qui qu'a roulé aujourd'hui . 4

Après ma sortie mercredi j'ai pris deux jours de repos pour tenter dans les meilleures conditions possibles mon étape monsuelle dodécaudax, la 39 ème.
Et comme l'idée d'effectuer cet été un 1 000 km en pignon fixe commence a devenir un projet depuis mes récentes ascensions (col de la Croix de Chaubouret, col de la République et circuit de 89 km avec 1 420 m de dénivelé), je me dois (après un 200 km) de continuer sur du long pour valider encore plus mes capacités pour ce faire : ce sera donc un dodécaudax au delà du minimum requis, soit un 300 km.
Je choisis donc - parce que la recherche d'itinéraires sur carte n'est pas ma tasse de thé - par facilité opérationnelle un aller retour de 76 km à effectuer quatre fois.
Plusieurs avantages à cela, en prévoyant de repasser chez moi trois fois : - possibilité de partir avec un maillot manche longue, de passer au court plus tard, finir avec l'éclairage et le baudrier fluo et n'emporter qu'un bidon...
- prendre une mini collation et un café à chaque fois.
- et surtout rester dans un ratio dénivelé/distance connu, raisonnable quoique pourvu de nombreux plats montants (et descendants) et de quelques belles bosses, en un mot un parcours exigeant pour un vélo à pignon fixe mais à même d'être comparé à celui de mon futur BRM 1 000.
Et comme inconvénients :
- lutter contre les sirènes du renoncement une fois les 200 km effectués, et accepter une certaine forme de routine sur un parcours bien connu...
- sortir quatre fois (et rentrer quatre fois) de la ville, avec de nombreux feux rouges, dont deux interminables car sur des carrefours à voies multiples plus passage de trams...
Je suis parti à 8 h 15 mn. Il ne fait pas froid, et il y a quelques nuages. J'ai oublié de préciser que le vent est prévu et que sur ce parcours quasi rectiligne cela veut dire lutter pendant 36 km d'affilée à chaque retour avec du vent de face (curieusement - mais c'est bien connu des cyclistes - on ne le sent pas quand il est de dos, on se croit en forme ). Et bien sûr sur le premier A/R le vent est là, mais sous forme d'une brise légère et tout va bien.
Comme prévu je me met ensuite en maillot court, le soleil est un peu plus présent. Arrivé au bout vers Salt en Donzy je fais demi-tour : le vent s'est levé et le retour devient difficile : en pignon fixe quand ça monte - et ça monte sur ce parcours presque tout le temps (quand ça ne descend pas), on passe en appuyant (mieux vaut savoir faire, sinon il faut renoncer à ce type d'engin), soit en se met en danseuse : quand le vent souffle fort, l'inconvénient est qu'alors est offre un maximum de prise au vent... Alors je reste au maximum mains en bas du guidon (assez bas sur ce vélo mais j'aime bien la position), je relance aussi en danseuse mais mains en bas (j'ai appris), et quand il le faut je prend la position du grimpeur dans le raide... Ce jour je me suis permis à deux trois occasions (par tour) de passer en danseuse certains passages raides mais courts dans cette dernière position mais presque à bloc en poussant et tirant au maximum
Troisième aller retour, le vent est très fort, et c'est très usant... Sur le retour, un passage où la route est très granuleuse est en plat montant (1 à 1,5 %), d'un seul coup le bruit des pneumatiques devient soudain plus intense : j'ai compris, crevaison, évidemment de la roue arrière ! Moi qui n'ai pas crevé en deux ans sur mes autres vélos (pneus tubeless), c'est la deuxième fois en fixie en 2 000 km ! Et je me rends compte qu'ayant installé il y a peu un tendeur de chaîne (un seul, en attendant de recevoir ceux que j'ai commandés, pris sur mon cadre 1920, très joli avec son boulon en laiton, mais j'ai oublié de prendre une pince, et je l'ai plus ou moins rentré en force sur mon cadre moderne... Je finirai malgré tout à réussir à tout désassembler, changer la chambre, resserrer les boulons, regonfler : j'ai perdu 25 mn, mais peut importe je n'ai pas de carte à valider (au surplus, même si à aucun moment je ne regarde la moyenne, je suis très largement dans les temps d'un BRM car n'oublions pas que je cherche aujourd'hui surtout à valider l'idée d'effectuer 1 000 km en temps limité en fixie. De retour chez moi, j'installe ma lampe avant, resserre celle de l'arrière mal fixée qui a bougée, complète le gonflage et prends ma dernière petite collation : petite car je tourne au bidon sucré - sucre, eau et jus de pomme-cassis bio pour le fructose (qui abaisse l'index glycémique et évite tout risque d'hypoglycémie réactionnelle) et de toute façon je trouve que trop de cyclos mangent trop, même sur de la longue distance...
Je reste en court en emportant des manchettes (que je ne mettrai pas). Je repars assez vite - je me suis arrêté à chaque passage environ 20/25 mn - et c'est le troisième tour qui aura été le plus dur, car je constate tout de suite sur le retour final que le vent a baissé... Ce quatrième aller-retour est très satisfaisant : je fini certes avec les jambes un peu douloureuses, mais elles restent capables de forcer, et globalement je serai encore capable de continuer : donc tout va bien, l'essai est réussi. Je commence à envisager une sortie pignon fixe de 400 km.
Les chiffres : premier A/R en 1 h 31/1h39, deuxième 1 h 30/1 h 48, troisième 1 h 30/1 h 44 (temps crevaison déduit), dernière 1 h 40/1 h 44.
Temps total arrêts compris (feux rouges, pauses appartement plus 8 montées/descentes quatre étages vélo sur le dos , crevaison, arrêts photo, etc. ) : 14 h 40 mn.
Temps compteur 12 h 32 pour 307 km soit une moyenne de 24,5 km/h avec entre 2 200 et 2 400 m de dénivelé.
Et une photo carte-postale :

