qui qu'a roulé aujourd'hui . 4

Portocéan a écrit:

sccber a écrit:

Essaie un 200 plat allure promenade (je sais c'est difficile.)   

Non... là, il ne peut pas Papou...

Mais moi oui... quoique 200 , déjà deux ans le dernier...

En voilà une bonne excuse raison  pour te lancer dans un dodécaudax   plutôt que te moquer 

Comme prévu ascension du col de la Croix de Chaubouret en fixie.
Encore un peu de chaleur mais quelques nuages vers le col, peu de vent.
RAS, les trois kilomètres les plus raides montés en danseuse restent toujours aussi exigeants, même si sans forcer plus je les monte légèrement plus vite (toujours une vitesse à deux chiffres même au plus raide - plus de 7 % - où au début je passais à 8 km/h). Col en 54 mn 03 s (FC 148/165).
41 km avec 693 m de D+ à 21,36 km/h de moyenne.

papou a écrit:

Portocéan a écrit:

sccber a écrit:

Essaie un 200 plat allure promenade (je sais c'est difficile.)   

Non... là, il ne peut pas Papou...

Mais moi oui... quoique 200 , déjà deux ans le dernier...

En voilà une bonne excuse raison  pour te lancer dans un dodécaudax   plutôt que te moquer 

Un 200 en plein hiver , moi jamais ! le lire oui...

Le jour où le dodécaudax passera à 150 km et 6 fois par an... d'accord

Achètes-toi un VC et inscris-toi sur le "centmois" du forum vélorizontal.
Même principe que le dodécaudax mais sorties de 100km (ils sont petit joueurs ...)

papou a écrit:

Achètes-toi un VC et inscris-toi sur le "centmois" du forum vélorizontal.
Même principe que le dodécaudax mais sorties de 100km (ils sont petit joueurs ...)

  100? une sortie de tous les jours 

veloblan a écrit:

papou a écrit:

Achètes-toi un VC et inscris-toi sur le "centmois" du forum vélorizontal.
Même principe que le dodécaudax mais sorties de 100km (ils sont petit joueurs ...)

  100? une sortie de tous les jours 

Et bien voilà ! un nouveau défi pour les costauds du forum... 100 km / jour... au moins 36500 à l'année !

Allez... je veux bien jouer les Roland pour la compta...

ce matin, première sortie en vélo droit depuis près de 5 ans
Contrairement à ce que je pensais, pas trop de douleur de selle (merci la B17) mais plutôt aux mains et poignets.
Bon il est vrai que j'ai remonté mon VD rapidement, avec ce que j'avais sous la main, sans trop fignoler la position et il me faudrait une potence un brin plus courte et plus haute mais globalement ça allait quand même (sur 40km)
Par rapport à mon VC, j'ai bien senti la différence de nervosité et l'efficacité supérieure en montée mais au prix d'un rythme cardiaque plus élevé (entre 120 et 160 toute la sortie )
Pour ce qui est de faire une sortie dodécaudax, je vais attendre encore un peu ...  
demain pour mon étape d'août ce sera avec le Silvio

Portocéan a écrit:

Et bien voilà ! un nouveau défi pour les costauds du forum... 100 km / jour... au moins 36500 à l'année !

Allez... je veux bien jouer les Roland pour la compta...

mais bien sûr...

Voilà un moment que je voulais aller un peu plus loin que les vire-vire habituels.
            Donc, départ à 3h30, direction plein sud vers les Alpes mancelles avec passage par la Croix de Médavy. La nuit est douce et étoilée. Et j'arrive à Saint-Céneri peu avant 9h.
            Je me pose derrière l'église pour une halte casse-croûte avec le panorama sur le village et la Sarthe en contre-bas. Certaines VIP du forum doivent bien connaître.
            Je pousse jusqu'à Fresnay s/ Sarthe et amorce la remontée à partir de Beaumont en passant par le belvédère de Perseigne.
            J'ai eu une riche idée car un fort vent de Sud va bien me faciliter le retour, bien qu'il ne cesse de me dessécher la gorge et réchauffer l'eau des bidons.
            308 km, 25,9 de moyenne, D+ 3100 assez bien réparti par tranche de 100 km.Total 13h30 pour 11h55 à rouler. Arrêts essentiellement dans les cimetières ou supérettes pour hydratation.
            Mais bon... entre les 1000 de ceci ou cela, les miglia, ours cathare ou tour de France, y a pas de quoi se la péter.

