qui qu'a roulé aujourd'hui . 4

Coucou, me revoilou!
         Me voici de retour après un périple qui m'a permis de pédaler sous d'autres cieux.
         D'abord le Bugey où j'ai profité de la belle météo du jeudi de l'Ascencion pour escalader le Grand Colombier (c'était vraiment le jour tout indiqué!). Une belle sortie de 150km avec plus de 3000m D+
         Puis une semaine de séjour plus au Sud en terre vauclusienne à Vaison la Romaine. Il a fallu saisir les créneaux météos pour rouler dans de bonnes conditions, ce qui m'a permis d'escalader le Ventoux par Sault.
         En remontant, halte dans les monts du Lyonnais. J'ai eu une pensée pour l'ami Sccber qui sévit dans le coin. Pour avoir monté la côte de la Fouillouse-Saint-Héand, je peux vous dire que notre collègue a une belle santé pour s'avaler tout çà avec son fixie.
         Bilan total: près de 1000km avalés et plus de 16000m D+
          J'ai retrouvé mes parcours familiers avant de repartir pour de nouvelles découvertes cyclopédiques estivales.

@ bubu 14 : beau programme !
Et bien justement je l'ai refaite aujourd'hui cette montée à Saint-Héand... Mais n'anticipons pas...
J'avais décidé hier qu'aujourd'hui je tenterai le doublé col de la Croix de Chaubouret/col de la République par le sud, fait en partie seulement mercredi. Et puis vers 13 h alors que je buvais mon café mon pote m'appelle et m'annonce qu'il va faire du vélo... Moi : VTT ? (auquel cas je lui aurais souhaité une belle balade) et il me répond : " non, il a plu toute la nuit, ce sera de la route (décidément il n'aime pas salir son VAE) ". Alors, je change mon fusil d'épaule et on se donne rendez-vous devant chez lui. Il désire refaire le parcours que nous avons fait ensemble la dernière fois, champêtre et plutôt court mais avec de belles montées, ce qui m'accorde parfaitement : comme cela je monte seul à bloc, je redescend tout de suite pour finir la montée tranquillement avec lui, je le suis sur le plat sans forcer, et je m'échine comme un taré pour essayer de le suivre en descente où il excelle...
Au km 15 on arrive à la Fouillouse (en venant de la colline opposée) et je pars sur la montée : les sept kilomètres en 23 mn 51 s en restant assis le plus longtemps possible, tout en force, avec bien sûr du vent en pleine face. Puis on monte encore sept à huit kilomètres, puis on descend et on remonte à nouveau par une minuscule route très pentue au départ, qui redescend un peu deux fois avant la montée finale où l'on rejoint la route de retour : c'est presque tout en descente, sur une route malheureusement toujours pleine de bagnoles, mais sur cette route truffée de trous mal rebouchés j'ai mouliné assez longtemps à 45 km/h, puis 47,5 et j'ai tenu une dizaine de secondes à 50 (soient 144 trs/mn), avant de freiner un peu (manuellement) : même au niveau vélocité je progresse (je tiens mieux le coup musculairement et cerise sur le gâteau j'ai cessé de sautiller involontairement sur la selle).
Au total, j'ai grimpé suffisamment fort au point de finir de nouveau avec les muscles douloureux (essentiellement les droits internes).
En plus une ballade bien agréable.
56,5 km avec 800 m de D+ à 21,7 km/h. FC excellente : 120/154.
2 653 km de fixie depuis le 11 mars.