Pour ma part, sortie dominicale longue (125km) Parti tôt et seul pour une boucle préalable avant de retrouver les potes du club au point de rdv habituel. La suite en groupe a été plus "tonique" d'autant que le vent s'y est invité. Pas de difficultés (850m de dénivelé) mais quelques bonnes bosses à +/- 10% comme d'hab 
Les jambes vont bien et je maîtrise assez bien ma tachycardie (pas d'épisode violent  ces 4/5 dernières sorties) en étant raisonnable le temps que le corps s'échauffe, bref j'espère que pour les 24h d'Angers le prochain WE ça va continuer (plus de 400km prévus  )

Après une pause vélo pour d'autres objectifs (course à pied) j'ai enfin ressortit mon biclou. Petite sortie accompagné d'un ami pour une découverte (pour lui) et remise en jambes pour moi. 50km jusqu'à l'aérodrome de Toussus-le-Noble mais un jour férié (jeudi 5) pas de café à l'arrivée. Au final un temps magnifique et une petite bière sur le golf d'Igny.
De bonnes sensations mais va falloir commencer à taper dedans si je veux boucler mon 1er 300km en moins de 3 jours  .
Vendredi départ pour Dieppe avec madame. Vive les Kms en Mai

Deux jours de repos après mon 300...
Aujourd'hui je devais accompagner mon pote en VTT : depuis sa découverte des VTT tout suspendus à assistance électrique qui lui permettent même à 77 ans à la fois une pratique ludique et des sensations à la descente ainsi qu'un travail raisonnable dans nos coins assez ardus (il n'utilise que l'aide minimum) j'ai du mal à l'inciter à reprendre son vélo de route...
Et puis comme il a plu toute la nuit et une partie de la matinée il m'anonce finalement que ce sera vélo de route : ça tombe bien, je suis actuellement très motivé à progresser sur mon fixie.
Dès le départ de chez lui ça monte sec et je vois que je vais devoir l'attendre régulièrement... Pas grave, du coup je passe tout à bloc, puis je l'attends au soleil... Au bout de quelques kilomètres on redescend sur la Fouillouse pour monter à Saint Héand, cette montée que j'ai pratiquée régulièrement ces temps-ci en pignon fixe... Et comme la sortie ne doit pas être très longue je monte quasiment à bloc, notamment en position assise : je n'ai pas eu le réflexe de déclencher le chrono mais je ne suis jamais monté aussi vite (tous vélos confondus) ; en haut il y a un banc au soleil et n'attend mon copain quinze minutes ( ) tranquillement (plus tard, arrivé en haut je redescendrai le chercher pour augmenter un peu mon kilomètrage).
Après comme mon pote vois qu'avec le fixie je passe apparemment partout et que je lui ai laissé le choix de l'itinéraire il n'hésite plus et il m'emmène encore plus haut - et ça grimpe - me fait redescendre pour de nouveau prendre une route minuscule, en assez mauvais état, et qui grimpe encore plus méchamment : je suis toujours à bloc, facile, les jambes brûlent un peu, mais ensuite il n'y aura plus qu'une dizaine de kilomètres à descendre... Et j'oublie qu'en pignon fixe la descente ça fatigue, d'autant que mon collègue est un excellent descendeur et que j'essaie de ne pas être trop largué... Mais bon, en pignon fixe - sauf à avoir un gros développement - il n'est pas possible de suivre un bon descendeur sur vélo normal...
Il est 17 h, il fait beau, nous revoilà en ville, le collègue est satisfait de sa prestation, la première sans moteur...et moi, j'ai encore envie de rouler : 40 km même avec 800 m de dénivelé ne me semblent pas beaucoup, surtout que la météo des prochains jours est annoncée exécrable... Alors d'accord - j'ai oublié de le préciser - il y a beaucoup de vent, mais j'irai bien tester une montée - même partielle - du col de la Croix de Chaubouret ou même du col de le République (qui grimpe sec dès la sortie de la ville).
