Qui a roulé aujourd'hui 5

@Francis16 Merci !  et merci pour les Kudos. 

BRM 300 de Grenoble hier dimanche en guise de 55ème étape du dodécaudax. 
Parcours exceptionnel dans le Vercors, sous le soleil. Sept cols dont quelques petits aue je ne connaissais évidemment pas (routes étroites à très étroite, pas de voiture), des paysages somptueux et des routes en balcon : bref, un rêve cycliste. 
Malgré l'été indien, partis à 4 h, une fois le col du Fau et de la Croix Haute franchis, après la descente au sud il faisait très froid (-0,1 degrés au compteur, puis 2 ou 3 degrés dans l'ascension du troisième col qui a suivi) : pieds et mains gelés... Naturellement la journée fut chaude, encore que j'ai dû remettre le maillot imperméable vers 17 h en descente.
J'ai fini à 21 h après les interminables kilomètres de Voie Verte du retour, seul point négatif pour moi, mais bien sûr bien préférables aux voies encombrées de véhicules frôleurs des retour de week-end.
J'ai roulé en solitaire, la plupart de la bonne quinzaine de participants m'ayant de toute façon décroché dès les premières rampes : j'ai d'ailleurs tenu quelques kilomètres dans un groupe déjà décroché par les costaud, et je trouvais cette allure pas très raisonnable pour moi. En plus, j'étais bien chargé : autonomie totale, bien adaptée d'ailleurs à l'absence quasi totale de commerce dans les hameaux traversés. Un seul arrêt dans un commerce pour mon premier et seul café du matin, au col de Cabre. J'y ai discuté un moment avec le président (ou ex-président ?) du club FFCT de Gap qui m'a chargé de transmettre son bonjour à Jean-Philippe (organisateur grenoblois) : mais c'était foutu d'avance, j'ai oublié instantanément son nom 
Environ 311/312 km avec selon les compteurs (hihi) 4 282/4 095 m de dénivelé et 4 100 annoncés (Strava n'est jamais crédible avec 5 168 m, ça doit flatter l'égo de certains) et une moyenne roulée de 20 ou 20,17 km/h.
https://www.strava.com/activities/1232174494/shareable_images/map_based?hl=fr-FR&v=1508096651

Salut Alain, 
Il s'agissait très certainement de Jean-Jacques Treguiers, il nous lit de temps en temps. 
Salut Jean-Jacques 

Bonjour Jean-Jacques (l'ancien angevin), si tu nous lis.

Merci Alain pour ce bonjour mais quand je suis passé au col de cabre, il n'y avait plus personne
En tout cas, c'était bien il n'y avait plus de neige dans la descente du  coté de Beaurieres !
Jean-Philippe

col_du_glandon a écrit:

Merci Alain pour ce bonjour mais quand je suis passé au col de cabre, il n'y avait plus personne
En tout cas, c'était bien il n'y avait plus de neige dans la descente du  coté de Beaurieres !
Jean-Philippe

C'est drôle, pendant quasiment tout le parcours j'étais persuadé d'être le dernier participant, car même s'il m'avait semblé voir quelques cyclistes prenant un " petit-déjeuner " dans un estaminet un peu avant le col de la Croix Haute, comme je n'ai jamais été doublé j'ai pensé m'être trompé. Et je me suis arrêté au seul col de Cabre, mais cinq petites minutes...
Idem, j'ai aperçu un cycliste assoupi sur un banc, la lampe arrière de son vélo allumé (je ne sais plus où), mais si tôt (bien avant 7 h) que j'ai trouvé bizarre que ce soit un participant du BRM : en tout cas, je n'ai pas été doublé par aucun cycliste, longue distance ou pas.
Vers la fin du brevet, dans un village où je venais de manger un brin, assis au soleil avec un beau panorama, j'ai été rejoins par un des participants (je suis nul  j'ai oublié son prénom alors qu'il se souvenait du mien) : je suis reparti avant lui, on pensait se revoir sur le parcours, mais je ne l'ai pas revu...
En l'espèce, en général sur les brevets un peu difficiles, quand il y a des gars (ou des filles) derrière moi, c'est parce que pour espérer finir je fais en sorte de m'arrêter le moins possible : ainsi l'idée de prendre un petit déjeuner ne me serait pas venue : je l'ai pris à 3 h et copieux (jus de fruit, 2 pains au chocolat, gâteau de riz au rhum  et deux tranches de jambon), de quoi tenir longtemps. 
Par contre, je perd du temps quand il s'agit de changer mes batteries d'éclairage et j'en perd quand je continue trop longtemps avec des lampes faiblardes.
Concernant la trace que j'avais sur mon GPS, un seul détail intriguant : alors que je ne regardais jamais le road-book - ma mauvaise vue m'interdit de le lire en roulant - à l'approche du dernier pointage (Saint André en Royans) j'ai exceptionnellement regardé celui-ci - en m'arrêtant - et j'ai lu D58 à droite, alors que la trace partait tout droit : j'ai hésité puis conclu que l'option à droite était inévitable et que j'avais peut-être chargé une trace non définitive (ça m'était arrivé sur le MGM 1200 espagnol, mais là j'avais pris une route différente sur plus de 100 km, heureusement sans pointage). J'ai finalement retrouvé ma trace après Rovon. Et j'aime bien le GPS quand il s'agit de trouver la VV : c'est tellement mal indiqué, et je me souviens d'un de mes premiers BRM greneblois du temps passé en aller-retour pour dénicher le départ, les autochtones non cyclistes pour la plupart n'en connaissant même pas l'existence.

