qui qu'a roulé aujourd'hui . 4

Gervais, je ne suis pas toubib (j'ai catégoriquement refusé !) et je ne sais pas ce que le cardiologue t'as dit… mais ton « truc » a l'air plutôt flippant…

Bon, le Dodécaudax on s'en fout ! Ne prends pas de risque !

Je viens de passer la semaine sur les terres de Paddy en Finistère Nord où l'une de mes filles réside. Comme je partais toujours du bord de mer (ou presque) , le vent m'était favorable au début et plutôt contraire sur le retour. J'en ai profité pour conquérir tous les sommets mythiques du coin (Menez Hom, Montagne saint-Michel, Roch' Trevezel). En 5 sorties , 389,2km et 5010m D+. Bien content de ma semaine , les parcours étaient sympas.
         De plus, j'ai été agréablement surpris par la courtoisie des automobilistes locaux , leur patience et le respect des 1m50 pour me dépasser. Peut-être faut-il voir là l'habitude de partager la route avec les nombreux pratiquants bretons et l'amour de cette région pour la chose cycliste.

papou a écrit:

Ce dimanche matin, participation à la rando de Vern d'Anjou distante de 30 km de la maison.
Compte tenu de mes soucis de rythme cardiaque, j'ai choisi le circuit de 50km ce qui m'a fait une "petite" sortie de 110km...
Je n'avais plus de Holter mais c'est dommage car ce matin c'est après 2km, dans la montée de la sortie de Daon que mon cœur s'est mis à s'affoler et ça a duré 5h15. Il s'est calmé juste avant de rentrer à la maison...
Toute la sortie, le cœur dans le "rouge", à un niveau incroyable dès le moindre effort (entre 200 et jusqu'à 238 bpm) et jamais en dessous de 140 bpm, tout cela pendant des heures.
Alors bien sûr, même si le cœur semble supporter ce rythme, la circulation sanguine est perturbée, le sang mal oxygéné n'alimente pas correctement les muscles et on ne me sens pas au mieux. De plus assez rapidement une fatigue s'installe.
Tout ça pour dire que cette situation anormale ne peut perdurer (j’attends toujours la décision de mon cardiologue) et m'oblige à repenser mon programme pour les semaines à venir.
Pour mon dodécaudax d'Avril ça va être "chaud" je pense...

Plus que sérieux ton problème...
La solution la plus radicale... ce serait de filer direct aux urgences d'un CHU ou CHR (ils ont quand même des moyens supplémentaires) quand tu es en crise...
Contrainte : ils vont te garder 2 ou 3 jours. Mais au moins tu devrais avoir un diagnostic pointu et surtout des solutions.

Bien sûr, tu leur dis que tu as ton dodécaucax d'avril à valider... ils connaissent certainement...

Je viens de publier le compte-rendu sur le post " Dodécaudax " de mon premier 200 km sur fixie, effectué aujourd'hui mardi.
Tout c'est bien déroulé malgré le vent qui a soufflé vraiment très fort.
Samedi si tout va bien, et si la pluie annoncée n'est pas catastrophique, je devrais rouler sur le BRM 300 de Feurs.
Dans ce cas je devrais faire un sortie après-demain avec mon mulet dont j'ai changé le câble de dérailleur arrière afin de vérifier que toutes les vitesses passent correctement : c'est le cas sur le porte-vélo, mais parfois en conditions réelles cela passe moins bien.
Je crois que je me contenterai d'une petite sortie de moins de deux heures et une quarantaine de kilomètres en escaladant un col (700 m de dénivelé). Ce sera également l'occasion de voir de visu si comme je l'espère mes 1 149 km de pignon fixe ont amélioré ma puissance (force et vélocité), je verrai...si toutefois je ne me ressens pas trop des efforts musculaires de ma dernière sortie (ce soir j'ai les jambes vraiment lourdes).

