota). Toutefois, le jour venu après le km 130 la feuille de route indique un peu plus de 800 m de dénivelé sur une trentaine de kilomètres jusqu'à Lelex et même 100 de plus tout de suite après pour un premier pointage. Sans avoir rien décidé je décide d'aller à mon allure pendant un certain temps, puis d'attendre mon compère. Et bien, ce sera tout faux : je m'arrête une première fois après une dizaine de km pour boire tranquillement un petit yop car j'aperçois une vaste esplanade sur la gauche, avec des poubelles de tri sélectif ; je bois tranquillement puis j'attend - après avoir tourné le dos à la route pendant peut-être deux minutes - le passage d'œil de lynx : dix minutes passent, personne, pas de réseau, je décide de continuer à bonne allure, en m'arrêtant toutefois trois fois - envie naturelle, puis prise de l'anti-inflammatoire oublié, puis déshabillage - partiel ! - parce que je sais œil de lynx derrière. J'arrive à Mijoux, répond à la question secrète du pointage et commence à attendre.
Et je commence à m'inquiéter parce que je ne voit que l'herbe qui verdoit... Pas de réseau, je ne peut appeler ni lire un éventuel message... J'attend près d'une heure et quart... personne à l'horizon. Je décide d'aller plus loin chercher du réseau. Au village plus haut, j'en obtiens enfin : pas de message d'œil de lynx, ce qui est plutôt rassurant, je lui laisse le mien oralement et par écrit. Je repart  et en même temps il commence à pleuvoir : il est 17 h et la pluie assez forte accompagnée de vent durera jusqu'à deux heures du matin.
Sur les lacets après Mijoux le téléphone sonne : c'est Jackie (œil de lynx) qui m'annonce être après Saint Claude : au début je ne comprend pas puis j'ai la surprise d'apprendre qu'il m'avait cru lui aussi devant lui, alors qu'il a maintenant près de 28 km d'avance sur moi. Après m'avoir enjoint de le rattraper il raccroche : je repart énergiquement, je comprend qu'il a dû me passer à mon premier arrêt alors que j'avais très momentanément le dos tourné.
Je sais aussi que j'ai peu de chance de pouvoir le rattraper à moins qu'il ne s'arrête, d'autant plus que sur une relance en danseuse je m'aperçois que j'ai une crevaison à l'avant (je n'avais pas pris mes tubeless). Il pleut fort, je regonfle un peu, puis plus loin dans un vieil abri abandonné je change d'enveloppe, mange un peu pour la première fois et repart.
La suite ? De la pluie - mon GPS est recouvert d'eau, mes lunettes aussi... et je roule pas mal, sans trop m'arrêter car avec la crevaison et l'attente je suis pas loin des temps limites, et sur ce BRM il y a plus de 4 000 m de dénivelé.
Au km 215 mon compteur s'arrête, mes règlages n'y font rien, et puis de temps en temps il repart, puis s'arrête définitivement : je le laisse règlé sur l'heure et basta.
Je me rapproche de Jackie . Toutefois, à 15 km de l'arrivée à l'approche de la Voie Verte, je perce à l'arrière - vivement mes tubeless - à cause d'un silex qui est rentré dans le pneu. Et naturellement la pluie s'est remise à tomber.
J'enlève ma roue arrière de façon tellement maladroite que je vrille la chaîne autour du dérailleur, je met de longues minutes à comprendre comment remettre de l'ordre, en prenant à pleines main la chaîne (beurk)... Nettoyage grossier dans l'herbe, je sors ma deuxième chambre et je répare. Mes mains sont encore plus sales, je me re-nettoie, tiens le vélo d'une main et tente de remettre la roue... Et n'y arrive pas je dois avoir le cerveau en compote, je pense même venir me faire rapatrier sur proposition de Jackie, et tant pis pour la validation - j'ai déjà un 400 - puis plus calmement je prend le problème avec logique, comme si je n'avais jamais remis une roue arrière, ni même regardé de près un système de chaîne avec dérailleur : la cassette doit venir là sur ce bout de chaîne là, l'axe de la roue doit passer là, donc le dérailleur doit pivoter comme cela...ça marche, trop fort le mécano
Après un nettoyage un peu long - pas envie de saloper encore plus mon spad - il est temps de repartir pour les derniers quinze kilomètres : trouver l'entrée de la voie verte - mon deuxième jeu de batterie de la lampe commence à être faible - et j'ai les lunettes définitivement trempées - mes mains même nettoyées ne doivent rien toucher de sensible - et j'attaque comme un taré, c'est la panique chez les lapins, ça courrate de partout au risque parfois de me faire tomber... Mais entre parenthèse les Grenoblois n'assurent pas, pas le moindre sportif un dimanche matin sous la pluie à l'aube : je peux donc avancer sans crainte.
Ça fait un moment que j'ai oublié de regarder ma montre, d'abord parce que jusqu'au moment de ma crevaison ultime j'étais largement dans les temps de validation... J'ai la surprise à l'arrivée de voir qu'en fait il ne me restait pas autant de marge que ça ! Si je l'avis su - mais mon compteur avais été rangé pour ne pas le perdre au moment des réparations et ma montre qui craint l'eau depuis quelque temps était à l'abri sous le coupe-vent - si je l'avais su je n'aurai pas passé dix minutes à me laver les mains et autant pour vérifier que je n'oubliais rien sur place... Heureusement la rage d'en finir et l'envie d'appuyer fort sur les pédales m'ont permis de valider : quelle absurdité cela aurait été d'arriver cinq minutes hors-délai après tout ces efforts. Certains diront " quelle importance, ton 400 est déjà validé ". Je répondrai qu'ils ont trop l'esprit de sérieux et pas assez l'esprit ludique.