@Sccber Bravo pour ce brevet, et tu as eu du beau temps 

Nordiste a écrit:

@Sccber Bravo pour ce brevet, et tu as eu du beau temps 

Merci 
C'est sûr que programmer un BRM " à dénivelé " (attention ce n'était pas le 1 000 du Sud, ni le TriRhéna, ni même le BRM 600 du CCK que j'ai fait l'an passé), à cette période de l'année cela pouvait passer pour un pari risqué, au moment où sur Facebook je vois beaucoup de cyclistes parler de fatigue ou commencer leur coupure...
C'est sûr que la météo extrêmement favorable a joué dans le succès de ce BRM (pas mal de participants, en tout cas plus que j'aurai cru possible). 
Mais le facteur déterminant à mon sens est la qualité des parcours proposés par Jean Philippe - et partant le nombre des habitués, loin d'être tous des locaux.
Et puis je c'est aussi la pertinence de l'horaire proposé : départ à 4 h, moi qui ne suis pas du matin je reconnais que c'était idéal pour s'extraire de la ville (dans ce tracé on ne prend pas de Voie Verte au départ), puis pour monter les deux premiers cols (col du Fau puis de la Croix Haute), sur des routes plutôt passantes (pour la Côte d'Azur) : là, quasiment personne. 
De même le retour, pour les plus rapides se fait de jour ; moi-même ai connu une baisse notable de visibilité (et la nécessité de mettre vêtement fluo et éclairage de manière à me sécuriser le plus possible) que sur une vingtaine de kilomètres (je roulais sur la bande extérieure car c'était la rentrée de week-end des furieux). J'ai fini de nuit par les 28 km sécurisés de la VV, certes pas enthousiasmants : route toute droite, feuillage des deux côtés quasiment ininterrompu, alors de nuit c'est très chiant. De plus les feuilles mortes rendaient la piste relativement peu distincte. Seuls deux petits incidents, si je puis dire, ont rompu cette monotonie, où les kilomètres semblent durer beaucoup plus longtemps : j'ai failli être heurté par un oiseau, sans doute ébloui par mes deux phares plein pot, et j'ai fuir un chevreuil...
Bref, toute la journée en roulant je me suis fait la réflexion que ce tracé établi manifestement par un fin connaisseur du Vercors était la réponse à tous ceux qui sur ce Forum débattent de l'intérêt de participer à des BRM : comment aurai-je pu choisir de telles routes en habitant loin du Vercors ? Un BRM bien conçu, ce n'est pas un parcours pour préparer ou valider un PBP : c'est le cadeau fait par un cycliste d'expérience sur les plus beaux (et les plus sûrs) chemins possibles.
Et JP en connaît des chemins - il m'en fait même découvrir certains près de chez moi - et les chemins de ses brevets il les a essayé et réessayé avant de les proposer. Cela me fait aussi penser à d'autres grands organisateurs qui font de même.
Et en me régalant des paysages, je pensais aussi comme cela m'arrive aux trop rares jours exceptionnels de grand ski où tout est quasi miraculeux, que c'était dommage qu'il n'y ait pas eu plus de monde encore pour profiter de ce Vercors aujourd'hui. Comme on dit : les absents ont eu tord.

