Qui a roulé aujourd'hui 5

Pas de court non plus pour moi. Mais je suis allé faire une photo au pied de la Tour Eiffel ! ! 

Je suis parti pour une sortie pas trop courte (pour du pignon fixe) vers les 14 h 30 : du soleil et 19 degrés. Je suis doublé par un cycliste en court, et je me demande si j'ai choisi le bon équipement : collant long, grosses chaussettes et surchausses légères, un maillot technique plutôt chaud sous ma veste Ekoi, gants courts (j'ai en outre emporté mon sous-casque et des sous-gants légers.
Et bien en fait, pas du tout, bien que je mouille le maillot en associant dénivelé et pignon fixe conséquent, car une veste et un maillot ça peut s'ouvrir à volonté ; et puisque le vent était assez fort dans les hauteurs, et surtout comme j'ai fini vers 22 h le froid est revenu peu à peu et j'ai fini fermetures tout en haut, avec sous-casque et sous-gants (hihi). Toutefois, je n'ai pas eu besoin de sortir le maillot coupe-vent car j'ai grimpé presque jusqu'au bout.

La sortie : je décide d'aller vers le nord (Salt en Donzy) par la D10. Puis, très vite j'improvise une première variante, grimpée à St-Héand au départ de la Fouillouse et redescente par St-Bonnet-les-Oules. Bien.
À Salt je décide de monter à Longuessaigne et après revenir par le haut plutôt que par la D10 de l'aller, en reprenant plus ou moins le trajet pris une fois lors d'une étape de mon dodécaudax continu. Fort bien.
À Sainte-Foy-l'Argentière, je me décide après consultation de ma cartographie IGN de passer par Duerne (je précise que je ne connais pas trop ces coins des monts du Lyonnais) : je vais souffrir, car pour accéder à l'agglomération il faut grimper plusieurs kilomètres dont la majorité entre 7 et 8 %. D'ailleurs, selon Wikipédia le nom de Duerne proviendrait du mot « diurne », du latin « diurnus » qui signifie « qui se rapporte au jour ». De par son altitude, la commune bénéficie des premières lueurs du jour… Bref, trois arrêts avec des démarrages en côte difficiles   J'ai souffert, mais après c'est toujours satisfaisant d'avoir réussi à passer, sans écouter les sirènes du renoncement qui me disaient : fait demi-tour et prend la grande route plus facile, ou marche...  N'empêche qu'un peu plus loin, à la Croix Trouilloux, quand je vois une petite route qui coupe vers St-Symphorien, j'étudie un peu plus sérieusement ma carte IGN sur mon téléphone, pour éviter de me retaper à nouveau de gros dénivelés : ouf, en fait ça descend tout le long   Parce que l'option St-Symphorien consiste à rebasculer sur mon domicile via une dizaine de kilomètres de montée, montée que je connais bien celle-là, qui n'offre pas trop de difficulté, si ce n'est les derniers kilomètres jusqu'au col du Pilon, kilomètres en plat montant, mais où le vent quand il souffle (c'est le cas aujourd'hui) est redoutablement actif, car il n'y a plus sur le plateau que de l'herbe rase.
Après le Pilon, je continue tout droit en descente (habituellement je grimpe encore un peu pour ensuite descendre sur St-Héand), par Sorbiers et la Talaudière, puis les grandes artères qui me ramènent au centre ville, trajet que je trouve habituellement sans intérêt et plein de bagnoles : aujourd'hui je suis fatigué, il fait nuit et les routes sont quasiment désertes, alors ça passe...

124 km avec 1 735 m de dénivelé à 18,87 km/h de moyenne.
https://www.strava.com/activities/1453377301/shareable_images/map_based?hl=fr-FR&v=1521062281

bonjour
j'ai profité d'une belle journée ensoleillée ( mercredi )  pour aller rouler un peu plus loin que d'habitude...Sancerre, Rogny les sept écluses et Saint Fargeau...départ à 4h et retour à 18h  pour 300 km ; vent soutenu

Bravo Eric! Tu roules fort en ce moment, je peux en témoigner... ;-)

Mais attention de ne pas être prêt trop tôt avant ton objectif...

bonjour MarieNo
certes, mais avec le week end encore pourri qui est annoncé, je profite de chaque journée de temps correct pour accumuler les km...pas sur que je sorte le vélo s'il neige dimanche !

