Diagonale Dunkerque Menton 07/2017

Bonjour à tous,

Demain départ de Dunkerque à 16h00.
Arrivée prévue à Menton mardi avant 20h00.

Le gros du parcours: Dunkerque, Arras, dodo à Péronne, Sézanne, Troyes centre, dodo à Bar sur Seine, la Bourgogne, Dijon centre, Bourg en Bresse, dodo à Pont d'Ain, traversée de Grenoble par la piste le long du Drac, dodo à Sisteron, Castellane Grasse, Nice Moyenne Corniche et Menton.

Retour en train mercredi.
Boulot prévu jeudi 13.

On part demain en bus de Périgueux 6h10, TGV Angouleme Lille, TER pour Dunkerque. Le but est de bien utiliser le délai et d'alléger les étapes des 4 jours suivants. On roule 157km demain soir.

Plus de news bientôt!
Moral bon. Pas beaucoup de vélo depuis le 600km de Ménigoute, mais de la qualité et de la PPG. Ca devrait le faire en théorie, sauf que la DIAG' c'est l'aventure cheers

Bonne fin de semaine à tous,
David

Parcours différent du mien( j'ai by passé Dijon) dans ta partie centrale.
J'espère que tu trouveras la moyenne corniche!

ddesmetbob a écrit:: Bonjour à tous,
...

On part demain...
David

Bonjour à tous
'On' c'est combien 'on' ?
Bonne route

Bonne route à tous

BONNE ROUTE Pour cette belle aventure.

Tenez nous au courant de votre progression. Vous allez avoir chaud ! Diagonale Dunkerque Menton 07/2017 Icon_tongue

Bonne route, on attend le CR et les photos Wink

Paddy a écrit:

ddesmetbob a écrit:: Bonjour à tous,
...

On part demain...
David

Bonjour à tous
'On' c'est combien 'on' ?
Bonne route

Bonne route à tous

Nous sommes 2 avec mon camarade de club Jean Pierre.
Merci pour le "bonne route" ;-)

David et Jean-Pierre ont quitté DK à 16 h, temps idéal, comme toujours à DK, et léger vent complice
[url=https://servimg.com/view/11853227/479] Diagonale Dunkerque Menton 07/2017 Dkment10

Diagonale Dunkerque Menton 07/2017 Dkment10

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Le plus difficile est fait, ils entrent dans Bergues

[url=https://servimg.com/view/11853227/480] Diagonale Dunkerque Menton 07/2017 Dkment11

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Bonne route les amis

^^ Nombre de messages : 5307 Date d'inscription : 21/09/2006

super !!

~
«La France est un paradis peuplé de gens qui se croient en enfer» [Sylvain Tesson]

Allez un peu de teasing pour mon parcours effectué fin mai:

DUNKERQUE MENTON 26 30 MAI 2017

GRENOBLE ou pas GRENOBLE. Voilà bien le choix à faire pour opter son long ruban de circulation que pour se soustraire ou non à une poche de pollution qui a fait tant souffrir ses habitants lors de l’hiver dernier.

C’est pourtant l’itinéraire retenu au final considérant le dénivelé déjà conséquent.

JEUDI 25 MAI 2017 VALOGNES DUNKERQUE

Repérage de la porte d’entrée provisoire de l’hôtel de police, car les bureaux principaux sont en travaux. Pas question de stresser avant le départ.

La plage de MALO LES BAINS est très fréquentée en ce début de week-end de l’Ascension et surtout grâce à la météo qui fait s’emballer le thermomètre. Une fête rend le centre ville interdit à tout véhicule. Les évènements internationaux récents sont pris en compte avec force glissières de sécurité au pourtour.

Je rencontre devant l’hôtel de police Christian CARFANTAN (sariste CARQUEFOU- 44) qui se lance également sur DM en cette fin d’après-midi. Cette année en solo, après son abandon en équipe en 2016. Après une photo que je transmets à JP BATTU, je l’accompagne quelques kilomètres, le vent lui est favorable. Ce ne sera pas le cas pour moi qui part demain matin.

VENDREDI 26 MAI 2017 DUNKERQUE SOISSONS 225 km D+ 1633 m

Petite étape bien contraire à mon découpage habituel. Choix motivé par la volonté de la descente du Col de VENCE de jour. Dès la sortie de BERGUES une punaise aura tôt fait de grignoter l’avance prise. A peine plus loin, je dois resserrer un boulon de fixation du garde boue arrière ! Pour une mise en condition c’est plutôt une mise en pression.

