sur quoi vous roulez ( avec photo si possible )

jpm a écrit:

vite vite une photo
la mienne sera moins seule

Serait il possible de connaitre la marque de la paire de petites sacoches noires à l'avant de la randonneuse noire ?
Elles ont l'air très pratique.
Merci
Bruno

Pour les sorties petites distances jusqu'à 200km



Pour les longues distances ou si j'ai besoin de lumière je passe à la Randonneuse

Montapeine a écrit:

Serait il possible de connaitre la marque de la paire de petites sacoches noires à l'avant de la randonneuse noire ?
Elles ont l'air très pratique.
Merci
Bruno

Fabrication artisanale a partir de sacoche pour cheval.

le but est de confectionner quelque chose de léger qui pourrait s'adapter au velo sans à avoir a ajouter de nouveaux supports.

jpm

les vélos; je les collectionne..... il y a ma SINGER en REYNOLDS  de 1979. Entièrement d'époque, Huret Jubilée, pédalier TA, Maxicar, freins Mafac...... du made in France, je devrais dire du made in Lavallois-Perret.
Sur un BRM 300 à Ménigoutte :



au repos :

 Ma randonneuse ce matin en situation à Doëlan 29 Sud (Dodécaudax oblige!). Il s'agit d'une randonneuse LE VACON en titane acquise en fin 2011. Groupe shimano Durace. Roues Bontrager en principe, aujourd'hui équipé d'une roue AV à moyeu SON et phare Edelux (départ 5h45 ce matin). Selle Brooks. Voila ." />

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mike13 a écrit:

beaux engins, y a pas à dire. J'ai l'impression que le colombus est plus ou moins un passage obligé pour les LD .Colombus reynolds, en fait c'est je pense surtout parce qu'en sur mesure, les artisans ont plus de faciliter à soudre des cadres acier que mouler du carbone.. J'ai un peu regardé les prix, chez vagabonde ou victoire, il est possible d'avoir un cadre en reynolds pas dég , pour 1500 € ce qui n'est pas déconnant au regard de la grande production..

Comme pour les selles, les développements, il n'y a pas de passage obligé pour un certain type de vélo pour la LD ! Si tu regardes les vélos au départ du PBP tu en verras de toutes sortes (vraiment de toutes sortes ) et les randonneuses classiques sont en minorité. Sur d'autres 1 200 j'ai même vu encore moins de randonneuses. Il est loin le temps (que je n'ai pas connu) où les garde-boue étaient obligatoire sur le PBP. Et c'est très bien ainsi. Et la longue distance comprend plus d'un type de cyclistes : je dirais que c'est un monde libre... comme dans une auberge espagnole où chacun apporte son expérience particulière.

mike13 a écrit:

beaux engins, y a pas à dire. J'ai l'impression que le colombus est plus ou moins un passage obligé pour les LD .Colombus reynolds, en fait c'est je pense surtout parce qu'en sur mesure, les artisans ont plus de faciliter à soudre des cadres acier que mouler du carbone.. J'ai un peu regardé les prix, chez vagabonde ou victoire, il est possible d'avoir un cadre en reynolds pas dég , pour 1500 € ce qui n'est pas déconnant au regard de la grande production..

Les artisans ne moulent pas le carbone mais il y en a qui proposent toujours des vélos sur mesure fabriqués avec des tubes de carbone. Il existe même la possibilité de fabriquer des carbones sur mesure avec des pièces non cylindriques (les pièces de tissus carbone sur mesure sont moulées sur des " chaussettes " mises sous pression dans des minis moules) et ensuite collées... Là on est déjà dans la PME technologique. Tout ça pour dire que les cadreurs fabriquent encore sur mesure (acier, alu, titane et carbone). Après, il faut aligner les pépettes, mais le travail artisanal a un coût (pour ma part je m'étais fait fabriquer par un artisans deux snowboard de poudre - des Swallow " finition sur-mesure en marqueterie, des splendeurs techniques, alors je sais).

tof a écrit:

Portocéan a écrit:

Sur une randonneuse Perrin sur mesure... tubes colombus, transmission Campagnolo, selle brooks, roues de 700 avec pneus Schwalbe Marathon plus en 28...

