le" douze cents du massif central"

Paddy a écrit:

veloblan a écrit:

Les 2 derniers km du pas de Peyrol depuis le Falgoux passage de 16 à 17 % 

Bonjour à tous,
Mon développement mini : 3 m (39X28).
16-17% je ne passerai pas.
Dans la configuration actuelle, la messe est dite.
Retour case départ. Ou alors mon VTT ?
Bonne route à tous.

J'ai passé le pas de Peyrol avec mon vieux vélo tout alu en 42x25 le tout debout sur les pédales

cyclo38220 a écrit:

Paddy a écrit:

veloblan a écrit:

Les 2 derniers km du pas de Peyrol depuis le Falgoux passage de 16 à 17 % 

Bonjour à tous,
Mon développement mini : 3 m (39X28).
16-17% je ne passerai pas.
Dans la configuration actuelle, la messe est dite.
Retour case départ. Ou alors mon VTT ?
Bonne route à tous.

J'ai passé le pas de Peyrol avec mon vieux vélo tout alu en 42x25 le tout debout sur les pédales

C'est beau d'être jeune, moi en 34x28 et j'ai pris l'excuse de faire des photos pour 2 pauses

j'ai également terminé ce col à pieds.
sur un grand brevet il faut savoir jouer l'économie d'énergie et la protection des tendons.

jpm

papou a écrit:

à mon sens il n'y a pas de déshonneur à mettre pied à terre (2 km sur  1200 ... ) on n'est pas sur une course
Des "grands" n'hésitait pas à le pratiquer (dixit Patrick Plaine sur certains passages pyrénéens)

 Oui voilà complétement.

Je crois bien que c'est la 1ère fois que j'ai entendu dire Didier : je n'ai pas pu, j'ai fini à pied... Il s'en en remis, il veut même recommencer

Finalement l'entrainement en course à pied que je fais en ce moment va peut être me servir pour finir les cols du 1200 

Sev a écrit:

papou a écrit:

à mon sens il n'y a pas de déshonneur à mettre pied à terre (2 km sur  1200 ... ) on n'est pas sur une course
Des "grands" n'hésitait pas à le pratiquer (dixit Patrick Plaine sur certains passages pyrénéens)

 Oui voilà complétement.

Je crois bien que c'est la 1ère fois que j'ai entendu dire Didier : je n'ai pas pu, j'ai fini à pied... Il s'en en remis, il veut même recommencer

Ben moi, je suis resté sur le vélo, lalalère ... mais j'allais vraiment pas vite (environ 5 km/h) et grâce à mon 28 : 29 (et en 650). Pas beaucoup plus vite qu'à pied ...

lmvv a écrit:

Ben moi, je suis resté sur le vélo, lalalère ... mais j'allais vraiment pas vite (environ 5 km/h) et grâce à mon 28 : 29 (et en 650). Pas beaucoup plus vite qu'à pied ...

tu es prêt à remettre ça   cette année 

papou a écrit:

lmvv a écrit:

Ben moi, je suis resté sur le vélo, lalalère ... mais j'allais vraiment pas vite (environ 5 km/h) et grâce à mon 28 : 29 (et en 650). Pas beaucoup plus vite qu'à pied ...

tu es prêt à remettre ça   cette année 

"J'voudrais ben, mais j'peux point ..."   (enfin, pas sûr à mon ââââge ... )

et si on évoquait le petit col après le Bleymard !!!

jpm

bruno91 a écrit:

Finalement l'entrainement en course à pied que je fais en ce moment va peut être me servir pour finir les cols du 1200 

Nous sommes deux ! Mais j'ai fait déjà Le Falgoux - Le Pas de Peyrol en VTT, par le GR, et j'avais marché à certains endroits.
 
Tu vas au même endroit début décembre 2015 que début décembre 2014 ?

jpm a écrit:

et si on évoquait le petit col après le Bleymard !!!

jpm

Ouais, pas mal ! Encore une belle "vacherie" celui-là ! Un "escalier" de 6 bornes : 5 %, 12 %, 5 %, 12 %, ... et tout en ligne droite me semble-t-il ? Avant d'attaquer la 2ème nuit, rien de tel pour se réchauffer !   Et la descente n'était pas mal non plus, de quoi attraper un "chaud et froid"

jpm a écrit:

et si on évoquait le petit col après le Bleymard !!!

jpm

Le voila!   

à force de parler des "vacheries" ça va faire peur à certains

Ah bon moi ca me donne envie

papou a écrit:

à force de parler des "vacheries" ça va faire peur à certains

Bonjour à tous,
Au cas ou tu me mettrais dans la case de ceux qui ont peur, il n'en est rien.
Je regarde mon vélo, ses possibilités et les miennes. Ensuite je regarde les marges de manœuvre.
Sans surprise les développements sont inadaptés, monter 15% oui mais lors d'une sortie courte (max 150km et encore faut pas que ça se répète).
Ensuite le poids du vélo, un vélo course à 8 kg c'est une chose, avec un poids total 12-15kg c'est déjà différent, développements adaptés indispensables, si en plus il y a 400 bornes d'échauffement, sans oublier (et  ce n'est pas de la fausse modestie) mon inexpérience je suis hors catégorie en clair avec la configuration actuelle je parts dans une galère sans nom.