Au sortir d’HAZEBROUCK, Jérôme BACLET vient à ma rencontre. Nous échangeons sur notre précédente rencontre lors de DH effectuée en 2015. L’arrêt devant un crématorium est une volonté affirmée de sa part. Le BEFFROI de BETHUNE est une occasion de tâter du pavé (histoire de valider la fixation de la boulonnerie, selon lui) et de jouer du contre jour avec le soleil pour une photo souvenir. Une fois le pot de l’amitié promptement avalé ainsi que le repas frugal prévu, nous longeons la piste de descente de NŒUD LES MINES avant de me retrouver seul face à EOLE qui se renforce d’heure en heure. Mais pas encore au point de me prendre pour VERLAINE. Merci Jérôme pour ce moment! Mon allure supérieure au tableau prévisionnel m’amène à BAPAUME avec une avance conséquente. C’est là que Brigitte LEGRAND de CAMBRAI me retrouve. Les deux censeurs au compte de l’ADF partageront ainsi un pot de l’amitié aussi rapide que le précédent. Nouvelle couche de crème solaire et revoilà le vent. Enfin, au moins je ne suis pas la tête dans le four en terme de sensation. L’après-midi sera consacré à quelques arrêts photos pour immortaliser les nombreux cimetières militaires de toute nationalité dans cette région. De quoi relativiser en sorte.

Arrivée sans trop d’hésitation à SOISSONS et ses hôtels bas de gamme hors la cité ce, malgré des travaux. Ce soir, pique nique sommaire en chambre. Vite fait, car je décide d’avancer l’heure de départ pour profiter au mieux de la relative fraicheur nocturne.

Merci à Zapilon pour son accompagnement jusqu'à Wormhout et son accueil sympa à Dunkerque.
cheers

David

Bien rentré d'une diagonale Dunkerque Menton extra.

Mercredi longue journée de train. Dont un Nice Bordeaux en intercités de près de 10h!
Jeudi grosse journée boulot intensive.
Depuis week end en famille avec de la voiture Sad

Bref, je vous ferai un CR un peu plus tard.

Prochain objectif, le BRA ce week end, je le tente en 1 jour. Vu l'entrainement sur la diag', ça devrait le faire.

A bientôt!
David

SAMEDI 27 MAI 2017 SOISSONS POUILLY EN AUXOIS 315 km D+ 2635 m

Comme un fait exprès, cela commence par une longue montée. Me voilà couvert, en sueur et le vent toujours de face bien que plus faible qu’en journée. JALGONNE est traversée au petit jour, je surprends un sanglier couché dans le fossé côté droit de la route, ouf il y reste! Une biche choisira elle une traversée de droite à gauche (n’y voir allusion politique récente bien sur).

MONTMIRAIL m’est évité par le GPS. Je me retrouve en sortie de ville évitant de fait une descente de triste mémoire pour les anciens diagonalistes ayant connu Daniel MERLET. Dans une moindre mesure, je rate le tampon. Tant pis, SEZANNE pourra faire aussi l’affaire. Les habituelles fréquentations de café en ces dimanches matins ne dérogent pas à la règle. Au moins, j’en suis quitte pour entendre leurs exploits sportifs passés.

A peine 9 heures que la journée va imiter la précédente en terme de conditions météorologiques.

ANGLURE est traversée mais cette fois du Nord au Sud. La précédente l’ayant été dans l’autre axe lors de BS.

Avant TROYES, les arrêts se font de plus en plus nécessaires, l’avance fond, les bras cuisent. Le taboulé ne passe pas même avec une gorgée d’eau, cela promet pour cet après-midi. Un couple au sortir du supermarché -qui m’offre quelque ombre- me sort de ma léthargie. Après la longue traversée de TROYES, il ne s’agit plus pour moi que de poursuivre avec pour seul but de rejoindre POUILLY EN AUXOIS quel que soit l’horaire. Message de Christian CARFANTAN qui m’indique avoir stoppé hier à BAR SUR SEINE victime de la chaleur. Pointage à CHAOURCE, encore un arrêt dédié à la crème solaire et au remplissage des bidons, vivement 17 heures. Je choisis de longer le canal de Bourgogne par la piste cyclable, malgré force pécheurs et cannes à pêche en travers du chemin. Au moins, je roule à l’ombre. A ALISE SAINTE REINE, pour sur que la vue est belle, mais quelle rampe pour un tampon sur le carnet de route! Au moins je retrouve quelque force pour que l’allure ne soit pas trop minable!

Et bien, malgré tout j’arrive quasi à l’heure à l’hôtel du Commerce lieu retenu. Une fois de plus, la modestie de la moyenne prévue m’a permis de garder bon moral.

Etant samedi soir, le restaurant est bondé. Quel changement après avoir pédalé plus de 17 heures en solitaire, que se confronter à la cacophonie ambiante. Une bonne demi heure d’attente pour une simple pizza et une salade de fruits mais il me faut renouveler les réserves nutritionnelles.

DIMANCHE 28 MAI 2017 POUILLY EN AUXOIS SEYSSINS 318 km D+ 2163 m

Nouveau départ bien avant 3 heures. Petit déjeuner négocié la veille avec les propriétaires, merci à eux. J’engouffre le plateau petit déjeuner et sort sans encombre de l’hôtel. A peine en route, je croise deux jeunes en vélo -sans éclairage- me criant qu’il n’est point raisonnable de rouler à cette heure, la charité se moquant de ce que vous savez.

