le" douze cents du massif central" du 25 au 29 juillet 2016

poucet a écrit:

jpm a écrit:

Ah il fait mal le ptit jeune !

Vraiment impressionnant !!!! Chapeau Stéphane !!!! 

Il est surtout jeune. 20 à 30 ans de moins, ça permet quand même d'avancer plus rapidement.

Beaucoup ont bien mieux roulés, plus vite. Beaucoup ont moins dormis.
Les brevets ne sont pas des courses, il faut retirer toutes notions de performances (chronométrées) pour ne garder que l'essentiel : ce que chacun peut vivre sur ces belles randonnées.
Je préfère être préparé pour profiter du parcours, mais ce n'est pas la meilleure façon, c'est juste une manière de vivre sa randonnée.

Moi ce qui m'épate, ce n'est pas tant ta performance sportive, que ta gestion de ta randonnée, ta maitrise de ton sujet 

jpm a écrit:

bonjour

les images sont ici

jpm

Magnifique diaporama, Jean-Pierre et Pascale, qui m'a permis de revivre cette très belle randonnée ... 4 ans après.
Félicitations pour l'ensemble de votre prestation.
J'ai vu Lionel cet après-midi, ... bien "rapé" mais pas arrêté pour autant (il est revenu de Veigné à vélo vendredi après le 1200 et a fait la sortie club dimanche matin ...).
À bientôt.
Jean-Claude

poucet a écrit:

Vivement la prochaine (scoop : je viendrai avec un GPS )

tiens donc   et un adepte de plus, un!

lmvv a écrit:

Citation :

J'ai vu Lionel cet après-midi, ... bien "rapé" mais pas arrêté pour autant (il est revenu de Veigné à vélo vendredi après le 1200 et a fait la sortie club dimanche matin ...).

ça ne m'étonne pas plus que ça de lui solide le gars!

Bravo à tous ... dans les délais ou pas.

Pas franchement au top cette année, j'ai préféré m'abstenir pour aller refaire un tour en Bourgogne (je sais ça devient obsessionnel) mais je garde un excellent souvenir de la première édition .

jpm a écrit:

bonjour

les images sont ici

jpm

Merci Jean-Pierre,

Visionné hier soir avec une menthe chaude .

pascalb a écrit:

Pour SCCBER:
89h45 dont 70h 20 à rouler moyenne roulante 17,42. ( pour une distance compteur de 1225 km).
4 heures d'arrêt pour tenter de dormir, le reste ravitaillement et contrôle.
Par contre, pour les premières 24 heures toute mon alimentation dans les sacoches.

Merci (j'avais loupé ce post).
Donc, j'ai roulé quasiment 6 h de moins que toi, ce qui signifie que j'ai mal géré mes arrêts .
Pour l'histoire de ma vue nocturne déficiente je n'ai pas subitement eu une baisse de vision. L'histoire est plus triviale : j'avais des lunettes à monture titane et il y a quelque temps une soudure a lâchée. Mon opticien a renvoyé celle-ci à un " spécialiste " quelque part en France (et m'a ponctionné en passant de 45 €, mais un " spécialiste " de la soudure titane, n'est-ce pas, a son prix). Au retour j'ai trouvé la soudure pas très jolie, mais baste... Et un mois plus tard la soudure a lâchée... Je vous passe les détails - refus de remboursement - et les brevets approchant j'ai choisi la seule solution restante : refaire tailler mes verres - je suis myope, astigmate et presbyte - et naturellement une monture plus petite...
C'est comme cela que je me retrouve avec des verres en demi-lune, et sur le vélo  à moins de relever exagérément la tête mes yeux regardent la route par dessus les verres, et la nuit sur route sans bande réfléchissante je suis quasiment aveugle, ce qui est très stressant et bien sûr dangereux...

 Paupiette a écrit:

Perdre beaucoup de poids durant une randonnée est signe que le corps n’arrive pas à compenser la dépense énergétique avec l’apport en nourriture. Il puise dans les réserves mais cela le fatigue encore plus (voir ce que mange un cycliste pro durant le tour ou un skipper sur une transatlantique)