sccber a écrit:

Merci Alcor
Ce samedi œil de lynx m'avait décidé pour un deuxième 400, toujours à Grenoble. Pluie annoncée et on verra que Météo France ne m'a pas déçu.
Bon, avec un départ à 4 h, pour moi c'est toujours quasiment pas dormir avant, étant habitué depuis toujours à me coucher tard (pour moi tard, c'est tôt le matin), donc deux heures de sommeil.
Bon une première averse forte surtout après le Col de la Placette (km 24), mais qui ne dure pas trop. Je m'attendais à pire, donc c'est bien, nous en aurons une deuxième du même ordre mais globalement il fait ensuite plutôt beau...
Comme dab je trouve que ça monte un peu trop vite, je suis vraiment en mode diesel les deux premières heures. Après j'ai tendance à trouver le rythme un peu lent en suivant mon complice œil de lynx, même si cela ne me pose pas de problème (ma position sur les efforts - vitesse relative à chacun - pour moi contre-productifs sur le long n'a pas changés d'un iota). Toutefois, le jour venu après le km 130 la feuille de route indique un peu plus de 800 m de dénivelé sur une trentaine de kilomètres jusqu'à Lelex et même 100 de plus tout de suite après pour un premier pointage. Sans avoir rien décidé je décide d'aller à mon allure pendant un certain temps, puis d'attendre mon compère. Et bien, ce sera tout faux : je m'arrête une première fois après une dizaine de km pour boire tranquillement un petit yop car j'aperçois une vaste esplanade sur la gauche, avec des poubelles de tri sélectif ; je bois tranquillement puis j'attend - après avoir tourné le dos à la route pendant peut-être deux minutes - le passage d'œil de lynx : dix minutes passent, personne, pas de réseau, je décide de continuer à bonne allure, en m'arrêtant toutefois trois fois - envie naturelle, puis prise de l'anti-inflammatoire oublié, puis déshabillage - partiel ! - parce que je sais œil de lynx derrière. J'arrive à Mijoux, répond à la question secrète du pointage et commence à attendre.
Et je commence à m'inquiéter parce que je ne voit que l'herbe qui verdoit... Pas de réseau, je ne peut appeler ni lire un éventuel message... J'attend près d'une heure et quart... personne à l'horizon. Je décide d'aller plus loin chercher du réseau. Au village plus haut, j'en obtiens enfin : pas de message d'œil de lynx, ce qui est plutôt rassurant, je lui laisse le mien oralement et par écrit. Je repart  et en même temps il commence à pleuvoir : il est 17 h et la pluie assez forte accompagnée de vent durera jusqu'à deux heures du matin.
Sur les lacets après Mijoux le téléphone sonne : c'est Jackie (œil de lynx) qui m'annonce être après Saint Claude : au début je ne comprend pas puis j'ai la surprise d'apprendre qu'il m'avait cru lui aussi devant lui, alors qu'il a maintenant près de 28 km d'avance sur moi. Après m'avoir enjoint de le rattraper il raccroche : je repart énergiquement, je comprend qu'il a dû me passer à mon premier arrêt alors que j'avais très momentanément le dos tourné.
Je sais aussi que j'ai peu de chance de pouvoir le rattraper à moins qu'il ne s'arrête, d'autant plus que sur une relance en danseuse je m'aperçois que j'ai une crevaison à l'avant (je n'avais pas pris mes tubeless). Il pleut fort, je regonfle un peu, puis plus loin dans un vieil abri abandonné je change d'enveloppe, mange un peu pour la première fois et repart.