Marieno a écrit:

Bravo Eric! Tu roules fort en ce moment, je peux en témoigner... ;-)

Mais attention de ne pas être prêt trop tôt avant ton objectif...

Je ne connais pas ses aptitudes ni ses objectifs, toutefois les histoires de périodes-cibles (et l'entraînement précis qui va avec) me semblent un peu hors sujet concernant des cyclistes longue distance, même performants. Je dirai qu'une bonne préparation, outre le fait qu'aligner simplement des kilomètres n'est d'ailleurs pas la meilleure méthode pour progresser, ne demande pas de travailler ses limites hautes cardiaques en, je cite " maîtrisant la montée de ce que certains appellent encore " la charge lactique", en réalité une trop forte et rapide montée des ions H+ produits pendant l’effort à haute intensité, ces braves ions H+ qui vont nous donner la sensation que les jambes brûlent bien avant que les poumons explosent ! ". 
Ne pas trop en faire - intensité faible, moyenne et un peu plus forte de façon intermittente - tout en respectant des périodes suffisantes de repos pour assimiler le travail, est bien suffisant et ne nous met pas trop en risque de sur-entraînement.
Alors évidemment si chaque randonneur considère les BRM (ou ses étapes dodécaudax) comme des cyclosportives, si en plus il passe son temps à se tirer la bourre avec les gars de son club (ou qu'il décide de faire un 200 par semaine  ) et qu'en plus il travaille beaucoup (et qu'il dorme peu), il est à peu près certain qu'une vraie grosse longue distance puisse mal se passer...
Bref, arriver reposé le jour de l'objectif, sans avoir perdu non plus son potentiel en limitant les efforts long tout en maintenant un peu d'intensité la ou les deux dernières semaines, est bien suffisant, et permet en plus après récupération de l'épreuve de repartir pour d'autres rendez-vous tout le long de la saison. Bien évidemment un compétiteur exigeant aura un entraînement plus proche du fil du rasoir, et devra lui préparer ses périodes clé.

Depuis de nombreuses années on me dit que j'en fais trop et que je serais cuit avant la fin de la saison  A vélo je me balade et je fais environ 2000 km par mois sans fatigue, allez le faire comprendre aux zigotos qui font 100 bornes à fond le dimanche matin 

veloblan a écrit:

Depuis de nombreuses années on me dit que j'en fais trop et que je serais cuit avant la fin de la saison  A vélo je me balade et je fais environ 2000 km par mois sans fatigue, allez le faire comprendre aux zigotos qui font 100 bornes à fond le dimanche matin 

Moi au contraire je lis ce que les spécialistes - ce n'est pas un gros mot, il faut savoir reconnaître ceux qui savent - disent : plus on en fait, moins on se fatigue.
Ben oui, c'est ça le miracle, le corps s'adapte aux stress physique en devenant plus résistant et plus fort, à condition - tout est là - à ne pas franchir le seuil de l'assimilation... Donc, tu es devenu quasi increvable  
Je lis parfois des trucs de malade sur des sites dédiés aux compétiteurs - et je me garde bien d'intervenir - comme les gars qui utilisent les tests de puissance, par exemple, non pas comme tests à pratiquer que de loin en loin comme contrôle, mais comme des exercices d'entraînement : j'te jure, les plus masochistes vont y laisser des plumes, difficile à croire qu'ils feront toujours du vélo à 70 balais 

je suis un peu dans cette optique là...gagner en puissance !
car j'ai le souci de pouvoir bien rouler cet été en montagne alors que mes routes d'entrainement me font grimper -parfois - à environ 200m d'altitude !...donc j'essaie de rouler le plus fort possible en plaine et contre le vent...je ne sais pas si c'est vraiment efficace mais je n'ai pas trop le choix !

ERIC a écrit:

je suis un peu dans cette optique là...gagner en puissance !
car j'ai le souci de pouvoir bien rouler cet été en montagne alors que mes routes d'entrainement me font grimper -parfois - à environ 200m d'altitude !...donc j'essaie de rouler le plus fort possible en plaine et contre le vent...je ne sais pas si c'est vraiment efficace mais je n'ai pas trop le choix !