Comme prévu petite sortie avec le mulet avec le col de la Croix de Chaubouret (au fond la chaîne alpine) :

La météo locale s'obstine à signaler un vent modeste, et le vent n'en fait qu'à sa tête en soufflant bêtement : heureusement il n'était vraiment gênant qu'en arrivant sur le plateau vers 900 m...
J'ai trouvé après tous ces kilomètres en fixie - et les deux tiers de mon aller-retour à Pâques en Provence avec deux vitesses (câble cassé) - que le polymultiplié cher à Vélocio était facile et très agréable. Au niveau passage des pignons, comme prévu mon règlage d'atelier était perfectible : j'ai retendu un chouïa le câble avec la molette pour éviter quelques presque ratées sur les grands pignons... Et le retour en descente, quel plaisir de pouvoir prendre de la vitesse sans crainte d'exploser les genoux (61 km/h atteins sans chercher la limite). Donc samedi BRM 300, avec météo annoncée à la pluie (avec rafales de vent)... Si le copain se décide ce sera relax avec lui, sinon j'essaierai de ne pas rester inutilement longtemps sous la pluie
41 km avec 728 m de dénivelé à 21,01 km/h.

J'ai réussi à ne pas travailler ou être d'astreinte demain, ... qui sera à Flins pour le 300 ?

Je compte y aller. Mais il faut que j'arrive à me lever à temps… C'est pas gagné. Allez je vais me pieuter. À demain.

Après mes 200 km en fixie mardi et une sortie jeudi de 41 km (un col) sur mon mulet pour tester les passages de vitesse après mon changement de câble, je suis parti samedi pour le BRM 300 de Feurs :
Lever 4 h 30, car je dois faire 45 km en voiture pour me rendre au départ à 6 h. Il mouillasse au départ de Saint-Étienne, puis sur le trajet la pluie annoncée tombe de plus en plus forte, mais elle a cessé à l'arrivée ! Je ne suis pas en avance (5 h 55 mn), retardé par une route coupée par des travaux. Mon pote est là et me signale qu'il part sans m'attendre car je le rattraperai facilement (la route monte tout de suite) : il se sait en déficit d'entraînement et ne veut pas obérer ses chances de finir dans les délais, d'autant que les BRM de Feurs sans être des BRM très difficiles sont quant même dans l'échelle haute avec en moyenne de 1 % de dénivelé (3 208 m sur ce 300 à mon compteur) avec vers la fin une grimpée de 12 km.
Il y a peu de monde (en tout 19 participants dont une dizaine du club organisateur qui partiront en dernier, mais ce sont des flèches).
Je m'inscris, bois un café et papote un peu... Je pars à 6 h 15 mn en solitaire. La forme est là, j'avance bien et ne tarde pas à dépasser un petit groupe qui discute...puis quelques kilomètres plus loin je rejoins mon pote. On finit tranquillement la montée, et on redescend vers l'Arbresle pour le premier pointage. Mon pote descend vite (bon descendeur et lourd) : je dois pédaler sur mon 50/11 pour ne pas me faire larguer quand lui laisse aller en position redressée.
Nous iront comme cela - tranquillement pour moi - sur un beau parcours dans le nord de la Loire, le Rhône, le sud de la Saône-et-Loire et de l'Allier.