J'avais prévu aujourd'hui une sortie un peu longue (100 à 150 km selon ressenti), et au final j'ai connu quelques galères qui m'ont fait abandonner ce projet
Départ un peu tardif, au soleil, sur mon parcours " facile".
Je roule depuis 7 km et...crevaison roue avant (ça change) . Démontage des boulons, sortie de la chambre, auscultage  du pneu : pas de pointe intérieure (à priori), remontage, etc. Je repars et comme deux kilomètres plus loin il y a deux vélocistes je décide d'emprunter une pompe à pied pour amener la pression à huit kilo. Pendant que j'y suis j'achète une autre chambre de rechange. Je repars, toujours assez vite.
Km 15 je crève, toujours à l'avant (tant qu'à faire c'est mieux). Comme j'ai un doute, je contrôle précisément le pneu, en prenant la peine de vérifier l'endroit où cela a percé et de contrôler soigneusement et longuement le pneu... Toujours rien, alors je remonte avec la chambre neuve.
Km 27 je crève, mais cette fois à l'arrière (ça change), d'où travail plus long pour démonter la roue (j'ai en plus maintenant des tendeurs de chaîne à desserrer avec une clé de 10... Toujours un trou minuscule, cette fois colmaté avec une rustine... J'ai le doigts qui commencent à ressembler à ceux d'un mécano Je suis dans un petit village, une dame dans la villa en face me demande si je suis en panne... Merci, non. Sympa, elle allait certainement me proposer de l'aide
Je repars, fait demi-tour, vent de face assez fort, normal.
Km 53, devinez : je crève, de nouveau de l'arrière : bon, l'avant à l'air de tenir, bonne nouvelle. Je recommence tout le binz, boulons de 15, boulons de 10, roue, chaîne, etc. Un gars souriant discute un peu avec moi - il est cycliste - s'étonne de ma roue...j'explique pignon fixe, etc. Réparation terminée : j'ai vérifié à l'arrière les deux rustines sont à des emplacements différents (et non symétriques), donc le hasard seul a encore frappé. Par contre pour l'avant je viens de vérifier les deux chambres sont percées au même endroit ! Et oui, malgré mes précautions ce qui avait percé une première fois avait dû rester dans l'épaisseur du pneu...
Je repars...et fin des crevaisons. Un peu fatigué - j'ai bien appuyé et le vent vers la fin soufflait presque en tempête.
Et j'ai les mains douloureuses : deux ampoules, et de traces rouges sur les parties protégées par mes gants.
Sur un autre post concernant le choix des pneumatiques j'écrivais hier que je préfère rouler avec du rendement parce que les crevaisons restent rares J'étais à deux crevaisons en 2 500 km, aujourd'hui le score commence à ressembler à la Bérézina.
75 km avec 600 m de D+ à 24,7 km/h.

La loi de l'emmerdement maximum, comme disait monsieur Chirac : " les merdes volent en escadrille ". 

Dans l'absolu ce n'est pas très grave.

Personnellement je n'arrive pas à rouler sur de longues distances, je souffre toujours d'une capsulite (épaule droite) et je parviens à faire 100 km en maintenant le vélo principalement avec le bras gauche mais je suis incapable d'aller au delà. 
Les infiltrations ne m'ont pas soulagé beaucoup, les séances de kinésithérapie m'apportent un petit plus mais c'est long.

sccber a écrit:

... crevaison roue avant (ça change)
…deux kilomètres plus loin il y a deux vélocistes je décide d'emprunter une pompe à pied pour amener la pression à huit kilo. Pendant que j'y suis j'achète une autre chambre de rechange.
…
Km 15 je crève, toujours à l'avant (tant qu'à faire c'est mieux)
…
Km 27 je crève, mais cette fois à l'arrière (ça change), d'où travail plus long pour démonter la roue
... J'ai le doigts qui commencent à ressembler à ceux d'un mécano
…
Km 53, devinez : je crève, de nouveau de l'arrière
…
Et j'ai les mains douloureuses : deux ampoules, et de traces rouges sur les parties protégées par mes gants.
Sur un autre post concernant le choix des pneumatiques j'écrivais hier que je préfère rouler avec du rendement parce que les crevaisons restent rares J'étais à deux crevaisons en 2 500 km, aujourd'hui le score commence à ressembler à la Bérézina.

Ça effectivement c'est du rendement !
J'imagine la même « aventure » dans la Strada del Assietta à 23 heures, où dans les Balkans où il y a ni vélo ni forcément de vélociste… et de préférence en début ou fin de journée ( = après 19 heures car nuit noire à 20 heures) avec une meute de molosses autour de toi…

En une seule sortie, tu viens de battre mon score de 6 ans... 3 crevaisons.

Jolie perf...