Ensuite il y a les bons (c'est du 1° degré) conseils du genre
"changer le pédalier "  mais pour bien faire c'est toute la transmission donc la K7, qu'il faut changer l'idée étant d'arriver à quelque chose approchant les 2,5 m de développement et on arrive à un vélo totalement dénaturé, je m'explique.
Mon vélo est un vélo de rouleur, ses qualités s'expriment au delà des 30-35 km.h, la montagne n'est pas le terrain de jeu, sans oublier mon gabarit (de rouleur)!
"Mettre pied à terre", je vous tire mon chapeau! Avouer que ça arrive et que ce n'est que normal, ça démontre une réelle humilité, je répète "chapeau Messieurs", pas contre il faut partir avec des chaussures adaptées . Sur une montée pourquoi pas, en faire une constante non merci.
"VTT" adapté ? option à voir...

Une petite remarque pour conclure :
Le PBP 2015 malgré des conditions climatiques parfaites enregistre 20% d'abandons, il ne faut pas banaliser une épreuve quelle qu'elle soit, combien d'abandons seront dégoutés à jamais de la longue distance.



Bonne route à tous.

J'ajouterai pour être complet que l'utilisation de pédales pour cales intégrées dans la semelle (type cyclotouristes ou VTT) devient indispensable si l'on compte éventuellement marcher en montée de col...
Après quelques années où je ne pratiquais que les cols du Pilat - en complément du VTT - avec un 39/25 comme plus petit développement, mon premier vrai col alpin fut le col de la Croix de fer (au départ de Rochetaillée) suivi de la montée de l'Alpe d'hez. Week-end suivant le col de l'Iseran (au départ de Termignon) suivi du col du Mont-Cenis... Quelques jours plus tard mon vélociste me convainquait facilement d'acheter un pédalier compact Shimano (un modèle hors gamme premier prix), nouveau type de pédalier qui venait d'apparaître : avantage un coût mesuré puisque je conservais manettes et dérailleurs, alors qu'un passage au triple m'aurait obligé à tout changer...
Depuis mes deux vélos sont en compact, l'un en Ultegra 10 v (et 11-28), l'autre en Sram red (et 11-32) grâce à l'adoption du wifli (dérailleur arrière red à chappe moyenne).
Et avec un 34/32 j'ai réussi à monter sur le vélo tous les raidars de la triRhéna, même si parfois je me suis arrêté tous les 300 m (sans prendre de photo)...
Comme le dit JP sur un long parcours de montagne il ne sert à rien de jouer les kakous : l'essentiel est de passer les grosses difficultés sans y laisser des plumes.
Pour cela le matériel compte, mais aussi l'entraînement adapté. Moi qui préfère un compact à un triple je me donne les moyens de monter des pentes sévères avec un développement sommes toute relativement long ( c'est ainsi que j'ai réussi une bicinglette du Ventoux - en autonomie totale - avec un 34/28) : pour cela je m'inflige des séances d'endurance de force (plus du ski en poudreuse), tout en restant une modeste cylindrée. La force et la cylindrée sont deux notions différentes : la cylindrée - le Vo2max - est surtout une donnée héréditaire susceptible d'une augmentation par l'entraînement très mesurée, alors que la force musculaire peut augmenter considérablement ; l'une et l'autre diminuent avec l'âge, plus ou moins vite selon que l'on s'entraîne beaucoup ou pas du tout, la perte de force musculaire (sarcopénie) étant toutefois plus limitée que la VO2max.

Paddy a écrit:

papou a écrit:

à force de parler des "vacheries" ça va faire peur à certains

Bonjour à tous,
Au cas ou tu me mettrais dans la case de ceux qui ont peur, il n'en est rien.

surement pas

Paddy a écrit:

Citation :

 combien d'abandons seront dégoutés à jamais de la longue distance.

pas moi en tous cas

bruno91 a écrit:

Finalement l'entrainement en course à pied que je fais en ce moment va peut être me servir pour finir les cols du 1200 

Tous les moyens sont bons

Sev a écrit:

bruno91 a écrit:

Finalement l'entrainement en course à pied que je fais en ce moment va peut être me servir pour finir les cols du 1200 