Bravo Bubu, t'as fait ton parcours alpestre (mancelles peut-être mais alpes quand même)

bubu14 a écrit:

            Mais bon... entre les 1000 de ceci ou cela, les miglia, ours cathare ou tour de France, y a pas de quoi se la péter.

salut... dans tous les cas tu ne postes pas ici pour te là péter alors...   BRAVO...

cricri69 a écrit:

bubu14 a écrit:

            Mais bon... entre les 1000 de ceci ou cela, les miglia, ours cathare ou tour de France, y a pas de quoi se la péter.

salut... dans tous les cas tu ne postes pas ici pour te là péter alors...   BRAVO...

Pas de hiérarchie dans nos pratiques longue, moyenne ou courte distance...avec chacun ses moyens et surtout ses envies. Ce qui nous rassemble c'est le vélo sans esprit de compétition et l'envie de la longue distance (valeur relative).

bubu14 a écrit:

Voilà un moment que je voulais aller un peu plus loin que les vire-vire habituels.
            Donc, départ à 3h30, direction plein sud vers les Alpes mancelles avec passage par la Croix de Médavy. La nuit est douce et étoilée. Et j'arrive à Saint-Céneri peu avant 9h.
            Je me pose derrière l'église pour une halte casse-croûte avec le panorama sur le village et la Sarthe en contre-bas. Certaines VIP du forum doivent bien connaître.
            Je pousse jusqu'à Fresnay s/ Sarthe et amorce la remontée à partir de Beaumont en passant par le belvédère de Perseigne.
            J'ai eu une riche idée car un fort vent de Sud va bien me faciliter le retour, bien qu'il ne cesse de me dessécher la gorge et réchauffer l'eau des bidons.
            308 km, 25,9 de moyenne, D+ 3100 assez bien réparti par tranche de 100 km.Total 13h30 pour 11h55 à rouler. Arrêts essentiellement dans les cimetières ou supérettes pour hydratation.
            Mais bon... entre les 1000 de ceci ou cela, les miglia, ours cathare ou tour de France, y a pas de quoi se la péter.

Bravo à toi !... je connais un peu le parcours donc les difficultés. Moi qui n'ai réalisé qu'un seul 300 de ma vie de cyclo (2011). J'apprécie la différence... 18 h (roulé+arrêts). Ce fût même une fin en soi de la longue distance (la vraie). Outre la fatigue, c'est surtout l'ennui de pédaler sans discontinuer qui m'a fait renoncé à essayer d'aller plus loin...

Autre cyclo normand qui a la forme... Alain Caron de Quinquampois... après son abandon l'an dernier au PBP, il vient de réaliser en duo avec sa fille 628 km au 24 H du Mans...
https://www.facebook.com/alain.caron.9887

papou a écrit:

Bravo Bubu, t'as fait ton parcours alpestre (mancelles peut-être mais alpes quand même)

Euh Gervais... toi qui avec Roland m'ont taclé sur la porte océane havraise...

Portocéan a écrit:

papou a écrit:

Bravo Bubu, t'as fait ton parcours alpestre (mancelles peut-être mais alpes quand même)

Euh Gervais... toi qui avec Roland m'ont taclé sur la porte océane havraise...

C'était pour te charrier Michel

En l'espèce, ici, rien à voir  ...   les Alpes mancelles portent vraiment bien leur nom

papou a écrit:

Citation :

Euh Gervais... toi qui avec Roland m'ont taclé sur la porte océane havraise...

C'était pour te charrier Michel

En l'espèce, ici, rien à voir  ...   les Alpes mancelles portent vraiment bien leur nom

Zut alors... je pensais que tu allais contre-attaquer... 

Reprise du vélo jeudi.
Pignon fixe, parcours assez facile histoire de simplement tourner les jambes et avoir le plaisir de rouler. En fait, comme d'habitude j'ai fait un peu plus que cela 
Très chaud - de 36 à 40,5 degrés au compteur - mais je n'ai jamais trop craint la chaleur... Chaleur un peu atténuée d'ailleurs par le vent relativement fort, par contre un peu dur ce retour de 37 km vent de face dans les plats montants...
Bonne forme, muscles un peu sensibles à partir du kilomètre 50, et genoux plutôt douloureux. Et les mains - surtout à gauche - pas terribles, malgré l'utilisation du maximum de positions possibles...
75 km à 24,5 km/h de moyenne avec 536 m de dénivelé (dont deux gros coup de cul).

