Suivi des participants...

Parti dans la catégorie 90h (18h30) j'ai terminé en 73h02. sans le rechercher au départ je fais 6 h de moins qu'en 2011. J'étais, à l'époque, encore en activité et j'avais moins de km au compteur. Les conditions météo ont été idéales. Pas de problème mécanique ni crevaison (hors mis 2 sauts de chaîne). Pas de souci de santé. 
Très bon accueil des bénévoles.
2 h de sommeil à Carhaix + 2h sur le retour à Fougères sur un tapis de sol (comme cricri69 et sensiblement à la même heure). Rando avec 2 camarades de club jusqu'à Carhaix (AlainQ et Robi.one) puis avec Robi.one jusqu'à 'arrivée. 
Je n'ai qu'une remarque à faire qui ne met pas en cause l'organisation. J'ai le sentiment que l'état du réseau routier secondaire que nous empruntons ne s'améliore pas et n'est en tous les cas pas fait pour les vélos. J'ai trouvé bcp de portions de routes "rugueuses et non roulantes"; des ralentisseurs dangereux un peu partout, des traversées de patelins terribles pour nos pauvres fessiers (saignées; trous et rustines diverses) bref, on a le droit d'utiliser les routes mais elles sont dédiées aux voitures.....
J'ai croisé, comme tous les participants, beaucoup de regards de spectateurs qui en disent plus long que bcp d'applaudissement (les uns n'empêchant pas les autres) sur leur sympathie et respect à notre égard. C'est sans doute pour cela qu'on a pu assister aussi durant ce PBP à une espèce de trêve entre cyclo et automobilistes.

tandem breton a écrit:

Je t'ai aperçu partir du contrôle de Fougères lundi matin et c'est bien moi qui t'ai gueulé dessus mercredi matin entre Tinteniac et Fougères .

Etant cours en délai à ce moment j'ai préféré ne pas m’arrêter pour de dire bonjour.

Marc

Petite rectif., si tu veux bien. Tu ne m'as pas "gueulé dessus", tu m'as hélé, comme j'ai dit dans le sujet des photos du 19.
Faudrait voir à pas que les gens croivent* que tu es grossier, m'enfin !

* Oui, oui, "croivent".

Gilbert a écrit:

on a le droit d'utiliser les routes mais elles sont dédiées aux voitures.....
on a pu assister aussi durant ce PBP à une espèce de trêve entre cyclo et automobilistes.

+1
En fin de PBP je me suis beaucoup demandé pourquoi dans notre pays ( et d'autres ) l'opinion globale considère que la route est le territoire gardé des engins à moteur à explosion ( et j'en utilise bien plus que la moyenne ) et que tout ce qui roule "doucement" est considéré comme gênant voir nuisible.

jean-louis a écrit:

tandem breton a écrit:

Je t'ai aperçu partir du contrôle de Fougères lundi matin et c'est bien moi qui t'ai gueulé dessus mercredi matin entre Tinteniac et Fougères .

Etant cours en délai à ce moment j'ai préféré ne pas m’arrêter pour de dire bonjour.

Marc

Petite rectif., si tu veux bien. Tu ne m'as pas "gueulé dessus", tu m'as hélé, comme j'ai dit dans le sujet des photos du 19.
Faudrait voir à pas que les gens croivent* que tu es grossier, m'enfin !

* Oui, oui, "croivent".

Je ne trouvais plus mot "hélé " lu sur l'autre post d'où l'utilisation du mot "gueulé".

Marc

Pour une première, je suis très satisfait de mon périple qui s'est déroulé sans accrocs, j'ai bouclé le parcours en 73 heures avec mon camarade de club Gilbert; je suis arrivé dans un état physique relativement bon malgré 2 fois 2 heures de sommeil, je pense que la diagonale Strasbourg-Perpignan ( toujours avec Gilbert ) du début juillet m'a grandement servi sur ce PRP ce qui m'a permi de bien gérer la fatigue; 
           Les plus de ce PRP : l'ambiance dans les villes étapes ( 1er prix à Vilaines-La-Juhel suivi de Loudéac), l'accueil des bénévoles; le choix pour les repas. 
           Par contre, je note 2 points négatifs :   1-les tarifs éxagérés de certains points de restauration ( ex : Tinténiac 8 euros de plus qu'à Mortagne pour quasiment la même chose),
                2- l'état désastreux de certaines routes : Poullaouen-Huelgoat, la dernière étape Dreux/St-Q-Y.
                  
