qui qu'a roulé aujourd'hui . 3

Jolies photos Mike29...

Mais tu as certainement une tâche sur ton capteur... (ou objectif)
Si c'est sur le capteur, deux solutions :
Voir si ton appareil a une procédure automatique de nettoyage (mais rarement efficace)... ou alors chez un photographe qui le fera...coût autour de 50€ 

L'envie de rouler sous ce beau soleil fut plus forte que la mauvaise santé.

J'ai quand meme été prudent et n'ai fais que 100Km cool en 3h50

On verra le résultat demain pour la maladie, pour le moral c'est clairement que du positif

Bonjour à tous;
sortie dynamique ce matin. Comme toujours on perd des éléments par l'arrière dès que ça roule, au début on attend, enfin un peu, puis ça n'attend plus du tout et là il faut sortir les watts.

Le problème, s'il y a problème, sera demain ou un 100 km en groupe est prévu aux alentours de 30km/h de moyenne, ou alors mardi ou j'ai un autre 100 km très dynamique de prévu.

Bonne route (dynamique ou pas) à tous.

95 km ce matin avec le club donc rythmée.
Pas vraiment une cadence brm mais entre deux longues distances ça décalamine
Un soleil bien présent tempéré cependant par une température plutôt fraîche, bref un temps idéal pour rouler.
Et demain matin re-belote

Aujourd'hui fut un test .
le kiné me conseiller de rouler cool malgré la tendinite .
Alors le temps étant au beau, j'ai fait 90 bornes sur le 39 , tout en retenu .
Au niveau sensation, une gène plus qu'une douleur vive .
Par contre, dés que le profil monté, et que le braquet n'était pas adapté à ma condition actuelle, la douleur se faisait ressentir .
En résumé, même si je ne suis pas totalement rassuré cette sortie m'a fait plaisir et c'est l’essentiel.
Maintenant a voir ce soir comment va régir le genou .

serge. a écrit:

Aujourd'hui fut un test .
le kiné me conseiller de rouler cool malgré la tendinite .
Alors le temps étant au beau, j'ai fait 90 bornes sur le 39 , tout en retenu .
Au niveau sensation, une gène plus qu'une douleur vive .
Par contre, dés que le profil monté, et que le braquet n'était pas adapté à ma condition actuelle, la douleur se faisait ressentir .
En résumé, même si je ne suis pas totalement rassuré cette sortie m'a fait plaisir et c'est l’essentiel.
Maintenant a voir ce soir comment va régir le genou .

90 c'est p'têtre un peut beaucoup pour un test non (j'ai même pas fais ça sans tendinite )?

admin a écrit:

serge. a écrit:

Aujourd'hui fut un test .
le kiné me conseiller de rouler cool malgré la tendinite .
Alors le temps étant au beau, j'ai fait 90 bornes sur le 39 , tout en retenu .
Au niveau sensation, une gène plus qu'une douleur vive .
Par contre, dés que le profil monté, et que le braquet n'était pas adapté à ma condition actuelle, la douleur se faisait ressentir .
En résumé, même si je ne suis pas totalement rassuré cette sortie m'a fait plaisir et c'est l’essentiel.
Maintenant a voir ce soir comment va régir le genou .

90 c'est p'têtre un peut beaucoup pour un test non (j'ai même pas fais ça sans tendinite )?

Tu as peut être raison Yvan ...
L'envie était là , puis les brevets de quailif arrivent .
Maintenant, je sais un peu plus où j'en suis.
5 h aprés la sortie RAS

Cet après-midi 65.66km avec 1288d+ (montée au tremplin olympique de St Nizier, du moins ce qu'il en reste) en 3h22, tranquillou.

serge. a écrit:

5 h aprés la sortie RAS

Cool

Bonjour à tous;
j'avais prévu 100 km tranquillou dans les roues à 30 de moyenne.
en fait 100 km dans les roues, mais pas tranquillou à 30 de moyenne!

Parti cool le temps de chauffer la bête puis cyclo-sportive avec motos de sécu, carrefours sécurisés et tout comme les grands! Coté sécu c'est super ya pas à dire. Mais il faut toujours appuyer (fort, très fort même) sur les pédales.