Samedi une sortie courte quoique avec du dénivelé et quelques coup de cul, toujours en fixie. De la grosse chaleur et du vent. RAS
50 km avec 685 m de D+ à 22,69 km/h

Sortie aujourd'hui après avoir hier eu la flemme de rouler 
Flemme, ou saturation, dans ce cas je préfère toujours jouer la carte de la prudence plutôt que m'installer dans un début de sur-entraînement... C'est certainement aussi la raison pour laquelle je ne me suis pas encore décidé pour le 1 000 du Sud (en plus que mon GPS est HS) : vu la difficulté de l'épreuve pour moi, cela me paraît une très mauvaise idée de la tenter sans réelle motivation...
Aujourd'hui donc je suis parti pour une boucle que je connais bien, boucle que je n'ai pas osé tenter lors de mes débuts en pignon fixe, car elle possède plusieurs montées raides et une deuxième partie avec une dizaine de kilomètres de montée régulière suivies de plats montants - aujourd'hui vent de face - fatiguants en pignon fixe... Mais ce jour tout a été plutôt facile, d'autant que les températures sont devenues plus douces (25 degrés en moyenne) avec un soleil un peu voilé. J'en ai profité pour appuyer en restant un peu plus en position assise. À un moment la route consiste en deux grosses montagnes russes et j'ai essayé de descendre le plus vite possible pour remonter plus facilement : résultat une vitesse maximum de 55,66 km/h soit presque 161 trs/mn  ce qui commence à faire beaucoup : là aussi j'ai pas mal progressé, ce qui me permet quand je descend un petit col d'être mentalement plus relax... Seul demeure quand la descente est longue une petite douleur d'assise qui apparaît peu à peu... De ce point de vue le pignon fixe se révèle bien plus inconfortable qu'un vélo à roue libre où l'on peut bouger sur la selle ou diminuer la pression sans y penser... Sur le fixie à haute vitesse on subi, d'autant qu'il est difficile de ne pas tressauter sur la selle...
77,5 km avec 982 m de dénivelé à 23,77 km/h de moyenne.

sccber a écrit:

Sortie aujourd'hui après avoir hier eu la flemme de rouler 
Flemme, ou saturation, dans ce cas je préfère toujours jouer la carte de la prudence plutôt que m'installer dans un début de sur-entraînement... C'est certainement aussi la raison pour laquelle je ne me suis pas encore décidé pour le 1 000 du Sud (en plus que mon GPS est HS) : vu la difficulté de l'épreuve pour moi, cela me paraît une très mauvaise idée de la tenter sans réelle motivation...
Aujourd'hui donc je suis parti pour une boucle que je connais bien, boucle que je n'ai pas osé tenter lors de mes débuts en pignon fixe, car elle possède plusieurs montées raides et une deuxième partie avec une dizaine de kilomètres de montée régulière suivies de plats montants - aujourd'hui vent de face - fatiguants en pignon fixe... Mais ce jour tout a été plutôt facile, d'autant que les températures sont devenues plus douces (25 degrés en moyenne) avec un soleil un peu voilé. J'en ai profité pour appuyer en restant un peu plus en position assise. À un moment la route consiste en deux grosses montagnes russes et j'ai essayé de descendre le plus vite possible pour remonter plus facilement : résultat une vitesse maximum de 55,66 km/h soit presque 161 trs/mn  ce qui commence à faire beaucoup : là aussi j'ai pas mal progressé, ce qui me permet quand je descend un petit col d'être mentalement plus relax... Seul demeure quand la descente est longue une petite douleur d'assise qui apparaît peu à peu... De ce point de vue le pignon fixe se révèle bien plus inconfortable qu'un vélo à roue libre où l'on peut bouger sur la selle ou diminuer la pression sans y penser... Sur le fixie à haute vitesse on subi, d'autant qu'il est difficile de ne pas tressauter sur la selle...
77,5 km avec 982 m de dénivelé à 23,77 km/h de moyenne.