Attention c'est du lourd ! 16 kg en ordre de marche...




Mare pédagogique au pied du pont de Normandie by Portocéan, on Flickr" />

Jolie, mais c'est tellement dommage de sacrifier le confort et les performances d'un si beau vélo en y montant les pires pneus que je connaisse pour la randonnée... lourds, raides, pénibles à monter, et très peu adhérents sur sol humide

ben mince alors !
Qu'est-ce qu'ils t'ont fait mes pneus ?  
Le plus qui à mes yeux n'a pas de prix : une crevaison en moyenne tous les 15 000 km... et je peux rouler sur chemins non goudronnés...
Et comme la performance est le moindre de mes soucis...

sccber a écrit:

Il est loin le temps (que je n'ai pas connu) où les garde-boue étaient obligatoire sur le PBP. Et c'est très bien ainsi.

Sauf pour ceux qui suivent....

Portocéan a écrit:

sccber a écrit:

Il est loin le temps (que je n'ai pas connu) où les garde-boue étaient obligatoire sur le PBP. Et c'est très bien ainsi.

Sauf pour ceux qui suivent....

Tout à fait, d'autant plus que ceux qui sont derrière ont des garde-boue.
Lors des premiers Paris-Brest cyclo, le port d'un cuissard était interdit.

jpm

Portocéan a écrit:

sccber a écrit:

Il est loin le temps (que je n'ai pas connu) où les garde-boue étaient obligatoire sur le PBP. Et c'est très bien ainsi.

Sauf pour ceux qui suivent....

Je n'ai rien contre les garde-boue... Sur le long mon sac de selle en fait office, c'est-à-dire qu'il protège ma selle et mon dos : c'est pour cela qu'un garde-boue est fait.
Pour avoir connu de grosses ondées en groupe - le dernier sur la Luchon-Bayonne - je peux témoigner que certains garde-boue envoient encore plus de saletés que les roues qui n'en possèdent pas, certains envoient même des gerbes plus loin... Je ne suis pas persuadé que les propriétaires de ces machins en soient conscients, ni qu'ils aient choisi leur garde-boue sur ce critère. Mais qu'attendent les revues spécialisées pour tester les garde-boue sur ce critère ?
Maintenant quand il pleut, je me tiens à l'écart de tout vélo, mes lunettes m'en sont reconnaissantes.
D'ailleurs c'est marrant l'argument de la protection en groupe : pourquoi rouler roue dans roue, sinon pour augmenter le rendement (ou diminuer la fatigue), alors que le fait d'alourdir en continu son vélo amène au résultat inverse (je suis un peu de mauvaise foi ). Mais une randonneuse complète sur le 1 200 Madrid-Gijon-Madrid serait plus adapté avec une ombrelle qu'un garde-boue...
Ce qu'il y a de sûr, c'est que choisir des garde-boue est d'abord un choix égoïste pour se protéger soi des projections... Sauf sur le long, la plupart des bicyclettes bas de gamme vendues avec garde-boue pour aller chercher le pain ou faire une ballade en famille ne sortent pas dès que le moindre nuage pointe son nez à l'horizon... Mais il faisait partie de l'équipement standard : gamin j'ai eu ainsi une bicyclette (appelée demi-course) qui était équipée ainsi (avec en plus les lumières et de mini porte-bagages avant et arrière), et je n'ai pas souvenir d'avoir roulé sous la pluie (ni dans le noir, ni d'avoir attaché quoi que ce soit sur les porte-bagage)... Cela laisse des souvenirs, et gamin on rêve d'une monture qui soit un VRAI vélo de course, donc sans garde-boue ni lumière ce qui je le reconnais a dû jouer dans mon choix de vélo... Si on s’amusait à calculer l'âge moyen du possesseur de randonneuse traditionnelle  et celle du vélo course, on devrait vérifier qu'il y a corrélation : les jeunes d'un côté, les autres plus matures de l'autre... Je n'ai pas dit vieux, cela doit être rare le gamin qui rêve d'une randonneuse, voilà pourquoi je parle de maturité
Et puis, honnêtement par temps de pluie, est-ce bien raisonnable de rester groupé, alors que la visibilité est réduite (notamment pour les porteurs de lunettes) et que les freins deviennent moins efficaces ?
N. B. : et je n'ai aucune idée de ma propre gerbe de flotte quand je suis muni de mon sac de selle
 