A noter aussi que certaines arrivées aux poins de contrôles pourraient être simplifiées ( ex : Fougéres où il faut faire une boucle dans le centre-ville avant d'arriver au check-point.) et enfin l'animation au vélodrome quasi-inexistante ( à améliorer pour le prochain PRP )

Robi.one a écrit:

Pour une première, je suis très satisfait de mon périple qui s'est déroulé sans accrocs, j'ai bouclé le parcours en 73 heures avec mon camarade de club Gilbert; je suis arrivé dans un état physique relativement bon malgré 2 fois 2 heures de sommeil, je pense que la diagonale Strasbourg-Perpignan ( toujours avec Gilbert ) du début juillet m'a grandement servi sur ce PRP ce qui m'a permi de bien gérer la fatigue; 
           Les plus de ce PRP : l'ambiance dans les villes étapes ( 1er prix à Vilaines-La-Juhel suivi de Loudéac), l'accueil des bénévoles; le choix pour les repas. 
           Par contre, je note 2 points négatifs :   1-les tarifs éxagérés de certains points de restauration ( ex : Tinténiac 8 euros de plus qu'à Mortagne pour quasiment la même chose),
                2- l'état désastreux de certaines routes : Poullaouen-Huelgoat, la dernière étape Dreux/St-Q-Y.
                  
A noter aussi que certaines arrivées aux poins de contrôles pourraient être simplifiées ( ex : Fougéres où il faut faire une boucle dans le centre-ville avant d'arriver au check-point.) et enfin l'animation au vélodrome quasi-inexistante ( à améliorer pour le prochain PRP )

Juste pour sourire si physiquement cela va tu dois manquer de sommeil car tu parles de PRB alors que c'est PBP à a moins que tu ais fait Paris Rennes Paris et voila pourquoi cela va bien .

Marc

Bien sur que c'est Paris-Brest et retour mais je pensais à Paris-Rennes-Brest et retour en notant PRB

Cath a écrit:

J ai abandonné à quedillac
Cath  t251
Veto t250 d'ors en ce moment à loudeac...

Dommage Cath,

on est partis ensemble à 20 h00, mais je n'ai pas pu te saluer ...