Il y a cette solution quand ça tourne trop vite......au PBP  l'année dernière............



@+

manala a écrit:

sccber a écrit:

Sortie aujourd'hui après avoir hier eu la flemme de rouler 
Flemme, ou saturation, dans ce cas je préfère toujours jouer la carte de la prudence plutôt que m'installer dans un début de sur-entraînement... C'est certainement aussi la raison pour laquelle je ne me suis pas encore décidé pour le 1 000 du Sud (en plus que mon GPS est HS) : vu la difficulté de l'épreuve pour moi, cela me paraît une très mauvaise idée de la tenter sans réelle motivation...
Aujourd'hui donc je suis parti pour une boucle que je connais bien, boucle que je n'ai pas osé tenter lors de mes débuts en pignon fixe, car elle possède plusieurs montées raides et une deuxième partie avec une dizaine de kilomètres de montée régulière suivies de plats montants - aujourd'hui vent de face - fatiguants en pignon fixe... Mais ce jour tout a été plutôt facile, d'autant que les températures sont devenues plus douces (25 degrés en moyenne) avec un soleil un peu voilé. J'en ai profité pour appuyer en restant un peu plus en position assise. À un moment la route consiste en deux grosses montagnes russes et j'ai essayé de descendre le plus vite possible pour remonter plus facilement : résultat une vitesse maximum de 55,66 km/h soit presque 161 trs/mn  ce qui commence à faire beaucoup : là aussi j'ai pas mal progressé, ce qui me permet quand je descend un petit col d'être mentalement plus relax... Seul demeure quand la descente est longue une petite douleur d'assise qui apparaît peu à peu... De ce point de vue le pignon fixe se révèle bien plus inconfortable qu'un vélo à roue libre où l'on peut bouger sur la selle ou diminuer la pression sans y penser... Sur le fixie à haute vitesse on subi, d'autant qu'il est difficile de ne pas tressauter sur la selle...
77,5 km avec 982 m de dénivelé à 23,77 km/h de moyenne.

Il y a cette solution quand ça tourne trop vite......au PBP  l'année dernière............



@+

Là ça a l'air tout plat, alors à quoi bon ce genre de position ? Qui mine de rien doit être sacrément inconfortable et limite dangereuse (je n'aimerai pas coincer le pied dans les rayons en glissant du maigre support apporté par le boulon). 
D'ailleurs j'ai toujours préféré pédaler en descente - avec un vélo normal - considérant qu'un muscle fonctionne mieux en continu que par intermittence... Ces gars ils sont cuits, ou quoi ? Sur le BRM 1 000 RAA je n'ai pourtant pas eu de problème particulier à pédaler tout le long, tout au plus dans les descentes rapides après 800 km je limitais ma vitesse pour éviter une crampe éventuelle au quadri droit que je pensais possible. Sinon - hormis le mal de selle - je n'ai pas spécialement souffert, compte tenu d'un dénivelé mesuré (7 721 m). 
J'ai vu mieux sur Facebook, un gars qui double tout un groupe en s'allongeant sur la selle... Après, pour réenclancher les cales sur les pédales ça devient compliqué (d'abord freiner )...
Je reste persuadé qu'apprendre peu à peu à supporter la grande vélocité est un des atouts apporté par le pignon fixe (l'autre bien sûr étant le travail de la force)... Si j'arrive à plus de 55 km/h c'est aussi parce que je pédale (je ne me contente pas de suivre le mouvement) et que je n'ai pas choisi un développement trop petit... Du coup, je me vois mal descendre un grand col à 70 km/h, ni en moulinant ni en lâchant les pédales, je trouve plus simple de contrôler ma vitesse (c'est aussi pour cela que j'ai monté deux freins) : j'ai un peu essayé de contrôler ma vitesse avec les jambes, mais au final je n'arrive pas à me satisfaire d'un travail musculaire important pour me ralentir, cela me semble tellement contre-productif... Et en plus, faut faire attention, avec mon développement l'inertie est terrible - faut pas croire que l'on stoppe facilement - et je tiens à mes genoux (encore plus qu'à mes pneus)...

Ce n'est pas aujourd'hui... ni même hier... les vacances sont passées entre temps. 
Voici donc le petit récit de ma dernière sortie qui s'est déroulée entre le vendredi 12 et le samedi 13 août. 