Portocéan a écrit:

En une seule sortie, tu viens de battre mon score de 6 ans... 3 crevaisons.

Jolie perf...

Merci

Roland a écrit:

Ça effectivement c'est du rendement !
J'imagine la même « aventure » dans la Strada del Assietta à 23 heures, où dans les Balkans où il y a ni vélo ni forcément de vélociste… et de préférence en début ou fin de journée ( = après 19 heures car nuit noire à 20 heures) avec une meute de molosses autour de toi…

À propos de la TCR je je viens de voir le vélo que l'ancien champion de VTT Bruno Lebras (années 80) vient de se faire construire pour sa prochaine participation : cadre titane français et montage Gravel (pneus Continental Grand Prix en 28), beau vélo :
https://www.facebook.com/SKYDE.Titanium.Bikes/posts/10153450135387553
Si j'avais (et été capable) participé à la Transcontinental Race je n'aurai certes pas choisi des pneus Michelin pro race 3 et encore moins un vélo en pignon fixe

sccber a écrit:

…
À propos de la TCR je je viens de voir le vélo que l'ancien champion de VTT Bruno Lebras (années 80) vient de se faire construire pour sa prochaine participation : cadre titane français et montage Gravel (pneus Continental Grand Prix en 28), beau vélo…

En 28 !

Pas rentable !

Roland a écrit:

sccber a écrit:

…
À propos de la TCR je je viens de voir le vélo que l'ancien champion de VTT Bruno Lebras (années 80) vient de se faire construire pour sa prochaine participation : cadre titane français et montage Gravel (pneus Continental Grand Prix en 28), beau vélo…

En 28 !

Pas rentable !

Tu veux dire que sur l'essentiel du kilomètrage un Gravel en 28 sera dur à tirer ?

je ne suis pas convaincu...
pour ma part après des années en 23 (parfois du 25 mais maxi hein!) je suis désormais en 28 à l'AR et en 31 à l'AV (pas de mauvais esprit svp) et roues de 26'  
et bien vous savez pas ... ça roule pas si mal, j'ai pas l'impression de me trainer ni d'avoir plus de difficultés ou de fatigue qu'avant allez savoir où est la vérité et je compte bien faire le 1200 du MC équipé comme ça 

Bonjour à tous,
Sortie club ce matin avec un mix de 3 groupes de niveaux, pas facile à gérer mais c'est resté soudé : on a coupé ! il y avait un mort sur avec nous !

Question pneu...
2 pneus différents à 2 pressions de services différentes à 2 sections différentes ça en fait des inconnues dans l'équation! 

Bonnes route à tous

Paddy a écrit:

Bonjour à tous,
Sortie club ce matin avec un mix de 3 groupes de niveaux, pas facile à gérer mais c'est resté soudé : on a coupé ! il y avait un mort sur avec nous !

Question pneu...
2 pneus différents à 2 pressions de services différentes à 2 sections différentes ça en fait des inconnues dans l'équation! 

Bonnes route à tous

Bien analysé. Et en plus quand on a comme moi trois vélos de route et plusieurs roues très différentes, c'est encore pire, si l'on veut parler de rendement, tenue de route et sensations...
Par contre, en ce qui concerne les crevaisons, voire la résistance c'est possible de remarquer les différences (si même type de parcours), si celles-ci sont importantes (comme pour moi mes tubeless et mes pro race).

Belle sortie (Villepreux - Le Andelys - Villepreux, 216km) ce samedi

Avec un copain de club pour lequel c'était le premier 200 on est partis vers 6h30

On a pas mal rouler au depart, 25/26 Km/h, en en gardant pas mal sous la pédale, car il avait peur de ne pas tenir

Au bout d'un moment nous avons vu revenir un groupe mené par un quatuor, dont un modeste grimpeur, ils levaient donc le pied après les bosses, au grand plaisir de mon copain !
Là le rythme c'est accéléré et j'ai joué le role de serre-files pour ramener les lachés dans le groupe, surtout avec les bordures, vu le vent que nous avons eu.

Bilan : 27.4 km/h de moyenne pour 2400m de D+ et 235Km avec l'aller/retour.