Descente fraiche sur BEAUNE traversée de nuit. A DEMIGNY : mon GPS que je suis strictement m’emmène dans un chemin puis un sentier qui abouti finalement dans un bois. Damned, demi tour. Première expérience de « gravel». Une nouvelle tendance qui tend à allier cadre de route et gros pneus. Une relance économique?

Victime de la chaleur (?), mon GPS fait encore preuve d’innovation, tant qu’à faire dans CHALON SUR SAONE. Un bon jardinage s’en suit. La carte routière bien que surlignée ne m’est pas d’un grand secours. Ce n’est qu’à la sortie de SAINT MARCEL que je retrouve mon (quasi) fidèle compagnon de route en état de fonctionner correctement. J’entame la plaine de la BRESSE. Petit déjeuner à EPERVANS sur une table dressée sur la petite terrasse de l’épicerie ce qui me permet aussi de faire apposer un tampon. Je sacrifie à la restauration rapide d’un certain RONALD car plus beaucoup de réserves peu avant BOURG EN BRESSE. A cet endroit du parcours, l’avance maintenue jusqu’alors passe en territoire négatif. Qu’importe, tel le chasseur sur la trace de sa proie, je poursuis.

Le mode cycliste du GPS me fait éviter les grandes rues dans BOURG EN BRESSE mais faute d’ombre la visibilité de l’écran est quasi nulle. Merci à André DELERUE d’avoir signalé le passage par LES RIPPES.

LAGNIEU en début d’après-midi est déserte. Je me rabats vers un DAB pour attester de mon passage. Toujours ce vent de face. Passé BRIORD, j’aperçois la centrale de CREYS MALVILLE. J’emprunte la piste cyclable moins roulante mais plus ombragée. Je retarde le moment de m’arrêter, signe que je ne suis plus tout à fait lucide (ange et démon débattant toujours : arrêtes toi, non poursuis encore jusqu’à la prochaine ombre). Je plonge dans les sacoches, il faut absolument me nourrir. Saucisson et lait concentré feront l’affaire. Il n’en demeure pas moins que je dois reprendre le chemin tel désormais homme-machine. Un kilomètre après l’autre. Heureusement cette année, je dispose de nombreux « podcast » (suggestion de Stéphane GIBON jeune diagonaliste de son état entre autre). Avant le PONT DE BEAUVOISIN, je choisis la route recommandée pour les véhicules lents. Mal m’en prend, c’est le chemin des écoliers, mais quand on aime, ….

En fin de descente des ECHELLES (!) je rencontre Patrick GUINARD tout fringant qui me demande si le vent me gène depuis le départ, c’est oui. Le pot de l’amitié est vraiment apprécié à SAINT LAURENT DU PONT. La preuve, je remarque une vieille d’indication routière plaquée au mur. Signe que je peux revenir à un état de conscience! Le col de la Placette considérée par JP BATTU d’amicale montée est l’occasion pour Patrick GUINARD de m’immortaliser pour le site de l’ADF. Qu’à cela ne tienne, je me fends aussi d’une prise de vue mais depuis l’arrière. La descente est abordée prudemment, car je ne dispose que du frein arrière. Les plaquettes avant ont disparu. Patrick me laisse, il me reste la piste cyclable à parcourir jusqu’à SEYSSINS. Grand merci à lui. En cette fin d’après-midi, nombreux sont les marcheurs, joggeurs, simples promeneurs à profiter de l’ombre. Je ne fais pas l’impasse du petit détour pour découvrir le stade BACHELARD. Les sommets alentours sont enneigés.

En ce dimanche soir, aucun restaurant à proximité d’ouvert. Heureusement, des plats cuisinés en barquette proposés par l’hôtel me combleront. Trois à la suite, tout comme le nombre de saristes rencontrés depuis le départ.

LUNDI 29 MAI 2017 SEYSSINS GREOLIERES 285 km D+ 3891 m

Comme prévu, le gardien de nuit me sort tout le petit déjeuner, quel régal! Cela rompt aussi sa monotonie.

20°C ! Alors qu’il est à peine deux heures trente. La traversée de l’agglomération en utilisant les bandes cyclables n’est pas sans me faire quelque peu ressentir que le fessier est entamé. Le GPS fidèle à son tracé me fait emprunter de petites routes mais fort pentues au demeurant, CAMBRONE dépasse alors mes lèvres. L’honneur du pied de rigueur.

LA MURE au petit jour et la première boulangerie fera l’affaire, car désormais ce tronçon m’est bien connu pour l’avoir emprunté lors de certaines éditions du Mille du Sud. Ce tracé, je l’ai voulu en mémoire de deux randonneurs de connaissance disparus récemment l’un par accident de la route, l’autre par maladie foudroyante. Tous deux avaient à peine la cinquantaine.