Hé oui, il paraît qu'il faut rouler de nuit si l'on veut faire de la distance (cf. sccber dans https://parisbrestparis2007.actifforum.com/t5268-tro-bro-leon). 

Profitant des vacances et de l'absence de mon épouse et mon fils, je suis partir faire un tour dans le Pays d'Auge en soirée. 
J'avais prévu de partir vers 19h le vendredi après le boulot... début de vacances et compte-rendus obligent, je suis partir 2h en retard !! 

Ce n'est pas grave : j'avais prévu une bonne partie du parcours et le retour dans la nuit et j'ai donc tout l'équipement adéquat. 

Je commence par traverser la campagne et les bois pour rallier Villers sur Mer : il fait nuit et le contraste est rude lorsque j'arrive dans la cité balnéaire. En effet, la fraîcheur de la nuit laisse la place à une moiteur maritime et le calme des petites routes nocturnes fait place à l'animation estivale des soirées en bord de mer. 
Mais je ne vais pas rester longtemps dans cette ambiance et je retourne vite à ma méditation nocturne. 

Je file maintenant vers Pont-l'Evêque que je trouve endormie. Le relief est facile et relativement plat : ça montait plus avant Villers sur Mer. Ca montera après Pont-L'Evêque jusqu'à Blangy le Château et Moyaux, point culminant de ma balade nocturne. Je m'y arrête d'ailleurs au pied de l'église, dont l'horloge s'est également endormie. 

Je plonge ensuite vers Lisieux que je redoute un peu : je sais que la ville est dans une cuvette, ce qui veut dire qu'il faut descendre puis surtout remonter ensuite. Ca ne loupe pas et j'atteins de belles vitesses en roue libre avant de traverser la ville endormie. 
C'est assez sympa comme ambiance : on roule seul dans le noir, simplement éclairé avec son phare avant, à contempler les étoiles filantes (pléthoriques cette nuit) et la lune qui a décidé d'aller se coucher avant moi. Puis, à l'occasion d'un village ou d'une ville, on arrive progressivement dans la lumière des réverbères, qu'on quitte bientôt pour replonger dans la nuit. Très peu de voitures croisés sur ces routes tranquilles au milieu de la nuit. Le même itinéraire de jour ne serait peut-être pas aussi tranquille. 

Après Lisieux, il faut effectivement mettre à gauche pour grimper la longue côte qui grimpe sur presque quatre kilomètres. Je suis un cycliste de plaine, pas un maillot à pois des montagnes !
Après un petit trou et une dernière montée, c'est un profil descendant que je suis en contournant Cambremer pour rattraper une route connue à Rumesnil. 

J'avais prévu de faire un crochet par Beuvron en Auge (BPF ou autre point d'intérêt), mais mon phare en a décidé autrement : après avoir pris le temps de vérifier l'itinéraire, ma lampe n'a pas voulu se rallumer : batterie vide ! Bien chargée au départ, elle aura duré 5h d'éclairage. Largement suffisant pour mon utilisation quotidienne habituelle en hiver, ce n'est pas suffisant pour faire des BRM nocturnes. Finalement, cette balade aura également été utile en vue de la préparation technique au PBP. 

J'ai donc poursuivi ma route en ligne droite vers la maison, éclairé par ma lampe frontale. Je l'ai d'abord accrochée sur ma sacoche de cintre, puis je l'ai mise sur la tête car les cahots du mauvais revêtement de la route ne me donnaient pas un éclairage très agréable. Une fois sur la tête, le brouillard faisait un voile blanc devant les yeux : pas très pratique pour distinguer les nids de poule ! C'est pour ça que j'ai préféré prendre une route connue plutôt que de faire un crochet touristique. 

L'arrivée à la maison s'est faite sans encombre après les 134km de cette balade dans le calme et la fraîcheur nocturnes. Parti à 21h, je suis arrivé peu avant 4h du matin : 7h en tout, dont presqu'1h de pauses diverses et variées. Le rythme est bon, sachant qu'on roule moins vite la nuit, surtout sur les routes que je ne connaissais pas. Je n'avais pas de vent, l'air était très calme, avec quelques bancs de brouillard, surtout au niveau des marais traversés. 

