Préparation RAA

Je suis à la maison depuis quelques heures et je viens d'ouvrir l'ordinateur...
En résumé, comme beaucoup j'étais parti la " fleur au fusil " pour un 1 200 pas trop difficile et finalement il s'est révélé un peu plus que cela. Tout d'abord j'ai fait quelques petites erreurs de parcours malgré le GPS, sans grandes conséquences, sinon rajouter des kilomètres (1 052 km quant même, en ne sachant pas ce que la dérivation imposée par la mise hors service d'un pont a coûté, dont notamment 12 d'un coup en plus à cause d'une discussion avec mon pote).
j'ai eu quelques petits soucis matériels :
1- Perte pendant le voyage en voiture des trois quarts de mes batteries (piles) rechargeables destinées à mes lampes, sorties de ma sacoche resté sur le vélo ! Il ne m'en restait que deux, mais comme je suis prévoyant j'avais trois lampes contenant chacune deux batteries... J'ai quant même économisé au maximum l'éclairage et donc réduis ma vitesse en descente et perdu en confort de conduite, sans compter une légère perte de tranquillité zen, car mes batteries ont un format introuvable à peu près partout.
2- Ennuis avec mes nouvelles batteries lithium format AA rechargeables destinées à mon GPS : le premier couple de batteries de rechange n'a pas démarré le Garmin, un autre a duré une heure seulement ! Les dix autres piles (prévoyant je vous dit) ont heureusement fonctionné, mais comme je n'avais pas le temps de tester le lot avant usage, j'ai roulé sous-garminé (néologisme que je vais breveter)...
3- J'avais investi dans un nouveau cuissard Assos spécial longue distance (le nouveau modèle). Je possède par ailleurs deux Assos anciennes générations : et bien je suis terriblement déçu pour la première fois par la marque suisse : essayé avec déjà un petit soucis sur la Luchon-Bayonne  je le pensais dû à une utilisation sans lessivage préalable. Mais j'ai souffert sur le 1 200 comme jamais d'irritations à deux endroits de la découpe sophistiquée du produit, supposée miraculeuse, malgré l'usage préventif de crème anti-frottements Nok, d'une autre d'origine allemande (Deutsch qualité), d'usage abondant lors de la randonnée en outre de crème Cétalvon (je suis prévoyant)... Les brûlures sont bien localisées et causées par le cuissard, et habituellement je n'ai pas de problèmes de séant particulier (selle bien rodée Brooks swallow).
J'ai roulé une bonne partie du brevet à l'allure de mon coéquipier qui a eu quelques moments difficiles, voire très difficiles mais qui finalement a réussit au courage (comme à son habitude) à finir avec moi. Il a d'ailleurs fait une grosse chute d'inattention dans le virage d'un rond-point avec sortie de route par dessus le trottoir, OTB (over the bar), pour tomber lourdement sur... de l'herbe : miracle, vélo intact, casque intact, conducteur tout juste bon pour de futurs bleus à la hanche et à la poitrine (contact avec le guidon).  
Pour le reste très peu de sommeil pour moi, mais contrairement à mon habitude j'ai suivi celle de mon collègue, en dormant des petits bouts, de deux heures et demi pour la plus longue, plus souvent autour d'une heure, et... 7 mn pour la plus courte (un arrêt initialement d'une demi-heure, imposé par mon coéquipier dans la nature avant le Pyla, mais réveillé par le froid). Au final, pas de problème particulier à ce niveau. J'ai dormi ensuite après l'arrivée trois heures au Haillan en attendant le repas du soir (pris en compagnie notamment des Rubans Blancs Poucet et Raygreen).
Nous avons de nouveau dormis à cinq dans le gymnase et sommes repartis ce matin de bonne heure.

N. B. : j'ai loupé la photo des Rubans Blancs, pris par le déchargement du matériel je n'ai pas entendu l'appel...
J'ai aussi roulé peu après le départ derrière Roule Toujours qui discutait avec un cycliste à ses côtés... Et puis il est parti... Admin m'a reconnu et je crois me rappeler m'a pris en photo avec mon pote...
A part ça, comment les participants ont trouvé les automobilistes des Landes ?