Le col de FESTRE dont je peux cette fois admirer le paysage de jour m’accueille. Mais pas le restaurant fermé à ce matinal horaire. Tant pis, les oreilles d’âne seront pour le mois d’août prochain (NDLR : spécialité culinaire locale que j’apprécie particulièrement lors de chaque édition du brevet précité). Malgré une photo au panneau, je double d’un tampon dans la superette de VEYNES en bas du col. Et toujours, le frein arrière comme seul moyen.

Je ne puis poursuivre jusqu’à SISTERON pour manger compte tenu du retard qui s’accumule. Prés d’une heure d’arrêt à LARAGNE MONTEGLIN, ce qui n’arrange pas mes affaires.

SISTERON que je traverse comme un automate. Au sortir, je rebrousse chemin, je ne suis pas sur mon parcours. La pente pour atteindre VOLONNE est en plein soleil. Peu avant SALIGNAC, un couple en vélo m’arrête, me demandant si je suis diagonaliste. Le temps de sortir de ma bulle (toujours ces podcast pour faire passer le temps) qu’arrive Robert ISOARD sariste de GAP sera une preuve supplémentaire qu’il faut respecter son parcours. Le temps de quelques photos pour le site de l’ADF et j’indique que je dois reprendre mon lancinant ouvrage.

BARREME est en vue. Cela tient lieu de pointage pour SISTERON. De là, bifurcation sur CASTELLANE que j’atteint avec fort retard. Je téléphone à mes hôtes du soir, pour leur confirmer mon arrivée mais à la nuit tombée. Ils me confirment m’attendre, ouf.

Encore une partie du parcours commune avec le Mille du Sud. Mon allure s’améliore quelque peu maintenant que la soirée s’annonce. La descente sur GREOLIERES est l’occasion de voir traverser une biche puis un chevreuil. Et dire que je ne puis toujours pas profiter de la descente. Rapide arrêt pour la chasuble et l’éclairage. Un repérage préalable sur G….. MAPS me permet de reconnaître la maison d’hôte malgré la nuit tombante! Je fais l’impasse sur la douche et me mets promptement à table. Il ne faut quand même pas exagérer de la générosité du couple qui m’attend depuis plus d’une heure. Un bon repas mais je ne peux finir le dessert tant mon palais rebute à la nourriture solide. Douche et trois heures d’un sommeil à peine réparateur. Que ne puis-je profiter plus longtemps du confort de cette chambre d’hôtes!

MARDI 30 MAI 2017 GREOLIERES MENTON 83 km D+ 882m

Le petit déjeuner m’est servi par Monsieur qui y a tenu malgré qu’il ne soit que trois heures! Lui se recouchera bien sur. Le col de VENCE est atteint à la pointe du jour. La descente sera une belle récompense. Puis CAGNES SUR MER et NICE et leurs bandes cyclables le long de la plage. Plusieurs cyclistes me doublent sans un regard. Qu’importe, je veux profiter de ces instants, car je sais que la traversée de NICE ne sera pas de tout repos. Ce qui s’avère vrai. La promenade des anglais est parsemée de joggeurs et autres marcheurs. Difficile, d’imaginer la panique du 14 juillet dernier. Je renonce à trouver la stèle en mémoire. J’ai beau chercher le panneau Moyenne Corniche, je tourne et retourne au (beau !) milieu de la circulation malgré qu’il ne soit que sept heures. Je trouve comme à chaque fois, par pur hasard (chance ?), la boite jaune pour y déposer ma carte postale.

Un motard me confirme que la route empruntée mène bien au col d’EZE, donc je poursuis. Cependant, le numérotage n’est pas le bon. Habitué au changement perpétuel, je ne fais pas demi tour. Je parviens malgré tout à LA TURBIE (quelle alternative ais-je donc prise?). Il n’y a pas qu’à ROME ……..

Dernier pointage BPF et pâtisserie à la clé.

Je surplombe désormais la Principauté de MONACO. Mais ne cède point à l’effervescence de la descente pour les raisons que l’on sait. Peu s’en fallut d’ailleurs que je ne rejoigne le groupe des accidentés voire pire. Une voiture coupe sérieusement un virage en montée, preuve de mon inexistence? Toujours est-il qu’une bordée de jurons à la Archibald HADDOCK sort de mes poumons. Que n’ai je à ce moment puissance de frappe non chirurgicale.

La pancarte MENTON me permet de transmettre à la petite communauté preuve de mon arrivée.

La double porte sécurisée ne m’empêche pas d’obtenir le tampon final. Désormais, c’est farniente en attendant le début d’après-midi pour prendre le train de retour.

En me rendant à la plage, je tombe sur un marchand de vélo électrique. Ni une, ni deux, je fais installer une paire de plaquettes. En attendant, je prends un pot que j’estime bien mérité. Entre deux endormissements sur la terrasse ombragée, je reprends goût à la civilisation. Au sortir du vélociste, un couple m’interpelle. Oui, j’en ai fini. Lui aussi, mais la veille en provenance de BREST. Nous devrions nous retrouver à la réunion régionale de PIPRIAC de novembre prochain.