La suite ? De la pluie - mon GPS est recouvert d'eau, mes lunettes aussi... et je roule pas mal, sans trop m'arrêter car avec la crevaison et l'attente je suis pas loin des temps limites, et sur ce BRM il y a plus de 4 000 m de dénivelé.
Au km 215 mon compteur s'arrête, mes règlages n'y font rien, et puis de temps en temps il repart, puis s'arrête définitivement : je le laisse règlé sur l'heure et basta.
Je me rapproche de Jackie . Toutefois, à 15 km de l'arrivée à l'approche de la Voie Verte, je perce à l'arrière - vivement mes tubeless - à cause d'un silex qui est rentré dans le pneu. Et naturellement la pluie s'est remise à tomber.
J'enlève ma roue arrière de façon tellement maladroite que je vrille la chaîne autour du dérailleur, je met de longues minutes à comprendre comment remettre de l'ordre, en prenant à pleines main la chaîne (beurk)... Nettoyage grossier dans l'herbe, je sors ma deuxième chambre et je répare. Mes mains sont encore plus sales, je me re-nettoie, tiens le vélo d'une main et tente de remettre la roue... Et n'y arrive pas je dois avoir le cerveau en compote, je pense même venir me faire rapatrier sur proposition de Jackie, et tant pis pour la validation - j'ai déjà un 400 - puis plus calmement je prend le problème avec logique, comme si je n'avais jamais remis une roue arrière, ni même regardé de près un système de chaîne avec dérailleur : la cassette doit venir là sur ce bout de chaîne là, l'axe de la roue doit passer là, donc le dérailleur doit pivoter comme cela...ça marche, trop fort le mécano
Après un nettoyage un peu long - pas envie de saloper encore plus mon spad - il est temps de repartir pour les derniers quinze kilomètres : trouver l'entrée de la voie verte - mon deuxième jeu de batterie de la lampe commence à être faible - et j'ai les lunettes définitivement trempées - mes mains même nettoyées ne doivent rien toucher de sensible - et j'attaque comme un taré, c'est la panique chez les lapins, ça courrate de partout au risque parfois de me faire tomber... Mais entre parenthèse les Grenoblois n'assurent pas, pas le moindre sportif un dimanche matin sous la pluie à l'aube : je peux donc avancer sans crainte.
Ça fait un moment que j'ai oublié de regarder ma montre, d'abord parce que jusqu'au moment de ma crevaison ultime j'étais largement dans les temps de validation... J'ai la surprise à l'arrivée de voir qu'en fait il ne me restait pas autant de marge que ça ! Si je l'avis su - mais mon compteur avais été rangé pour ne pas le perdre au moment des réparations et ma montre qui craint l'eau depuis quelque temps était à l'abri sous le coupe-vent - si je l'avais su je n'aurai pas passé dix minutes à me laver les mains et autant pour vérifier que je n'oubliais rien sur place... Heureusement la rage d'en finir et l'envie d'appuyer fort sur les pédales m'ont permis de valider : quelle absurdité cela aurait été d'arriver cinq minutes hors-délai après tout ces efforts. Certains diront " quelle importance, ton 400 est déjà validé ". Je répondrai qu'ils ont trop l'esprit de sérieux et pas assez l'esprit ludique.