Tout dépend de la dose ! Un test de puissance maximum c'est tout donner (pour s'étalonner ensuite sur de l'entraînement spécifique), en augmentant régulièrement la contrainte (le développement, pas la vitesse) jusqu'au blocage. Ce n'est pas non plus calculer la puissance moyenne sur une distance (façon contre-la-montre), où on force en continu. Et ce n'est surtout pas forcer toute une sortie, sorte de pseudo compétition où l'on ne gagne à la longue que de la fatigue qui conduit à réduire ses sorties, faute de quoi on risque le sur-entraînement (le vrai, c'est redoutable, on peut mettre de longs mois, voire une année et plus à s'en remettre) 
À défaut de dénivelé travailler contre le vent c'est utile.
Et puis le travail par intervalle est préférable à des séances en continu : on peut rester plus longtemps à l'allure utile (entre seuil 1 et 2 si tu connais), avec relâche entre deux blocs. En général on force plus si les blocks sont courts - type 1 à 2 mn que sur les longs - 5, 10 et jusqu'à 20 mn. Et bien sûr une phase d'échauffement avant (relax, 20 à 30 mn par exemple), suivie d'une période de retour au calme. 
Ça c'est du travail cardiaque.
Pour la puissance proprement dite, c'est force par vélocité.
Le travail de force : le mieux c'est avec un minimum de pente, mais on peut le faire partout. Trouver le développement maximum que l'on peut tenir assis un bon moment en tournant à 50 (ou à peine plus) tours par minute, tout en dépassant légèrement le niveau cardiaque d'endurance, sans excès. Tenir au moins 10 mn et jusqu'à 20 mn, et en faire plusieurs blocks pour une durée mettons de 30 à 40 mn pour commencer. Bien sûr, à faire une ou deux fois par semaine (au cours d'une sortie normale), et on peut augmenter les durées petit à petit... 
Entre chaque bloc d'endurance de force - celle décrite, qui n'est pas le travail de force explosive utile aux sprinters - on tourne les jambes en vélocité sur petit braquet pendant une certaine durée.
Et puis, pour la montagne il peut être utile à côté, de travailler les passages en danseuse : même sur le plat s'astreindre à tenir un kilomètre par exemple, avec un développement adapté, c'est pas si facile que ça en a l'air. Moi, en fixie je suis obligé parfois de tenir plusieurs kilomètres en montée, et c'est difficile. 
Voili, voilà, ça n'a rien à voir avec forcer tout le long d'une sortie : ça c'est une compèt, et on ne progresse pas en faisant une compétition, on progresse pour faire une compétition (ou pour moi pour avoir plus de plaisir - moins de coups de barre, de grosse fatigue - sur un long parcours).
Donc, d'un côté travail au seuil - pas tout le temps - pour le cœur : donc en utilisant ses vitesses rationnellement et de l'autre travail de force/vélocité en choisissant un développement costaud et un très facile sans trop faire travailler le cœur.
Le reste du temps, du vélo plaisir, de la ballade, du vélotaf, etc. J'ajouterai de temps en temps, pas trop souvent, du long (200 à 300) allure mesurée (finir pas trop fatigué) et bien sûr si on aime des vrais parcours longs (600, 1 000, 1 200 et plus), éventuellement vallonnés voire montagneux, et là on reste sage et on assure (à moins d'avoir un gros moteur).

Parti sous le soleil pour voir une course de vélo, j'ai pris un super orage de grêle sur la tronche, de 12° la température est tombée à 1°, une longue descente à 60 a l'heure, ca pique et les bagnoles me frôlaient   J'ai eu du mal a réchauffer les mains et les pieds et bien sur pas pris le kway 

veloblan a écrit:

Parti sous le soleil pour voir une course de vélo, j'ai pris un super orage de grêle sur la tronche, de 12° la température est tombée à 1°, une longue descente à 60 a l'heure, ca pique et les bagnoles me frôlaient   J'ai eu du mal a réchauffer les mains et les pieds et bien sur pas pris le kway 

 On voit les cyclistes d'expérience !

Bonjour
Roulé hier pour le BRM 200 du club de Gillonnay en Isère.
Merci aux organisateurs et aux gentilles dames préposées à l’accueil et à la restauration (café, gâteaux au départ et saucisson, fromage à l'arrivée...extra!)
Ambiance "humide", pluie du départ jusqu'au milieu de journée!
Merci encore aux organisateurs
marc