Bière, pizza et glace englouties, je renais quelque peu. Seul le fessier n’est pas au diapason.

Conclusion 1:

Les diagonales ne se ressemblent pas. Qu’on en juge, en 2016 seul de bout en bout et sous la pluie. En 2017, 4 saristes, deux diagonalistes et une chaleur dont mes bras témoignent de la virulence.

Conclusion 2 : La chaleur, en sus de la fatigue coutumière, m’aura une fois de plus rendu par moment nettement moins lucide. Pour preuve, les arrêts contrôles prévus mais non respectés. Cent fois sur l’ouvrage, mais toujours les mêmes erreurs.

Bonjour à tous,

Ci dessous le compte rendu de mon camarade Jean Pierre Monzie.
(Photos Jean Pierre Monzie)

Je vous invite à découvrir son site:
http://www.jmlevelo.fr/index.html

Bonne lecture!
David

Vendredi 07/07/17 à 16 h (et non 17h17 !) la diagonale n° 17102 prend le départ de Dunkerque, cap sud sud-est vers Menton.

Diagonale Dunkerque Menton 07/2017 D_m_port_dunk

Le port de Dunkerque

Une diagonale est un projet pensé longtemps à l’avance. C’est cet hiver que j’ai proposé à David de « s’en faire une », sachant que nous en avons déjà scalpé quatre chacun et qui plus est, les mêmes. Hésitations entre Dunkerque Hendaye et Dunkerque Menton. C’est cette dernière qui est finalement choisie pour terminer les « quatre jours et demi » en délai. Le sens choisi permet d’aller vers le soleil et de profiter le plus souvent de vents favorables. Le départ à 16h nous permet de découper le parcours en cinq étapes.

Après deux diags en solo et deux en quatuor, c’est ma première en duo. J’ai entièrement confiance en David, « la bête » est solide mentalement et physiquement. Nous nous connaissons bien. Le choix des équipiers est important.

Tous les voyants sont au vert jusqu’au jeudi : préparation physique OK (brevets de 400 et 600 km pour David, l’Ardéchoise 4 jours et plusieurs sorties au-delà de 200 voire 250 km pour moi), logistique OK, météo favorable (beau sans canicule, vent de secteur nord). Mais la veille du départ, patatras ! Météo France annonce pour toute la journée de dimanche des orages violents et un vent de secteur sud de 40km/h avec des rafales à 70 km/h. Journée galère en perspective. Comme le dit David, « bon on y va, on verra bien ».

Diagonale Dunkerque Menton 07/2017 D_m_dep

Départ H-15 mn

Les 150 km de la première soirée entre Dunkerque et Péronne sont communs avec le début de la diagonale Dunkerque Perpignan. Ils sont donc sans surprise hormis l’escalade hors parcours de la taupinière BIG du mont Cassel truffée de pavés.

Cassel

J’ai pour ma part un ptit coup de blues lors du « diner » pris sur un trottoir auprès d’une baraque à frites à Arras. Je me demande ce que je fais là alors que ce serait si bon d’avoir les pieds sous la table après la douche ! Ces pensées s’évaporent dès la remontée sur le vélo, équipés des chasubles et éclairages car nous allons terminer l’étape de nuit. L’arrivée à Péronne est conforme à la feuille de route à 23h15. La télé nous annonce toujours une météo exécrable pour dimanche.

Samedi matin départ dès 6h après une nuit mi-figue mi-raisin. On profite de la fraîcheur matinale sur des routes légèrement vallonnées sans plus. Premier contrôle à Coucy le Château (BPF 02) où l’on se ravitaille sans trouver de bar pour prendre une boisson chaude. Il faudra attendre Soisson pour s’offrir ce plaisir.

Diagonale Dunkerque Menton 07/2017 D_m_coucy

Coucy le Château (BPF 02)

Le relief est ensuite plus marqué jusqu’à Sézanne (BPF 51) mais le vent favorable nous aide. David part devant dans les bosses pendant que je roule à mon rythme sans jamais chercher à rentrer. La chaleur s’intensifie au fil des heures.

En ce samedi, les moissons battent leur plein. Comme des orages sont annoncés pour la soirée, les moissonneuses tournent à plein régime, des norias de tracteurs et de semi-remorques de grains transportent les récoltes pour les mettre à l’abri.

Après Anglure nous suivons la vallée de la Seine. Les relais se succèdent. La traversée de Troyes se fait les doigts dans le nez. Merci le GPS, pourtant parfois décrié ! Pour aller à Bar sur Seine, terme de cette deuxième étape, nous dévions de la route pour aller cueillir le BPF de Rumilly les Vaudes (10) qui nous vaut deux belles bosses dans le final. Compte tenu des conditions favorables nous avons pris une heure d’avance par rapport aux prévisions. C’est de la récupération en plus !

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Rumilly les Vaudes (BPF 10)

Compte tenu de la météo annoncée pour aujourd’hui dimanche, nous avons décidé d’avancer le départ à quatre heures au lieu de six heures : autant mettre tous les atouts de son côté.

