Qui a roulé aujourd'hui 5

En poursuivant mes recherches sur legifrance.gouv.fr j'ai trouvé :
Article R412-19
* Modifié par DÉCRET n°2015-808 du 2 juillet 2015 - art. 4
Lorsque des lignes longitudinales continues axiales ou séparatives de voies de circulation sont apposées sur la chaussée, elles interdisent aux conducteurs leur franchissement ou leur chevauchement. 
Toutefois, leur chevauchement est autorisé pour le dépassement d'un cycle dans les conditions prévues par l'article R. 414-4. 
Et :
Article R-414-4
IV. - Pour effectuer le dépassement, il doit se déporter suffisamment pour ne pas risquer de heurter l'usager qu'il veut dépasser. Il ne doit pas en tout cas s'en approcher latéralement à moins d'un mètre en agglomération et d'un mètre et demi hors agglomération s'il s'agit d'un véhicule à traction animale, d'un engin à deux ou à trois roues, d'un piéton, d'un cavalier ou d'un animal.

Ailleurs (sur un forum) :

le 9/7/2015, 22:21
par automoto
Par décret n° 2015-808 du 2 Juillet 2015 relatif au plan d' action pour les mobilités actives et au stationnement, l'article R. 412-19 autorise dorénavant le dépassement des cycles en chevauchant la ligne continue:

"Lorsque des lignes longitudinales continues axiales ou séparatives de voies de circulation sont apposées sur la chaussée, elles interdisent aux conducteurs leur franchissement ou leur chevauchement. Toutefois, leur chevauchement est autorisé pour le dépassement d' un cycle*(dans les conditions prévues par l' article R. 414-4")
[...]
Je fais une fois par an du recyclage de réglementation routière aux forces de l' ordre, et je puis vous dire qu' il sont souvent les derniers informés des modifications relatives au code le route.

Voilà, est-ce suffisant ? Je ne sais pas 😛 Car cet article du code officiel, ici ne limite pas son application à un type de route.
(J'ai copié l'article dans les notes de mon téléphone pour pouvoir les lire éventuellement à un agent verbalisateur ou à un automobiliste contestataire (mais courtois, car les autres...).

Je pense que c'est clair.

Mais n'y aurait-il pas la possibilité d'obtenir une parole officielle et opposable en posant la question à un référent sécurité de la FFCT ?

Ma sortie du jour en VTT : temps magnifique aujourd'hui, grand ciel bleu sans nuage et chaleur tempérée par une légère brise. De toute façon j'étais habillé façon course à pieds d'été.
Sortie avec mon pote en VTTAE, qui souffre toujours un peu d'un problème musculaire.
Première partie aller jusqu'à la base nautique de Saint-Victor-sur-Loire, globalement en pente descendante mais pistes pourvues néanmoins de redoutables raidars techniques ; les descentes elles-aussi sont parfois assez piégeuses (grosses pierres roulantes surtout). 
Après, long raidar (0,8 km à 10,4 % max 17 %) goudronné sur le beau village de St-Victor, mon pote craignant - si l'on reprenait le même circuit au retour - de se blesser, on est repartis par la route (ça grimpe), puis on a embrayé sur d'autres pistes souvent empruntées (notamment celle en pente raide ou j'ai basculé dans les ronces dernièrement).
Les jambes ont d'avantage souffert que dans les circuits pentus que j'affectionne passer en pignon fixe : peut-être parce que dans le dur j'étais simultanément en vélocité et en force ?
Très agréable sortie.
37 km avec 659 m de dénivelé.
https://www.strava.com/activities/1843426669/shareable_images/map_based?hl=fr-FR&v=1537029518

Jipe4 a écrit:

Je pense que c'est clair.

Mais n'y aurait-il pas la possibilité d'obtenir une parole officielle et opposable en posant la question à un référent sécurité de la FFCT ?