Samedi ski (sous la neige), dimanche repos. Lundi pas motivé, mardi beau mais vent de folie.
Aujourd'hui mercredi moins froid qu'annoncé (donc un peu trop habillé, hihi), beau soleil, mais vent toujours fort puis très très fort en montant, au point que dans ma première ascension j'ai l'impression de faire du sur-place, malgré un gros effort : la route La Fouillouse-St Héand en plus à un revêtement récent bien pourrie (et déjà dégradé) qui ne rend pas et pour me dépanner j'ai mis un pneu premier prix à l'avant, lourd et rigide qui n'améliore certainement pas le truc... Je renonce à la deuxième montée qui suit vers le col du Pilon, redescend sur la Fouillouse, mais par St-Bonnet-les-Oules pour rallonger, décide quant même de monter de l'autre côté vers le Chasseur, pensant bénéficier peut-être d'un vent favorable : bof, pas vraiment, même s'il a moins été gênant. 
On verra demain s'il y a du changement : on peut penser que fixie plus dénivelé plus vent plus gonarthrose ça fait beaucoup... mais franchement j'ai quant même aimé la bagarre car le format choisi restait digeste.
46 km avec 667 m de dénivelé à 18,2 km/h de moyenne.
https://www.strava.com/activities/1464238277/shareable_images/map_based?hl=fr-FR&v=1521648667

Jeudi, sortie pignon fixe.
Encore plus de vent que hier, pas question de grimper. Je me suis contenté, donc, d'un aller-retour tout droit, en plaine. 38 km aller (et 250 m de dénivelé) très difficile (1h 52 mn, alors qu'habituellement je mets entre 1 h 20 et 1 h 30) : sur du quasi plat granuleux, j'ai roulé à bloc entre 16 et 19 km/h ! 
Mais retour comparativement facile, quoique globalement en plat montant (j'ai quant même aussi des bosses et un gros coup de cul à 8 %). J'ai fini fatigué 😩
Si le vent persiste à cette intensité je me vois mal rouler ainsi sur 200 km...
76 km avec 619 m de dénivelé à 20,86 km/h de moyenne.
https://www.strava.com/activities/1465944995/shareable_images/map_based?hl=fr-FR&v=1521738131

J'habite depuis peu de temps dans la Drôme, de ce fait je ne connais pas encore bien les parcours cyclistes.
Aujourd'hui j'ai effectué une sortie de 117 km, seul, au cours de laquelle j'ai découvert le mistral. Vent de face j'ai réussi à faire des pointes à 14 km/h mais je crois que le vent latéral est pire encore. J'ai cru ne pouvoir tenir le vélo au passage d'un pont sur le Rhône et d'un autre au-dessus de l'autoroute A.7.
Belle expérience .

1er BRM de la saison en commençant par le 200 de Mayenne. 160 partants: un beau succès! Conditions idéales, pas ou peu de vent mais parcours néanmoins exigeant.
         Au total: 211 km pour 7h39(roulé), soit 27,6 de moyenne et 2014m D+
         Le tempo durant la 1ère heure fut élevé, quelques jeunes coursiers (et même de talentueux moins jeunes) ont vissé la poignée des gaz! Donc, no problem, il fallait lever le pied pour adopter un rythme beaucoup plus personnel. Malgré le nombre de partants, j'ai quasiment roulé 150 bornes tout seul, m'accommodant plutôt bien de cette situation d'être seul gestionnaire de mes arrêts (minimalistes) et de mon allure.
         Je déciderai cette semaine de passer directement au 300 ou de revenir sur un 200 au risque d'être à nouveau confronté au contexte particulier de bien des 200.

J'ai fait aujourd'hui ma 61ème étape du dodécaudax (200 km tout rond, puisque que j'ai tournicoté 2 ou 3 km en ville pour atteindre le quorum ).
Je suis un peu cuit, ainsi j'écrirai un peu plus précisément demain

Je viens de passer un long moment à raconter mon étape dodécaudax faite hier, récit plein d'anecdotes et de ressentis, et puis au km 180, après avoir sécurisé ma grande page en appuyant sur la touche " Prévisualiser " afin d'aller vérifier sur Iphigénie l'orthographe d'une localité (c'est dire le sérieux du travail) quand je reviens je ne trouve plus que la page du Forum au format téléphone (et non web) et non connecté ! Donc, tout est parti dans les limbes ! C'est trop, j'abandonne...
J'ai signalé il y a quelque temps mon nouveau problème de connection : sans que j'ai fait une quelconque mise à jour de mon iOS maintenant je suis obligé À CHAQUE FOIS de me remettre en mode non simplifié Web (vert) et de me reconnecter. Ce nouvel avatar me gonfle sévère : il va me falloir écrire ailleurs que sur le forum puis y déposer ensuite le copié/collé, (ou passer mon temps à tout enregistrer), vachement pratique !
J'aimerai connaître l'animal qui a changé des paramètres sans en vérifier les conséquences (je parle du responsable d'actiforum.com).