Un beau temps fort agreable, ce qui n'était pas gagné  et un copain super content de sa belle perf et surtout d'avoir été au bout  

Dimanche sale temps, mais il était mieux pour moi de récupérer au niveau musculaire.
Aujourd'hui, je suis parti avec le pari de doubler en fixie le col de la Croix de Chaubouret et celui de la République (ou du Grand Bois) côté sud, le plus difficile. Le temps normalement devait m'épargner la pluie (devait   ), mais le ciel ne m'inspirait guère. Tant pis, je suis parti vers quinze heures avec une température de 13 degrés en ville, et déjà il y avait quelques gouttes... Sur la première montée elles sont tombées à plusieurs reprises (mais très faibles), avec même une fois une petite éclaircie ensoleillée. 8 degrés au col. RAS, tout va bien. J'ai donc pris la D9 qui rejoint la route du deuxième col après 9,5 km de descente (et 500 m de remontée), descente prudente car la route est détrempée. J'ai tourné résolument à gauche pour descendre rejoindre Bourg Argental pour cette fois-ci monter les quatres premiers kilomètres, les plus pentus (environ 7 %). La pente m'a impressionné sachant que j'allais remonter avec un développement de 5,8 m  
J'arrive au panneau d'entrée, et... bien sûr je crève à l'avant    
La réparation commence (je commence à devenir un expert) en même temps que la pluie s'invite, pluie fine de plus en plus forte tout le long de la montée.
La chambre qui a crevée est celle que j'avais achetée avant-hier, et elle est neuve. Là encore, je ne trouve aucun bout de métal, et la chape du pneu est vierge de déchirure, et même de trous (il faudra que je l'ausculte à la loupe).
La montée se passe bien, j'y met tout ce que j'ai de force, au début obligatoirement en danseuse, puis de temps en temps j'arrive à monter assis...
À trois kilomètres du col, soudain le pédalier résiste et ma roue arrière se bloque en chassant. J'évite la chute de justesse - heureusement je roulais assis à 11 km/h... Je regarde les freins, le garde-boue, la chaîne...tout est normal, mais le moyeu est bloqué À tout hasard je sors les outils et desserre boulons d'axe et boulons de tension pour donner un peu de mou à la chaîne, mais rien n'y fait. Après quelques manipulations empiriques j'arrive à débloquer en faisant une marche arrière (n'oublions pas que je n'ai pas de roue libre).
Pour faire court, je n'ai pas encore compris l'origine exacte du blocage : moyeu bloqué, mais débloqué il tourne sans bruit dans du beurre... Je repars et deux cent mètres plus loin de nouveau blocage, déblocage en forçant à l'envers, etc. à de nombreuses reprises. Je constate que - peut-être - le fait de pédaler à l'envers un instant un peu plus long augmente le temps de pédalage normal...et bien sûr plus je vais vite au moment du blocage, plus celui-ci est difficile à vaincre (effet de vissage). J'atteins le col : je suis trempé (gants courts, pieds sans surchausses). Je commence à descendre au ralenti car le blocage arrive toujours de façon soudaine, et il est certain qu'au delà de 12/13 km/h sur route mouillée je risque gros... Après une courte descente, un faux plat m'amène au lieu-dit la République : il est impossible de continuer, en plus j'ai froid, je vais téléphoner à un copain pour qu'il vienne me chercher... Passe une voiture commerciale, je tend le pouce, elle passe en m'ignorant. Suit une camionnette, je tend à tout hasard de nouveau le pouce...et elle s'arrête : le conducteur sympa (avec sa fille) a même cru que je renonçais à cause de la pluie.
Il me descendra jusqu'à l'entrée de la ville... Il me reste 5 km à faire et je vais mettre 50 mn, en alternant roulage au ralenti, portage, et même tentative - ridicule - de marcher en faisant rouler le vélo à l'envers
Vers la fin le moyeu se bloque aussi en tournant à l'envers et je fini à pieds.
Aujourd'hui grosse galère et pourtant belle sortie tant que le vélo fonctionnait normalement.
J'ai démonté mon contre-écrou (outil à 5 encoches), démonté mon pignon : j'ai remarqué peut-être quelques mini traces de poussière métallique, sinon le moyeu tourne normalement avec les doigts, de même que je peux revisser pignon et contre-écrou à la main (tout est bien graissé) : en d'autres termes, pour le moment je n'ai pas compris l'origine du blocage... Le système est tellement simple que je n'arrive pas - encore - à trouver la faille... J'imagine en tous cas que j'ai eu beaucoup de chance, le blocage étant arrivé à faible vitesse en montée : la même chose à 50 km/h aurait eu des conséquences matérielles et physique inévitables.  
Quelqu'un a l'idée des causes de ce blocage ? Je rappelle vissage pas normal (à droite) sur la roue, puis contre-écrou pas inversé (diamètre de vissage différent, et j'ai dû intercaler une rondelle métallique pour que ce contre-écrou force sur le pignon)