Citation :

sccber a écrit:

Il est loin le temps (que je n'ai pas connu) où les garde-boue étaient obligatoire sur le PBP.

jpm a écrit:

Lors des premiers Paris-Brest cyclo, le port d'un cuissard était interdit.

Garde boue obligatoire, cuissard interdit   c'est cohérent 

Bon c'est pas tout ça, je cause, je cause, et je dois aller rouler (il y a du soleil, même s'il ne fait pas très chaud)... J'étais parti pour juste relever mon courrier... Et puis...
A +

sccber a écrit:

Portocéan a écrit:

sccber a écrit:

Il est loin le temps (que je n'ai pas connu) où les garde-boue étaient obligatoire sur le PBP. Et c'est très bien ainsi.

Sauf pour ceux qui suivent....

Je n'ai rien contre les garde-boue...
Ce qu'il y a de sûr, c'est que choisir des garde-boue est d'abord un choix égoïste pour se protéger soi des projections...

J'aime bien tes certitudes...

Portocéan a écrit:

sccber a écrit:

Portocéan a écrit:

sccber a écrit:

Il est loin le temps (que je n'ai pas connu) où les garde-boue étaient obligatoire sur le PBP. Et c'est très bien ainsi.

Sauf pour ceux qui suivent....

Je n'ai rien contre les garde-boue...
Ce qu'il y a de sûr, c'est que choisir des garde-boue est d'abord un choix égoïste pour se protéger soi des projections...

J'aime bien tes certitudes...

D'accord, si j'écrivais une thèse de doctorat de sociologie ou de psychologie je serai plus prudent dans mes affirmations   J'ai quant même mis le mot " d'abord " qui sous-entend qu'il puisse y avoir d'autres motivations, notamment altruistes
Tu crois vraiment que si j'avais écrit " Ce qu'il y a de sûr, c'est que choisir des garde-boue est d'abord un choix altruiste pour protéger les autres des projections " j'aurai été plus près de la vérité ? Après tout rien n'oblige le cycliste à s'abriter derrière vous quand il roule... Il peut même vous doubler (et vous arroser possiblement). Quand je suis derrière un pote et qu'il pleut, je laisse une distance suffisante ou je me met sur le côté : il ne me viendrait pas une seconde à l'idée de me plaindre. Évidemment ceci n'est pas valable pour les brevets Audax ou pour ceux qui ne roulent qu'en club et systématiquement en peloton (encore pour les pelotons il y a bien les pros, mais cela fait partie du contrat de travail).
Allez, je coupe la poire en deux et je corrige : " Ce qu'il y a de sûr, c'est que choisir des garde-boue est autant un choix égoïste pour se protéger soi des projections que la volonté d'être un gentleman vis à vis des cyclistes qui sont derrière vous.

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tof a écrit:

Portocéan a écrit:

ben mince alors !
Qu'est-ce qu'ils t'ont fait mes pneus ?  
Le plus qui à mes yeux n'a pas de prix : une crevaison en moyenne tous les 15 000 km... et je peux rouler sur chemins non goudronnés...
Et comme la performance est le moindre de mes soucis...