Pour ceux que ça intéresse :
https://www.strava.com/activities/1469716313/shareable_images/map_based?hl=fr-FR&v=1521921635

J'ai réalisé mon premier brevet (200 km) en formule audax ce week-end organisé par le club d'Orvault à côté de Nantes.

Première expérience concluante d'un point de vue convivialité (petits groupes de 15, beaucoup de rencontres, d'échange, restau le midi...) et de la gestion de l'effort (c'est une bonne façon d'aligner les kilomètres sans forcer à 22,5 km/h de moyenne) mais extrêmement frustrant quand on se sent bien avec l'envie d'appuyer un peu plus fort sur les pédales notamment en montée (pas le droit de dépasser les capitaines de route) ou dans la gestion des arrêts...

J'aurais peut-être plus de mal à intégrer le fonctionnement de groupe sur de la longue distance.
Mais à conseiller à 200% pour une première expérience sur cette distance 

Mike29 a écrit:

J'ai réalisé mon premier brevet (200 km) en formule audax ce week-end organisé par le club d'Orvault à côté de Nantes.

Première expérience concluante d'un point de vue convivialité (petits groupes de 15, beaucoup de rencontres, d'échange, restau le midi...) et de la gestion de l'effort (c'est une bonne façon d'aligner les kilomètres sans forcer à 22,5 km/h de moyenne) mais extrêmement frustrant quand on se sent bien avec l'envie d'appuyer un peu plus fort sur les pédales notamment en montée (pas le droit de dépasser les capitaines de route) ou dans la gestion des arrêts...

J'aurais peut-être plus de mal à intégrer le fonctionnement de groupe sur de la longue distance.
Mais à conseiller à 200% pour une première expérience sur cette distance 

Il en faut pour tous les goûts : je dis ça parce que cela n'est pas mon truc du tout (le côté un peu militaire, convivialité en plus je l'accorde bien volontiers). Mais je n'aime pas plus le comportement des cyclistes dans certains groupes, le côté fond les ballons à qui a la plus grosse (cylindrée)... Et puis, les sorties club avec arrêt restaurant, j'aime pas  
Bref, au final j'ai la veine de rouler la plupart du temps en solitaire et le plus souvent sans même avoir prévu un horaire ou un parcours... 
Rouler seul la plupart du temps cela permet d'un point de vue strictement sportif de mieux adapter ses allures (d'ailleurs seul en fixie dans un groupe cela n'est pas toujours simple à gérer). Et n'étant pas compétiteur l'avantage du peloton ne m'intéresse pas : je fais du vélo en partie pour en " chier " (sinon je reprendrai une moto), pas pour rouler vite (sans moteur).
Par contre, j'aime le vélo et je ne suis pas associal - je m'occupe d'un club de ski - je reste disponible au pied levé pour accompagner un ou deux potes (route ou VTT) et je ne répugne pas de temps en temps à me plier à un horaire, un parcours ou un groupe (brevets, flèche, défi montagnard, etc. ). 
J'aime bien donc mes étapes dodécaudax en solitaire : c'est aussi une bonne préparation à la longue distance, où je me retrouve souvent obligé de rouler des centaines de kilomètres seul et en autonomie. Je les préfère à celles organisées ailleurs, groupe et restaurant.
D'ailleurs cela fait la deuxième année que je saute le BRM 200 de début de saison, brevets qui ressemblent trop pour moi à des cyclosportives.
Mais effectivement, un premier 200 en groupe derrière un responsable qui gère une allure confortable peut être un bon pied à l'étrier, surtout pour un jeune cycliste qui n'a pas encore l'habitude de la mesure. Personnellement mon premier 200 fut une cyclosportive (après deux autres de 160/175 km) alors que je n'avais jamais dépassé auparavant 100 km sur route et 70 en VTT : autre approche façon défi qui me convenait mieux  Et mes trois premiers BRM à la suite furent un 400, un 600 puis dans la foulée un 1 000 km (mais j'avais 61 ans et à cet âge normalement on se connaît, surtout mentalement).

sccber a écrit:

Mike29 a écrit:

J'ai réalisé mon premier brevet (200 km) en formule audax ...