Je continue seul, traverse la ville du nord au sud - ça grimpe - et me voilà dans le dur, en danseuse, face au vent, mais finalement pas si lentement que ça : certes le mouvement est relativement lent, mais avec un développement de 5,8 m je tiens une vitesse comprise entre 10 et 11,5 km/h, puis progressivement un peu plus passé les trois premiers kilomètres... Arrive le moment où la pente devient plus facile, je m'assieds, j'accélère encore et je sais que j'irai au col, puisque que le plus dur est fait : la route atteint un plateau et ne monte quasiment plus, avant les deux derniers kilomètres où ça remonte un peu.

Malgré tout j'ai mal aux quadriceps et j'aurai mal aussi dans la descente du retour, et encore une fois en ville dans une bosse montée énergiquement...
En fait je viens d'effectuer une de mes virées la plus éprouvante au niveau musculaire, mais très satisfaisante : je pense (j'espère) être dans les semaines à venir plus fort pour grimper avec mon mulet, d'abord certainement le BRM 200 de Grenoble le 22 mai (4 300 m de D+) et fin juin avec mon carbone sur les sept grimpées du Défi des Fondus de l'Ubaye...
80 km avec au minimum 1 500 m de dénivelé à 19,93 km/h de moyenne.

sccber a écrit:

; en haut il y a un banc au soleil et n'attend mon copain quinze minutes ( ) tranquillement
 

Oh ! on le dit pas ça...

Et ton vélo a toujours cette idée fixe ( )... se coucher quand tu le prends en photo...

Portocéan a écrit:

sccber a écrit:

; en haut il y a un banc au soleil et n'attend mon copain quinze minutes ( ) tranquillement
 

Oh ! on le dit pas ça...

Et ton vélo a toujours cette idée fixe ( )... se coucher quand tu le prends en photo...

C'est la façon qu'a trouvé Alain pour faire du vélo couché… (il pourrait… il est vieux !!! )***


*** Cette remarque (qui se veut humoristique et amicale fait référence à au moins deux « fils » récents…

Roland a écrit:

C'est la façon qu'a trouvé Alain pour faire du vélo couché… (il pourrait… il est vieux !!! )***

et pas riche

On pourrait croire que le fixie, comme le vélo couché - référence transversale au post sur le crèmage - est la solution radicale au mal de selle : on est très souvent, quand ça monte vraiment, en danseuse
Mais en fait pas du tout, parce qu'en descente il est quasi impossible de rester debout : là je m'aperçois qu'une selle qui m'allait bien en VTT sur des distances de plus de 70 km quant même (la Flite) est dure à supporter quand il faut pédaler en sur-vélocité. Hier je me suis arrêté (!) en descente finale pour soulager l'appui (appui, pas frottement, dans le post crèmage personne ne fait la distinction entre le mal de selle dû aux frottements aggravés par la transpiration du mal dû aux appuis sur le périnée aggravé par le poids, les chocs, la selle ou le cuissard).
Une autre difficulté du PF est que lors d'une montée de col imposant le travail en danseuse c'est qu'il est alors quasiment impossible de boire !
En tout cas je ne tenterai pas un 1 000 km fixie sans ma selle Brooks Swallow !
Je rajouterai bien un vélo couché à ma collection de cinq vélos, si ce n'était effectivement un problème pécuniaire et aussi pratique : j'habite un immeuble ancien sans ascenseur, ma cave est idéale pour faire vieillir du vin, pas pour stocker les vélos Et descendre et monter quatre étages VC sur le dos - chaussures de vélo aux pieds - après et avant chaque sortie doit être très chiant... (Par contre j'ai de la place chez moi et un immense grenier (la moitié de l'immeuble, hihi).