Je garde assez longtemps mon coupe-vent imperméable, car même s'il ne fait pas froid, de temps en temps de mini averses voire des ébauches d'ondées me tiennent en alerte. C'est que la météo a prévu des orages et de la pluie, avec des éclaircies.
Vers les kilomètres 160/170 mon copain commence à ralentir au prétexte de vent contraire - une aimable brise - puis après le pénultième contrôle sur terrain montant il n'avance plus. Nous convenons ensemble de nous séparer : on sait l'un et l'autre que nous n'échapperons pas,  sauf miracle, à des orages de fin de journée et que pour moi l'attendre sous la pluie serait alors inévitable (et stupide) ; il sait qu'il va encore, plus que d'habitude, souffrir à partir du km 240 pour la montée à la Croix Trevingt (5 ou 600 m de dénivelé je crois) qui permet de basculer sur Saint-Just en Chevalet où l'on pointe dans le café de la localité (heure limite 21 h 54) : il s'inquiète de l'heure de fermeture du bistrot et me demande de prévenir de son arrivée probable à cette heure-là (le patron hyper sympa est habitué car tous les BRM du club passe par là depuis des années)... Cette fois ci il n'y aura aucun problème pour lui puisque c'est jour de match pour l'ASSE (le foot je m'en tape mais je viens de voir qu'ils ont gagné et que l'OL a fait match nul, les stéphanois doivent être heureux).
Donc je pars à la vitesse grand V en attaquant à tout va car je me suis ménagé depuis des heures... Arrive Renaison et la montée sur le barrage de Ronchain vers la Croix Trevingt : le ciel est de plus en plus menançant et à trois kilomètres du sommet j'entends les premiers grondement de l'orage, qui se rapprochent très vite... La pluie commence à tomber et très vite c'est l'apocalypse... Soudain le tonnerre éclate dans un fracas étourdissant quasi simultanément avec un éclair : il n'est pas tombé loin et s'il est une chose que j'ai apprise à redouter quand je suis sur un vélo en altitude  - depuis une sérieuse alerte à VTT - c'est bien la foudre... Heureusement les éclairs semble s'éloigner vers la droite mais la pluie augmente encore d'intensité. J'aperçois un bâtiment où je vais pouvoir allumer ma lampe arrière (je n'ai que les lumières de lampe de casque) : une silhouette me fais signe et je rejoins trois des participants partis juste avant moi le matin, réfugiés sous un auvent. On reste à l'abri cinq minutes, la pluie faiblit et on repars : on est quasiment au sommet et tout de suite c'est la descente... Malheureusement la pluie est redevenue cataracte, la route noire devient torrent et le vélo ne freine quasiment plus malgré toutes les astuces... Et puis comme bien trop souvent je me retrouve à avoir les yeux qui brûlent sous le mélange de sueur et de pluie... Je dois m'arrêter en catastrophe trois ou quatre fois et j'ai laissé partir mes collègues, sachant que je vais les retrouver au bistrot.
Au pointage où je les retrouve effectivement je bois un café et me décide comme eux à sortir du sac ma casquette trop longtemps remisée : un quart d'heure plus tard on repart sous la pluie, pour les derniers 45 km ; comme prévu on a d'abord froid mais les dernières bosses nous réchauffent très vite... Je suis obligé de regarder la route entre la visière de la casquette et les lunettes trempées (qui transforment les feux rouges en tableau abstrait). Et nous iront comme cela jusqu'au bout, indifférents aux différences d'intensité de la pluie, puisque nous sommes mouillés et que nous n'avons pas froid. Nous savons que dans le local du club il y aura de la lumière, de la soupe chaude, du salé et du sucré, et des boissons...
Nous y arrivons vers 22 h 30, soit pour moi 15 h 45 mn de temps total et
14 h 48 mn sur le vélo pour 311 km (21,07 km/h de moyenne).
Tout le monde se change et se met au sec, sauf moi qui n'ai pas voulu trop me charger (le matin j'ai rejoint ma voiture en vélo) : de toute façon je suis un rustique et 45 km de retour dans une voiture chauffage à fond n'ont rien de difficile. Sur ma petite et étroite route de retour je croise et suis doublé par de nombreuses voitures d'excités du week-end (moi mes 300 km m'ont rendu zen).

C'est bien ca que je dis, t'es un guerrier   Ce jour pluie sans discontinuer, j'en ai profité pour faire papier peinture!

veloblan a écrit:

C'est bien ca que je dis, t'es un guerrier   Ce jour pluie sans discontinuer, j'en ai profité pour faire papier peinture!

Je ne dis pas non Mais on l'était tous (sauf peut-être deux membres du club organisateur qui ont bâché en cours de route) et un couple inscrit qui a renoncé à venir. Je n'ai vu personne râler à cause du temps
Les organisateurs ont fait le parcours, préparé les cartes, préparé et servi la soupe, fait la vaisselle (et devront nettoyer la salle détrempée) : merci les bénévoles
J'aurai une dédicace spéciale pour mon pote qui a fini seul à l'extrême limite des délais alors qu'il était mal presque à mi-parcours.

veloblan a écrit:

C'est bien ca que je dis, t'es un guerrier   Ce jour pluie sans discontinuer, j'en ai profité pour faire papier peinture!

TAFIOLE!!

Bonjour à tous,
Sortie atypique ce WE : le Tro Bro Leon. Randonnée de 103 km sur route et chemins non goudronnés.
Ce n'est pas du VTT un vélo de route avec de bons pneus suffisent, les crevaisons sont courantes le secouage aussi! Plus de 200 pré inscrits, un succès annuel quasi assuré.
La preuve des participants de toutes les régions françaises, sans doute attirés, aussi, par la course du dimanche.
A noter une version courte de 43km en mode vintage.
Météo : cette année sec et venteux mais venteux et trempé c'est aussi un truc à faire ! Et sans vent?  Je connais pas !