Oui à bien y réfléchir : sur le premier article trouvé le paragraphe s'intitule " dépassement d'un cycliste en ville ", et il cite le bon numéro d'application. Cependant c'est après seulement qu'il développe l'explication causale en lien avec une autre nouvelle réglementation (autorisant en ville dans certaines conditions de largeur de rue à rouler au milieu, pour éviter les portières qui s'ouvrent inopinément (j'ai essayé, les automobilistes vous agressent systématiquement).
Mais en toute logique - telle que l'ai retenue de mes quelques cours de droit - cela n'implique pas du tout que cet article ne s'applique qu'à la circulation en ville, puisque le texte officiel ne le précise pas : quand il n'y a pas de précision, cela concerne tous les cas de figure : par exemple si le code écrit véhicule cela veut dire véhicules motorisés et non motorisés.
Je remarque à contrario, et c'est particulièrement vrai de la part de locuteurs parisiens, qu'on dit souvent vélo, mais on pense en fait vélo en ville, comme si en faire ailleurs relevait du sport ou du loisir et que le cycliste n'avait pas partout les mêmes droits de circulation comme usager : ainsi le plan vélo du présent gouvernement est un plan vélo en ville, comme si lier l'amélioration de la circulation cycliste à l'augmentation du nombre de pistes cyclables allait concerner les millions de km cyclables en France (des routes nationales aux chemins vicinaux).  
Bon bref...
À part ça, le référent ex-FFCT ne vaudra pas une vraie parole juridique officielle,
qui dise la loi. Je préfèrerai connaître l'état de la jurisprudence, s'il y a déjà eu des procès-verbaux établis à l'encontre d'automobilistes ayant franchis la ligne continue pour doubler des cyclistes, et s'il y a eu contestation de certains d'entre-eux, qu'elle en a été les résultats. Ou plus simplement, quelles sont les questions posées là-dessus à l'épreuve du code de la route, et quelle est la bonne réponse ?

Il nous faudrait la participation d'un avocat spécialisé dans le code de la route...on doit bien trouver ça dans le monde de la longue distance !

Pour revenir à l'altercation proprement dite (la double altercation), j'ai quand même un peu de mal à m'en remettre.
C'est la première fois que cela m'arrive et je me suis vraiment senti en insécurité sur mon vélo...
J'ai bien compris en tout cas que pour une part des automobilistes, on n'est pas grand chose...

querex a écrit:

Il nous faudrait la participation d'un avocat spécialisé dans le code de la route...on doit bien trouver ça dans le monde de la longue distance !

Pour revenir à l'altercation proprement dite (la double altercation), j'ai quand même un peu de mal à m'en remettre.
C'est la première fois que cela m'arrive et je me suis vraiment senti en insécurité sur mon vélo...
J'ai bien compris en tout cas que pour une part des automobilistes, on n'est pas grand chose...

Je comprend ce que tu ressens, on doit être nombreux à pouvoir relater des anecdotes à ce propos. 
Pour le code, j'ai passé une demi-heure à chercher sur la dernière mouture de legifrance.gouv.fr la preuve que l'autorisation de franchissement était exclusivement réservé aux routes (aux rues) dont la limite de vitesse ne dépasse pas 50 km/h. Je n'ai pas trouvé, mais en lisant un peu moins en diagonale on devrait pouvoir assez facilement conclure par nous-mêmes. Attention, un article de journal ou un blog n'a aucune valeur, au mieux s'il y a des références précises cela permettrait peut-être de vérifier la source (mais pas son interprétation). Autre fausse piste, la parole d'un gendarme, d'un officier de police judiciaire, et même d'un juriste lambda s'il ne donne pas sa source. Je n'attaque évidemment pas ces professionnels, mais le code de la route est tellement sujet à changement qu'à moins de recyclage permanent (comme un juriste spécialisé le fait) on a vite fait d'être en dehors des clous.

... a écrit:

Il nous faudrait la participation d'un avocat spécialisé dans le code de la route...

Bonjour à tous,
A quoi va me servir un avocat spécialisé lorsqu'il y a un problème sur la route?
Une fois accidenté, au tribunal, je veux bien croire, ou plutôt espérer que cet avocat spécialisé fera quelque chose.
Mais je n'ai aucun espoir en ses compétences pour me remettre en état physique, un peu d'argent sur le compte peut être?

Parce que pour ma part au curatif je préfère le préventif, le dialogue la pédagogie.
Il est certain que ça ne marche pas à tous les coups, mais j'ai appris lors de mon permis moto :
"Quand t'es par terre tu as tord!" (en plus ça fait mal).

A moins de prouver l'intention donc blessure volontaire, combien coûte une vie dans un accident ? 5 ans max!
En clair vous (vous n'avez pas de voiture vous ?) tuez un cycliste par accident, maximum 5 ans.