... je fais du vélo en partie pour en " chier " ...
... les BRM 200 ... qui ressemblent trop pour moi à des cyclosportives.
...

Bonjour à tous,
Rouler en groupe ou pas... en baver ou pas ...
Personnellement je roule environ 3 fois par semaine dont une fois en groupe et c'est toujours la sortie la plus difficile de la semaine justement parce c'est en groupe.
Certes le cyclisme en mode "associatif" permet d'aller plus vite mais il est aussi plus exigeant, car soit il faut rouler devant pour maintenir le rythme soit s'accrocher pour ne pas sauter, sans compter l'aspect technique, la vigilance ...
Certes il y a ceux qui "font de la patinette" mais ce n'est pas la majorité des cyclistes.
La formule AUDAX peut être adaptée à un groupe qui décidera d'aller plus vite, et de remplacer le repas de midi par un "repas sorti de la poche arrière".
Le BRM200 qui est une cyclo sportive, oui mais personne n'est obligé d'y participer. Il suffit de laisser partir.
Dans une vraie cyclo sportive il y a une formule cyclotouriste, sur le même circuit avec bien souvent avec départ groupé, et tout le monde se moque de la formule choisie par l'autre cycliste.
Donc un BRM200 ou une cyclo sportive c'est idem et sans conséquence.

Pour en revenir aux sorties groupées, et comme le sujet est "qui a roulé" aujourd’hui et que certains voient le sujet comme source d’inspiration pour leur préparation...
Les deux dernières semaines j'ai fait
seul le vendredi une sortie vallonnée de 200 km à la vitesse moyenne d'un 300 km
et le dimanche un 120 km encore vallonné en groupe à la vitesse moyenne d'un (BRM) 200.
Je peux affirmer que la sortie du dimanche est un excellent complément. cela permet de faire des parties vraiment difficiles d'autres plus calmes... en fait cet exercice n'est pas nouveau il a même un nom bien connu dans le monde de la CAP : le Fartleck.
La différence sera que les changements de rythme sont "imposés" par le groupe et aléatoires au lieu d'être choisi en fonction des sensations.

Bonne route à tous.

Je ne vais pas polémiquer : tous les préparateurs physiques connaissent les avantages et les inconvénients respectifs de l'entraînement en solitaire et de celui en groupe, c'est même un marronnier des revues spécialisées : je n'y reviendrais pas.
De même, il est bien évident que l'on peut tout donner dans l'une ou l'autre de ces façons de rouler, rouler en groupe à allure audax comme effectuer un contre-la-montre par équipe en professionnel, se balader sur une voie verte ou résister seul échappé au retour du peloton d'une étape du Giro...
Il est encore plus évident que la diversité des possibilités de roulage est incomparablement  plus grande que ce seul clivage.
Enfin, quand je dis que pour moi le choix principal sur le vélo est d'en chier, c'est façon de parler, parce que ce que j'écris depuis toujours est plus subtil  principalement parce qu'il ne faut surtout pas rouler sans arrêt à bloc, que l'amélioration de sa condition physique est nécessairement issue d'un cocktail délicat entre diverses allures et types d'exercices.
Mon post précédent n'était pas parler entraînement, ni faire des hiérarchies dans nos pratiques :  c´était simplement et tout bêtement écrire que je n'aime pas rouler en groupe, mais que chacun peut trouver son bonheur dans sa propre pratique.
J'insiste, si le coursier conséquent doit se plier à toute une gamme d'exercices pour avoir le niveau et aussi pour pouvoir tenir sa place parmi ses adversaires et équipiers, si le cyclosportif même ambitieux n'a pas les mêmes obligations, si le compétiteur longue distance doit tenir compte dans sa préparation de la spécificité de sa pratique, moi qui ne suis qu'un cyclotouriste sportif, je n'ai pas de telles contraintes : rien à fiche de savoir mener une bordure ou un passage de relais dans les règles, d'autant que je ne cherche pas à rouler plus vite - pourquoi faire de toute manière - mais juste à réduire à minima la grande dégringolade inéluctable due au temps qui passe, et c'est connu aussi, no pain no gain.
Et merci à Paddy de m'apprendre que sur une cyclosportive on n'est pas obligé de jouer la gagne, cela ne me serait pas apparu tout seul. 
Idem pour les BRM : j'ai quant même remarqué que sur le PBP je n'étais pas obligé de tenter de suivre le groupe de tête