pour mon 1er PBP 83h02

courage pour la suite 

bisous

PBP réussi en 73 h 38 et 73 h 38 en 2011 ! Je viens de vérifier, je suis très déçu car je me souvenais d'un temps de 73 h 40 et croyais avoir battu mon record !    
En résumé premier 600 jusqu'à Brest sans dormir à deux (comme prévu) et mon plus rapide 600 depuis que je fais des BRM (30 h au pointage). Une demi-heure de perdue à trouver mon hébergement, 7 heures de sommeil plutôt que les six prévues, car j'ai connu une petite défaillance (nausées et léger vertige sûrement un début d'hypoglycémie). Retour plus difficile, surtout pour le copain qui s'est endormi en début de nuit suivante et qui m'a dit : roule, roule. J'ai continué seul - ce qui ne me gêne pas, il y a même beaucoup d'avantages à cela - mais avec des jambes bien fatiguées (fatigue musculaire mais pas de fatigue générale). J'ai donc forcé avec beaucoup de travail en danseuse dans les montées. Je n'avais pas pris beaucoup de provisions (au contraire de mes habitudes), j'avais plutôt peu mangé à l'aller, j'ai à peine mangé plus au retour - j'ai des bidons sucrés, des bananes sèchées et du nougat - deux soupes, une crudité, des yop achetés en boutique, une crèpe/saucisse (lourd à digérer), deux ou trois riz au lait... Par contre, n'ayant pas l'impression de pouvoir pulvériser un record (mes muscles payent certainement mon récent 1 000 et surtout ma plus récente encore SRHP et ses 11 000 m de dénivelé) et je me suis fait plaisir en m'arrêtant trois ou quatre fois sur le bord de la route pour un café, un thé et un sablé (offert off course par un anglais sympathique bien placé au sommet d'une côte), un coca même.
Et puis je me suis apperçu que tout allait bien physiquement et que je pouvais symboliquement battre mon temps de 2011. J'ai donc appuyé comme si j'étais déjà sur le 1 000 du Sud à vouloir rentrer dans les délais...
Et puis soudain, à 30 km de Dreux, une douleur fulgurante et intense au quadriceps gauche a brisé mon élan : arrêt, auscultation prudente du muscle, mouvement léger ; ce n'est certainement pas un clacage car dans ces cas - que j'ai bien connu en course à pieds - le muscle se raidit par protection, et là il reste souple : je tente même prudemment une ébauche d'étirement (absolument interdit en cas de clacage) et ça passe sans douleur.
Dans le même temps, c'est la tempête sous mon crâne : le muscle atteint risque de me faire perdre le PBP (et conséquemment le deuxième Randonneur 10 000 pour lequel j'ai tant donné cet année) et je devrais renoncer au - 000 du Sud 2015 (ce qui est moins grave puisque par bonheur ce BRM a lieu tous les ans. Quand au fait d'être légèrement blessé, en tant que vieux sportif je sais m'en faire une raison.
Je décide de continuer et prudemment je commence à rouler en n'appuyant que de la jambe droite (j'envisage même s'il le faut de rouler sur les 94 km restant en enlevant mon pied de la pédale gauche)... J'ai très vaguement une sensation sur l'extérieur du quadri vers le vaste interne, sans plus, mais je sais qu'un muscle chaud peut cacher une blessure...
Cela passe, pas de douleur ; alors je pédale presque normalement en appuyant surtout à droite. Je pointe à Dreux et à la marche je ne ressent rien.
Je repars assez vite, augmente ma vitesse peu à peu - mais je me fais doubler continuellement - je tente un montée en danseuse, augmente encore le rythme et finalement j'en arrive à tout passer à bloc... Je termine même presque au sprint.
Par la suite, hier comme aujourd'hui aucune douleur aux quadriceps - jusqu'à hier petites courbatures aux mollets, bien plus faibles qu'après ma Super Randonnée. Je devrai revoir mon Kiné qui cycliste m'offre deux séances de massage de mon dos - muscles trop raides qui tirent trop d'où douleurs - et je lui poserai la question sur l'origine probable de la douleur unique ressentie alors que j'appuyais comme un malade sur les pédales. Mon médecin du sport ne revient que la semaine prochaine, mais j'ai une ordonnance - de vieux - à renouveler. Ce n'est qu'après leurs deux avis que je m'inscrirai au 1 000 du Sud...
Mes impressions : j'ai trouvé ce PBP moins magique qu'en 2011, mais c'était mon premier et tout c'était passé de façon parfaite. Sur celui-ci je casse un de mes deux supports vélo en le sortant de ma voiture, j'avais deux lampes un peu " instables " je prend la précaution d'en acheter une troisième : les deux premières sont vite HS (!?) et là troisième à son tour commence à merder sur les secousses (nombreuses vous l'avez dit). J'ai en plus une frontale à l'abri des vibrations qui éclaire bien (et même une petite dans le sac - si, si, 5 lampes pour éventuellement passer les contrôles) ; À l'arrière trois lampes dont les piles ne tiennent pas comme je l'espérais (le clignotement est plus économe) et je dois deux fois changer de piles (j'en avais encore en réserve)... Quand je vous dit que mon vélo est lourd...
Je n'ai pas non plus apprécié l'arrivée trop discrète. Pour les ravitaillements je trouve aussi les prix excessifs (un euros le jus de chaussette c'est cher), mais je vis avec le minimum vieillesse et un PBP est pour moi une dépense somptuaire...
Je rajouterai pour changer une critique vis à vis du comportement de nombreux cyclistes : une randonnée n'est pas une course et l'on se devait par prudence pour les autres participants de respecter le code de la route : j'ai failli me faire renverser alors que je me rapprochais du bord droit après m'en être écarté pour éviter des saletés par un cycliste qui doublait à droite , à ras mon guidon. Apostrophé il a eu le culot de dire que je ne tenais pas ma droite : d'un le code n'impose pas aux cyclistes pour des raisons évidentes une distance à respecter avec le bord de la chaussée, de deux on double par la gauche (il y avait deux mètres puis une ligne jaune et rien en face), de trois depuis début juillet il est même autorisé à tout véhicule (pour le code le vélo en est un) pour doubler un cycliste de couper la ligne continue s'il n'y a pas la distance minimum d'un mètre cinquante. Et j'aurais vu plusieurs fois de ces ahuris qui se croient sur le Tour de France et doublent n'importe comment, redémarrent sans regarder derrière eux, etc.
Et puis les groupes qui roulent à trois de front et continuent imperturbablement alors que plusieurs voitures sont derrière eux : si l'on veut que les motorisés nous respectent évitons ce genre de comportement (décidément je n'aime pas les pelotons).
Au compteur 1 248 km (roulé dans Brest, plus roulage aux pointages ?) : vous avez combien, vous ?
Roulé 56 h 33 mn à 22,06 km/h. En dénivelé j'ai 11 754 m (compteur légèrement optimiste mais à ce point ? Le roulage à Brest pendant 30 mn avec du relief n'explique pas tout. Vous avez combien ?).