Un exemple plus parlant jugé à Brest il y a qq temps: 
un automobiliste s'est déporté sur la gauche, le téléphone sonnait et le môme braillait, choc frontal.
1 mort : 6 mois de suspension de permis, 6 mois de prison avec sursis, accident...

Je roule tous les jours, des fautes tout le monde en fait, alors restez calme.
Montrez vos intentions par de grands signes, remerciez ceux qui vous laissent passer...

Bonne route à tous et "be coyote" (Be Quiet)

Je me suis décidé à aller rouler un peu avant 17 h : l'avantage de faire de la longue distance c'est que - normalement - on peut s'affranchir des habitudes horaires pour rouler, c'est bon n'importe quand (perso, je n'ai à rendre de comptes à personne, ni à un patron ou à pôle emploi, ni à quelqu'un de mon entourage). 
J'ai rempli un bidon, pris mon pignon fixe, descendu quatre étages : où aller ? Nord ou sud ? Je pars vers le sud, pensant dans un premier temps me faire la Croix de Chaubouret, pour changer  
Et puis, au bout de huit cent mètres je me décide à passer par Firminy pour monter à Chambles (route touristique au dessus des gorges de la Loire), d'autant que cette route d'approche doit être tranquille un dimanche en fin de journée (parce qu'aux heures d'embauche c'est la cata). Effectivement quasi personne, saut pendant 300 m une bagnole qui claironne de façon continue à un endroit où la route empêche toute voiture à pouvoir me doubler en respectant les distances imposées par le code (je ne dialogue pas avec les cons).
Au Pertuiset, le pont sur la Loire en travaux depuis plus d'un an m'impose un petit arrêt au feu. Après le pont, tout de suite c'est la montée de Chambles (bien connue des locaux) que je grimpe plutôt bien (Strava m'indique que c'est mon meilleurs temps, pourtant je n'ai pas eu la sensation de forcer outre mesure, signe d'une très bonne forme). Je double trois cyclistes que je salue, suffisamment lents pour que l'un m'indique qu'ils récupèrent d'un 200 km (je n'ai pas compris s'ils finissaient un 200 ou si ce 200 ils avaient fait la veille, par exemple). C'est fou, cette notion implicitement compétitive (comme les segments strava d'ailleurs), j'espère pour leur égo qu'ils n'ont pas en plus remarqué que j'étais en fixie. 
Ensuite légère descente, puis je tourne à droite descente du raidar qui mène au barrage de Grangent. Après cela remonte évidemment pas mal, avant une courte redescente sur Saint-Genest-Lerp : c'est une des façons de rentrer à Saint-Étienne qu'actuellement je préfère, depuis qu'une piste cyclable d'un kilomètre (en montée) remplace la voie rapide qu'en tant que cycliste j'exécrais tout particulièrement et qu'il était impossible d'éviter (je redescendais plutôt avant St-Genest sur la fouillouse par la montée du Chasseur pour rentrer indirectement par la plaine...
Sur cette montée à partir du barrage Strava me donne encore plein de records de vitesse battus alors que là aussi je n'ai pas eu l'envie d'aller plus vite que ça... Les records personnels je m'en fout, par contre j'apprécie d'être dans une période de forme, forme qui sera bienvenue sur le très prochain BRM 400 de Grenoble (avec col du Galibier et celui de l'Iseran).
51 km avec 609 m de dénivelé à 21,97 km/h de moyenne.
https://www.strava.com/activities/1846247276/shareable_images/map_based?hl=fr-FR&v=1537119630

Ca me fait marrer, j'ai aussi doublé un jeune dans un col qui me dit j'ai fait une course hier   M'en fout, je le connais pas    surement vexé de se faire doubler par un vieux 

veloblan a écrit:

Ca me fait marrer, j'ai aussi doublé un jeune dans un col qui me dit j'ai fait une course hier   M'en fout, je le connais pas    surement vexé de se faire doubler par un vieux 

Tellement marrant quand ça arrive ce genre de situation, la personne qui se sent obligée de donner une excuse car sinon elle se sent inférieure, battue, leur égo doit en prendre un coup. 