J'ai juste trouvé difficile la monté des deux cols, ce qui m'a surpris un mois après mon Dauphiné Gratiné et ses 29 cols... mais il faut dire que le profil du Soulor et de l'Aubisque n'ont rien à voir avec ceux des Alpes.
 

Intéressant cet avis sur les nouveaux cuissards Assos dont les inserts me laissaient septique... ce qui se confirme donc.

Pour avoir mal au cul comme jamais cette année, j'ai profité pleinement des douches en en prennant une partout ou elles étaient proposées... et j'ai eu beaucoup moins mal que sur un vulgaire 600... et pourtant sans raison de manque d'hygiène puisque avec des douleurs purement d'appui et pas d'irritation.

Au final j'ai passé plus de temps sous la douche (sans parler des averses) qu'à dormir   ... mais ce qui s'est montré payant en terme de confort !

Pour les automobilistes j'ai juste failli être écrasé volontairement à l'entrée de Pressac et en toute visibilité par une salope méchante qui n'avais rien à faire de son cedez le passage et a remis plein gaz sur moi ! Un vieux réflexe motard d'évitement m'a fait viser le talus à gauche... et à 1/2s près ou avec quelqu'un en face... plus de Patrick   .

sccber a écrit:

A part ça, comment les participants ont trouvé les automobilistes des Landes ?

Insupportable (camions + voitures) d'Hendaye à Andernos, ça fait quelques kilomètres quand même. Cumulé aux les lignes droites et la fatigue j'avais les nerfs à vif...

sccber a écrit:

N. B. : j'ai loupé la photo des Rubans Blancs, pris par le déchargement du matériel je n'ai pas entendu l'appel...
J'ai aussi roulé peu après le départ derrière Roule Toujours qui discutait avec un cycliste à ses côtés...

C'est mon ami Phil 35.

Il veillait sur moi, et moi sur lui 

J'ai rarement vu des automobilistes aussi agressifs que ceux des Landes, même ceux qui venaient en face nous klaxonnaient, nous frôlaient volontairement ou criaient " la piste cyclable "   
Et d'un ce n'était pas une piste cyclable, mais une voie verte, c'est-à-dire utilisée possiblement par des piétons, rollers, etc. et en tout cas des promeneurs à vélo pas toujours très habiles, souvent accompagnés par de jeunes enfants... (sur une autre vrai piste cyclable un jeune garçon a guidoné et failli se faire renverser par mon pote qui roulait à 30 km/h).
Et de deux cela confirme que l'immense majorité des automobilistes - même ceux qui font du vélo - ignorent le code de la route en ce qui concerne les rares pistes cyclables, que rares sont celles qui sont obligatoires (le fameux panneaux rond) avec cahier des charges d'entretien - rarement respecté d'ailleurs une fois l'autorisation préfectorale obtenue - et me confirme dans mon opinion que plus il y en aura moins les vélos seront tolérés sur la route.

sccber a écrit:

... et me confirme dans mon opinion que plus il y en aura moins les vélos seront tolérés sur la route.

+1
Je pense exactement la même chose que toi.

Pour avoir roulé l'an passé dans le Médoc, l'accueil des cyclistes sur la route est plus que limité là bas aussi.
J'en étais rendu à rouler à 5h-6h le mat' pendant les vacances pour avoir moins de monde sur la route.

Évidemment il y a des pistes, mais souvent non nettoyées, en forêt ou bord mer (alors là bonjour le sable   ).

Comme toi, Sccber, je pense que l'augmentation des pistes nuit à notre sécurité dans bien des cas, ce qui est paradoxal...

sccber a écrit:

A part ça, comment les participants ont trouvé les automobilistes des Landes ?