Bonne route à tous

admin a écrit:

serge. a écrit:

5 h aprés la sortie RAS

Cool

Ne t’inquiète pas , tu ne partiras pas seul au PBP 

Sortie rythmée de nouveau ce matin. 90 km en trois parties: 25 km pour aller participer à une petite rando locale, 42 km de rando à bloc et avec du dénivelé (+/- 600m) et 25 pour le retour.
J'ai réussi a tenir tête au peloton de VD parti 2/3 mn après moi 
Pas ménagé ma peine, surtout dans les gros coup de cul    mais ils ne m'ont pas repris et pour cause je suis arrivé 7/8 mn avant eux (ils ont du passer trop de temps au ravito...)
Je sais c'est n'importe quoi  mais n'empêche je n'étais pas mécontent de ma perf (bin oui, on se contente de ce qu'on peut
Avec les beaux jours, la forme tend à revenir doucement, je le sens, suis mieux en jambes et capable de tenir un bon rythme, voire d'en changer si besoin et mon nouveau joujou m'y aide un peu c'est sûr.
Bref tout roule, pourvu que ça dure!

J'ai roulé aujourd'hui, mais c'est compliqué, car fin de retour de la flèche Vélocio entamée samedi 7 h du matin au départ de Caluire.
Je ne vais pas m'étendre sur la Vélocio puisque c'est une sortie en équipe et que je ne suis pas son porte-parole (nous étions cinq, dont quatre rubans blancs).
Globalement une réussite : bonne équipe, pluie quasi inexistante, vent léger globalement dans le dos et pas de froid. Validation en 413 km, finis à Lurs par sa montée la plus raide en 419 km ACP (428 au compteur). Œil de Lynx a eu des ennuis avec sa nouvelle roue à moyeu Dynamo : quatre ou cinq rayons totalement desserrés, resserrés grâce à mon outil puis roue finalisée par un vélociste très disponible. Fin de la Vélocio à 8 h au village, et fin de l'équipe : trois prennent le train ensembles pour récupérer les voitures et chacun rentre chez soi.
Oeil de Lynx avait envie de rentrer à vélo dans la foulée en improvisant un petit somme quelque part (il a prévu un duvet et l'on verra qu'il ne sera pas inutile) et j'avais décidé de l'accompagner : au programme un circuit par Sisteron, Die via le col de Cabre, Crest, puis Roman, etc. Bref un kilométrage de 335 km seulement au prix d'un dénivelé supérieur à celui de l'allez.
Départ donc vers 10 h 30 après une petite collation et un verre de vin rouge du pays, papotage avec des bénévoles, des inconnus et des cyclistes connus ailleurs (ou sur ce site). Le ciel est bleu majoritairement, il n'y a pas de vent et on peut espérer une température en augmentation avec le soleil...
Et bien pas du tout assez vite le vent se lève, de plus en plus, et on est à la peine, on roule entre 11 et 14 km/h, rarement plus... Tout empire, et les 90 km qui suivent sont parfois interminables à lutter contre la pente et un vent de folie par endroit, certain goulet notamment. On envisage le futur : prendre le train à Valence ou à Die. Mais Die il faut déjà y arriver... Peu avant Die un couple de Grenoblois qui doit s'arrêter au sommet du col de Cabre pour randonner le lendemain propose de monter l'un d'entre nous, car il n'y a pas la place pour deux. Oeil de Lynx veut refuser, mais je lui propose de monter et de m'attendre en haut. Bien m'en prend car je me retrouve à mieux monter les premiers lacets,car la montée est abritée, que dans les faux plats montants ventés précédents... et surprise, les randonneurs ont redescendus leur camping-car, font demi-tour et me hissent au sommet. Cerise sur le gâteau ils nous proposent une soupe. La descente qui suit est glaciale, glaciale la suite...
Nous arrivons enfin à Die, la soirée est bien engagée, je trouve facilement la gare (pour y avoir pris un train après mon accident sur le 1 000 du sud dernier), mais elle est fermée. Nous trouvons ensuite un guichet de retrait carte-bleue accueillant, décidons d'y faire une vraie nuit, dormons une heure et sommes réveillés par une annonce de la fermeture de l'abri dans la demi-heure qui suit. Que faire, rester au risque d'être réveillés sans arrêt, bloqués ou contrôlés par l'autorité... Dépités nous partons en direction de Valence... Il fait de plus en plus froid (mais le vent est supportable). Et puis nous faisons l'erreur de nous arrêter dormir dans un abri-bus non venté. Il fait quatre degré et pense être suffisant habillé (multi couches) pour supporter et Jackie (car tel est le prénom d'œil de Lynx) a son duvet. Je m'allonge mais très vite je m'assieds et me met en position fœtale - je suis souple - pour perdre le minimum de chaleur, et j'attends pour laisser mon équipier dormir. J'ai dû quant même m'endormir car après deux heures je me retrouve transis, incapable de rester debout à cause de vertiges, et je commence à trembler. Pour faire court après la prise d'un peu de sucre, quelques pas, je remonte sur le vélo et suit Jackie. Au début mon guidon tremble, et puis le moteur repars, mais maintenant les températures sont négatives et j'ai les pieds très douloureux malgré mes nouvelles sur-chausses garanties par le fabricant pour des températures proche du zéro (tu parles !), les mains font un peu moins mal, mais j'ai mes mouffles de surf goretex...
Et c'est la longue remontée au nord, la route est belle et large, nous longeons une rivière (la Drôme ?), les villages déserts se succèdent... Nous arrivons à Crest : il est cinq heure (Crest ne s'éveille pas et nous avons sommeil). Nous cherchons la gare, sans illusion. Elle est ouverte, illuminée et vide. Nous avons un TER le lendemain à destination de Lyon via Valence    deux bancs nous attendent, et venant du dehors il nous semble qu'il y fait doux ; en fait la température n'est que de douze degrés et je me réveille deux heures plus tard de nouveau légèment grelottant.
La suite, café et viennoiserie, billets et trains (on y trouve des cyclos rebroussant chemin à cause du vent), la Part-Dieu à Lyon, un long tunnel pour piéton et cycliste ultra-moderne, avec musique d'ambiance et murs visuels animés, un dernier raidars, une collation offerte à la maison de mon coéquipier (bière, jambon, fromage, café), ma voiture et choix d'une route de retour champêtre. Il fait grand soleil, le chauffage à fond.
Finalement un aller satisfaisant et un retour enrichissant.
Total compteur 608 km et 30 h sur le vélo pour 3 744 m de D+.