54 km avec 1 500 m de dénivelé.

je n'ai pas l'impression que c'est le pignon qui en cause mais plutôt un roulement  
Pour les crevaisons à répétition, vérifie bien ton fond de jante 

papou a écrit:

je n'ai pas l'impression que c'est le pignon qui en cause mais plutôt un roulement  
Pour les crevaisons à répétition, vérifie bien ton fond de jante 

Merci pour ta réponse.
Les fonds de jante ont 2 500 km et surtout les crevaisons provenaient de petits trous sur le dessus de la chambre, donc peu probable qu'elles soient à l'origine du problème. Mais ce conseil est un bon conseil, utile à tous : je changeais régulièrement ceux-ci sur mes roues : certains fabricants préconisent même de le faire systématiquement quant on change de pneus (!) ; mes deux autres vélos de route n'utilisent pas des roues nécessitant des fonds de jantes (tubeless ou Mavic Rsys).
Roulement : j'y songe, pourtant un roulement peut-il se bloquer alors qu'il tourne dans du beurre, et d'autre part peut-il se bloquer dans un sens - en freinant par vissage - alors qu'il se débloque en tournant en sens inverse ?
J'avoue que je n'ai pas encore démonté le moyeu, aujourd'hui j'ai roulé, demain il doit pleuvoir, j'aurai le temps. D'un autre côté mon pote m'a dit : as-tu pensé que c'était peut-être le pédalier le fautif ? Pas con, puisque effectivement pédalier et pignons sont solidarisés par la chaîne bien tendue... Et le pédalier - c'est-à-dire son boîtier - s'il se bloque, c'est encore un problème de roulements...
Moi je pensais au départ plutôt un problème de serrage du moyeu, mais bon...

Comme je viens de l'écrire j'ai encore roulé aujourd'hui, mon pote habituel m'ayant invité à l'accompagner sur un nouveau parcours.
J'ai donc remis mon mulet en service (gonflage des pneus ) et remis pompe, chambre à air et rustines dans le sac de guidon).
Et j'ai trouvé bizarre les premières sensations : guidon lourd (un sac), léger manque de réactivité quand on démarre - le micro-temps avant que les cliquets de la roue-libre s'enclenche - et même quand ça tourne. Autre sensation curieuse, c'est que la vitesse de rotation des jambes ne soit plus en relation linéaire avec la vitesse... Je me suis aussi aperçu que j'avais tendance à pédaler sans chercher à utiliser la roue libre, et qu'à l'arrêt je cherchais à remettre la pédale d'appel en position en serrant le frein avant  Par contre j'ai tout de même gardé le réflexe de changer les vitesses En conclusion, c'est bizarre un vélo moderne, je trouve même que c'est très efficace, mais j'ai constaté que pour avancer en montée il faut qu'en même travailler : j'ai effectué toutes mes montées à bloc - malgré les douleurs musculaires - en doublant pas mal de cyclos En fait, je tourne les jambes à 70 trs/mn avec peut-être quelques dents de mieux, et évidemment je descend plus vite en me fatiguant moins. Une dernière chose, j'ai apprécié le confort de ma selle Idéale 38 comparée à ma Flite.
56 km avec 835 m de dénivelé.

Citation :

Quelqu'un a l'idée des causes de ce blocage ? 