Roland a écrit:

Portocéan a écrit:

sccber a écrit:

; en haut il y a un banc au soleil et n'attend mon copain quinze minutes ( ) tranquillement
 

Oh ! on le dit pas ça...

Et ton vélo a toujours cette idée fixe ( )... se coucher quand tu le prends en photo...

C'est la façon qu'a trouvé Alain pour faire du vélo couché… (il pourrait… il est vieux !!! )***


*** Cette remarque (qui se veut humoristique et amicale fait référence à au moins deux « fils » récents…

Pas de soucis Rolland, je suis en pleine empathie avec ton humour...
Je vais demander à l'administrateur du site d'améliorer la compatibilité du logiciel avec les smartphone parce que de mon côté le vélo reste droit ! (Je ne comprends pas d'ailleurs l'intérêt d'utiliser un ordinateur pour juste poster sur internet, mon téléphone étant dix fois plus rapide que mon portable

Aujourd'hui premier des jours " pourries " annoncé par la météo
Sur mon téléphone il est indiqué " risque de pluie 15 h 30 %, 16 h 50 %, ensuite quasiment 100 %... Il est 13 h 30 et je décide de tenter le coup, forcément court mais intense, donc col de la Croix de Chaubouret en pignon fixe.
Un quart d'heure plus tard je suis parti, ça monte en ville, ça monte à la sortie, ça monte fort - en danseuse - après le premier village... Tout baigne...
Un peu de vent vers le plateau et après, mais rien de terrible, 12 degrés au col, j'ai bien fait de prendre le coupe-vent, je n'ai pas très chaud en court, le temps de prendre une photo (renversante) :

Retour assez rapide... La ville, les feux rouges, le ciel est de plus en plus plombé...
À 500 m de chez moi, la pluie se met à tomber... Il est 15 h 48 mn.
40 km à 20 km/h de moyenne avec 700 m de dénivelé. Le col en 59 mn 17 s (FC max 155, moyen 143), satisfaisant, la forme est là.

sccber a écrit:

...
Je rajouterai bien un vélo couché à ma collection de cinq vélos, si ce n'était effectivement un problème pécuniaire et aussi pratique : j'habite un immeuble ancien sans ascenseur, ma cave est idéale pour faire vieillir du vin, pas pour stocker les vélos  Et descendre et monter quatre étages VC sur le dos - chaussures de vélo aux pieds - après et avant chaque sortie doit être très chiant... (Par contre j'ai de la place chez moi et un immense grenier (la moitié de l'immeuble, hihi).

Bonjour à tous,
début  
Résumons
"Je rajouterai bien un vélo couché à ma collection de cinq vélos"
Traduction : à vot' bon cœur on a un déglingué du dos qui veut passer par la chaise roulante à 2 roues avant de passer en quattro
"j'habite un immeuble ancien sans ascenseur"
Traduction : si vous avez une villa de plain pied à mettre à disposition c'est pas mal
"ma cave est idéale pour faire vieillir du vin"
Traduction : alors là question soit il y a déjà du vin auquel cas c'est open bar, mais à mon avis c'est plutôt "si vous avez du bon pif chez vous, il sera mieux là!"
"et monter quatre étages VC sur le dos - chaussures de vélo aux pieds"
Traduction : si vous pouviez installer un truc pour aider le grabataire (la chaise qui monte toute seule c'est quoi la marque? ils l'ont dit à la télé)
"Par contre j'ai de la place chez moi et un immense grenier"
Traduction  : super on est invité à une rave party!