J'ai rarement vu des automobilistes aussi agressifs que ceux des Landes, même ceux qui venaient en face nous klaxonnaient, nous frôlaient volontairement ou criaient " la piste cyclable "   

Les automobilistes agressifs, qui circulent dans les Landes ne sont pas forcément des Landais. Actuellement, la zone côtière est envahie de vacanciers....venant de toutes les régions de France et de l'étranger !
Le comportement des cyclos est également déplorable parfois. Ils ne respectent pas les autres usagers, en roulant de front, et refusant de se mettre en file indienne, lorsque c'est nécessaire pour le bien être de tous.
Le problème est un problème bien français : chacun ne pense qu'à son propre petit intérêt personnel, et ne fait pas l'effort pour améliorer le système.
Il y a des gens irrespectueux de tout, partout, parmi les automobilistes et parmi les cyclos, mais ce que je vois dans ma pratique c'est que les cyclos, qui sont aussi des automobilistes en puissance ne font rien, bien au contraire pour arranger les choses.
Plutôt que de critiquer les automobilistes, il vaut mieux agir, auprès de vos élus pour obtenir de vrais itinéraires alternatifs.
Voilà, c'est dit, sur ce bonne journée à tous, et bonnes ballades à vélo (sur les pistes cyclables lorsqu'il y en a).

Mettre à égalité sur le plateau de la balance le comportement supposé fautif des automobilistes d'un côté et des cyclistes de l'autre a toujours le don de m'énerver : cette fausse logique égalitariste oublie que d'un côté un non respect du code entraîne pour l'autre au pire une bosse sur le par-choc ou une tôle rayée et de l'autre un risque physique maximum : les vitesses et les masses en jeu ne sont pas les mêmes, etc. De plus j'ai rarement vu des cyclistes bourrés le samedi soir !  
Et il y avait bien beaucoup d'automobilistes landais parmi les plus agressifs, à l'heure où l'on se rend à son travail, en plus des livreurs, ce qui rajoute l'habituelle agressivité du travailleur vis à vis du supposé promeneur...
J'ajouterai que nous roulions à deux et pas de front (on n'étais pas suicidaires) et que tous les participants au brevet avec lesquels j'ai pu causer on eu le même sentiment. J'ai roulé un peu partout dans des zones touristiques, mais je déclare les Landes championne de l'incivilité routière et de l'ignorance du code de la route. À ce propos, et si le service public pendant le Tour de France en profitais pour rappeler les règles du code avec les cyclistes (distance minimum, partage de la route, etc. ) : c'est plutôt cela la France, la France de la bagnole, on regarde le Tour puis on ne respecte plus l'intégrité physique des cyclistes.
P. S. : je venais d'écrire ce post quand j'ai vu celui de Roland qui dit mieux que moi tout ce que j'ai eu la flemme de reprendre   

Mimabe40 a écrit:

sccber a écrit:

A part ça, comment les participants ont trouvé les automobilistes des Landes ?
J'ai rarement vu des automobilistes aussi agressifs que ceux des Landes, même ceux qui venaient en face nous klaxonnaient, nous frôlaient volontairement ou criaient " la piste cyclable "   

Les automobilistes agressifs, qui circulent dans les Landes ne sont pas forcément des Landais. Actuellement, la zone côtière est envahie de vacanciers....venant de toutes les régions de France et de l'étranger !

Oui mais... si si !
Pas seulement les Landes et les Landais.
La pratique du vélo sur route est rendue (TRÈS) dangereuse par les automobilistes. Mais peut-être plus encore dans le sud de la France...
J'ai l'habitude de lire les plaques d'immatriculation. Tous ceux qui m'ont frôlés à des vitesses dingues (et parfois venant de l'autre sens...) étaient bien des locaux des régions traversées.

Dans Mont-de-Marsan, alors qu'il venait d'y avoir une énorme averse, que la route était trempée, un automobiliste (immatriculé 40) n'a rien trouvé de mieux que de vouloir me couper la route pour tourner à gauche alors que j'étais à peine à 10 m. Matériellement il n'avait aucune possibilité de passer SAUF à se dire que j'allais piler parce que je n'étais
qu'une chose insignifiante. Pour éviter l'accident je me suis jeté sur les freins et ai commencé à partir en dérapage... j'ai réussi à rétablir la situation avant de me vautrer et le type m'a laissé passer... mort de rire !

Mimabe40 a écrit:

Le comportement des cyclos est également déplorable parfois. Ils ne respectent pas les autres usagers, en roulant de front, et refusant de se mettre en file indienne, lorsque c'est nécessaire pour le bien être de tous.
Le problème est un problème bien français : chacun ne pense qu'à son propre petit intérêt personnel, et ne fait pas l'effort pour améliorer le système.
Il y a des gens irrespectueux de tout, partout, parmi les automobilistes et parmi les cyclos, mais ce que je vois dans ma pratique c'est les cyclos qui sont aussi des automobilistes en puissance ne font rien, bien au contraire pour arranger les choses.