Au final ça fait mal aux jambes!
Si vous voulez faire un truc différent c'est à envisager.
Organisation et ambiance au top: "ils" organisent ça depuis des années, ont eu le championnat de France bref "ils" savent faire.

Bonne route à tous.

@sccber : tu as quand même un sacré mental. Ce parcours 300 de Feurs par beau temps, c'est déjà costaud! Mais là, sans la qualif PBP à la clé, il faut vraiment en vouloir!
           @paddy : le tro bro léon : j'y pense et puis je n'oublie pas. J'hésite un peu à malmener mon matériel (pour les mêmes raisons, je n'ai jamais fait Paris-Roubaix cyclo) et si en plus la météo s'en mêle!

MIRABELLE a écrit:

veloblan a écrit:

C'est bien ca que je dis, t'es un guerrier   Ce jour pluie sans discontinuer, j'en ai profité pour faire papier peinture!

TAFIOLE!!

T'as fait combien?

bubu14 a écrit:

...
           @paddy : le tro bro léon : j'y pense et puis je n'oublie pas. J'hésite un peu à malmener mon matériel (pour les mêmes raisons, je n'ai jamais fait Paris-Roubaix cyclo) et si en plus la météo s'en mêle!

Bonjour à tous
Question matos la majorité prennent un vieux vélo pour cela, d'autre un vélo de cyclo cross d'autres très rares un Gravel enfin l'exception un VTT équipé de pneus VTC.
Hormis la chute ce sont les pneus qui souffrent, les pro utilisent de boyaux en 25 voire 28.
La comparaison avec le Paris Roubaix est hors de propos.
J'ai roulé sur les pavés du nord, c'est un autre monde autrement plus difficile.
Le Tro Bro Leon si tu prends les ribbins (chemin non goudronnés) tranquillement tu passes sans problème au pire tu sortiras de la trajectoire et tu iras "mourir" au fossé, et si tout va bien tu peux passer à 35km/h.
Sur les pavés aucune échappatoire tu les prends tous, et tu les comptes! ça use et tu n'avances pas.
La météo... Finir trempé rincé crevé... Une année 17km/H à bloc face au vent!
Super souvenir!

Bonne route à tous.

bubu14 a écrit:

@sccber : tu as quand même un sacré mental. Ce parcours 300 de Feurs par beau temps, c'est déjà costaud! Mais là, sans la qualif PBP à la clé, il faut vraiment en vouloir!

Pas de qualif officielle certes, mais par exemple il faut bien préparer un Douze Cents du Massif Central - de l'avis unanime plus difficile que le PBP - avec le maximum de parcours offrant du dénivelé. C'est d'autant plus nécessaire que le BRM sont moins nombreux. Et puis rouler sur un brevet est un plaisir en soi.
Samedi prochain je serai peut-être sur le 300 de Grenoble, si les conditions météorologiques le permettent - retour du froid et neige possible à partir de 1 000 m.

veloblan a écrit:

MIRABELLE a écrit:

veloblan a écrit:

C'est bien ca que je dis, t'es un guerrier   Ce jour pluie sans discontinuer, j'en ai profité pour faire papier peinture!

TAFIOLE!!

T'as fait combien?

Réquisitionné pour l'organisation d'une randonnée, j'ai du à l'insu de mon plein gré laissé le vélo au clou!

MIRABELLE a écrit:

veloblan a écrit:

MIRABELLE a écrit:

veloblan a écrit:

C'est bien ca que je dis, t'es un guerrier   Ce jour pluie sans discontinuer, j'en ai profité pour faire papier peinture!

TAFIOLE!!

T'as fait combien?

Réquisitionné pour l'organisation d'une randonnée, j'ai du à l'insu de mon plein gré laissé le vélo au clou!

Vouahhhhhhhhhhhhhh l'excuse a 2 balles   T'es resté au chaud point. ha ha

Un week end bien sympathique ...