Conclusion :
Un Djeun's assisté sur toute la ligne et enclin à faire la fête et il y va en fixie  (Hipster stylé)

  fin

Mon avis : nickel ne change rien! (et là je suis sérieux)



Bonne route à tous

Non, non, je préfère un appartement ancien plein centre (même sans confort) à une villa plein pied (ou alors je choisis un hôtel particulier du XVIIème siècle).
Et pour là cave open-bar, un ou des salopards s'étaient déjà invités il y a quelques années.
Dans quelque temps mon pignon fixe équipé de sacoches ne sera plus si branché que ça
J'ai de toutes façons toujours emmerdé les gens qui aiment bien mettre les autres dans des petites cases : pour ne parler que du sport, je fais par exemple aussi volontiers du ski de fond skating que le lendemain une sortie en snowboard swallow ou en skis back country, de même que je roule différemment selon les moments... Bien évidemment je parle en général, pas pour les Rubancs blancs

La pluie ayant cessé, et la météo locale - j'insiste, locale - ne prévoyant pas de pluie avant 20 h je décide en début d'après-midi de refaire - toujours en PF - le col de la Croix de Chaubouret puis de rejoindre la route du col de la République : mon intention serait de la remonter sans toutefois descendre auparavant au tout début de la montée du col, à Bourg Argental, pour m'épargner au moins cette première fois les trois premiers kilomètres qui sont les plus pentus...
Bon, je monte, il fait plus froid et il y a un peu de vent, sans plus, tout au moins avant le plateau de la Barbanche où il devient plus sensible. Auparavant la montée après Rochetaillée est toujours aussi difficile en fixie (pente à 7 % environ sur deux kilomètres au moins) mais je passe l'obstacle en restant à une allure que je sais pouvoir tenir assez longtemps, en danseuse entre neuf et dix kilomètres/heure...
Après c'est plus facile, je passe assis le plus souvent en travaillant l'arrondi du coup de pédale, bien en force, en relançant de temps en temps en danseuse...
Et puis à quatre kilomètres du col je vois devant moi une sorte de brouillard : en fait il pleut, et même assez fort, pluie qui devient un mélange glaçant d'eau et de grêlons. Je ne rebrousse pas chemin, bien déterminé à rejoindre le col, mais étant rapidement glacé car je suis en court, avec juste un coupe-vent fin imperméable (un peu troué à un bras car c'est celui que je portais lors de ma chute sur le 1 000 du Sud 2014), et j'abandonne l'idée d'effectuer les sept ou huit kilomètres qui me permettraient de rejoindre l'autre route de col (et les dix kilomètres d'ascension qui suivent). Au col il fait huit degrés et je repars aussitôt. La descente se fera un peu au ralenti, la première moitié sous la pluie, puis seule la route reste trempée (j'ai les bras, les jambes et les doigts glacés, les pieds n'étant que légèrement mouillés grâce à mes garde-boue).
Et le soleil revient à l'approche de la ville qui effectivement, comme en témoigne le sol resté sec, n'a pas connu d'averse : génial la météo locale, sauf quand on s'éloigne de quinze kilomètres
40 km avec 700 m de dénivelé à 19,2 km/h.
Demain je vais essayer d'effectuer plus de kilomètres, peut-être en retournant à Retournac en Haute-Loire, voire un peu plus loin si les jambes - et les genoux - sont d'accord.

Retour dimanche à Retournac, comme il y a un peu plus de quinze jours, et j'ai mis un peu moins de temps sans avoir l'impression d'avoir plus forcé (je suis même descendu plus bas dans le village).
À l'aller je m'émerveillais presque du rendement de mon coup de pédale dans les montées moyennes, bien assis ; dès le retour j'ai rigolé de ma naïveté de débutant quand je me suis tapé un fort vent de face
J'ai fini avec mal aux jambes, douleurs bien normales vu le dénivelé pour du PF (surtout concentré sur 60 km).
107 km avec 12 à 1300 m de dénivelé, à 23,3 km/h (FC 117/150).
2 486 km en pignon fixe.