Le schéma classique pour le "vexé", c'est souvent de prendre la "première à droite" ou bien de s'arrêter pour attendre un hypothétique copain

R

Nordiste a écrit:

veloblan a écrit:

Ca me fait marrer, j'ai aussi doublé un jeune dans un col qui me dit j'ai fait une course hier   M'en fout, je le connais pas    surement vexé de se faire doubler par un vieux 

Tellement marrant quand ça arrive ce genre de situation, la personne qui se sent obligée de donner une excuse car sinon elle se sent inférieure, battue, leur égo doit en prendre un coup. 

Je me souviens de ma première Super Randonnée (la SRHP), en montant le Ventoux après environ 400 km sans avoir dormi, et m'être fait doubler par un gamin d'une douzaine d'année : je m'étais fait la réflexion que la longue distance demande un mental fort aussi pour devoir accepter serainement  de se faire doubler par tout le monde (ou presque) et passer pour un débutant (ou un pingouin) de la part de cyclistes pas toujours respectueux. Je me souviens aussi de ma sixième montée consécutive, toujours du Ventoux et côté Malaucène lors de ma bicinglette : c'était en fin de journée, mon allure devait être si lamentable que tous les cyclistes qui descendaient me criaient " courage " en passant 
Reconnaissons-le : combien parmi nous n'a pas succombé au désir de faire savoir aux témoins de rencontre que nous étions sur un parcours de 300, 400, 600, 1 000 ou 1 200 km ?
La modestie assumé demande un orgueil démesuré.

Sortie en pignon fixe ce mardi après une journée de repos.
Belle journée chaude (29 degrés au départ, 23 au premier col, 20 au deuxième) et ensoleillée. Premier col, RAS sauf du vent à partir du plateau à 950 m, puis descente au barrage de la Rive côté Saint-Chamond, pour remonter : toujours aussi dur en fixie, quasiment tout en danseuse (10 km et 640/650 m de dénivelé). J'ai tellement tiré sur le cintre que j'ai une petite ampoule à deux doigts de la main gauche (la guidoline est en mauvais état). Cinq minutes d'arrêt en haut, le coupe-vent et hop vélocité jusqu'en bas.
Belle sortie.
 62 km avec 1 323 m de dénivelé à 17,27 km/h de moyenne.
https://www.strava.com/activities/1850429109/shareable_images/map_based?hl=fr-FR&v=1537295309

Parti aujourd'hui vers 17 h en pignon fixe : premier col, la Croix de Chaubouret, puis descente à Bourg-Argental pour monter celui de la République. En bas, difficulté à enclencher ma pédale automatique, arrêt dès que possible : la barrette de fixation est cassée ! Montée galère, surtout dans le plus raide quand je dois appuyer au maximum en danseuse avec la chaussure qui donne l'impression d'être posée sur un bloc de glace (une fois le pied à dérapé et j'ai failli tomber)... J'ai fait deux arrêts pour essayer d'améliorer un peu les choses, avec un résultat très médiocte. Et surtout, sachant qu'avec un pignon fixe en descente on mouline follement, j'ai été obligé de descendre au ralenti car le pied n'aurait jamais tenu et c'était un truc à se prendre de violents coups en cas de décollage de la pédale et finir peut-être étalé sur le macadam...
Je vais en attendant un renvoi de la pédales au SAV récupérer une pédale sur mon mulet pour continuer à rouler avec le fixie. À part ça, toujours une forme étonnante compte-tenu que j'ai toujours le nez qui coule et le soir de la toux et des sifflements en respirant 🤒: et sur le vélo tout va bien 😛
66 km avec 1 325 m de dénivelé à 17,25 km/h de moyenne.
https://www.strava.com/activities/1854918156/shareable_images/map_based?hl=fr-FR&v=1537470299