Bonsoir sccber,

Quel courage !
Juste un truc, dans ma trousse à outil j'ai toujours au moins une paire de gants en latex . Pour bricoler une chaine c'est très commode et on les range en les retournant . Et lorsqu'il fait très froid et qu'il pleut, je les utilise comme sous gants, c'est la seule façon de garder les doigts au sec lorsque la pluie dure longtemps (ce qui arrive souvent en ce moment)
Belle journée .

Pas bête le coup des gants latex. Ça se trouve où ? Mais depuis plus de deux ans que je roule en tubeless je n'avais pas crevé. J'utilise mes roues de montagne surtout pour économiser mes tubeless, car j'ai des pneus normaux d'avance et une trésorerie qui veut survivre, alors l'achat de tubeless hormis ceux prévu pour le PBP ça attendra des jours meilleurs (haha).
En général je ne touche une chaîne que pour en changer, et je les nettoie après chaque grosse sortie, ou avant chaque regraissage. Enfin hier c'était l'horreur : je téléphone à Jackie pour l'informer sur ma deuxième crevaison et prendre de ses nouvelles, tombe sur sa messagerie et lui demande par réflexe de me rappeler, commence à réparer le pneu, le téléphone sonne, c'est un tactile sous housse étanche quand je roule, d'accord, mais répondre avec les mains noire c'est pas terrible...
Je n'ai d'ailleurs toujours pas nettoyé mon vélo, beaucoup de boulot en perspective, d'autant que je travaille en appartement ! Doigté nécessaire pour ne pas saloper mon parquet...
Par ailleurs dans ma sacoche  j'ai un tout petit tube de savon liquide - d'une marque de réparation crevaisons - qui peut s'employer sans eau : ça nettoie suffisamment si on n'a pas les mains trop sale - à moins d'y passer le tube à chaque bricolage - et ça ne vaut pas les produits industriels. À noter, chez moi quand je bricole le vélo je me nettoie les mains fréquemment, et j'en suis venu à utiliser savon de Marseille et paille de fer 000 (faut pas avoir des mains de pianiste).

sccber a écrit:

Pas bête le coup des gants latex. Ça se trouve où ? 

tu en as chez feu vert

cricri69 a écrit:

sccber a écrit:

Pas bête le coup des gants latex. Ça se trouve où ? 

tu en as chez feu vert

Les miens je les achète chez Édouard (Leclerc) !

cricri69 a écrit:

sccber a écrit:

Pas bête le coup des gants latex. Ça se trouve où ? 

tu en as chez feu vert

Chez le gynéco....

sccber a écrit:

Pas bête le coup des gants latex. Ça se trouve où ? Mais depuis plus de deux ans que je roule en tubeless je n'avais pas crevé. J'utilise mes roues de montagne surtout pour économiser mes tubeless, car j'ai des pneus normaux d'avance et une trésorerie qui veut survivre, alors l'achat de tubeless hormis ceux prévu pour le PBP ça attendra des jours meilleurs (haha).
En général je ne touche une chaîne que pour en changer, et je les nettoie après chaque grosse sortie, ou avant chaque regraissage. Enfin hier c'était l'horreur : je téléphone à Jackie pour l'informer sur ma deuxième crevaison et prendre de ses nouvelles, tombe sur sa messagerie et lui demande par réflexe de me rappeler, commence à réparer le pneu, le téléphone sonne, c'est un tactile sous housse étanche quand je roule, d'accord, mais répondre avec les mains noire c'est pas terrible...
Je n'ai d'ailleurs toujours pas nettoyé mon vélo, beaucoup de boulot en perspective, d'autant que je travaille en appartement ! Doigté nécessaire pour ne pas saloper mon parquet...
Par ailleurs dans ma sacoche  j'ai un tout petit tube de savon liquide - d'une marque de réparation crevaisons - qui peut s'employer sans eau : ça nettoie suffisamment si on n'a pas les mains trop sale - à moins d'y passer le tube à chaque bricolage - et ça ne vaut pas les produits industriels. À noter, chez moi quand je bricole le vélo je me nettoie les mains fréquemment, et j'en suis venu à utiliser savon de Marseille et paille de fer 000 (faut pas avoir des mains de pianiste).

Bonjour sccber,

J'en ai un stock, je t'en offrirai quelques paires pour le 600 de Grenoble ( c'est pas lourd).
Un autre truc. En randonnée, comme je n'ai pas toujours le temps de m'arrêter au resto, je prépare des casses croute ( (anglicisme évité). J'utilise des feuilles de WRAP (des galettes de blé ou de mais qui ressemblent à des crépes dispo dans tous les super marchés). Je glisse à l'intérieur du jambon, des lamelles de fromage ( du Comté fruité par exemple) ou une tranche de saumon. On peut aussi y mettre un peu de beurre ou de crème mais attention au 6 % ! Ensuite je roule l'ensemble et j'enrobe le boudin ainsi obtenu dans une feuille de film étirable. Cela se conserve bien dans la sacoche avant  et c'est facile à manger  même en roulant ( à faire néanmoins avec prudence).
A+

Merci pour les gants !
Tes casse-croûte ça a l'air pas mal... Ces galettes, je regarderai si j'en trouve, mais depuis qu'un magasin de proximité d'une chaîne de grande surface s'est installé à 300 m de chez moi je ne vais plus en grande surface, c'est pratique car ouvert aux mêmes horaires, de toute façon en plus ma voiture en ville est toujours garée loin (sur parking gratuits donc rares)... Alors mes produits sont basiques...par contre après avoir pas mal mangé au ski en casse-croûte du saumon, j'ai arrêté (produit devenu peu sûr sur le plan diététique).
Mes 6 % : hier au soir j'étais passé à 4 %, idem ce matin à jeun...
J'ai donc tiré sur la bête ce week-end et les deux précédents (pas de vélo d'ici mercredi, régime sucres lents/protéines/fruits).

cricri69 a écrit:

sccber a écrit:

Pas bête le coup des gants latex. Ça se trouve où ? 

tu en as chez feu vert

Feu vert ? Je ne connais pas !
Non je plaisante

Hier sorti avec un pote, super relax, un peu de montées quant même.
52 km et 805 m de dénivelé.
Aujourd'hui, seul. Deux cols au programme, et puis c'est tout : comme je passe mon temps, semaine après semaine à faire du long (deux BRM 200, trois 300, un troisième 400 ce samedi à Bourg, plus une Vélocio - 600 km avec du retour dans la foulée - je ne veux surtout pas faire en plus des sorties trop longues en semaine. Je fais des petites de récupération (et pour le plaisir), comme hier, et du dénivelé avec plutôt du rythme. Aujourd'hui je n'ai pas eu l'impression de trop forcer car j'avais une super forme, coeur bas et bonnes jambes.
Col de la République au départ de chez moi, bascule de l'autre côté et retour.
61 km avec 1 317 m de D+ à 21,55 km/h.

Bonjour à tous;
BRM 400, groupe homogène avec objectif commun et individuel quant à la "performance" donc pas de divergence.
Ça à roulé et "objectif" atteint pour tous ceux du groupe.