Petit rajout...
Je viens de découvrir que mon GPS, contrairement à ce que je supposais, comptabilise aussi le dénivelé (il fallait aller le chercher au fond d'une arborescence du programme).
Donc dénivelé de ce BRM 300 :
Annoncé 4 100 m
Compteur Sigma : 4 282 m
Compteur Cyclo : 4 095 en positif mais 4 213 en négatif (?)
Et donc GPS Oregon 450 : 4 293 m.
Conclusion : il n'y a pas de conclusion 

sccber a écrit:

Environ 311/312 km avec selon les compteurs (hihi) 4 282/4 095 m de dénivelé et 4 100 annoncés (Strava n'est jamais crédible avec 5 168 m, ça doit flatter l'égo de certains) et une moyenne roulée de 20 ou 20,17 km/h.
https://www.strava.com/activities/1232174494/shareable_images/map_based?hl=fr-FR&v=1508096651

Si Strava est crédible mais pas avec un tel mais avec un Garmin

@veloblan: tu es cité comme référence sur le forum de celles et ceux qui essaient de deviner le parcours du Tour de France 2018 avant sa présentation.  

c'est ici: http://www.velowire.com/article/1027/fr/tour-de-france-2018---les-rumeurs-sur-le-parcours-et-les-villes-etapes--.html#comments

Aller au commentaire numéro 782!

@Sccber Oui, tu as dû en prendre plein la vue ! La prochaine fois que je vais à la montagne, je prends mon vélo pour enfin me faire un col tout en pensant à mon grand-père qui a toujours rêvé mais malheureusement n'a jamais eu l'occasion d'en gravir un...
Que j'ai hâte de découvrir la France à vélo ! 
Merci encore à toi pour tes CR toujours très agréable à lire, bonne soirée ! 

Guy2 a écrit:

@veloblan: tu es cité comme référence sur le forum de celles et ceux qui essaient de deviner le parcours du Tour de France 2018 avant sa présentation.  

c'est ici: http://www.velowire.com/article/1027/fr/tour-de-france-2018---les-rumeurs-sur-le-parcours-et-les-villes-etapes--.html#comments

Aller au commentaire numéro 782!

Merci Guy, je viens de relire mon article, je l'avais oublié. Ben dis donc t'as l’œil

veloblan a écrit:

sccber a écrit:

Environ 311/312 km avec selon les compteurs (hihi) 4 282/4 095 m de dénivelé et 4 100 annoncés (Strava n'est jamais crédible avec 5 168 m, ça doit flatter l'égo de certains) et une moyenne roulée de 20 ou 20,17 km/h.
https://www.strava.com/activities/1232174494/shareable_images/map_based?hl=fr-FR&v=1508096651

Si Strava est crédible mais pas avec un tel mais avec un Garmin

Pas sûr, dans ce cas je suppose que Strava se contente d'enregistrer les mesures du Garmin, donc c'est le Garmin qui serait crédible. Enfin, je n'ai aucune connaissance sur la façon dont l'application Strava calcule le dénivelé sur téléphone. Mais si l'un donne dès résultat crédibles (dans la fourchette commune à la plupart des appareils) et l'autre systématiquement des valeurs supérieures - ici de presque 25 % - je suppose que son mode de fonctionnement est différent. Sur mon téléphone j'ai une application d'altimétrie  (au choix GPS, Aster ou un mixte des deux, qui indique une précision à +/- de 12 m ce qui n'est pas du même ordre de grandeur).
Mon Garmin, malheureusement n'est pas compatible avec Strava. Et comme mon ordinateur est quasi inutilisable je ne peux pas voir s'il y a possibilité en passant par une application Garmin.
Par contre, je suis assez épaté que l'application Strava fonctionne  d'une manière aussi précise et sans trou d'enregistrement, et depuis peu qu'il fonctionne également en mode avion : il y a quelques années j'avais chargé sur mon téléphone une application dédiée à la course à pieds ; mais elle n'enregistrait que rarement un circuit - même urbain - complet : entre un point sans signal et le suivant la programmation traçait une ligne droite ce qui me donnait un kilométrage réduit et surtout des pointes de vitesse surréalistes. Sur ce 300 j'ai mis en route dix minutes avant le départ (pause automatique  en cas d'absence de mouvement) puis éteint à l'arrivée à la voiture (500 m après la boite aux lettres de l'arrivée, téléphone écran éteint, en mode avion, relié à la batterie externe qui alimentait mon GPS, le tout dans le sac de guidon. C'est beau cette technologie quand ça ne sert pas à espionner ().

Nordiste a écrit:

@Sccber Oui, tu as dû en prendre plein la vue ! La prochaine fois que je vais à la montagne, je prends mon vélo pour enfin me faire un col tout en pensant à mon grand-père qui a toujours rêvé mais malheureusement n'a jamais eu l'occasion d'en gravir un...
Que j'ai hâte de découvrir la France à vélo ! 
Merci encore à toi pour tes CR toujours très agréable à lire, bonne soirée ! 