Parti pour une belle sortie en pignon fixe, mais au dernier feu rouge de sortie de ville (km 5) j'ai mal enclenché la cale de la pédale droite et je suis tombé au démarrage : coude légèrement éraflé mais surtout légère douleur dans la main droite. 
Je repars, et je m'aperçois assez vite qu'il m'est impossible d'utiliser le frein, puis d'appuyer la main sur la cocote. Je m'arrête pour mieux sentir ce qui ne va pas : c'est l'index qui est raide au niveau de la phalange et déjà légèrement douloureux, mais il ne me semble pas enflé. Je repars pour voir si je vais pouvoir rouler : très vite j'abandonne l'idée de faire une sortie normale, surtout en fixie. 
Plutôt que de faire demi-tour - la route monte un peu mais il y a beaucoup de circulation, et très vite des ronds-points et des feux - je décide de rentrer malgré tout  par la montée du chasseur qui part au km 9 en évitant la dernière descente de rentrée en ville, très raide, que je prend habituellement. 
Ce choix n'a pas été tellement judicieux, car la montée comporte une bonne partie de la distance avec une pente entre 5 et 6 % et je m'aperçois qu'il m'est impossible de me mettre en danseuse, qu'elle que soit la position adoptée par la main droite  : j'ai donc été obligé de passer assis et avec mon 44/16 il m'a fallu appuyer sur les pédales, un vrai bestiau (hihi). J'ai dû dans le même temps alléger de plus en plus l'appui de la main droite car le doigt est devenu plus sensible, notamment en entrée de ville dans des passages de rue bien dégradés et pourvus d'imbéciles ralentisseurs beaucoup trop raides et hauts. Bref, le doigt à l'arrivée a bien gonflé et la main est quasi inutilisable.
Le plus gonflant est que sans doute je vais être obligé de renoncer au BRM 400 de Grenoble qui part le 4 octobre, car j'ai sûrement une entorse.
23 km avec 253 m de dénivelé.

La période est mauvaise pour les presque septuagénaires   

sccber a écrit:

… douleur dans la main droite… la main est quasi inutilisable…

Roland a écrit:

sccber a écrit:

… douleur dans la main droite… la main est quasi inutilisable…

Coup de chance, il en a deux 

papou a écrit:

Roland a écrit:

sccber a écrit:

… douleur dans la main droite… la main est quasi inutilisable…

Coup de chance, il en a deux 

Là, ça demande une certaine expertise…

(on va peut-être avoir deux pages là-dessus… extraits de wikipédia non compris… )

papou a écrit:

La période est mauvaise pour les presque septuagénaires   

 Ces temps-ci je tombe (deux fois en VTT)...
Avant-hier pédale cassée : hier je la change contre une autre, même système Time Atac, mais la première était à deux faces d'enclenchement (VTT), remplacée par une à simple face (cyclotouriste). Je pense que c'est à cause de ça que j'ai chuté, j'ai dû pousser pour enclencher alors que j'étais sur le côté plateforme, et la cale est sortie du logement puis de la pédale... Et en fixie le pédalier continu à tourner... 
C'est la première fois que je me fait mal de cette façon en tombant de vélo, mais il y a une quinzaine d'années alors qu'avec un pote nous profitions d'une piste de ski déserte du temps de midi, tous les deux en snowboard, pour effectuer à assez grande vitesse des " Vitelli turn " (virages couchés), à un moment nous nous sommes retrouvés face à face, chacun à 40/50 km/h : choc, j'ai volé par dessus lui. Mon pote léger traumatisme crânien avec perte de mémoire (hospitalisé par précaution 48 h, sans séquelles) et moi entorse du pouce droit avec arrachement du ligament (j'ai perdu un peu de mobilité du pouce), et pose d'un plâtre provisoire. Nous étions en séjour à Tignes/Val d'Isère avec notre club : le copain a quitté l'hôpital après une nuit et moi je n'ai pas respecté l'interdiction de continuer à surfer (ah la jeunesse)... J'ai ensuite porté assez longtemps un straping, straping qui a beaucoup souffert ensuite car la saison de ski n'était pas finie, et en surf les mains tapent souvent dans la neige (qui peut être dure).

Roland a écrit:

sccber a écrit:

P… douleur dans la main droite… la main est quasi inutilisable…

N'aie pas peur, il me reste la gauche 

Ce n'est pas aujourd'hui, ni hier, mais le week-end dernier. 

On va dire que c'est mon Dodécaudax #1 car, même si j'avais déclaré deux sorties en juin et juillet (dont le BRM 600 de Popiette), je n'ai pas réussi à trouver la disponibilité pour rouler un peu longtemps en août... La série s'est donc vite arrêtée ! 

Je reprends donc en septembre ! J'hésite à envoyer une déclaration à Roland : le but de mon dodécaudax n'est pas d'avoir un diplôme, mais plutôt de trouver le petit plus de motivation qui me "forcera" à aller rouler pour préparer PBP. 