Je suis le premier à pester lorsque des cyclos restent à rouler de front alors que la route étroite et sinueuse ne permet pas de les doubler facilement et en sécurité (pour moi et pour eux. Si une voiture venait en face, il est clair qu'ils seraient aussi concernés par l'impact potentiel...).

MAIS : peut-on (sérieusement) me dire combien d'automobilistes ont été tués par le comportement irresponsable de cyclistes ?
Pour l'inverse, quelques centaines par an...  

Mimabe40 a écrit:

Plutôt que de critiquer les automobilistes, il vaut mieux agir, auprès de vos élus pour obtenir de vrais itinéraires alternatifs.
Voilà, c'est dit, sur ce bonne journée à tous, et bonnes ballades à vélo (sur les pistes cyclables lorsqu'il y en a).

Tiens, ça tombe bien, je suis cycliste, automobiliste et... élu !

1) Les routes n'appartiennent pas à une catégorie d'usagers particuliers (ou dans ce cas c'est spécifié : autoroutes, voies express, itinéraires interdits aux poids lourds, etc).
Il n'est pas concevable d'avoir un réseau routier pour les poids lourds, un pour les voitures rapides, un pour les voitures sans permis, un pour les motos, un pour les tracteurs... etc...
La SEULE solution passe par des réseaux partagés.
Lorsqu'une "piste cyclable" est présente, les automobilistes sont d'autant plus intolérants envers les cyclistes. Ce qui ne les empêche pas de stationner sur les pistes cyclables... et... essaye de leur en faire la remarque...  

2) Les "pistes cyclables"...
Partis de rien, la France tente parfois de se donner bonne conscience avec des "pistes cyclables". Souvent un pointillé vert pour réserver aux cyclistes la partie la plus déplorable de la chaussée... Partie sur laquelle un automobiliste n’hésitera pas à se déporter pour faciliter le dépassement d'un plus rapide que lui...

3) Je pense qu'il est souvent fait confusion entre "pistes cyclables" et "voies cyclables".
Ces dernières sont, normalement, des petites routes prévues pour des déplacements "doux".

4) LE PROBLÈME : "vélo" dans la tête "des gens" =
- le truc que je loue en vacances pour aller à la plage. Là, la voie cyclable c'est sympa;
- le machin qui permet d'aller acheter son pain. Là, la piste cyclable c'est bien;
- le VTT. Comme au-dessus mais en plus je vais faire un tour dans les bois, là où le loup la bagnole n'y est pas !
- le Tour de France : génial, devant son écran plat, avec une bière ou du rosé bien frais. Quel spectacle ! Enfin, tous drogués. Mais il n'y a pas de problème, la route leur est réservée.

Nous ?
On n'existe pas. Trop peux nombreux et pas représentés/représentatifs.

Tu veux faire un BRM 600 (ou plus), une Diagonale sur piste cyclable ?

"Les élus" ? Dans une démocratie les élus sont issus "du peuple". Donc ils ne connaissent du "vélo" que ce que connaissent "les gens" : Cf. ci-dessus.

5) LA SOLUTION ne peut passer que par le respect d'autrui et le partage.
Imaginer doubler le réseau routier pour les vélos est infaisable et "dangereux".
Faire des routes pour les vélos c'est comme faire des piscines pour les femmes ou des lotissements pour les vieux...

Vous avez raison, les gars.
Bonnes randonnées, mais évitez les Landes, parce que maintenant, ils vont plus vous louper. 

Mimabe40 a écrit:

Les automobilistes agressifs, qui circulent dans les Landes ne sont pas forcément des Landais. Actuellement, la zone côtière est envahie de vacanciers....venant de toutes les régions de France et de l'étranger !

Mimabe40 a écrit:

Vous avez raison, les gars.
Bonnes randonnées, mais évitez les Landes, parce que maintenant, ils vont plus vous louper.