Ben put... t'es un vrai guerrier!

veloblan a écrit:

Ben put... t'es un vrai guerrier!

Venant de toi, le compliment est fort. Mérité ? Je vais finir par y croire - encore que, par exemple mon pote Gilles (présent dans notre équipe) me semble autrement plus fort, lui qui travaille 10 h par nuit sur une machine...
Et puis, j'ai aimé dans ma jeunesse folle le slogan ricain " Make Love, Not War "

sccber a écrit:

Citation :

 " Make Love, Not War "

 par ici ça s'appelle le repos du guerrier

papou a écrit:

sccber a écrit:

Citation :

 " Make Love, Not War "

 par ici ça s'appelle le repos du guerrier

Pas ici, partout : le viol a toujours été consubstantiel à la guerre (et les bordels de campagne ).
Je préfère la première école de pensée...

sccber a écrit:

Pas ici, partout : le viol a toujours été consubstantiel à la guerre (et les bordels de campagne   ).
Je préfère la première école de pensée...

thank's for the lesson Alain, c'était juste pour la boutade avec "le guerrier"

papou a écrit:

sccber a écrit:

Pas ici, partout : le viol a toujours été consubstantiel à la guerre (et les bordels de campagne   ).
Je préfère la première école de pensée...

thank's for the lesson Alain, c'était juste pour la boutade avec "le guerrier"

Excuse moi si tu l'a pris pour une leçon
Mais je doit certainement manquer d'humour devant les expressions bellicistes ou militaristes, même du troisième degré. Encore désolé

Je ne t'en veux pas, mais tout de même si on ne peut plus rire de tout où va t'on

papou a écrit:

Je ne t'en veux pas, mais tout de même si on ne peut plus rire de tout où va t'on

Tu sais bien ce que disait Desproges : " rire de tout, mais pas avec n'importe qui ".
Tu n'est pas n'importe qui, mais sur internet on trouve ça... Du coup sévère censure de ma part, je suppose.