Un dimanche "blanc" (sans activité imposée) se profilait le 16/09 : déjeuner entre amis à Pont-L'Evêque. Ca signifie, matinée perdue et après-midi largement entamée... L'idéal pour caser une sortie longue ; surtout que Pont-L'Evêque est dans le Pays d'Auge avec ses collines propices aux randonnées cyclistes. 

J'ai donc planifié mon itinéraire pour caser 165 km AVANT le déjeuner et ne garder que les 45 km du retour sur routes tranquilles APRES. Ca me fait un total de 211 km en ... 17h ! (Déjeuner compris, mais on reste bien sous les 24h du dodécaudax). 
Parti à 1h30, après 2h de sommeil (mais c'est pour m'entraîner au PBP), je prends au sud pour éviter les routes trop connues et les routes trop passantes. 10 km après le départ, je me rends compte que j'ai oublié mon second bidon et que celui qui est sur le vélo n'est pas très plein... Il va falloir trouver un point d'eau avant les bosses augeronnes ! 
Je pensais trouver à Saint Sylvain où mon trajet quittait l'azimut sud pour prendre de l'est, mais c'est le cimetière de Mézidon-Canon qui étanchera ma soif future. Jusqu'au sud de Lisieux, le relief n'est pas trop difficile : c'est du plat ou du faux plat, un simple échauffement au milieu de la nuit. 
Après, ça monte et ça descend ! Clin d'œil : j'ai franchi la Vie juste avant l'épisode de montées et descentes... presqu'une allégorie !
Je contourne Lisieux par Moyaux et Pont-Audemer où je m'arrêterais prendre un petit-déjeuner bien mérité : les descentes dans les bancs de brouillard m'ont forcé à enfiler ma veste, mon bonnet et mes gants ! Je sens que le dodécaudax va être difficile en hiver... 

Avant ce petit-déjeuner, je me suis octroyé une micro-sieste de 5 minutes vers 06h20 : pas d'hallucination, pas vraiment d'endormissement sur le vélo comme certains peuvent l'expérimenter, juste le sentiment d'une baisse de vigilance. J'ai donc préféré m'arrêter sur le talus avant d'entamer la descente. 

Il est 7h45 quand je m'extirpe de Pont Audemer : le soleil commence à poindre, le brouillard reste présent dans les vallées, les paysages se révèlent alors que pendant la nuit, j'ai navigué à l'ouïe et à l'odorat. 
Je ne traîne pas en route : je veux aller voir le marais Vernier avant de tourner bride vers Pont L'Evêque. C'est vers 08h15 que je suis au fond du cirque du marais Vernier. C'est calme, il reste quelques bancs de brouillard, mais le soleil est levé et commence à bien me réchauffer dans le dos. La campagne est paisible, c'est l'ouverture de la chasse, mais j'ai croisé plus de gibier insouciant que de fusils. 

La sortie du marais Vernier m'effrayait... mais, en fait, c'est juste... un TRAQUENARD !! 
Ca monte tout droit dans la pente sous les arbres, on ne voit pas le bout du tunnel ! Je mets tout à gauche, mais ça ne suffit pas vraiment... J'improvise donc quelques arrêts pour profiter encore du paysage et regarder autre chose que ma roue avant. Les départs en côte sont délicats, mais j'arrive au sommet et je plonge dans la vallée. 
Une portion de route passante plus tard, me revoilà au calme, à suivre à rebours le cours d'un ruisseau : je suis encore sous les arbres et je suis encore en train de monter... lentement, mais sûrement. Je croise quelques chasseurs qui répondent à mon salut. Je ne fais pas demi-tour pour leur signaler les animaux aperçus plus loin. 

Une fois à Beuzeville, ça redescend tout seul vers Pont L'Evêque ! 

Je passe sur le déjeuner et compagnie et nous revoilà à l'heure du goûter : 45 km pour rallier la maison. 

Ca monte tout de suite vers Beaumont en Auge : j'ai choisi d'éviter soigneusement l'ancienne nationale qui est encore très fréquentée. 
Après Beaumont, dans les parages du chemin du calvaire (sic), je jardine un peu : mon GPS s'appuie sur les données OpenStreetMaps qui n'étaient pas vraiment correctes et ce chemin de terre en herbe était considéré comme une route de service... Bof... 
Une fois remis sur les rails, je file vers Beuvron en Auge que j'attrape au bout d'une belle descente sur une route lisse et bien goudronnée ! 

