Qui n'a pas roulé aujourd'hui ?

Après un jour et demi de pluie la neige annoncée plus tôt a fini par arriver aujourd'hui en fin de journée : il paraît même que pas mal de routes étaient plus ou moins bloquées, ou à tout le moins que ça roulait au ralenti, personne semble-t-il n'ayant anticipé les pneus neige (d'après un pote qui lui les laisse à l'année).
Et naturellement j'espérais pouvoir rouler demain - petite fenêtre météo sèche - et je pense que c'est râpé, vu que ça commence à s'accumuler un peu trop et qu'il risque de neiger toute la nuit.
En temps normal, sans ma blessure, je j'aurai pu essayer le VTT sur route et en plaine, mais non je ne vais pas tenter le diable : j'adore pourtant rouler en VTT dans la neige sur des sentiers pas trop caillouteux, j'ai le souvenir d'avoir réussi ainsi une année à rejoindre Le Bessat (à 1 200 m) pour faire la surprise au vélociste du coin... 
J'irai sans doute marcher, c'est bien aussi.

Comme prévu beaucoup de neige en début de semaine, puis deux jours de pluie.
Il n'en reste plus en plaine et visiblement plus beaucoup plus haut.
Aujourd'hui il pleuvait un peu à 14 h (pas prévu), j'ai donc accepté d'aller marcher en bord de Loire : assez vite, obligés de rebrousser chemin car la neige lourde tombée sur des arbres encore feuillus à tout cassé, et tout était devenu impraticable... On s'est rabattu sur du chemin goudronné puis sur des pistes en terrain plus agricole. Environ 10 km tranquilles.
Au retour en voiture j'ai vu que la piste cyclable d'un kilomètre que je prend fréquemment au retour après la montée du chasseur est devenue impraticable car parsemée de grosses branches et d'arbres explosés : je gage, vu les dégâts un peu partout que personne ne jugera utile de dégager en priorité une voie réservée aux cyclistes, bien que la voie expresse qu'elle jouxte soit devenue interdite aux vélos. Et puis c'est bien connu comme il y a trop de fonctionnaires et de personnel communal il ne doit pas en rester beaucoup  pas au point de s'occuper d'une piste cyclable obligatoire.
Va me falloir trouver une autre façon de rentrer de ce côté (c'est pas gagné).

Alain, 1km, c'est pas la mer à boire 
Montre l'exemple, commence à dégager les branchages et libère le passage, d'autres viendront sûrement t'aider 

papou a écrit:

Alain, 1km, c'est pas la mer à boire 
Montre l'exemple, commence à dégager les branchages et libère le passage, d'autres viendront sûrement t'aider 

Il y a des centaines de branches dont des grosses et des arbres entiers (et peut-être des trucs qui n'attendent que moi pour me tomber sur la tête) : c'est du travail de spécialiste, avec des tronçonneuses. 
Ailleurs, les seuls que j'ai vu travailler et avec qui j'ai discuté (jour férié il est vrai) c'était le proprio d'un site d'accrobranche et ses employés, site qui devait rester ouvert encore quelques jours. 
Cette piste est vieille de quelques mois, déjà à un endroit une racine soulève le macadam et j'avais remarqué l'habituel manque d'entretien (débris végétaux), comme si c'était destiné aux VTT ; je n'ai pas vu encore de gravel par chez moi, faut dire que les terrains n'y sont guère adaptés, sauf zones à promeneurs, bords de canal ou bouts d'anciennes voies ferrées industrielles. 
Les pouvoirs publics semblent ignorer qu'un vélo est plus instable qu'une voiture et ses pneus beaucoup plus fragiles, vu les trous dans la chaussée en ville, alors une piste cyclable hors agglomération !
Et pis, je suis un des rares cyclistes à l'utiliser, en plus de gars qui promènent leur chien.
Depuis quelques années je constate une année sur deux ou trois une chute de neige précoce, neige souvent lourde car mouillée, qui fait de terribles dégâts sur les arbres encore pourvus de leurs feuilles, d'où surcharge et casse : les plus petits se courbent, les moyens et les gros perdent des branches parfois très grosses et on voit encore de très gros arbres qui se fendent en deux, où se déracinent (car la neige arrive après beaucoup de pluie tombée les jours précédents). Il est aussi possible que ces dégâts soient amplifiés par les mois de sécheresse précédents... 
En résumé, chaleur inédite en septembre/octobre suivie d'un petit épisode neigeux précoce, les arbres en plaine ne résistent pas comme le font les sapins au dessus. Et le nettoyage prend un temps inouï, puisque les dégâts sont partout et les ressources humaines dérisoires. D'ailleurs en plus les propriétaires privés en général ne font rien : je me souviens du désastre des tempêtes de vents de 1999 (à l'époque je faisait énormément de VTT et de course à pieds) où pratiquement tous les sentiers du département était remplis d'arbres écroulés : le dégagement total avait pris plusieurs années, même dans les essences commercialisables, les forestiers n'étant pas remboursés de leur travail, l'abondance de bois mort ayant fait dégringoler les cours du bois de chauffage.

Je n'ai pas roulé depuis mon dodécaudax, aussi je devais le faire aujourd'hui (soleil et pas trop froid). 
Seulement je n'avais pas anticipé le changement de mes patins de freins, usés jusqu'à la ferraille   
Je pensais en avoir pour 30 mn maxi. Seulement, avec une main gauche et une demi-main droite, celà s'est avéré plus difficile : obligé de démonter les porte-patins, donc il me faudra tout re-règler...
Et puis les résidus noirs m'ont imposé pas mal de nettoyage, mon pansement s'est décollé lorsque j'ai dû me laver les mains, une vis a résisté... bref cela m'a pris un temps fou...
Et je me suis rendu compte que j'avais un peu de jeu dans le pédalier  : démontage de la manivelle gauche (FSA K-force), je constate que le petit joint auto-bloquant est cassé ! J'ai cherché dans mon foutoir, pas de pièce de rechange...
Ras-le-bol, j'essaierai demain de trouver la pièce chez un vélociste, mais l'expérience m'a appris que ce n'est pas gagné de trouver mon bonheur. 
S'il ne pleut pas trop demain j'irai en vélo, soit avec le fixie, soit avec le VTT (le carbone a sa roue arrière démontée en attente du changement de pneu tubeless (que je ne peut pas monter avec une main et demi).
Celà me fera une coupure, génial !
Je retourne bouquiner