Mirabe40 il me semble percevoir dans tes deux messages comme une erreur...
Que certains disent que les gens roulent comme des dingues dans les Landes n'enlève rien aux qualités de ce département ou de ses habitants... dès lors qu'ils ne sont pas au volant !

Personnellement je pense que tout automobiliste est un assassin en puissance et... peut-être encore plus dans le sud de la France !

Je suis né à Orange (Vaucluse), j'y ai une partie de ma famille. Cela ne m'empêche pas de penser que les gens dans le sud-est roulent comme des tarés !

J'ai un cousin à Perpignan. C'est un type adorable. Un jour je suis monté avec lui en voiture... j'ai failli redescendre au premier feu. Pour me faire plaisir il laissait passer les piétons aux "passages protégés"... mais ralait parce qu'ils ne couraient pas !
Mais en dehors de sa caisse, encore une fois, c'est un type très serviable...

J'ai traversé Bordeaux avec un Danois (n° 002). Il était éberlué du comportement des automobilistes (même entre eux).
Mais en ce baladant dans la ville (sans vélo) on n'a rencontré que des gens charmants (commerçants, résidents...).

Les Landais sont sûrement sympas sur des échasses mais lorsqu'ils sont au volant, je me méfie !  

Je dois avouer que je suis d'accord avec Roland, pendant ma flèche j'ai été choqué par le comportement de certains conducteurs (pour moi le pire c'était autour d'Agde et de Béziers).

Après il ne faut pas faire de généralités, la majorité se comporte à peu près bien, mais il suffit d'un idiot pour terminer dans une boite en bois 3 pieds sous terre.

Pourtant j'ai conduis en Amérique latine où c'est du grand n'importe quoi, mais au moins là bas ils conduisent doucement donc il y a plus de temps pour réagir aux bétises des autres.

Panoramix a écrit:

Je dois avouer que je suis d'accord avec Roland, pendant ma flèche j'ai été choqué par le comportement de certains conducteurs (pour moi le pire c'était autour d'Agde et de Béziers).

Après il ne faut pas faire de généralités, la majorité se comporte à peu près bien, mais il suffit d'un idiot pour terminer dans une boite en bois 3 pieds sous terre.

Pourtant j'ai conduis en Amérique latine où c'est du grand n'importe quoi, mais au moins là bas ils conduisent doucement donc il y a plus de temps pour réagir aux bétises des autres.

Tu aurais due allez au cap d 'agde .
 C' est le seul endroit ou tu ne peux pas tailler un short a un cycliste car ils sont tous a poils  

Ce qui se passe sur la côte landaise est particulier. ça n'est pas comme ça dans tout le département où je roule toute l'année sans difficulté, malgré, comme partout, quelques cas individuels parfois gratinés!
La côte en ce moment, c'est 80% de vacanciers avec les comportements des grandes villes auxquels s'ajoute la "détente des vacances", c'est à dire du grand n'importe quoi.
Ici, on dit qu'à l'ouest de l'autoroute, en été, c'est à éviter en vélo.

Et puis il y a la piste cyclable, la "vélodyssée" Hendaye Bordeaux, qui provoque la réaction stupide que les vélos n'auraient pas le droit de rouler en dehors. Comme d'hab, à force de prôner la séparation des flux, on finit par empêcher la cohabitation.
Et c'est vrai qu'il ne fait pas bon remonter les stations balnéaires hors de la piste.

Salut tout le monde ...

Mon petit grain de sel sur les landais ... Si la traversée des Landes a été rendu un peu pénible par l'intensité de la circulation, d'autres contrées également. Même dans le Périgord ou le Pays Basque, nous avons empruntés des route à fort traffic ... J'ai été trés surpris de trouver autant de poids lourds par  la bas. Et les touristes n'étaient pas plus marrant autour du bassin ...

Le discours sur le respect des autres, le partage des routes, c'est trés bien. J'adhére 100 %

Mais quand on fait du vélo pour le plaisir, je pense simplement qu'on a tout a gagner à chercher des itinéraires a l'écart des routes à fort trafic.