Aujourd’hui, c’est matinée bestiaire. Au km 0 un petit chien sorti de nulle part manque passer sous la roue avant de David. Ensuite, le lever du jour passé, nous apercevons, un chevreuil puis un autre, deux lièvres qui traversent à une cinquantaine de mètre devant nous puis plus loin un puis deux lapins ! La route est humide par endroits. Il a donc plu dans la nuit.

Par contre la chasse à la boulangerie est infructueuse. Pour rallier Dijon nous avons choisi un itinéraire bis. Les villages se succèdent, les uns derrière les autres, sans commerce. On pioche dans les réserves mais les barres de céréales ne constituent pas un petit déjeuner de rêve. Il faut attendre le km 70 pour apercevoir l’enseigne tant attendue. Il est 7h15 pour une ouverture affichée à 7h30. Pour nous sortir du pétrin David s'engouffre dans le laboratoire et revient avec trois pains aux raisins mais la pudeur me commande de ne pas vous rapporter ses commentaires sur la boulangère ! En voilà deux qui ne passeront pas leurs vacances ensemble. Pour le café et le chocolat, il faudra encore patienter 50 km de plus ! Nous visitons vraiment la Bourgogne profonde.

Dijon est parait-il une ville difficile à traverser mais le GPS fait encore merveille. La sortie de l’agglomération est même tranquille car les véhicules sont canalisés à cause d’un important meeting aérien. Nous observons quelques acrobaties de loin. Soudain un grand vacarme : c’est la patrouille de France qui vient nous saluer et lâche ses fumigènes en notre honneur ! Merci à elle !

Nous continuons en laissant au loin sur notre droite les coteaux des appellations de Bourgogne les plus prestigieuses. Nous ne suivons pas les panneaux qui nous invitent à aller à Nuit St Georges.

Après la séquence petit déjeuner voici la séquence déjeuner. A partir de midi et quart on ouvre l’œil sur tout ce qui doit nous permettre de nous restaurer. Un village, deux villages, trois villages et toujours rien, pas même un kebbab ou bar avec sandwiches. Enfin un resto ! Complet ! Deuxième arrêt dans un bar : pas moyen de manger ! Le troisième essai sera le bon en bord de Saône près de Seurre.

Diagonale Dunkerque Menton 07/2017 D_m_repas

Quand l'apétit va, tout va !

Et au fait, la météo ? Contre toute attente le vent est quasi nul voire très légèrement favorable. Seule contrariété : un orage peu violent avant Dijon avec une petite pluie pendant une petite heure. Rien de bien méchant donc, ce qui nous permet de garder notre avance matinale.

Repus, nous pouvons désormais continuer notre chemin vers Louhans sur des routes favorables à la digestion et à la sieste. Les paysages changent. Finies les grandes plaines céréalières, place à un espace plus morcelé aux cultures variées. J’ai un petit coup de moins bien en ce début d’après-midi : peut-être les frites ?

Louhans

Passé Louhans et son contrôle le ciel passe par toutes les couleurs : du bleu laiteux à toutes les palettes de gris soutenus. On voit même les nuages noirs se détacher dans leur épaisseur et c’est épais ! Je ne sais pas si c’est nous qui allons vers l’orage ou si c’est lui qui vient à nous mais la rencontre est inévitable et brutale. A peine le temps de mettre l’imper que ça tombe dru avec de violentes rafales. Par chance nous sommes à l’entrée de Cormoz. C’est sauve qui peut vers le premier abri. Dans la précipitation, c’est chacun de son côté. Avec le vent, l'eau rebondit sur les toitures et file sur le côté des maisons.

Nous attendrons une demi-heure environ avant de pouvoir repartir. Le vent cesse aussi brutalement qu’il est arrivé mais il a laissé des traces : feuilles et branches jonchent la route. Un arbre est même couché dans un pré.

A Bourg en Bresse nous faisons une pause tourisme pour admirer le monastère royal de Brou. C’était là au départ le terme de la troisième étape mais quelques semaines avant le départ nous avons décidé de pousser jusqu’à Pont d’Ain. Le vent est désormais franchement défavorable pour le final vallonné de la journée.

Diagonale Dunkerque Menton 07/2017 D_m_brou

Le monastère royal de Brou

Après une bonne nuit nous sommes d’attaque pour la quatrième étape durant laquelle nous allons tutoyer les Alpes.

Les premiers kilomètres sont faciles. Les jambes tournent bien. Au bout d’une quarantaine de kilomètre nous passons le premier col tout en longeant le Rhône. Franchir serait un bien grand mot : 27 m d’élévation en 3.5 km !! Mais ce n’est pas n’importe lequel. C’est LE number one. Non, pas le plus visité, ni le plus haut, ni le plus bas. C’est le FR-01-0239 le premier sur le Chauvot, la liste des cols français validés par les 100 cols. Pardon M. le président des 100 cols, il se nomme le golet du Tilleul, mais s’il le premier c’est bien parce que c’est le FR-01-0239 !