Petite sortie après le boulot, 64.1km et 859d+ en 2h38'1" (aller-retour Vizille Bourg d'Oisans)

Bonjour à tous;
Tant qu'à rire en roulant, rire de tout...
la marque BMC il faut lire  : Bicycle Manufacturing Company
Pour ma part je lis plutôt Bordel Militaire de Campagne  

Ou ça m'a moins fait rire c'est que je n'ai vu que sa roue arrière (le BMC), c'était lundi, et que hier j'avais pas récupéré, seulement 75 petits km...
Petite excuse il est bien plus jeune que moi, fait 20 kg de moins et a sa place en FFC 1°caté  (le cycliste pas le vélo).

Bonne route (sourire aux lèvres) à tous

Devant préparer mon départ de Bordeaux pour m'installer durant plusieurs semaines de montage à Dijon, je n'avais pas roulé depuis quinze jours, c'est à dire le 200 de Ménigoute.

Arrivé lundi soir à la cité des Ducs, je devais bosser mardi jusqu'à 19h.
Mais ma monteuse a dû quitter un peu plus tôt que la normale ce soir là, et j'ai décidé de ne pas attendre plus belle occasion de me remettre à rouler.

Malgré tout, étant d'une nature à toujours faire les choses en retard, je n'ai pas décollé de mon temporaire chez moi avant 19h passées.
J'avais décidé de repérer le début du 300 de Chevigny.
Pour une énième reprise, je partais pour 50 à 100km.
J'avais en tête de rouler un peu de nuit, pour tester mes B+M.

Le 300 part normalement de l'autre côté de Dijon, donc en partant du centre où j'ai logement trouvé, j'ai grignoté une dizaine de kilomètres correspondant au début de la traversée de la ville.
Au bout de 10km plus ou moins plats (ce sera 20 lors du brevet), après Plombière, je me suis donc retrouvé au pied de la montée de Pasques (une montée bien dans la logique du calendrier, si ce n'est celle du dictionnaire). 

Je n'avais pas relevé que le profil annonçait douze kilomètres de montée régulière pour 370m de D+.
Au début, ne connaissant pas la longueur de la chose, j'y allai tranquille sur le 39x24 entre 17 et 18km/h.
Manquant d'entrainement, je ne voulais pas forcer et me faire mal aux jambes d'entrée de jeu.

Et puis cela durait, durait, et je n'en voyais pas le bout !
Je ne voulais pas trop mouliner sur le pignon de 28 et réduire ma vitesse, ce qui aurait voulu dire fatiguer un peu moins mais bien plus longtemps. Je passai pourtant sur la fin tout à gauche, soit 39x28, avant d'arriver à Pasques où je croyais en avoir fini et pouvoir me refaire la cerise en me laissant descendre sur Verrey, 20km plus loin.

Que nenni !
À peine sorti du village, c'était reparti 39x24, à une allure approchant les 20km/h, parce que je n'avais vraiment toujours pas envie d'y passer la nuit.

Et puis enfin un peu de descente !
J'allumais mon beau phare, surtout pour être vu dans un premier temps.
Le reste de ciel bleu fonçant me laissait en effet encore assez de visibilité pour rouler seul, sur des routes d'une campagne battue par un vent plus que frai, que l'on sent quasi désertées par des rurbains qui sont rentrés se calfeutrer devant la télé.

A Verrey, c'était le choix difficile. Continuer 15 à 20km avant d'aller rejoindre la branche du retour légèrement plus à l'Ouest, et faire 130 ou 150 km au total, ou couper de suite pour rejoindre la dite branche à Villy, pour un total déjà honorable d'une centaine de km.
Le passage automatique de mon phare en mode ville (un déjà copieux 60lux au lieu de 80) décidait pour moi. Je n'avais pas envie de payer la charge incomplète de mes batteries par un retour en mode Ninja.