C'est souvent devant les problèmes les plus simple qu'on cherche une solution compliquée... sans aucune certitude, si c'est bien des roulements à billes, avec ou sans cage, ça peut être une des billes abîmée ou fendue qui se bloque et que le fait de rouler en arrière viendrait la débloquer et la remettre à sa place. Ce qui a permis de continuer à rouler mais que la bille se remettait inlassablement dans une position qui bloque le roulement. Bonne recherche, je suis curieux de connaître le cause réelle!!

jean1203 a écrit:

Citation :

Quelqu'un a l'idée des causes de ce blocage ? 

C'est souvent devant les problèmes les plus simple qu'on cherche une solution compliquée... sans aucune certitude, si c'est bien des roulements à billes, avec ou sans cage, ça peut être une des billes abîmée ou fendue qui se bloque et que le fait de rouler en arrière viendrait la débloquer et la remettre à sa place. Ce qui a permis de continuer à rouler mais que la bille se remettait inlassablement dans une position qui bloque le roulement. Bonne recherche, je suis curieux de connaître le cause réelle!!

Ton hypothèse tiens la route... Pourtant je reste étonné du blocage subit à petite vitesse - encore que j'ai grimpé en danseuse pendant des kilomètres avec du 7 % - sans signe avant-coureur    
Tout à l'heure j'ai pris cinq minutes pour vérifier : c'est bien le pédalier qui est bloqué - comme l'envisageait mon pote - chose logique (le moyeu tourne avec les doigts), mais l'habitude des vélos à roue libre reste prégnante : pourtant en pignon fixe plateau et pignon constituent un engrenage...
Démontage demain... Je ne me souvient pas du boîtier de pédalier acheté - peut-être livré avec le pédalier Sugino directement du Japon - mais s'il est bloqué après 2 500 km c'est de la daube... Mes boîtiers XTR soumis au sable et à la boue duraient eux une éternité !
Je réalise aussi qu'une mécanique simplissime comme un pignon fixe est plus dangereux qu'un vélo à roue-libre : déjà j'avais lu de faire attention sur le pied d'atelier, un gars ayant eu un doigt coupé parce que pris entre la chaîne et les dents du pignon ou du plateau alors qu'il faisait tourner sa roue ; un blocage total du pédalier en descente doit instantanément bloquer la roue arrière (le pignon est bloqué par le contre-écrou) et même si la chaîne casse la chute doit être terrible (dérapage et OTB ?). Sur un vélo " normal " la roue-libre rendra l'incident qu'ennuyeux

Je viens de démonter mon boîtier de pédalier (de marque Sugino). J'ai remarqué qu'un des roulement tourne impeccablement mais que l'autre à droite est un peu dur... Plus bizarre le boîtier est désassemblé et le pas de vis de droite semble un peu foiré : J'ai remarqué d'ailleurs avant démontage de ce côté que le pas de vis n'était pas totalement engagé dans le cadre.
J'envisage possible, à mon corps défendant,    qu'il est possible que j'ai travaillé comme un cochon lorsqu'il y a deux ans j'ai monté ce boîtier et que le boîtier mal fixé soit à l'origine du blocage (j'ai pourtant depuis quinze ou vingt ans monté et démonté de nombreux boîtier, mais baste, le boîtier Sugino a l'air d'excellente qualité).
Dans le doute, je viens de commander un boîtier Stronglight, en espérant que je n'aurait pas besoin de faire ré-tarauder ma boîte de pédalier (j'avais un vieux pote cycliste ex-cadre chez Stronglight justement et ajusteur de formation qui m'avait fait ce travail sur un de mes cadres anciens, mais malheureusement nous avons eu la douleur d'apprendre son décès il y a un mois ).
Les bonheurs et les malheurs des mécaniciens amateurs qui se forment sur le tas c'est que sans cesse ils apprennent des choses nouvelles en faisant des conneries. Sur ce coup toutefois je ne comprend pas bien : je sais quand même graisser, engager et tourner à la main sans forcer le pas de vis avant de bloquer (j'utilise même le plus souvent une clé dynamomètrique).
En attendant je suis condamné à rouler sur un de mes autres vélos Je vais être obligé d'augmenter le dénivelé si je ne veux pas passer pour un petit joueur : j'ai quand même des échéances de costaud à préparer et je suis à presque 1 500 km (et 30 000 m de dmD+) en moins comparé à 2014 et 2015...