La montagne c'est important, même visuellement pour le savoyard d'origine que je suis. 
Pendant longtemps, de l'enfance à Aix-les-Bains puis Chambéry et enfin Grenoble à la maturité, j'ai vécu en ville, mais environné de montagnes. Quand je suis venu dans la Loire, les maigres contreforts que j'assimilais un peu bêtement à de quasi collines, ou les crassiers des anciens puits de mine, et donc l'absence d'un arrière-plan montagnard me rendaient mal à l'aise (il paraît à l'inverse que l'homme des plaines se sens écrasé par la proximité des montagnes). 
Bref, j'aime vraiment deux types de paysages, les montagnes et les déserts, leur sauvagerie me bouleverse. 
Grimper un col en haute montagne, c'est rester un peu en retrait - mais seul un alpiniste ou dans une moindre mesure le skieur hors-piste ou le randonneur peuvent ressentir une certaine osmose mesurée avec le milieu naturel. 
Un col facile ou difficile ce n'est pas l'important en l'espèce, ce qui compte c'est la grandeur et la rudesse du lieu. La difficulté d'une montée, c'est autre chose, c'est le défi sportif que l'on se porte à soi-même, car des montées difficiles existent hors milieu montagnard. 
La montagne impressionne : il n'est que de tenter la première d'une ascension de nuit en montagne et en solitaire pour comprendre ce mystère. Je me souviens de ma première ascension de la sorte, sur un col déjà monté de jour à plusieurs, avec les voitures : c'était le Grand Colombier depuis Culoz (pour le Défi bugiste), et j'avais choisi de partir au milieu de la nuit pour arriver en haut au lever du soleil. Une sorte de crainte illogique au départ, et peu à peu une sorte d'euphorie, mais rien à voir avec le côté sportif (pas de vitesse à tenir, ni même des sensations d'être bien physiquement sur le vélo), juste une impression positive de vie, d'être seul au monde et  quasi propriétaire du col. J'ai connu aussi cela la nuit sur le Ventoux, seul avec les animaux, puis parfois sur d'autres cols. 
Et parfois cela se passe mal, quand le physique dit stop, alors la nuit c'est encore moralement plus dur que le jour : parce qu'il y a toujours un moment où l'euphorie n'est plus de mise, où le corps se rebelle et l'esprit faibli : il faut savoir l'accepter et composer, pour repartir.

Y cause quand même bien Alain  
Si avec ça, notre jeune ami "Nordiste" ne va pas vite mettre ses roues en montagne, c'est à n'y rien comprendre !  
Bravo Alain pour ce nouveau BRM 300 montagnard à une période qui a priori n'aurait pas dû être forcément propice à la "chose", mais qui l'a été de fort belle manière pour récompenser les valeureux randonneurs qui ont eu le courage de s'aligner au départ.

lmvv a écrit:

Y cause quand même bien Alain  
Si avec ça, notre jeune ami "Nordiste" ne va pas vite mettre ses roues en montagne, c'est à n'y rien comprendre !  
Bravo Alain pour ce nouveau BRM 300 montagnard à une période qui a priori n'aurait pas dû être forcément propice à la "chose", mais qui l'a été de fort belle manière pour récompenser les valeureux randonneurs qui ont eu le courage de s'aligner au départ.

Hé hé, rien à voir avec le 17 octobre 2010

Ouais mais c'était en Auvergne, pas dans les Alpes !

lmvv a écrit:

Ouais mais c'était en Auvergne, pas dans les Alpes !

Pas de neige en Auvergne aujourd'hui (en tout cas dans l'extrême sud du Cantal...)

Sortie "esprit longue distance", 169 km (1800 m de dénivelé selon openrunner, dont 1000 dans les 70 derniers km) sur le thème des "Plus Beaux Villages de France". 6h48 sur la selle, 7h30 environ au total.

Températures sous abri officielles: 10 au lever du jour (beaucoup moins dans les fonds de vallées), 21 cet après-midi. Rafale max 40 km/h (dans ma face évidemment).

   

@lmvv Oui tu as raison ! 
Le seul problème avec la montagne c'est que c'est loin et comme je n'ai pas encore le permis.... 
J'ai d'ailleurs vu que le Tour de France 2018 allait arriver au Grand-Bornand (74) en passant par le Col de la Colombière (j'ai déjà fait une partie à pied mais je n'ai jamais ramener mon vélo là-bas). J'ai même la chance d'avoir ma ville comme ville étape !   


voici le parcours, la "Diagonale du vide" oubliée sur ce tour...

@Guy2 Bravo, joli tour ! 