Pour conclure - personnellement - je précise que je n'ai bien sûr aucun à-priori sur aucun habitant de notre pays, même si j'ai constaté empiriquement des disparités de comportement sur la route selon les départements, vis à vis des cyclistes en particulier. Je m’octroie - généreusement   - un minimum d'esprit critique et d'état d'esprit scientifique pour ne pas généraliser abusivement. D'ailleurs mon propos n'était pas de parler des Landais (étant nul en géographie j'entendais par là pas un département en particulier mais la région où je suis passé).
Je voulais discuter plutôt du fait que la proximité immédiate de la route d'une voie verte destinée plutôt aux vacanciers et autres promeneurs était contre-productif sur le partage de la route vélo/voiture : à Grenoble par exemple les voies vertes le long de l’Isère ou du Drac invisibles de la route et donc ignorées de la quasi totalité des non sportifs ne génèrent pas cette hystérie anti-vélo. Il est bien évident que c'est cet aspect qui prime et non le fait d'être un habitant des Landes. Et puis aussi l'aspect visiblement " non travailleur " au moins provisoirement du cycliste au long court encourage aussi l'agressivité des stressés au travail.
Dans une moindre mesure il y a le même problème avec les pistes cyclables non obligatoires - souvent impraticables hors VTT car remplies de bouts de verre, terre, cailloux, branches, etc. - et je ne compte plus le nombre de fois où à Saint-Étienne - qui n'est pas dans les Landes - je me suis fais engueuler de ne pas les emprunter ; parfois même on me reproche - au point une fois de me serrer jusqu'au contact - de ne pas rouler en dehors de la route car il n'y a même pas de piste cyclable.
Et pour finir, je rejoins Roland sur la transformation de l'individu lambda en automobiliste est bien souvent une régression de ses facultés humaines d'empathie - et je suis gentil - comme me disait mon regretté frère amateur de gros bolides et de vitesse : c'est au cycliste de faire attention, c'est lui qui risque sa vie. Si nous cyclistes longue distance acceptons cet diktat assez infâme, il n'y aura bientôt plus moyen de rouler sur non routes. C'est pourquoi je roule le plus souvent possible hors des pistes cyclables - hormis celles qui sont obligatoires - comme forme de résistance au tout bagnole.
Tout à l'heure, piéton déjà engagé sur un passage clouté j'ai été frôlé à 30 cm par une voiture roulant à au moins 70 km/h : la voiture avait sa signalétique " jeune conducteur ". Il y a du soucis à se faire...

Tout à fait d'accord avec vous tous.

Tout cela montre le caractère dangereux de la politique actuelle envers les cyclistes: au lieu de faciliter le vivre ensemble sur la route, on nous parque de plus en plus en dehors de la route. A terme cela mènera à moins de tolérance pour nous et plus de danger.

Nous ne sommes pas une espèce protégée mais des usagers comme les autres

Bravo à tous les participants.
C'était pas évident sur ce parcours supposé facile. J'ai eu également mon lot de doigts d'honneur mais en tant que parigot j'ai l'habitude. Vivement le 1000 du sud en sept pour profiter pleinement de la tranquillité ou j'espère en revoir certains.
Bonne recup à tous et bonnes vacances.

Bonjour

moi je dirai tout simplement qu'il y a des gens qui n'aiment pas les cyclistes   

qu'ils soient randonneurs, promeneurs ou coureurs, les cyclistes sont détestés par certaines personnes  

mon petit retour sur la RAA 

j'ai eu a Riberac (1 h du mat) une grosse colère, je roulai depuis saint- Medard de guizieres avec un gars de l'US METRO 

En plein centre ville, je vois une voiture s’arrêter sur la route et dans la même seconde une gamine débouler  derrière    

j'ai instantanément poussé une beuglante tout en l'esquivent je ne sais trop comment ( je l'ai tout de même frôlée)

le collègue dans ma roue se l'ai prise en plein et a fini sa course sur le trottoir 

heureusement pour lui qu'il n'a eu pas trop de bobo et a part la roue arrière décentrée et une cocotte à l'équerre, le vélo n'avait rien.

et bien je vous le donne en mille, on s'ait fait engueuler....

pour un peu j'aurai arrêté a 30 bornes de la maison    au lieu de ça j'ai rien trouvé de mieux que d'abandonner à Villeneuve de Marsan   (200 bornes de chez moi)
On fait un sport dangereux    mais j'ai pas envie d'arrêter pour autant  