Aujourd'hui je ne roule pas repos! après ma participation aux 24h d'Angers ce WE
De samedi 15h à dimanche même heure on a parcouru 415km en direction de l'Ouest et retour
J'étais un peu inquiet avant le départ, compte tenu de mes soucis de rythme cardiaque, mais en fait tout s'est déroulé au top, sur un parcours pas trop difficile en terme de dénivelé, faut le reconnaitre (dans les 2500m) et en peloton, hormis sur quelques fin d'étapes en allure libre. La météo nous a épargné, sauf en seconde partie de nuit où il ne faisait plus que 1/2° mais pas de précipitations, peu de vent et pour finir coups de soleil le dimanche  
Bien content d'avoir participé, malgré mes hésitations, dans l'optique du 1200 du MC. Il me faudrait idéalement faire encore un peu de longue distance d'ici fin juillet. Si je récupère bien de mon opération du 10juin ...

J'ai occupé mon premier jour de week-end autour du Mont Chauve : Balade autour de sa majesté... La grimpée impossible http://cricri-le-cyclo.over-blog.com/2016/05/balade-autour-de-sa-majeste-la-grimpee-impossible.html

Jambes un peu lourdes ce matin... Un pote me téléphone pour m'inciter à l'accompagner à vélo : ok, j'arrive Je prends évidemment le fixie  
Comme il roule peu et est plus âgé que moi de dix ans, dans les montées je passe devant et arrivé en haut je redescend pour l'accompagner tranquillement. Sur le plat je le suis, et en descente j'essaie - en vain - de ne pas me faire larguer : c'est marrant, quand il mouline - il a un triple, ça rend feignant - plus que nécessaire soit je le passe, soit je suis à vingt tours/mn, et quand je mouline comme un taré il se met à tourner les jambes normalement (à 70 tr/mn)...
Bref, en montée - et il y en a eu de belles - j'ai bien avancé (par exemple, les 7 km de la montée de Saint Héand (300 m de D+ je crois), en 23 mn 50 s, soit 17,6 km/h de moyenne) : le problème avec les cyclistes qui ont un triple plateau - pour parodier Audiard - c'est à ça qu'on les reconnaît, ils osent toutes les pentes
En tout cas, malgré le vent et la fraîcheur, une belle ballade sur de petites routes et pas trop de voitures (tout le monde a l'air d'être parti dans le sud).
Petites douleurs côté vaste interne, sûrement dues au fait que j'ai travaillé le rendu et l'arrondi du coup de pédale dans les montées en position assise, notamment en tirant un maximum (très efficace)...
54 km avec environ 800 m de dénivelé. Moyenne sans trop de signification (21,1 km/h). Je roule demain ?

cricri69 a écrit:

J'ai occupé mon premier jour de week-end autour du Mont Chauve : Balade autour de sa majesté... La grimpée impossible http://cricri-le-cyclo.over-blog.com/2016/05/balade-autour-de-sa-majeste-la-grimpee-impossible.html

La Leffe était bien méritée

papou a écrit:

cricri69 a écrit:

J'ai occupé mon premier jour de week-end autour du Mont Chauve : Balade autour de sa majesté... La grimpée impossible http://cricri-le-cyclo.over-blog.com/2016/05/balade-autour-de-sa-majeste-la-grimpee-impossible.html

La Leffe était bien méritée

J'avoue   mais après la Leffe et avant la suivante :
Le CR de la balade d'hier... Le Tour du Mont Chauve par les Gorges de la Nesque http://cricri-le-cyclo.over-blog.com/2016/05/le-tour-du-mont-chauve-par-les-gorges-de-la-nesque.html