Après le Ventoux voici 2 semaines, j'ai eu le plaisir de rouler sur un autre sanctuaire de la religion cycliste. Profitant d'un séjour en Bretagne, je me suis rendu à Plouay pour aller voir à quoi ressemblait la côte du Lézot ou le dernier km du Grand Prix de Plouay couru fin août chaque année.
       J'ai pris plaisir à rouler le long du Scorff dans sa vallée près de Pont-calleck et sa forêt. Là, c'était vraiment du cyclo"tourisme"!
       Une belle sortie de près de 80 km, à coup sûr un très bon moment de mon année cycliste.

Comme je me l'étais promis j'ai effectué aujourd'hui une sortie à dénivelé sur mon vélo Cannondale alu. En outre, j'ai volontairement chargé celui-ci un peu plus que nécessaire (nouvelle lampe avant plus batterie un peu lourde, cf post matos que je vais écrire).
Je suis d'abord monté au col de la Croix de Chaubouret (grâce à un membre du club des 100 cols j'ai appris que le plateau de la Barbanche est classé col ), puis descente pour rejoindre Pélussin en vue de gravir le col de l'Oeillon par le côté sud, dix kilomètres (sauf le dernier à 2 %, tous les kilomètres sont entre 7 % et 7,5 % plus un à 8,5 %). Après j'ai rejoins de nouveau le col de la Croix de Chaubouret (200 m de dénivelé par cette route). D'habitude, arrivé là je redescend chez moi (total 1 800 m de D+)...
Mais j'avais dit dénivelé et le fixie m'a bien entraîné : sur cette sortie je n'ai mis le 34/28 que 300 m sur du raide en final et d'une manière générale j'ai plutôt tiré gros ou en danseuse, et ça passe plutôt facile (évidemment sur les sept montées du DFU ou sur le Douze Cents du MC je choisirai des développements plus longs).
Donc je suis descendu côté Saint Chamond jusqu'au barrage de la Rive pour une dernière ascension (presque aussi dure que celle de l'Oeillon, Pantani y avait été le plus rapide une année sur le Tour de France). Et enfin descente de retour finale, les jambes (et les genoux) bien douloureux.
Je suis satisfait la forme est toujours présente, ainsi que l'envie de rouler
119 km avec 2 535 m de dénivelé à 19,93 km/h.

Bonjour à tous,
dernière sortie "longue" avant la diagonale de juin.
Allure normale rien à dire. Comme il s'agissait d'une virée cyclo touriste j'ai touristé.
J'ai trouvé un bouquin répertoriant des lieux insolites du Finistère donc je les passe en revue.
Comme un brevet je pointe dans un commerce, l'office du tourisme ou autre du lieu en question. Bien sur je visite même rapidement le lieu mentionné dans le guide.
Plutôt sympa comme truc.
J'arrive en disant que je fais mon touriste, j'explique le truc montre le livre, qui souvent m'est enlevé le temps d'en faire une photocopie, et je discute avec les personnes qui souvent sont étonnées qu'un des principes est que je fais une boucle au départ de chez moi à vélo bien sur.

Actuellement j'en suis à 15 virées de ce style (1800 km cumulés).

Bonne route à tous

sccber a écrit:

Mais j'avais dit dénivelé et le fixie m'a bien entraîné : sur cette sortie je n'ai mis le 34/28 que 300 m sur du raide en final et d'une manière générale j'ai plutôt tiré gros ou en danseuse, et ça passe plutôt facile (évidemment ... ou sur le Douze Cents du MC je choisirai des développements plus courts).

Bonjour à tous
Tu me fais peur
Très peur même
Je fais mienne la célèbre réplique de Jar Jar  Binks dans Star Wars
 " Oh oups! Tissa pas crier comme ça; Missa bleues les chocotes!"

34/28 ... Plus courts YaKoi ?

"Oh oups! Tissa pas crier comme ça; Missa bleues les chocotes!"

Bonne route à tous