Ben les chemins non goudronnés ne sont pas non plus un problème pour moi, et avec mes pneus légers et performants, même en crevant tous les 100km et en comptant 1/4 d'heure pour réparer chaque crevaison (je mets bien moins que ça) je gagne largement du temps par rapport à tes M+. Et je n'ai pas trop la trouille de glisser en descente sur route humide, ni ne m'épuise à hisser des pneus de 750g pièce (le triple de mes Grand Bois !) en montée. Et question confort, les avantages de ton très bon cadre sont gâchées par des pneus sans la moindre souplesse.
Bref, chacun ses choix, mais à une moyenne de moins d'une crevaison par 1000km avec des pneus légers et performants (et encore, presque toutes les crevaisons ont lieu en ville, quand je vais bosser, pratiquement jamais en rando), je ne vois aucun intérêt à utiliser des pneus ultra renforcés qui me priveraient de confort, m'obligeraient à plus de prudence sur les chaussées humides et atténueraient mes déjà piètres performances (les BRM et le PBP étant en temps limité, la performance -toute relative- est un critère pour moi)

Je m'étais fait la même réflexion, d'ailleurs depuis que j'ai opté pour des tubeless (8 000 km environ) je n'ai pas encore crevé en roulant (Schwalbe one actuellement). Même quant j'utilise mes roues Mavic R'Sys et des Michelin pro 3 je ne crève pas plus d'une fois tous les 2 ou 3 000 km, voire moins (cela m'est arrivé tellement peu souvent que je n'ai jamais fait de statistique)... Et après avoir beaucoup roulé en VTT avec de gros boudins je peux dire que ceux-ci n'empêchaient pas les crevaisons (la plus belle, passant sur un lieu de coupe, un bout de bois avait percé le pneu et était resté coincé dans la jante dans un trou de rayon, et avait explosé la chambre, chambre renforcée spécial descente, c'est dire).
Une fois avec des Pro 2 sous un gros orage dans les gorges du Verdon j'ai déchiré un flan avec une pierre : la route était parsemée de toutes sortes de débris et j'avais les lunettes trempées et pleines de buée. J'ai quant même réussi à réparer en mettant un morceau de carcasse (j'en ai plusieurs récupérés sur de vieux pneus). Et j'ai roulé comme ça le lendemain (c'était une rando en plusieurs jours) et j'ai même réparé le pneu qui a tenu jusqu'à son usure complète (couture avec du fil enduit de colle cyanoacrylate et collage d'un renfort interne). Malgré tout je reconnais que le Marathon plus aurait certainement mieux résisté et m'aurait évité tous ces désagréments. Encore que, ceux-ci ont participé de mon apprentissage à la démerde et à la résistance aux aléas du voyage à vélo.
En vélo chacun voit midi à sa porte : ainsi il ne me viendrait pas à l'idée de choisir un vélo de 16 kg (à vide ?) quand je peux pour le même prix en avoir un de 7 kg (je parle de mon carbone sans accessoires ni bagages, parce comme je choisis plutôt l'autonomie, le poids total roulant ferai déjà hurler un coursier). Bien sûr nonobstant le poids je conçois qu'on aime un beau vélo artisanal en acier plutôt qu'un vélo carbone plus impersonnel, comme je préfère ma selle Brooks à mon ancienne selle Arione tellement légère (et malgré tout très confortable). 
Tout nos choix bien sûr, faut-il le préciser, dénotent des motivations personnelles et en aucun cas des recommandations d'usage.

tof j'avais laissé passé ta première intervention, il y a quelques temps, sur ces pneus Schwalbe Marathon Plus, mais si maintenant tu t'en prends à à notre Amis Portocéan et à sa (très) belle monture, ça ne va plus !

J'ai parcouru des dizaines de milliers de kilomètres avec des Schwalbe Marathon Plus (en 25 !) sur un vélo sur mesure en titane monté tout Shimano Dura Ace, sauf les roues qui sont des Campagnolo Neutron et selle Brooks Swallow titane (tout ça juste histoire de te montrer à quel point je suis prêt à aller loin dans le politiquement incorrect !
Moralité : jamais une crevaison.
Même le jour où j'ai découvert que je roulais depuis je ne sais combien de temps avec une pointe en verre fichée dans le pneu...
Même la nuit ou j'ai roulé sur un cerclage métallique qui a fait plusieurs tours de roue, entaillant le pneu comme une lame de rasoir. La bande de kevlar a fait son boulot et je suis rentré à bon port sans soucis.
Avec un autre pneu et je ne sais pas comment je serais rentré, à moins d'avoir chambre ET pneus de rechange avec moi...