Bonne route à tous.

Tour  de l’Essonne pour moi aujourd'hui
Sur le papier 164km + 2*6km aller retour = 176km.
Bilan final 195 km car j'ai encore loupé une flèche  
Je me suis retrouvé dans le Loiret donc pour le tour de l’Essonne c'était pas bon  
Prochain parcours fléché jeudi et je vais essayer de faire attention

pour moi ce fut un brevet de 400 mais Audax
http://lerandonneurvendomois.blogspot.fr/2015/05/de-laudax-encore-de-laudax.html

jpm

Sympa ces brevets audax, dommage qu'il n'y ait plus beaucoup de club pour les organiser : j'ai partcipé à ces brevets (200, 300 et 400) en 1986 pour faire un PBP audax j'avais trouvé une ambiance sympa et une allure "cool" de vrai randonneur, nostalgie...!

pour ma part, hier matin ce fut rando locale (à Châteauneuf sur Sarthe) plutôt tonique (+28 de moy) sur 110km ce qui m'a changé du rythme "diésel" des BRM de ces dernières semaines.
Plutôt en jambes, le 400 est bien "digéré"

C'était mon troisième 400 ce week-end, après également deux 200 et trois 300 : c'est un peu paradoxal, parce que je ne suis pas partisan de multiplier les sorties longues. En effet, et c'est sans doute l'héritage de mes années de marathonien je considère à l'instar de plus qualifiés que moi qu'on s'améliore d'avantage lors de séances ciblées de longueur raisonnable, ciblées pour travailler autre chose que l'endurance fondamentale. Outre que je sais bien qu'en l'espèce les risques de blessure sont bien d'avantage présents en course à pieds que sur le vélo, il n'empêche que je n'ai pas changé d'un iota ma façon de penser : mes multiples BRM sont d'avantage circonstanciés pour des raisons extra sportives et conviviales, au surplus réalisées à des vitesses tranquilles, même pour moi.
Samedi je me sentais en grande forme, le départ à 16 h est celui que je préfère - je ne suis pas du matin, en plus venant la plupart du temps de loin pour mes brevets et devant me dispenser pour des raisons financières d'hôtel, partir à 4 h veut dire pour moi une nuit de plus sans dormir, ou quasi - j'étais venu seul, même si j'ai eu le plaisir de rencontrer Cricri, et j'ai dès le départ eu la tentation de mettre un peu plus de watts en jeu. Passé les premiers kilomètres à peu près en groupe - 88 partants - dans les quelques premières bosses je me suis retrouvé dans une configuration que je connais bien - celle du dernier 1 000 du Sud par exemple - me retrouver avec des cyclistes plutôt plus véloces que moi, que je peine un peu à suivre sur le plat et que je ne peut suivre en montée sans trop donner, mais qui par contre laissent aller en descente. D'un, je suis personnellement persuadé que mouliner en descente est excellent musculairement pour décontracter et qu'en plus favorable pour économiser sur la bosse suivante.
J'ai donc appliqué ma méthode est je me suis retrouvé presque aux avant-postes (il y avait certainement un groupe de cadors très devant puisque les premiers arrivés ont dû tourner dans les 15 h, ce qui est plutôt pas mal sur un brevet certes plus facile qu'à Grenoble ou Feurs, mais qui comptait plus de 3 000 m de dénivelé - 3468 sur mon compteur toujours un peu optimiste de 3 à 4 %). J'ai roulé ainsi seul pendant plus de 50 km. Puis j'ai rejoint un premier cyclistes et fait la route de concert. À notre arrêt casse-croûte nous avons été rejoint par cri-cri et son pote Thierry... En fin de nuit, ces derniers ont arrêté pour dormir un peu. Ensuite j'ai roulé à trois, à cinq ou six pour finir un peu plus tranquillement à deux. Naturellement, malgré que j'avais pris la précaution de monter deux pneus neufs après ma double crevaison du week-end précédent, j'ai encore crevé de la roue arrière à vingt ou trente kilomètres de l'arrivée.
Fini vers 12 h, pas trop fatigué, malgré que c'était peut-être mon plus rapide 400 (et aujourd'hui après une bonne nuit je n'ai apparemment aucune trace particulière de ce BRM).
Après avoir profité de l'excellent buffet offert par le club organisateur, papoté avec les uns et les autres, j'ai essayé de dormir une heure, en vain : j'ai donc programmé mon GPS (Google Map, sans péage/sans autoroute) pour prendre le chemin des écoliers et ne pas risquer un endormissement sur les 140 km du retour. J'ai donc pris une myriade de très petites routes parfois très étroites ou pentues, qui seraient adaptées à de beaux périples cyclistes.
Je me repose aujourd'hui et demain - le repos fait parti de l'entraînement - avant d'aller rouler une ou deux fois avant mon 600 samedi à Grenoble.
405 km en 17 h 45 mn roulés (22,83 km/h de moyenne) et 20 h 05 au cardio environ.
Depuis janvier 5 512 km et 66 069 m de dénivelé. Douze derniers mois 15 474 km.