La traversée du Rhône est un grand moment qui mérite un arrêt photo. Dans les régions inconnues, les rivières et les fleuves sont de bons points de repère.

Diagonale Dunkerque Menton 07/2017 D_m_rhone

Le Rhône est encore endormi

Les gorges de Chailles coupent la monotonie après l’arrêt pain aux raisins chocolat café de St Genix sur Guiers. La circulation est désormais dense y compris dans le col de la Placette à cause d’une déviation qui nous envoie tout le trafic. Nous voici maintenant aux portes de Grenoble que nous traversons par la voie verte le long de l’Isère puis du Drac. Les cyclos rencontrés n’y sont pas chaleureux : personne ne répond à nos salutations.

Nous déjeunons à Vif avant d’attaquer les deux plats principaux du jour : les cols du Fau et de la Croix Haute. Le pied du col du Fau est pentu. La route passe de part et d’autre de l’autoroute. Vu du ciel, ça doit ressembler à un $. La suite n’est qu’un long faux-plat. L’orage gronde à notre droite mais nous épargnera, ne nous envoyant que quelques gouttes.

Diagonale Dunkerque Menton 07/2017 D_m_aiguille

La Montagne de l'Aiguille

Dans le col de la Croix Haute, la circulation est moins intense que je ne le pensais. C’est un col qui se monte bien avec des parties ombragées. Le sommet marque une étape importante. Ce col joue pleinement son rôle de lieu de passage qui permet de s’ouvrir de nouveaux horizons : à nous les routes du sud ! La fin d’étape jusqu’à Sisteron ne doit pas poser de problème ; c’est un long faux-plat descendant.

Nous écourtons toutefois la pause rafraichissement d'Aspres / Buech car l’orage menace. Une fois de plus nous l’évitons en ne prenant que quelques gouttes. A partir de Serres nous retrouvons la route empruntée lors de Brest Menton.

La dernière étape pourrait un remake de Brest Menton en passant par St André des Alpes et le col de Toutes Aures mais notre choix s’est porté sur la route Napoléon par Castellane et Grasse. C’est plus vallonné mais les paysages sont plus beaux avec quelques cols supplémentaires à la clé. L'ascension du col des Lèques est sublime avec la traversée de la clue de Taulanne.

Castellane

Après avoir traversé Castellane et être remonté jusqu'au col de Valferrière nous déjeunons à St Vallier de Thiey. Les difficultés sont derrière nous. La descente du col du Pilon offre de magnifiques vues sur la grande bleue et le massif de l’Estérel.

Diagonale Dunkerque Menton 07/2017 D_m_valferierre

La dernière grosse difficulté est derrière nous

Ca sent bon l’arrivée, du coup nous prenons notre temps. Il ne reste qu’à affronter la Côte d’Azur et ses flots de véhicules en tout genre. La vigilance est permanente à partir de Grasse.

Grasse

La traversée de Nice est chaotique. Nous avons une pensée pour les équipes qui sont justes pour les délais : bonjour le stress ! La promenade des Anglais est en travaux. Le GPS nous permet de trouver sans difficulté la route pour la moyenne corniche. Le surplomb de la mer nous offre de magnifiques vues sur les différents golfes et ports. Comme nous sommes largement dans les délais nous faisons de nombreux arrêts pour se rincer l’œil. C’est l’avantage d’être à vélo.

Diagonale Dunkerque Menton 07/2017 D_m_eze

Eze

En voyant Monaco, je ne peux m’empêcher de faire un flash back sur Dunkerque : autre port, autre clientèle …

Menton signe la fin de l’aventure pour cette année. La réussite est fêtée avec une bouteille de rosé bien méritée !

Diagonale Dunkerque Menton 07/2017 D_m_arriv

La passe de cinq !

Quleques chiffres :

Kilométrage prévu : 1210, réalisé : 1207 !! Bien joué David !
Dunkerque-Péronne : 151 km, D+ 1050 m
Péronne-Bar/Seine : 276 km, D+ 2050 m
Bar/Seine-Pont d'Ain : 291 km, D+ 2050 m
Pont d'Ain-Sisteron : 266 km, D+ 2150 m
Sisteron-Menton : 223 km, D+ 2500 m

Merci pour le compte rendu, très agréable à lire et vous avez l'air bien rodés. Petite question, faire une pause au resto le midi ne vous plombe pas trop ? La digestion n'est pas trop difficile après ? (Enfin sauf quand vous prenez des frites ...).