Je me teste dans la TriRhéna   et si je ne suis pas mort   j'ai bien envie de m'inscrire pour le 1 000 du Sud qui me tente depuis sa création...
Alors peut-être à bientôt.
Certains pourraient penser que mon programme est démesuré, d'autant que j'ai encore deux ou trois projets pour 2014 - galérien du Ventoux, le 400 de montagne à Grenoble, etc. - mais j'arrive à un âge où l'on commence à penser que la route peut s'interrompre après un virage un peu plus loin... Donc, Carpe diem.

francis16 a écrit:

[...] pour un peu j'aurai arrêté a 30 bornes de la maison    au lieu de ça j'ai rien trouvé de mieux que d'abandonner à Villeneuve de Marsan   (200 bornes de chez moi)

Désolé pour toi, tu étais vraiment " cuit " ou seulement en grosse perte de motivation ? Quand on regarde par exemple les statistiques sur le Paris-Brest-Paris on s'aperçoit que les abandons sont supérieurs chez les cyclistes ayant opté pour l'assistance : cette corrélation provient-elle plutôt du fait que les moins aguerris choisissent cette aide ou plutôt du fait que cette présence  accroît les sirènes du renoncement ? Il n'est paradoxalement pas facile de continuer si près de chez soi (cf. l'expression « quemar las naves » en espagnol " brûler ses vaisseaux " est toujours utilisée pour dire qu'il n'est plus possible de rebrousser chemin, comme le conquistador Cortes échouant les siens censément dans ce but). Moi si j'avais été à deux doigts d'abandonner j'aurai dû assumer encore de gros efforts pour me rapatrier au Haillan : du coup j'aurai peut-être tenté quant même  si possible - de continuer, même hors délai, après par exemple un peu de repos... Bien sûr, il y a les blessures, les pannes mécaniques, etc. bref tous les aléas qui obligent à " bâcher ". J'ai abandonné une fois sur le Douze cent de Massif Central et je connais un peu la problématique.

francis16 a écrit:

j'ai eu a Riberac (1 h du mat) une grosse colère, je roulai depuis saint- Medard de guizieres avec un gars de l'US METRO

En plein centre ville, je vois une voiture s’arrêter sur la route et dans la même seconde une gamine débouler  derrière  

j'ai instantanément poussé une beuglante tout en l'esquivent je ne sais trop comment ( je l'ai tout de même frôlée)

le collègue dans ma roue se l'ai prise en plein et a fini sa course sur le trottoir

Je vois que tu as fais connaissance de notre Pierre Richard de l'US METRO.  Je te rassure il fallait qu'il se casse à figure quelque part.  C'est dans ses habitudes. Donc tout est normal.

GBOUIL a écrit:

francis16 a écrit:

j'ai eu a Riberac (1 h du mat) une grosse colère, je roulai depuis saint- Medard de guizieres avec un gars de l'US METRO

En plein centre ville, je vois une voiture s’arrêter sur la route et dans la même seconde une gamine débouler  derrière  

j'ai instantanément poussé une beuglante tout en l'esquivent je ne sais trop comment ( je l'ai tout de même frôlée)

le collègue dans ma roue se l'ai prise en plein et a fini sa course sur le trottoir

Je vois que tu as fais connaissance de notre Pierre Richard de l'US METRO.  Je te rassure il fallait qu'il se casse à figure quelque part.  C'est dans ses habitudes. Donc tout est normal.

Effectivement on a roulé ensemble un bon moment et partagé nos mésaventures (crevaisons)
j'étais parti trop vite et n'ai jamais su me relever   
passé port sainte marie lorsqu'on a commencé a bien se flotter, les jambes ont commencé a me lâcher
j'ai donc dis a mes compagnons de route de ne pas m'attendre et j'ai continué seul sous la flotte 
la tête a laché a son tour et je me suis dit "c'est pas possible je ne pourrai jamais aller au bout "
j'ai eu en plus pas mal de nausée (trop de sucré) et puis quand ça ne va plus, rien ne va plus   
j'ai hésité longtemps mais je savais que je pouvais compter sur ma femme, je l'ai appelé et 3 heures après je montais dans la voiture.
Fin de la randonnée, la grosse déception a commencé dès le lendemain