Je ne suis pas entièrement d'accord sur ce point (mais j'avoue ne pas avoir non plus de certitudes, juste des ressentis et des souvenirs de nombreuses lectures sur le sujet). Ce n'est qu'une ébauche de réflexion 
1- Un coureur professionnel sur le Tour ne travaille pas aux mêmes intensités que nous sur un brevet, et donc à besoin de d'avantages de calories, notamment d'origine glucidique. De plus, une course à étapes de trois semaines ne se compare pas à un effort de 90 h maximum. Enfin, en course on perd sur une seule petite défaillance, rien à voir avec un brevet.
2. Ma balance m'indique toujours après un 1 200 une grosse perte de mon pourcentage de masse grasse - que je récupère en trois quatre jours - un peu moins sur 1 000, et très peu sur 600 : cela correspond à ce que je lis sur les substrats consommés par le corps en endurance, où il est précisé que nos réserves lipidiques sont largement suffisantes pour un effort de ce type et de cette durée, si l'on ingère le minimum de glucides nécessaires pour produire l'oxydation des lipides (plus un minimum de protéines, de sels minéraux et de vitamines). Une perte de poids à l'arrivée correspond pour l'essentiel à une perte hydrique, et là il vaut mieux effectivement qu'elle ne soit pas trop importante. Et comme son nom l'indique puiser dans les réserves - sans les dépenser toutes prématurément, ce qui est difficile sur quelques jours pour les graisses corporelles - est une chose physiologiquement normale, puisque justement le corps fait des réserves dans ce but. Après, normalement le corps met en place des mécanismes pour favoriser le renouvellement de celles-ci (la faim par exemple).
3. En mangeant relativement peu pendant ces quatre jours de vélo, le lendemain en me pesant je n'avais perdu que quelques centaines de grammes (des graisses essentiellement), et je n'ai pas fini dans un état de grande fatigue (il est vrai que j'avais ralenti les dernières 24 h puisque j'étais hors délais). Mais je pense que si on ressent une grosse fatigue générale - en restant raisonnablement majoritairement en endurance - cela provient à priori d'avantage d'une perte hydrique que d'une perte par insuffisance d'apport calorique. J'ai couru une quinzaine de marathons et même en ne tenant pas compte des problèmes musculaires j'ai toujours fini plus fatigué qu'après un brevet de 1 200 km à vélo : pourtant sur un marathon je n'ai jamais perdu de poids - hors la balance hydrique - de manière mesurable... J'ai donc de la peine à envisager un lien de causalité univoque entre la fatigue et le solde négatif des apports et des dépenses caloriques. De toute façon, le problème de la fatigue et des facteurs limitants à l'effort sont tellement complexes que les meilleurs spécialistes de physiologie sportive sont loin du consensus...

Ouf, j’ai réussi à trouver le temps pour rédiger mon compte rendu : https://www.kim-minh.com/2016-07-douze-cents/

kmkaplan a écrit:

Ouf, j’ai réussi à trouver le temps pour rédiger mon compte rendu : https://www.kim-minh.com/2016-07-douze-cents/

Merci de ton partage Kim.
Tu as bien du mérite avec ton engin.

merci Kim

je pense que c'est Didier que tu as dépanné de son problème de chaine.

bravo par ta ténacité tout en restant cool.

jpm

kmkaplan a écrit:

Ouf, j’ai réussi à trouver le temps pour rédiger mon compte rendu : https://www.kim-minh.com/2016-07-douze-cents/

Super Kim, et faire un 200 quelques jours après le douze cents! Même pas fatigué 

kmkaplan a écrit:

Ouf, j’ai réussi à trouver le temps pour rédiger mon compte rendu : https://www.kim-minh.com/2016-07-douze-cents/

Super compte rendu, bravo d'être allé au bout de ce difficile brevet

Bravo Kim pour ta tenacité. Le plaisir peut aussi être au bout comme tu nous le dit si bien, au delà du délai.

Bravo Kim pour ce compte-rendu qui reflète bien la difficulté de gérer ce type d'épreuve et la ténacité d'avoir malgré le hors délai réussi à aller au bout !!

Pas de regret à avoir Kim, aller au bout c'est déjà surmonter un sacré bout de route.
Par contre sur STRAVA , le dénivelé est de plus de 18000 D+.
Je garderais des deux VC leur souffle lors du col de  FINIELS en nous enrhumant!

poucet a écrit:

Salut Poucet,
Très bien ton récit palpitant où l'humour et l'autodérision sont omniprésents ! Et puis, tu as une bonne mémoire pour t'être souvenu de plusieurs épisodes de 2012 dont celui où je t'avais remis sur la bonne route sans savoir à qui j'avais affaire (dans la nuit et en pleine descente).
Et bravo pour ta maîtrise des divers paramètres au cours de ce long et difficile périple.
Lionel, lui, a pansé ses plaies et est reparti "comme en 40" (c'est un de mes voisins et de plus, camarade de club, mais on ne joue plus depuis longtemps dans la même cour) ; reste son épaule à remettre d'aplomb (luxation acromio claviculaire), mais ça ne l'empêche pas de rouler (je l'ai croisé, lui partant sur son vélo sous le cagnard il y a une heure ...).
Au plaisir de te croiser.
Jean-Claude

merci Poucet pour ce très beau récit.
A chacun de vos récits, Pascale et moi revivons tous ces moments inoubliables. le Douze-cents est désormais  plus qu'un BRM et cela grâce à vous les cyclos.

jpm

Jean Claude a écrit:

Et puis, tu as une bonne mémoire pour t'être souvenu de plusieurs épisodes de 2012 dont celui où je t'avais remis sur la bonne route sans savoir à qui j'avais affaire (dans la nuit et en pleine descente).

Ce n'est pas ce que me dis ma douce ....


Peut être ai je une mémoire selective ??? Sûr que je n'avais pas oublié notre rencontre nocturne ... !!!


Et plein d'autres épisodes d'ailleurs ... Le film de 2012 redefilait au fur et a mesure que j'avançais ...


Tes oreilles auraient du siffler, par ce que nous avons longuement parlé de toi avec Lionel ...


On peut dire que les anciens se portent bien du coté d'Angers !!!! 


Au plaisr de te croiser à nouveau à vélo.

BRAVO GILLES   


SYMPA CE COMPTE RENDU   


qui m'a rappelé  des souvenirs encore gravés dans ma mémoire   (petite !)