Tous les moyens sont bons

En tant qu'entrainement cardio c'est certain. Mais je doute que le facteur limitant sur un 1 200 montagnard soit le cœur pour un cycliste un peu entraîné : il peut y avoir des problèmes musculaires, de la fatigue pour avoir mal géré l'intensité de ses efforts sur une aussi longue distance. Un piètre grimpeur pourra pour rentrer dans les délais avoir trop forcé et/ou trop limité ses temps de sommeil, etc. Sinon, un 1 200 à dénivelé - encore raisonnable - comme ce 1 200 n'est pas foncièrement différent de n'importe quel 1 200.

sccber a écrit:

Sev a écrit:

bruno91 a écrit:

Finalement l'entrainement en course à pied que je fais en ce moment va peut être me servir pour finir les cols du 1200 

Tous les moyens sont bons

En tant qu'entrainement cardio c'est certain. Mais je doute que le facteur limitant sur un 1 200 montagnard soit le cœur pour un cycliste un peu entraîné : il peut y avoir des problèmes musculaires, de la fatigue pour avoir mal géré l'intensité de ses efforts sur une aussi longue distance. Un piètre grimpeur pourra pour rentrer dans les délais avoir trop forcé et/ou trop limité ses temps de sommeil, etc. Sinon, un 1 200 à dénivelé - encore raisonnable - comme ce 1 200 n'est pas foncièrement différent de n'importe quel 1 200.

Heu... si quand même   C'est un 1200 montagnard qui demande de la rigueur que ce soit au niveau de la préparation. On est tout de même bien loin d'une accessibilité genre PBP, et tu es très bien placé pour le savoir Quand je vois comment Didier et d'autres en ont bavé il y a 4 ans , je sais très bien que ce 1200 est exigeant. Non seulement il faut être aguerri pour les grimpettes, mais la totale autonomie tant au niveau des ravitos que de la navigation en fait un brevet à ne pas prendre à la légère. Je sais par exemple, que je ne suis pas (encore) capable de m'y aligner.

Quant à la boutade avec Bruno, il fallait juste y voir une petite taquinerie entre amis

Sev a écrit:

Quant à la boutade avec Bruno, il fallait juste y voir une petite taquinerie entre amis

t'as des amis bizarres

Sev a écrit:

Quand je vois comment Didier et d'autres en ont bavé il y a 4 ans ....

J'avais bien remarqué que Didier me doublait moins vite que les autres en montée 

Sev a écrit:

Je sais par exemple, que je ne suis pas (encore) capable de m'y aligner.

Tu disais aussi cela avant PBP et on a vu comment cela c'est fini

Popiette a écrit:

Tu vas au même endroit début décembre 2015 que début décembre 2014 ?

Cette année je me contente d'un marathon pour emmagasiner de l’expérience sur du plus long et par incompatibilité de calendrier.

La Saintélyon sera pour l'année prochaine et cette fois sur le vrai parcours pas en mode feignasse comme l'an dernier.

J'aurai tendance à continuer à penser que le Douze Cents du MC est de la même essence que n'importe quel autre 1 200 : c'est plutôt le PBP qui est un peu à part notamment par le fait de la facilité qu'il offre en ravitaillement et repos, en étant balisé, et enfin par le nombre de participants pouvant apporter l'aide du roulage en groupe.
Attention, pas différent de nature ne veut pas dire que je ne trouve pas le Douze cents plus dur que la plupart des autres 1 200 que je connais, par exemple le 1 200 Bruxelles-Stasbourg-Bruxelles, qui aura lieu aussi en 2016, est beaucoup plus facile, même si l'orientation n'est pas toujours évidente...
D'autres 1 200 offrent comme le PBP, dans une moindre mesure, quelques aides - couchage et nourriture - mais sur ceux-ci il n'y a pas - ou quasiment pas - de balisage : je pense au Madrid-Gijon-Madrid, dont l'organisation est calquée sur celle du PBP, en un peu plus difficile (chaleur et quelques vrais cols, peu de participants) ; dans mon échelle de difficulté il serait intermédiaire entre le PBP et le Douze Cents (je l'ai fait en 80 h, dont 500 km en solitaire).
Alors oui, le Douze Cents est difficile : mais pour moi la difficulté  ne tient pas vraiment à son dénivelé mais au fait que le délai reste celui d'un 1 200 presque plat : un cycliste comme moi qui ai fait assez facilement deux PBP en 73 h sera heureux s'il le réussi en 89 h, parce que je ne monte pas très vite. Et la deuxième difficulté a été pour moi en 2012 les problèmes d'orientation, qui m'a fait perdre énormément de temps quand je roulais à trois ou plus tard quand je suis parti tout seul : c'est d'ailleurs à la suite de cela - et aussi de problèmes d'orientation rencontrés quelques jours plus tard sur le Bruxelles-Strasbourg-Bruxelles - que j'ai investi dans un GPS.
J'ai réussi la TriRhéna (qui pour moi était plus difficile que le Douze Cents) en finissant peu de temps avant le délai et j'aurais échoué avec les mêmes problèmes d'orientation qu'en 2012.