Bravo Sccber pour ta ténacité et ta lucidité.

Mes chiffres:
62h55 dont 48h03 de roulage.
Dans les 14h52 d'arrêt: 4h30 de sommeil en 3 phases
Aller beaucoup trop rapide: Brest atteint en 23h10; 33,5 de moyenne jusqu'à Villaines la J.
Retour plus poussif
1 fringale et 3 (petites) défaillances
2 erreurs de parcours avant Senonches (+ 10 km en tout)
AU TOTAL au compteur:
617+628 = 1245 km (1235 en ôtant les 10 km hors piste)
21h13 + 26h50 = 48h03 sur le vélo
5843+5888 = 11731 m de D+ (Altimètre barométrique)

Comme toi: beaucoup de problème avec mon éclairage. A revoir ABSOLUMENT.

Comme toi: effaré du comportement de
1- certains "cyclosportifs" qui n'ont rien compris au jeu
2- certains kamikazes (parmi lesquels des étrangers) qui se mettent en danger pratiquement à chaque carrefour.

Une chose dont personne ne se plaint mais qui m'a beaucoup gêné et m'a paru dangereuse: la puissance des éclairages devient insupportable lorsqu'on croise des files continues de cyclos sur de petites routes en mauvais état et sans lignes blanches. Je crois qu'il faudra un jour (ou plutôt une nuit !) mettre une limite à cette puissance ou imposer un mode "feu de croisement".

Santé:
Gros coup de mou à l'arrivée à Brest. J'ai vu des bénévoles me surveiller du coin de l’œil craignant une perte de connaissance (5h d'arrêt dont 2 h de sommeil).
Pas d'alerte sur articulations, muscles, dos, cervicales...
Etat général final bien délabré en particulier
courbatures très importantes
système digestif pas encore remis
fesses encore très sensibles
et surtout pieds en mauvais état avec très nettes pertes de sensibilité

Mille du Sud
j'y pense toujours, je m'y prépare comme si j'y allais mais j'attends les derniers jours pour décider en fonction de la récupération.
Demain je fais un test avec mes copains cyclos.

André V a écrit:

Mes chiffres:
62h55 dont 48h03 de roulage
1- certains "cyclosportifs" qui n'ont rien compris au jeu
Santé:
Gros coup de mou à l'arrivée à Brest. J'ai vu des bénévoles me surveiller du coin de l’œil craignant une perte de connaissance (5h d'arrêt dont 2 h de sommeil).
Pas d'alerte sur articulations, muscles, dos, cervicales...
Etat général final bien délabré

bravo, participer à PBP c'est aussi participer à une fête, l'esprit randonneur est magique !
mais lorsque je lis ceci je m'intéroge sur les raisons profondes à se détruire volontairement ou involontairement
c'est ça le jeu ?
je respecte toutes les sortes de motivations à faire de la longue distance en temps limité mais je suis toujours perplexe lorsque je lis ce genre de choses ... 27h05 pour finir en parfait état ... reste à faire des progrès

rouedevelo a écrit:

André V a écrit:

Mes chiffres:
62h55 dont 48h03 de roulage
1- certains "cyclosportifs" qui n'ont rien compris au jeu
Santé:
Gros coup de mou à l'arrivée à Brest. J'ai vu des bénévoles me surveiller du coin de l’œil craignant une perte de connaissance (5h d'arrêt dont 2 h de sommeil).
Pas d'alerte sur articulations, muscles, dos, cervicales...
Etat général final bien délabré

bravo, participer à PBP c'est aussi participer à une fête, l'esprit randonneur est magique !
mais lorsque je lis ceci je m'intéroge sur les raisons profondes à se détruire volontairement ou involontairement
c'est ça le jeu ?
je respecte toutes les sortes de motivations à faire de la longue distance en temps limité mais je suis toujours perplexe lorsque je lis ce genre de choses ... 27h05 pour finir en parfait état ... reste à faire des progrès

Moi aussi je respecte et je comprends les différentes pratiques sur la longue distance. J'envie même ceux qui arrivent à terminer en bon état ou en état correct.
C'est sans doute vrai que je tire trop sur l'organisme mais pas facile de faire évoluer son attitude.

À roue de vélo : arriver bien délabré ce n'est pas se détruire, c'est aller près de ses limites - par définition pas au delà - et c'est même souvent devenir plus fort par sur-compensation (c'est le principe de l'entraînement).
Comme d'autres l'ont dit, le PBP est une épreuve sportive (longue distance en temps limité), sauf peut-être pour des cadors qui feraient du tourisme en 90 h et dormiraient sept heures par nuit... Le côté magique - s'il existe - tient plutôt au nombre élevé de participants, aux nombreuses nationalités, au public chaleureux, bénévoles merveilleux, à l'histoire de la course devenue randonnée (dont l'existence a permis l'éclosion de nombreuses autres 1 200), etc. Je l'avais ressenti fortement en 2011, beaucoup moins cette année : ambiance un peu morne avant le départ, groupes et cyclistes plutôt silencieux sur le parcours, arrivée décevante... Et puis le parcours est plutôt banal, paysages rarement exceptionnels, rien à voir avec ce que l'on rencontre dans les massifs montagneux (TriRhéna, 1 000 du Sud, RAA 1 200, etc. ).
De plus que l'on puisse " participer à une fête " en roulant à l'économie me paraît presque contradictoire tant l'esprit festif dans l'histoire a toujours été lié à l'excès, la catharsis voire la débauche (voire la fête des fous au Moyen-âge, le festival de Rio ou de Venise, etc. ).
À André V : attention ton petit test cette semaine avec des cyclos, surtout si eux sont frais, me semble un peu prématuré : personnellement j'ai choisi repos total de 7 ou 8 jours minimum (peut-être un peu de marche tranquille), en comptant sur la sur-compensation pour rebondir si je pars sur le 1 000 du Sud : on ne perd pas le bénéficie de 1 200 km à l'arrache en dix jours de temps. Par contre rouler trop tôt peut avoir des conséquences musculaires ou tendineuses voire psychologiques si l'on ne se sent pas bien. Le mythe de la séance dite de décrassage bénéfique ne repose sur aucune étude sérieuse bien au contraire. Le repos après gros effort par contre est un puissant facteur de progression.

Cath a écrit:

Objet trouvé. ..
Antonin
On a récupéré lunette de vue a levaré...
Dossard s165
Delaunay freddy...
On les dépose demain a Paris. Peux tu mettre un message a ce concurrent ?
Cath

Désolé Cath... je ne peux pas être partout

C bon Antonin !!!
On a retrouvé le proprietaire avec juscroyable ...un pote de janzé!!!!!
Il vient chez moi lundi les récupérer
Felicitation pour ta perf!!!!
Et bonne récup...car tu dois être doublement fatigué. ....
Biz
Cath

Dommage Cath et juju d'apprendre votre abandon , il y aura d'autre PBP en plus le calendrier international est grand avec de très belle épreuve.
Et oui pas grand monde a l'arrivée , en plus les discours et remise des prix commence avant la fin de l'épreuve .
Je suis resté avec cyclo38220 avec qui j'ai pu partagé ma chambre sur cette aventure , sur la ligne d'arrivée jusqu'à 17h45 pour encourager les derniers qui seraient dans les temps.
Les rubans blancs n'ont pas été un exemple pour l'accueille des derniers arrivés , en plus très peux avec leurs rubans sur le casques .