Bonjour à tous !
Petit tour cet après-midi très agréable sous le soleil et sans aucun vent ce qui est rare par ici ! 
Tour habituel et passage à Notre-Dame-de-Lorette. Sortie de 22 kilomètres en 53 minutes (25 km/h de moyenne) et 207 de D+.
Demain je fais confiance à mon GPS, je part à l'aventure dans un endroit que je ne connais pas du tout. 

Bonne soirée à vous tous et bonne route ! 

Tour de France à vélo, mais ils traversent deux fois le pays en avion😂😂🤣
Quelle farce... On est loin des exploits de nos copains du revival tour, qui eux en plus tournent à l'eau claire et sans moteur! Un immense bravo à eux

tortuavelo a écrit:

Tour de France à vélo, mais ils traversent deux fois le pays en avion😂😂🤣
Quelle farce... On est loin des exploits de nos copains du revival tour, qui eux en plus tournent à l'eau claire et sans moteur! Un immense bravo à eux

Bonjour à tous,
C'est une manière de voir les choses. Mais c'est aussi comparer de qui ne l'est pas.
C'est une course, le nom est une marque et de fait le propriétaire en fait ce qu'il veut.
Le vélo permet de pratiquer différemment.

Loin des exploits ... Que se passerait il si les uns se melangeaient aux autres ?
Une question : un pro sur le PBP il fait quoi ? Et ce même pro avec son équipe ?
Mets lui un chèque au bout et tu verras que les 43 heures de premiers vont être ridicules.
A l'inverse le "long rider" ça existe comme nom ? Sinon je mets un copyright! Sur une étape pro il fait quoi ? Rien! Il se fera sortir des roues finira seul hors délais.

Tourner à l'eau claire ... tu veux rire je suppose. ( ça va pas plaire mais ce n'est pas personnel)
L'eau claire c'est pas de dopage donc pas un truc interdit par une fédération .... super, sauf que tous les pays ne mettent pas la barre au même niveau.
Mais je chipote, je suis asthmatique et un bronco dilatateur sur ordonnance et c'est bon, mais sans ordonnance ça marche pareil. 
Pas beau, suis pas comme ça alors je ne prends aucun médicaments et que du "certifie anti dopage"  c'est écrit sur la boîte ! Un petit tour à la pharmacie pour la maltodrexine, une petite boîte de decontractil coup de bol suis pas sensible sinon faudrait que je me dope le C.. avec je-ne-sais quelle crème.
Fin de grosse sortie, une dose de protéines toujours certifiée anti dopage, et pour repartir le matin un petit déjeuner au goût infâme toujours certifie antidopage.

Ah zut on parlait de l'eau claire, je m'ecarte ... Ben non quand j'y pense.
En fait je fais comme un cycliste (joli reportage a la tele) de la RAA qui ne mange que des poudres.
Alors c'est quoi l'eau claire ? 
Et croire que sur une longue distance jamais personne ne prend rien...
Même pas un cachet à la caféine entre 2 et 4H ?

Bonne route à tous

Rouler à l'eau claire ? Evidemment ! Tout dépend ce qu'on y ajoute.
A la fin des années 50 un grand randonneur, ou un randonneur de grande taille si vous préférez, a remporté P.B.P. en 52h19 avec voiture suiveuse de son "constructeur" en permanence derrière lui. C'est bien pratique la nuit. Mais insuffisant. Plus tard il a expliqué qu'il prenait des amphétamines, non pas pour se doper mais pour ne pas avoir sommeil durant les 2 nuits sur le vélo. Les autres, qui étaient obligés de s'arrêter dormir dans un abri bus lorsqu'ils avaient sommeil, ou sur le bord de la route étaient certainement des cloches car, eux, ils n'avaient rien compris ! ! 

Quant à comparer les performances entre les randonneurs et les coureurs, je suis entièrement d'accord avec Paddy. Il faut avoir côtoyé ces deux mondes pour savoir qu'ils n'ont pas grand'chose en commun et rien du tout en ce qui concerne la condition physique !
Déjà en 1891 Charles Terront gagnait PBP en 71h22 sur un vélo ... d'époque, avec un braquet unique !! en empruntant des routes qui n'étaient pas toujours revêtues ! Regardez les résultats du PBP de 2015 et vous verrez que la grande majorité a mis beaucoup plus de temps que Terront, 124 ans plus tard. C'est édifiant.
En 1901 Rosière, un touriste-routier, a mis 62h26. Ah ! combien de randonneurs derrière lui en 2015 ?
Maurice Diot a gagné PBP professionnel en 38h55. C'était en 1951, il y a donc 66 ans déjà. Imaginez ce que serait le temps d'un pro s'il prenait le départ du PBP en 2019 ?