Tout d'abord un p'tit 300 Km à Flins samedi. Petit bout de route avec Bruno (désolé, j'ai cru que tu étais pas loin derrière et d'après le message de Sev tu avais un pb technique ) et puis un peu accéléré. Pas trop fort la route étant longue

J'ai roulé un moment avec un petit groupe et à Sours j'ai retrouvé quelques camarades, comme l'an passé, avec qui nous avons bouclé le chemin, en groupe à 5.

Un peu limite fringuale, durant les 150 derniers derniers km, car je n'arrivais pas à manger.

Une grosse averse de grêle avant la Ferté Vidame et quelques petites averses dans ce coin. Mais quel vent ...

En résumé 300 Km en 13h20 avec les arrets bien tranquille, une belle balade, malgré le mal de ventre et en bonne compagnie


Puis dimanche, une petite sortie de 120Km avec l'A/R pour Hauteurs et Vallées au depart de Maurepas.
(10 belles bosses de la Chevreuse et 1200m de D+)

Les jambes sont un peu raides au depart et sur la route tout semble aller, mais pas possibles de trop forcer quand meme.
Les copains du club s'arrêtent vers le 25 eme Km pour une crevaison et je continue cool pour prendre un peu de marge vue leur rythme
Je roule tranquille jusqu'à me faire rejoindre 50 Km plus loin et un peu plus loin un ravito... comme d'hab ils s'arrêtent et j'en profite pour reprendre quelques km d'avance.

La montée de la Madeleine (le chateau en haut de Chevreuse... pas le col) passe très bien malgré ses 14% et je me remets à rouler cool en haut pour laisser les copains revenir... ils peuvent, s'était la dernière bosse.

120Km en 4h53 avec de belles bosses et un beau temps

Ca me fait un week end à 425Km et 18h30 dont 16h45 de vélo pour 3500m de D+ environ

A si pour finir : étant seul à la maison, séance au Spa pour la fin d'après midi. Sauna, Hammam, Jaccuzzi que demander de plus

Pour moi le "week-end" a commencé jeudi dernier à 4h du mat.
Direction St Antoine Cumont (Dordogne, limite Charente)
248 km au programme avec, la météo l'avait dit et elle ne s'était pas trompée, un fort vent de face en milieu de matinée, jusqu'à 30 km/h.
Départ assez bien dans la nuit. Je refais à l'envers une quarantaine de kms du 300 de Ménigoute.
Avec le jour, le vent forcit; çà devient dur. Pas beaucoup d'abri dans la plaine charentaise.
Comme annoncé aussi, Eole se calme vers 11h30 ce qui me permet de terminer assez bien, 5 minutes après le reste de la bande qui elle est venue en voiture.
248 km en 9h43 avec 2788 m de D+

Au programme de vendredi/samedi/dimanche, tourisme à vélo (donc tranquille: 12 km dans l'heure maxi) .
Villages, églises, Aubeterre sur Dronne et forêt de La Double.
Le tout sous un ciel très menaçant et parfois sous la pluie.
97 km sur les 3 jours; c'est raisonnable mais c'est quand même du vélo.
à noter: une belle soirée "musique ouverte" à Allemans avec du rock anglais joué par des Anglais (ils sont nombreux dans le coin).

Lundi matin, faut repartir. Pour moi, c'est à nouveau vélo; route un peu plus directe donc plus courte. Et surtout vent FAIBLE.
Départ à 3h45. La température va descendre jusqu'à 1°. De la glace tombe de la bâche d'un camion qui me double ! Et juste mes gants "mi-saison".
Mais la nuit est magnifique, ciel étoilé et lune vaillante.
Par moments, il m'aurait presque fallu des "lunettes de lune". J'aurais sans doute mieux vu le chevreuil qui coupe la route 5m devant moi !
J'avance mais pas assez vite à mon goût. En début de matinée, avec la lumière et la chaleur du jour, le coup de pédale semble revenir et je termine bien.
220 km en 8h pile pour 1671 m de D+

Et donc un week-end de 575 km.