Les kinés et ostéopathes auront du travail après ce PBP .
Le mien a fait des miracles sur 3 semaines avant ce PBP , j'était partit pour faire tout juste 80h et j'arrive en 66h36 sans forcer et prêt a repartir pour en faire un autre . 
Bonne récupération à tous.
Demain petite sortie club en vue de 150 km .

Salut tout le monde


Dans ce forum derniers jours, nous trouvons beaucoup de critiques constructives concernant PBP. Comme je doute que les organisateurs (Audax Club Parisienne) lire le forum, je propose que certaines personnes bonnes et intelligentes résument ces choses et envoyé le ACP. Je suis sûr que les organisateurs tiendront compte de ces idées.


Agust

l'Islandais a écrit:

Salut tout le monde


Dans ce forum derniers jours, nous trouvons beaucoup de critiques constructives concernant PBP. Comme je doute que les organisateurs (Audax Club Parisienne) lire le forum, je propose que certaines personnes bonnes et intelligentes résument ces choses et envoyé le ACP. Je suis sûr que les organisateurs tiendront compte de ces idées.


Agust

On lit, on lit... mais nous apprécierons une synthèse!

ayant fait mon 1er PBP en 85 H (j'ai encore des progres à faire quand je vois le temps des autres participants )
je pensais que l'on verrais la mer un peu plus,mais je ne sais pas si c'est possible car le tracé est peut etre historique

un autre point à améliorer est la qualité de la nourriture surtout le pain 

kigagne71 a écrit:

ayant fait mon 1er PBP en 85 H (j'ai encore des progres à faire quand je vois le temps des autres participants )
je pensais que l'on verrais la mer un peu plus,mais je ne sais pas si c'est possible car le tracé est peut etre historique

un autre point à améliorer est la qualité de la nourriture surtout le pain 

En 2011, nous avons essayé de faire voir un peu plus la mer et les participants se sont retrouvés à tomber sur les rails des ports puis à galérer dans les embouteillages du centre ville... alors, que faut-il préférer? Nous avons choisi le limiter les risques en faisant admirer la mer du pont Albert Louppe.

Le pont : cela fait deux éditions où je le passe de nuit ! Alors en fait de spectacle, nada

Très Très déçu: abandon à Carhaix à cause d'une tendinite entre la malléole et le tendon d'Achille. Fait Ch.....

cyclodelacote305 a écrit:

Très Très déçu: abandon à Carhaix à cause d'une tendinite entre la malléole et le tendon d'Achille. Fait Ch.....

oui je te comprend très bien , bon courage pour digérer cela

Le passage sur le pont (pour moi parti le lundi matin) a été magnifique!
Soleil, spectacle des bateaux dans la rade...
marc

ccber a écrit:

À roue de vélo : arriver bien délabré ce n'est pas se détruire, c'est aller près de ses limites - par définition pas au delà - et c'est même souvent devenir plus fort par sur-compensation (c'est le principe de l'entraînement).

Sauf que le PBP n'est pas a proprement parlé un entrainement, c'est l'aboutissement d'un entrainement BIEN mené. Je suis d'accord sur le phénomène de sur-compensation que tu évoques mais je serai chagriné que certains pensent qu'il faille finir chaque séance d'entraînement en étant délabré pour pouvoir progresser. On doit de mon point de vue ressentir plutôt un certain bien être à la fin d'une séance d'entraînement bien menée (même difficile) il est clair qu'un entraînement quel qu'il soit qui se termine sur les rotules est un entrainement de trop . Mais j'imagine qu'on ne met pas le curseur au même endroit concernant l'expression "arriver bien délabré", il me semble au contraire que quand on en est là c'est qu'on a dépassé les bornes profitables à la progression.
Concernant le footing de récupération ou décrassage du lendemain de compétition que tu remets en cause je serai curieux d'avoir une explication plus rationnelle que le qualificatif de mythe.
Amicalement, Gilbert.