Départ à 4h vendredi matin vers le Morbihan.
Petit aparté: pour ceux qui doivent traverser la Loire quelque part entre St Nazaire et Nantes, pensez aux bacs (Couëron ou Basse Indre). C'est très tranquille, pratique, gratuit et rapide (1 bac toutes les 20 mn, sauf la nuit !) et c'est l'occasion d'une petite pause.
La ligne droite Vendée-Morbihan étant un peu courte, je monte jusqu'à Paimpont (Ile-Et-Vilaine). Vent de face mais assez faible. Après une fin de nuit où j'avance bien, toute la matinée est pénible: l'intérieur des cuisses est douloureux, une sensation de courbatures. J'ai mal même en pédalant dans le vide. Je n'avance pas. Je m'imagine dans le même état au bout de 200 km sur le 1200 du Massif Central !!!
Arrêt donc à Paimpont où je déjeune. J'envisage de finir à 20-22 à l'heure.
Finalement les douleurs disparaissent et la fin est plus encourageante.
Finalement 328 km en 12h48 arrêt non compris. Ce sera mon dodecaudax de Mai.
Nuit au camping. Samedi matin, des hordes de cyclistes passent devant le camping. Je prends mon vélo pour les accompagner et les questionner. Il s'agit du Tour de Bretagne FSGT: 500 km en 3 jours; une fois tous les 2 ans. Visiblement, c'est très populaire. Je vais me renseigner...
Samedi midi, mes amis cyclos me rejoignent en bus.
Le week-end sera constitué de 3 sorties de 90-100 km aux alentours de 26 km/h sur de TRES belles routes fréquentées par de gros pelotons cyclistes.
Au final, plus de 600 km sur les 4 jours.
Et, IL FAUT LE DIRE, un TRES beau temps, un ciel lumineux. Un des marcheurs qui nous accompagnaient m'a dit que, sur la côte de Quiberon, il avait eu l'impression d'être en Martinique...

Vendredi 13 mai, j'étais à Clermont-Ferrand et j'ai remarqué un bar dont l'enseigne indique " le dérailleur ". J'ai immédiatement pensé à notre champion Alain et me suis dit que je ne le trouverais pas là, lui le grand maître du fixie.

Jipe4 a écrit:

Vendredi 13 mai, j'étais à Clermont-Ferrand et j'ai remarqué un bar dont l'enseigne indique " le dérailleur ". J'ai immédiatement pensé à notre champion Alain et me suis dit que je ne le trouverais pas là, lui le grand maître du fixie.

Haha...
Grand maître du fixie, non je pédale à mon niveau, le pignon fixe c'est par là qu'on a commencé le vélo. Finalement ça sert à quoi les vitesses ?
Au début un peu comme les VAE (vélo à assistance électrique) aujourd'hui, permettre aux moins sportifs de faire du vélo, puis à permettre aux sportifs modestes ou un peu âgés de rouler longtemps (déjà la longue distance) et passer facilement  des cols moyens pour se rendre en Provence (Vélocio). Enfin les cadors ont voulu aller plus vite, les organisateurs de courses pour plus de spectacle sportif les ont menés en montagne (Henri Desgrange)... Les marchands ont préféré vendre du matériel plus sophistiqué...
Et on oublié que l'on pouvait très bien faire du vélo en pignon fixe, que l'engin améliorait la force et la vélocité (le côté absurde de faire de la musculation en salle pour mieux rouler)... Reste que maintenant pas mal d'épreuves ou de défis sont organisés parce que l'on peut utiliser de petits ou très petits développement ou qu'un cycliste adepte de la compétitivité ne pourra pas espérer être devant (hormis sur des courses de fixie).
Mais je ne suis certainement pas un champion du fixie, avec ce que cela sous-entend de maîtrise technique : j'utilise mes freins et je pratique un peu le slowing et pas le skidding ou le skipping (hihi), je ne fais pas du sur-place aux feux rouges, je ne suis donc pas un cycliste urbain, mais un cycliste normal : d'ailleurs sur la route personne ne remarque que je n'ai pas de dérailleurs, et le pote avec qui je roule parfois l'oublie très vite.

Enfin!!!! J'ai pu sortir le vélo pour plus de 50km. Ce weekend c’était donc Paris-Dieppe en vélo de route avec MADAME. En gras parce qu'elle a bien méritée les félicitations! Le projet du départ comprenait le retour à la maison en vélo mais pour un première longue distance en couple, le train nous a paru plus raisonnable.
Un trajet complet de 200km en 2 jours. Petit détour de 20km, merci la Voie Verte . 2 étapes de 110 et 90km avec une nuit en bivouac au milieu de la forêt a rendu le voyage bien sympathique. Le vent d'Ouest ne nous a pas épargnés mais reste malgré tout préférable à la pluie et à l'orage annoncée plus tôt par Madame Météo.
Au final, 120km par les départementales et 80km de Voie Verte. Le trafic rencontré nous as fait préférer la "Greenway" mais les nombreux détours touristiques sont à prendre en considération au moment du plan de route...  La portion de Voie Verte entre Forge les Eaux est top, quelques regrets malgré tout sur les "infrastructures" dédiées à cette route trop peu nombreuses et pas adaptées. Un relais bistro qui ferme entre 13h et 15h ne laisse pas beaucoup de solution de secours pour s'alimenter... Bref, c'était bien sympa, fier de ma moitié qui a tenue bon (à savoir qu'elle n'avait parcourue jusqu'à présent que 60km max).Pour ma part j'ai pu tester ma nouvelle selle Brooks (au top) et ré-habituer mes jambes en vue du Paris-Roubaix que je vise la semaine prochaine, dernier gros objectif vélo pour très longtemps 