bonne route

Bravo à vous deux et beau récit ! cheers

je lirai le CR plus tard, mais bravo

Salut David,
Bravo à toi et à ton collègue pour cette belle Diagonale fort bien maîtrisée.
Récit très plaisant et agréable à lire. Tu en féliciteras l'auteur.
Pour ma femme et moi, cette Diagonale (effectuée en 2008) est à la fois un bon souvenir et un mauvais. Ce fut la dernière de notre cycle des 9 et elle s'était fort bien passée jusqu'à la Promenade des Anglais à Nice (à 30 km de l'arrivée). Pour éviter des joggers qui étaient nombreux à courir sur la piste cyclable bien humide ce dimanche matin-là vers 10 h, nous avons dû slalomer et ma femme (qui était derrière moi) a dérapé et est allée taper avec son épaule gauche dans un plot de béton. Moi, entendant la chute, je me suis retourné et ma roue avant a glissé elle aussi sur la piste mouillée ; je suis allé taper avec mon épaule droite dans un gros poteau en acier. Bilan : lésion assez importante des tendons pour ma femme (sans fracture, mais elle a dû se faire opérer 4 mois plus tard) et fracture de la clavicule droite pour moi. Malgré les conseils de nombreux badauds de nous faire hospitaliser, nous avons décidé de terminer notre Diagonale (c'était la dernière, nous n'étions plus très jeunes, il ne nous restait que 30 km et nous avions encore 4 h de délai). Par contre, pas de Grande Corniche pourtant prévue au programme ; la Basse Corniche suffisait bien dans ces conditions pas confortables ! Au bout de 2 h, nous étions à Menton ...

Je vais lire ton CR avec intérêt... Je viens de commencer à plancher sur un itinéraire pour l'été prochain sunny

Bravo pour cette belle réussite, le compte rendu est très intéressant. Cette diago n'est pas la plus facile, même en prenant un itinéraire classique. Elle est longue et par une météo défavorable, c'est souvent un casse tête voire un supplice d'arriver à bon port dans les délais.
A tous ceux qui veulent se lancer dans cette aventure, je les invite chaleureusement à potasser l'étude de l'itinéraire du site de l'Amicale. On y apprend des tas de choses et on évite surtout de faire des bêtises lors du passage au tracé de son itinéraire ! Diagonale Dunkerque Menton 07/2017 Icon_king

Cela vaut également pour toutes les diagonales longues

diago41 a écrit:: Bravo pour cette belle réussite, le compte rendu est très intéressant. Cette diago n'est pas la plus facile, même en prenant un itinéraire classique. Elle est longue et par une météo défavorable, c'est souvent un casse tête voire un supplice d'arriver à bon port dans les délais.
A tous ceux qui veulent se lancer dans cette aventure, je les invite chaleureusement à potasser l'étude de l'itinéraire du site de l'Amicale. On y apprend des tas de choses et on évite surtout de faire des bêtises lors du passage au tracé de son itinéraire !
Cela vaut également pour toutes les diagonales longues

Bonjour à tous,
J'ai du mal à suivre.
Une diagonale c'est une droite, le moindre détour va coûter cher.
Comment estimer qu'un détour va faire gagner du temps?
Le problème c'est la météo, et comment prévoir la météo des semaines à l'avance ?
Quant à potasser l'étude des itineraires... ça date un peu.

Mais comme je l'ai dit j'ai un peu de mal à suivre.

Bonne route à tous

Certes, au sens mathématique du terme, une diagonale est une droite. Si on est costaud, on peut s'affranchir du reste et tailler tout droit sans s'occuper des bosses éventuelles. Quand on n'aime pas trop les bosses et que l'on est relativement "limite" avec les délais au niveau de l'allure potentielle, on est obligé de "jouer plus fin". Avec ma femme, nous avons commencé les Diagonales en 2004 ; elle avait 58 ans et moi 57 ; donc le challenge (pour elle surtout) n'était pas gagné d'avance. Quand nous avons fait Brest-Menton par exemple, nous ne sommes pas passés par le Massif Central, mais nous l'avons contourné par le nord. Bien sûr, nous avons dû faire 1400 km alors que l'on doit pouvoir passer à 1350 km maxi en coupant au droit, mais ainsi, nous avons bien gagné au moins 2000 m de D+. Et personnellement, je préfère faire 50 km de plus sur du plat avec les bagages que monter 2000 m de plus. Chacun ses goûts ...
Et pour trouver des parcours plus faciles, il y a des trucs simples comme suivre les vallées, les lignes de chemin de fer. Parfois aussi, on est obligé de s'éloigner de la ligne droite pour trouver un hébergement intéressant. Alors personnellement, je suis d'accord avec l'ami "Diago 41", pour des gens comme nous, il faut bien potasser son itinéraire. La méthode doit avoir du bon d'ailleurs car, soit dit en passant, nous avons effectué les 9 Diagonales entre 2004 et 2008 sans en louper aucune. Et pourtant, au cours de plusieurs, nous avons connu des conditions météo pas faciles du tout.

Bonjour à tous,
Pas la tête !
je ne juge rien je pose des questions pour comprendre et surtout adopter les bonnes idées tout en évitant les mauvaises.
Si une solution fonctionne elle est bonne.

On pourrait ouvrir un sujet sur le thème
comment tracer un itinéraire en fonction de tel ou tel critère

Bonne route à tous

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