Beau travail en pignon fixe aujourd'hui : je décide de monter jusqu'en haut de la montée qui part de La Fouillouse et mène à Saint-Héand, celle-là même que j'ai montée en partie à la fin de mon dernier 200. Je ne suis pas sûr à 100 % d'arriver en haut, je verrais...
Donc je parcours 9 km de route vallonnée pour arriver au départ de la montée, montée de 7 km pour environ - je crois - un minimum de 350 m de dénivelé.
Je pars en oubliant de déclencher mon chrono... En tout cas j'ai des jambes, pas de doute, et je monte vite, un quart du temps sur la selle et le reste en danseuse : ce qu'il y a de drôle avec le fixie c'est que je fais l'inverse en montée de ce que je fais avec un vélo " normal ", c'est-à-dire que je m'assieds pour récupérer de la séance longue en danseuse, au lieu de relancer en danseuse pour récupérer de la partie assise...
Tout se passe bien, je suis doublé par un cyclosportif, mais je double trois ou quatre cyclotouristes...et je ne pense pas que quiconque se doute que je suis en pignon fixe (je n'en ai d'ailleurs jamais remarqué non plus, même depuis que je m'y suis mis et que je regarde du côté des dérailleurs des vélos que je côtoie)...
Arrivé en haut, content de ma prestation, j'ai l'envie de refaire la montée !
Je descend et c'est la première fois que j'effectue sept kilomètres de descente d'un coup, et je trouve cela long et inconfortable - y compris au niveau de la selle Flite (je regrette mes selles cuir).
Deuxième montée, toujours assez vivement menée, je m'étonne de la facilité avec laquelle j'arrive à monter, avec cette fois un peu de vent moyen, même si ce n'est pas une montée difficile (mais on y organise régulièrement des montées chronométrées).
Retour en ville par une autre route, en grande partie en descente.
Je me rapproche de mon domicile, mais il fait encore beau, et je n'ai fait que 40 km (avec il est vrai 850 à 900 m de dénivelé) et je décide d'aller chercher le départ du col de la Croix de Chaubouret : j'ai envie de monter jusqu'au premier village, ce qui est raisonnable car les premiers kilomètres de ce col sont faciles (l'autre col parallèle, le col de la République c'est le contraire, le plus raide est au départ, et celui-là j'attendrai encore avant de le guigner).
Tout ce passe bien, arrivé au village je redescend un peu pour remplir mon bidon, je remonte et redescend par une petite route (où naguère j'ai beaucoup couru).
Particulièrement content de cette sortie : je pense que la montée à Saint-Héand sera un futur terrain d'exercice d'endurance de force, où je pourrai progressivement augmenter le nombre de montées, de manière à arriver plus fort sur mes prochains défis montagnards.
62 km à 21,6 km/h avec environ 1 100 m de dénivelé.

Encore une belle journée avec le fixie. Départ idem hier, début de la grimpée de 7 km, j'enclenche le chrono (évidemment ça motive ), en haut en 23 mn 28 s (17,9 km/h), j'en reviens pas mais il n'y a pas d'erreur.
Je décide ensuite de tenter de suivre en sens contraire un parcours que je connais bien (du moins dans l'autre sens), assez chargé en dénivelé : je me dis que dans ce sens il sera assez facile... Mouais, quelle connerie ! D'abord, au départ de Saint-Héand je me souviens qu'il y a quelques centaines de mètres raides, en lacet. Après ça monte irrégulièrement sur cinq ou six kilomètres, puis plat et ça devrait descendre ensuite tout le long... Bon, il y a eu d'abord des plats montants, puis deux ou trois kilomètres de montée, puis des petites bosses, que dans l'autre sens on n'enregistre pas... En tout 11 km.
Viennent les grosses descentes, et là je commence à travailler le freinage musculaire, à comprendre comment ça marche, une sorte de pédalage en sens inverse, sauf que dans le 7 % en appuyant au maximum je n'ai réussi à rouler qu'à 35 km/h minimum, sans toucher quasiment les freins (ou à 25 dans les pentes moins fortes)... Le métier commence à rentrer, mais ça plombe la moyenne   tout en demandant un travail musculaire conséquent ; cette technique me semble toutefois inévitable pour les descentes futures de col sans roue libre, qu'on ne peut quant même pas descendre tout aux freins, encore moins en sur-vélocité (jambes levées pédalier libre ?), et pas plus en dérapage quand on roule en Michelin pro 3 !
Après ces kilomètres, ça remonte sec sur deux kilomètres - j'avais oublié - sur le gros bourg de St Symphorien s/Coise.