Finalement, après trois jours de vélo d'affilée et pas mal de dénivelé, hier j'ai préféré, malgré le soleil, prendre une journée de repos.
Aujourd'hui, ciel voilé, du vent et des orages possibles à partir de 16 h. Jeudi dernier en pareilles circonstances j'avais décidé de monter à la Croix de Chaubouret puis de rejoindre la route du col de la République, à presque quatre kilomètres du début de l'ascension : las, ayant rencontré l'orage et la grêle je m'étais contenté du premier col.
Aujourd'hui je décide sagement de grimper le seul col de la Croix de Chaubouret. Malgré que c'est la troisième fois que je le grimpe en fixie je trouve toujours aussi dur le passage des kilomètres raides après le village de Rochtaillée (max 7,2 %), passés évidemment en danseuse. Heureusement le vent légèrement sensible dès le début de l'ascension ne souffle pas dans ce secteur. Par contre, tout de suite après quand la route se trouve en secteur dégagé bien dans l'axe de la vallée je le prends pleine face... À force, je n'y prête pas beaucoup d'attention
Le col est atteint après 59 mn et 12 s. Je bois un coup. Je remarque que le ciel n'est pas menaçant et décide en deux secondes de prendre à droite pour aller sur le Col de la République, versant sud : une dizaine de kilomètres en descente, sauf sur la fin où ça remonte sur quelques centaines de mètres.
J'arrive ici :

Je prend à droite : en ne redescendant pas à Bourg Argental j'évite presque 4 km, les plus pentus
La montée des huit kilomètres et des poussières qui restent s'effectue correctement, en danseuse ou assis selon la pente... Bizarrement je retrouve de nouveau du vent de face... Le col est atteint en 38 mn 02 s, aux alentours de 13 km/h : d'accord ces 8,3 km ne sont pas difficiles mais je suis satisfait à mon niveau et sur ce vélo de ma prestation, je suis en pleine forme, sur le plan musculaire j'ai progressé et sur le plan cardiaque c'est parfait (1er col FC 146/159 et 2ème 134/141). Je ferai certainement prochainement un enchaînement des deux cols complets... Par contre l'enchaînement des deux montées de la Croix de Chaubouret (côté Saint-Étienne plus côté Saint-Chamond) me fait vraiment peur, le côté Saint-Chamond (barrage de la Rive) est nettement plus difficile : depuis la ville 15,80 km, 839 m de D+, % moyen 5,31% et % maximales 7,9 % sur 2660 mètres, et en partant du barrage (pour moi le vrai départ), on a plus que 10,4 km mais une moyenne de 6,4 % et 673 m de D+. Si j'arrive un jour à boucler ces deux cols avec mon pignon fixe 44/16 je serai très content de moi.
57 km avec 1 200 m de D+ à 19,0 km/h.

cricri69 a écrit:

papou a écrit:

cricri69 a écrit:

J'ai occupé mon premier jour de week-end autour du Mont Chauve : Balade autour de sa majesté... La grimpée impossible http://cricri-le-cyclo.over-blog.com/2016/05/balade-autour-de-sa-majeste-la-grimpee-impossible.html

La Leffe était bien méritée

J'avoue   mais après la Leffe et avant la suivante :
Le CR de la balade d'hier... Le Tour du Mont Chauve par les Gorges de la Nesque http://cricri-le-cyclo.over-blog.com/2016/05/le-tour-du-mont-chauve-par-les-gorges-de-la-nesque.html

        J'étais aussi sur Vaison la semaine du 7 au 14/05 et la météo nous a peu gâtés. J'ai eu un créneau météo pour grimper le Ventoux par Sault (avec aussi passage par les gorges de la Nesque) le jeudi 12. Mais le coin reste un lieu formidable pour pédaler.