Et je poursuis ensuite par des routes habituelles : Le Ham, Troarn, Sannerville et la maison. Contrat rempli ! 
Première étape du dodécaudax réalisée. 

Sccber squattant l'infirmerie, j'alimente le rubrique en relatant le fait du jour.
      Sortie matinale quasi journalière avec la belle météo actuelle. L'envie du moment m'envoie sur un circuit plat à travers un grand plateau agricole. Les routes y sont très tranquilles, pas trop monotones malgré le manque de relief. Et une fois de temps en temps, çà me fait plaisir d'envoyer un peu de braquet pour jouer au rouleur.
      Je traverse un des villages qui parsèment la plaine, dans lequel la route principale sur laquelle je me trouve, est agrémentée d'un beau Stop afin de couper la vitesse des véhicules. Cavalièrement, je fais quelques mètres roue libre et passe sans vergogne, quand peu après la ligne blanche un index accusateur d'un représentant de la maréchaussée, m'ordonne de m'arrêter.
      J'ai droit alors à une belle soufflante: "le Code la Route c'est aussi pour les cyclistes!", "Après on dira qu'un cycliste s'est encore fait bouler par une bagnole" (sic). Moyennant quoi, j'ai pu repartir tout con et le vélo entre les jambes...
      Mais ce n'est pas fini!
      Je roule deux ou trois quarts d'heure... Et je me retrouve à une autre intersection avec Stop pour moi. Je ralentis franchement, regarde attentivement, surtout que d'un côté, une haie limite le champ de vision. Quasi sur-place, mais pas de pied à terre... Je lève le cul de ma selle pour relancer l'allure quand j'aperçois dans sa belle voiture bleue customisée avec décalcomanies blanches et rouges et tout et tout, mon ami pandore (le même, je vous dis!), qui pousse une belle gueulante à mon endroit.
      J'ai passé mon chemin sans demander mon reste. J'essaie depuis mon retour de me faire oublier! Demain, je change de coin pour rouler!

Toi tu cherches le bâton pour te faire battre 

bubu14 a écrit:

Sccber squattant l'infirmerie, j'alimente le rubrique en relatant le fait du jour.
      Sortie matinale quasi journalière avec la belle météo actuelle. L'envie du moment m'envoie sur un circuit plat à travers un grand plateau agricole. Les routes y sont très tranquilles, pas trop monotones malgré le manque de relief. Et une fois de temps en temps, çà me fait plaisir d'envoyer un peu de braquet pour jouer au rouleur.
      Je traverse un des villages qui parsèment la plaine, dans lequel la route principale sur laquelle je me trouve, est agrémentée d'un beau Stop afin de couper la vitesse des véhicules. Cavalièrement, je fais quelques mètres roue libre et passe sans vergogne, quand peu après la ligne blanche un index accusateur d'un représentant de la maréchaussée, m'ordonne de m'arrêter.
      J'ai droit alors à une belle soufflante: "le Code la Route c'est aussi pour les cyclistes!", "Après on dira qu'un cycliste s'est encore fait bouler par une bagnole" (sic). Moyennant quoi, j'ai pu repartir tout con et le vélo entre les jambes...
      Mais ce n'est pas fini!
      Je roule deux ou trois quarts d'heure... Et je me retrouve à une autre intersection avec Stop pour moi. Je ralentis franchement, regarde attentivement, surtout que d'un côté, une haie limite le champ de vision. Quasi sur-place, mais pas de pied à terre... Je lève le cul de ma selle pour relancer l'allure quand j'aperçois dans sa belle voiture bleue customisée avec décalcomanies blanches et rouges et tout et tout, mon ami pandore (le même, je vous dis!), qui pousse une belle gueulante à mon endroit.
      J'ai passé mon chemin sans demander mon reste. J'essaie depuis mon retour de me faire oublier! Demain, je change de coin pour rouler!

Je devrai pas, mais ça m'a fait franchement rigoler 😄
Bon, fait gaffe quant même, aux voitures d'abord, ensuite aux gendarmes : tu as de la chance, le tien était pédago plutôt que répressif, ce qu'il faut reconnaître est souvent le cas vis-à-vis des cyclistes. Tu pourrai être à ton tour sympa, et aussi rouler souvent dans le même coin, en t'arrêtant à tous les stop, jusqu'à que ton gendarme t'aperçoive et constate qu'il n'a pas été indulgent pour rien.