Et justement, c'est vrai que ces pneus sont lourds mais ils se suffisent à eux même. Inutile de trimballer (comme le font certains) 4 chambres de rechange "au cas ou"...

C'est vrai également qu'ils sont extrêmement difficiles à démonter... m'en fou, je ne les démonte jamais, vu que je ne crève pas !

Tu es, je veux bien te croire, un expert en réparation rapide de crevaisons... mois j'ai oublié comment il fallait faire !

C'est d'ailleurs un truc qui m'a toujours surpris : le nombre de gars qui crèvent sur les brevets et, le TOP, dans les premières dizaines de kilomètres lors de PBP !

Perso, à choisir entre rouler avec des pneus plus lourds ou un stock de chambres et me retrouver de nuit, sous la flotte, à démonter la roue arrière et repartir dégueulasse (après avoir laissé la vielle chambre sur le bas côté... ) j'ai fait mon choix!

Ils n'adhèrent pas sur route mouillée ? M'en fout, je vis dans le Finistère et il n'y pleut jamais !


Pour être honnête, cette année j'ai monté des Schwalbe One (plus en accords avec le vélo, dirons certains).
C'est sûr qu'ils sont beaucoup plus légers, que leur adhérence sur route mouillée est censée être excellente, leur résistance au roulement quasi nulle etc...
Ils sont très faciles à monter... bref parfaits !
C'est vrai qu'après avoir changé de pneu j'avais l'impression que le vélo avançait tout seul... pour le "confort" je n'ai rien remarqué... de toute façon, le terme "confort" lorsqu'on parle de vélo m'a toujours fait marrer... Pour le confort je préfère mon canapé !

Bref, chacun fait comme il veut et si Portocéan fait le choix d'un pneu qui lui assure une tranquillité absolue alors qu'il ne cherche pas la performance à tout prix (sauf en photo ) il a tout à fait raison !

Amusant ! Je t'avais posé la question des pneus que tu comptais utiliser sur ta future - et encore non confirmée -  TRANSCONTINENTAL RACE 2015. J'ai maintenant la réponse, compte-tenu du parcours hors de France, des Schwalbe Marathon Plus évidemment !
A une époque, celle où je ne faisais que du VTT, certaines firmes ont essayé de lancer le pneu increvable : ce n'était pas une annonce marketing, puisque c'était des pneus pleins...
Il étaient bien évidemment lourds, je dirais même balourds, des marathons ++ + en quelque sorte.
Aucun succès, je ne sais même pas si hormis quelques journalistes quelques personnes ont roulé avec.
Je ne comprend pas le problème qu'ont les gens avec les crevaisons : cela change de la routine du pédalage, cela permet de se reposer ou d'arriver tard avec une bonne excuse... Quant aux mains sales, j'ai dans ma sacoche un petit tube d'un produit nettoyant à sec (on peut encore se rincer à l'eau pour gagner du temps) que pour le moment je n'ai pas utilisé, mais que j'ai prêté une fois qu'un collègue avait crevé. Et partir avec quatre chambres, c'est de la parano ! Les cyclistes sont au courant qu'un inventeur a mis sur le marché des Rustines ? Jeter au bord de la route (c'est pas bien) ses chambres crevées, les miennes elles avaient au bas mot une dizaine de rustines avant leur fin de vie...
Je ne connaissais que par ouï-dire l'existence des Marathon Plus, j'apprends qu'ils sont extrêmement difficiles à démonter : en cela j'aurai le même problème avec mes pneus tubeless, qui sont dix fois plus difficiles à déjanter qu'à janter (ça se dit ? non, tant pis c'est écrit). Mais je suis comme Roland, je m'en fous je ne crève pas.
C'est marrant la diversité du monde cycliste : les uns roulent avec les pneus les plus lourds du marché par peur des crevaisons quand d'autres à l'autre extrémité seraient prêts à rouler sur route avec des boyaux de piste en soie !