Mais ce que je ne savais pas, c'est que Verrey-Villy, c'est encore tout à gauche un long moment !
2,5km pour 150m de D+, avec l'essentiel à un honorable 7% à 10%.
Et puis, après avoir redescendu mon gain d'altitude, encore deux belles montées au même taux ou presque, avec encore de la descente pour découvrir l'importance de la puissance du phare, et atteindre Sombernon, sommet glacial de cette fin de rando.
Avant ça, je me suis un peu perdu en découvrant le côté très simplifié de la feuille de route.
Heureusement, j'avais imprimé le parcours avec OpenRunner et j'ai pu retrouver mon chemin sans GPS, bénissant ma frontale.

Passé Sombernon, je ne pensai plus qu'à rentrer, en redescendant le profil pendant près d'une heure jusqu'à Dijon.

Je rentrai après 95 km effectués en 4h et 20 minutes, fatigué mais content de cette première sortie de nuit et d'avoir eu la de la réponse face à la pente.
J'ai remarqué que de nuit, je roule 2 à 3km/h moins vite.
Pourtant, j'ai fait presque 22 de moyenne, ce qui n'est pas trop mal vu le temps passé à hésiter et chercher ma route.

Cet entrainement n'était rien à côté de l'ordinaire de la plupart d'entre vous, habitués à bien plus long et bien plus relevé, mais c'était un morceau de ce dur plaisir que je trouve dans la pratique de la bicyclette.

Et dans ce plaisir, la nouveauté de la nuit n'est pas une mince chose.
Le vélo, c'est déjà l'évasion. Mais le vélo la nuit, c'est l'évasion au carré voire au cube !
Vivement ma prochaine ronde de nuit !!!

Bravo ! J'aime lire de telles affirmations concernant la route de nuit.
Une autre approche, assez rare, est de choisir de se confronter à un vrai col bien redoutable - s'il est inconnu c'est encore mieux - style Galibier, Grand Colombier, mont Ventoux (je sais ce n'est pas un col), avec un départ de nuit... Cerise sur le gâteau on peut programmer de manière à arriver en haut au lever du jour.
La première vraie fois pour moi c'était le Grand Colombier au départ de Culoz, bien sûr en solitaire : et bien cela a d'abord été un peu stressant, puis peu à peu un grand calme m'a envahi dans cette solitude, juste troublée par des bruits animaux, pour atteindre tranquillement le sommet pour jouir avec bonheur de la levée du jour.
J'ai ainsi mieux abordé la solitude, la fatigue et le froid lors d'épreuves comme la TriRhéna ou le 1 000 du Sud, une Super Randonnée, ou même des BRM difficiles où l'on escalade des cols en nocturne.
Effectivement on roule moins vite de nuit - visibilité moindre, moins bonne assimilation du dénivelé, orientation sans GPS plus incertaine - vérité à prendre en compte pour ceux qui sont maniaques de la planification horaire à outrance, sans compter éventuellement que beaucoup maîtrisent mal en nocturne le manque de sommeil (pour d'autres c'est le petit matin).
Moi j'ai passé une partie de mes sorties d'hiver en en passant volontairement la moitié en nocturne (je roule quand je veux). Reste que les conditions climatiques peuvent être rudes, voire redoutables la nuit, surtout en montagne : je me souviens d'avoir eu froid la nuit dans bien des endroits, et même au mois d'août dans les montagnes espagnoles (j'avais oublié en France mon sac à dos contenant mes vêtements chauds) lors d'un MGM 1 200. Ainsi il faut savoir qu'en cas de grosse fatigue il sera presque impossible de trouver la nuit un endroit où dormir : dimanche j'ai fait l'erreur inédite d'accepter dormir dans un arrêt de bus par une température au départ de 4 degrés (à proximité d'une rivière) et j'ai eu une défaillance, nouvelle pour moi (vertiges, puis tremblements) que j'ai surmonté rapidemment juste parce que j'étais avant l'arrêt dans un état physique plutôt satisfaisant eu égard au kilométrage déjà effectué. Donc aimer le vélo la nuit, s'y préparer, implique malgré tout plus de lucidité qu'en plein jour, on n'y trouve pas les mêmes facilités de repos que le jour, même pour ceux qui se payent le luxe des hôtels, qui ne sont que rarement accessibles passée une certaine heure.