Après encore de la descente, et...surtout deux grosses montagnes russes que j'avais complètement zappées : dans le sens habituel deux longues descentes (surtout la première) suivies chacune d'une remontée courte mais raide (surtout la seconde), descentes que j'ai l'habitude de prendre à fond (55 et 60 km/h minimum) pour remonter sur l'élan en forçant et en changeant progressivement de développement : j'arrive en haut de la première au dessus de 20 km/h sur la plaque et l'autre plutôt à 14 sur le plateau de 34.
Mais voilà, dans l'autre sens en fixie sur pente raide donc je ne peux pas profiter autant de l'élan (j'ai osé 50 km/h sur la seconde) et la remontée devient une pente longue et difficile... Enfin je les aient passées quant même   mais c'était loin d'être le retour facile. Arrive Chazelles-sur-Lyon : là la traversée se fait par deux rue à sens unique...et donc je prends un chemin inconnu, je quitte l'agglomération en descendant et au lieu de retrouver la route que je connais je me retrouve 3 km plus loin sur une route minuscule... Remonter ? Je sors mon téléphone et Googlemap me conduit sur des routes inconnues, puis sur une grande artère que j'ai due prendre une fois en voiture...
Finalement je rejoins un itinéraire connu et je fonce sur les 25/30 derniers kilomètres, en prenant le gros coup de cul que j'avais emprunté lors de mes deux premières sorties en fixie : je ne le passe pas plus facilement, mais il faut dire que j'ai vraiment roulé sur un parcours exigeant et j'ai les cuisses douloureuses...
83 km à 21,7 km/h de moyenne, dénivelé aux alentours de 1 100/1 200 m.
En conclusion très bonne sortie qui va me rendre - je le crains - encore plus téméraire dans le choix de mes itinéraires en PF. Au niveau cardio je suis au top (moyenne faible et 150 btm/m dans le raide) : je sens que j'ai tout bon pour mes futures sorties en haute-montagne (sauf blessure évidemment, ne pas oublier d'être conséquent dans mes charges de travail et ne pas oublier la récupération).

Jambes lourdes ce matin, mais je décide d'aller rouler malgré tout avant la dégradation du temps - qui théoriquement commence ce soir...
Il fait gris et assez doux, avec un peu de vent. Je décide de faire en pignon fixe un itinéraire souvent parcouru, pas très long avec plusieurs montées relativement longues mais pas trop difficiles (avec 16 ou 20 vitesses). Je monte bien, j'ai de légères douleurs musculaires, notamment à l'arrière (le psoas-iliaque), certainement dues au travail de frein musculaire nouveau pour moi...
Je change sur cet itinéraire la descente sur un barrage pour éviter la remontée qui suit tellement raide qu'en général je fini en danseuse sur le 34/28 : je prend donc une route qui rallonge mon circuit d'autant plus que je tombe sur des travaux... J'arrive au point haut du circuit un peu péniblement et je redescend sur la Loire (le fleuve) par une descente de 7 km où de nouveau je travaille le ralentissement... En bas je ne prends pas ma route habituelle qui remonte sérieusement et je choisis de passer dans la plaine par une route qui traverse de façon presque ininterrompue les agglomérations issues du passé industriel de la région (ce n'est plus la campagne, bien sûr, mais ce n'est pas laid non plus). Tout au plus, à certaines heures, il faut supporter les bagnoles des gens qui travaillent (et qui n'aiment pas les cyclistes qui ne travaillent pas). Cette route est globalement en plat montant puisque Saint-Étienne centre est à 510 m d'altitude et qu'elle débouche sur la ville par le haut : je m'échine un peu vent debout et jambes douloureuses : c'est avec plaisir que j'attend la pluie et que je prendrai du repos
68 km à 20,8 km/h avec 7 à 800 m de dénivelé.

Pffffffffffffff j'espère que la pluie ne va pas durer sinon on aura plus rien a lire

veloblan a écrit:

Pffffffffffffff j'espère que la pluie ne va pas durer sinon on aura plus rien a lire

J'espère une fois de plus que a météo de merde qui est annoncée évoluera favorablement Je pourrais toujours aller vérifier que les garde-boue que j'ai monté sur le fixie sont efficaces