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sccber a écrit:

Amusant ! Je t'avais posé la question des pneus que tu comptais utiliser sur ta future - et encore non confirmée -  TRANSCONTINENTAL RACE 2015. J'ai maintenant la réponse, compte-tenu du parcours hors de France, des Schwalbe Marathon Plus évidemment !

Non, non !
Le choix des pneus n'est pas encore fait !

Personnellement je suis, ou essaye d'être, un pragmatique et me méfie des dogmes.
Que Portocéan, qui a une approche du vélo particulièrement respectable, fasse le choix de pneus qui lui permettent de rouler sans soucis là où ses roues le mènent, c'est bien son droit, d'autant qu'il ne cherche pas la "performance".

Pour rouler tout au long de l'année sur des petites routes parfois en (très) mauvais état, je préfère cette même tranquillité.
Pour enchainer des Diagonales et être tranquille, sachant qu'il n'y a pas de performance à avoir, car j'ai toujours fini avec des heures de  marge sur les délais, pareil, j'ai bien apprécié mes Marathon+

Je trouve ton "éloge de la crevaison" très beau mais peu vendeur pour moi !
A défaut de "produit nettoyant à sec" j'ai (poids dérisoire) des gants de chirurgien en latex (les gants en latex, pas le chirurgien !).

Maintenant ce n'est bien évidemment pas le pneu que j'utiliserais pour un triathlon...

Pour ce qui est de la TCR, je te le disais mon choix n'est pas encore fait (j'ai le temps).
Je ne pense pas que ce sera des M+, car là il ne s'agit pas d'un brevet mais d'une course.
Et même si je ne vise pas le podium, j'ai l'intention de jouer le jeu de la course...

Reste à voir si je reste sur les Schwalbe One (dont je suis pour l'instant très satisfait) ou si je trouve dans la gamme un compromis (Durano+ ?)

la performance est certainement plus dans les cuisses que dans le choix des pneus.

J'ai souvenir de Patrick Plaine qui n'amusait pas le terrain avec un vélo de série acier et des pneus du Leclerc du coin.

Certes sur mon vélo course carbone (scott CR1 9kg) je vais peut être un peu plus vite qu'avec ma randonneuse (11kg) mais ça me sert à rien !

Je suis cyclotouriste randonneur  par gout et non randonneur coursier (faute de bon cuisseaux) !

jpm

Merci d'avoir répondu de façon aussi complète. Je pense être aussi un pragmatique, pragmatisme contrarié parfois par ma tendance à l'expérimentation hors norme (je surfe avec des bâtons à la main, pour les montées et les faux plats, ou les passages scabreux, j'ai roule parfois avec un pneu à l'avant et un boyau à l'arrière, j'ai fais du ski de fond avec des skis de rando - pas l'inverse, mais d'autres plus fort que moi oui - j'ai fait des cyclo-sportives sans bidon avec Camelbak, des sorties mixte course à pieds/roller, etc.). J'aime tout particulièrement quand tu dis J'ESSAIE d'être pragmatique, ce qui pour moi est savoureux.
A part ça, rien : je me doutais bien que tu ne partirai pas avec les marathons plus, et j'avoue que le choix d'un pneu n'est pas facile en l’occurrence.

Bon... je suis allé dans mon garage annoncé la mauvaise nouvelle à ma randonneuse Perrin...

Tes pneus sont lourds, raides, inefficaces sur les routes humides ! je vais les répudier !
Tes garde boue sont inutiles, d'un autre âge ! démontage demain matin !

Le drame... elle est en pleurs...

Mais pourtant, je ne crève jamais, on roule partout ensemble... tu es bien protégé des éclaboussures... m'a t-elle dit dans un long sanglot.

Écoute, ce sont d'éminents spécialistes qui le disent sur le forum ! alors basta ! 

C'est sûr, elle va mal dormir...

Et puis je suis retourné sur le forum...  et puis au garage... pour lui dire qu'un breton bretonnant pense pas tout à fait la même chose...
Actuellement elle est un peu mieux...
Mais que la nuit va être longue... je crains surtout demain matin... quand l'éminent spécialiste de la nuit aura rendu son verdict...