Désolé, ce compte-rendu ne pourra pas être agrémenté de photos : la nuit, mon appareil est encore moins performant ! Mais je pense que le parcours mérite d'être suivi de jour : les paysages sont vallonnés et variés et j'ai surtout suivi des petites routes. 


Voici donc la carte de l'itinéraire : 

Et le profil de l'étape... assez casse-pattes par moment ! 




La question à résoudre : moyeu dynamo ou deuxième pack de batterie ? 
La solution économique, c'est le deuxième pack de batterie. Ca ne devrait pas me pénaliser trop sur le poids transporté car je rapporte toujours des barres céréales à la maison : ça veut dire que je peux troquer quelques grammes comestibles contre quelques grammes électriques. 
La solution à long terme, c'est le moyeu dynamo. Mais quitte à investir, autant pouvoir charger son téléphone... Je vais fouiller un peu ; d'autant que l'idée de changer de vélo se rapproche dangereusement. 

Bravo, belle ballade qui sort de l'ordinaire.
Pour l'éclairage - en vue du PBP - et donc aussi de BRM nocturnes, choisis si tes finances te le permettent le moyeu dynamo. Ce que tu appelle un pack batterie t'a duré 5 h, donc même doublé cela reste insuffisant pour un 1 200 km (â moins d'être rapide et de beaucoup dormir)... Je suis toujours avec des batteries - le vrai nom des piles rechargeables - pour des raisons financières et c'est très contraignant : poids - nombreuses batteries de rechange - perte de temps pour le changement et souvent de ce fait perte inévitable du groupe de circonstance... Dernière chose, il est souvent conseillé d'avoir aussi un éclairage de rechange (qui peut être à piles), parce qu'au PBP par exemple on vous arrêtera en cas de panne : ce sont des choses qui arrivent, un pote avec le meilleur matos possible - sun - lors d'un Luchon-Bayonne a crevé de nuit sous un orage violent, et au remontage un peu fébrile  a arraché son câble d'alimentation... Je te laisse juge de la suite, avec le dernier col à descendre (avec une frontale de merde...) 

Tu es vraiment passé quasiment devant la maison!
            Question éclairage, j'ai un phare à piles qui fonctionne 12 à 15h en mode éco en me fournissant un halo tout à fait sécurisant, notamment en descente.
            J'ai découvert lors des BRMs que rouler la nuit était vraiment très agréable.
            Tu vas certainement y regoûter avec envie!

Egareg a écrit:

La question à résoudre : moyeu dynamo ou deuxième pack de batterie ? 

N’hésites pas : prend un moyeu !!! Si tes finances sont OK, prends du matos de qualité (Son par exemple) ...

C'est un incroyable confort quand on est passé par ce "petit" investissement !!!

Sympa la petite balade nocturne

Invité à accompagner mon pote à VTT. Celui-ci utilise un VTT tout suspendu à assistance électrique, mais problème ma roue arrière - crossmax 1ère génération - à la roue libre qui foire...
À la montée tout baigne - merci le travail en pignon fixe - par contre à la descente je suis obligé de pédaler - en freinant le plus souvent - sinon la chaîne risque de faire n'importe quoi... Pédaler dans une descente technique est contraire en terme de position à ce qu'il faut faire - roue-libre et position sur l'arrière plus ou moins accentuée : résultat une gamelle par dérapage de la roue avant. Choc tête sur la terre, assez fort, merci le casque, petites érosions au coude et à la hanche...
Sinon de beaux sentiers, découverte d'un très large chemin légèrement en pente : mon pote suggère une ancienne voie ferrée, peut-être industrielle... Deux kilomètres plus loin un tunnel... Mon pote : on ne peut pas l'emprunter on n'y verrai rien ! Moi : j'ai une frontale  et sa surprise : mais ça éclaire fort ! Après ces deux cents mètres, plus loin, un deuxième tunnel, très long (on ne voit aucune lueur au fond)... 
Belle sortie, mais il va falloir que je m'occupe de la roue : remettre une de mes roues bas de gamme et tenter un démontage pour voir s'il n'y a pas moyen de réparer - les cliquets sont en place mais refusent le plus souvent de se dé-enclencher - sachant qu'il n'y a plus de pièces détachées chez Mavic...
36 km avec pas mal de dénivelé en 2 h 30 mn.