sccber , en triplant tous tes BRM et en enchaînant un 600 une semaine après un 400 , tu apportes la preuve  que tes méthodes d'entraînement sont valables... mais aussi que tu as un mental très fort ce qui est peut-être le plus important.
D'après tes indications ,je vois qu'on a roulé sensiblement à la même allure mais avec mes amis mâconnais, nous avons fait des arrêts plus longs et sans doute plus nombreux.
La météo était excellente. En montant le Fût d'Avenas , le paysage était merveilleux. Je garde un bon souvenir de ce 400.

Oui, très beau BRM, avec une météo bien agréable. N'empêche que le cyclo qui m'accompagnait (Alain comme moi) a sous-estimé la température nocturne et a eu très froid, malgré ensuite un coupe-vent supplémentaire prêté par cricri (sur mon compteur j'ai vu 5• minimum - d'autres parlaient de 4 • - ce qui n'est pas une température extraordinaire en cette saison au petit matin, et roulait jambes nues. Il n'était pas le seul, personnellement je trouve que même si on supporte ce n'est pas une bonne idée, car des muscles chauds - comme n'importe quel moteur - risquent moins les pépins et travaillent mieux.
Mon conseil, sur le long mieux vaut prévoir un peu trop de couches de vêtements que pas assez (des vêtements techniques supplémentaires tels des Odlo ne pèsent presque pas et sont chauds, même mouillées)... La chasse au poids n'est pas raisonnable, nous ne sommes pas des coursiers, ni même des cyclo-sportifs. Mon collègue Jackie emmène toujours un duvet light pour pouvoir dormir presque partout. À partir du 400 j'emporte un sac à dos pour les vêtements (le sac doit rester léger).
Pour la question des arrêts, je ne me serai arrêté encore moins longtemps si j'avais été seul (sauf la crevaison hihi), parce que s'arrêter souvent ou longtemps ne sert à rien (au contraire parfois) et que les BRM de qualification devraient servir à s'habituer au PBP : vélo aussi chargé, arrêts de même type, même équipement, et au moins pour le 600 même vitesse. Moi, en principe je devrai rouler en autonomie quasi totale, donc mes arrêts sur le PBP devraient se limiter au strict nécessaire (sans l'hystérie non plus des chasseurs de record).
Sur ce 400 j'étais parti avec deux grands bidons et six mini-yop de 180 cl et je n'ai bu qu'un bidon supplémentaire et deux cafés. À St Jean de Losne - je crois - j'étais avec un groupe (que j'ai abandonné) qui s'est arraché les viennoiserie - en passant par l'arrière de la boulangerie. Pourquoi pas, mais ce n'est pas ma conception de la diététique sportive... Je me suis quant même laissé tenter par une tarte au citron au dernier contrôle, non par besoin, mais par pure gourmandise.