Qui a roulé aujourd'hui 5

Loïc49 a écrit:

Je dois reconnaître que nous ne semblons pas tous égaux devant les méfaits de l'âge 

Quand je pointe lors d'un BRM dans un café et que des gars habitués aux tournées alcoolisées dès potron-minet et au physique caricatural subséquent de piliers de bistrot me déclarent qu'ils feraient comme moi bien volontiers du vélo s'ils étaient plus jeunes, je rigole - intérieurement - car ils ont tous visiblement un âge plus tendre que le mien
Tout ça pour dire que si l'on excluait de toutes les causes qui interviennent dans l'état physique d'une personne son hygiène de vie et son activité sportive des années passées, on s'apercevrait que la seule hérédité (plus les accidents de la vie) n'est pas le facteur principal de cette inégalité constatée.
Et même que la façon de pratiquer son sport intervient dans la possibilité de pouvoir le pratiquer sans trop subir les dits méfaits de l'âge : il est notable que ce que les spécialistes de la physiologie sportive pensaient il y a quelques décennies décennies quant à l'inéluctabilité de certaines décroissances des aptitudes a évolué (perte musculaire et osseuse notamment), dans un sens favorable. Le maintien de certaines intensités cardiaques et musculaires y est même prôné (sous certaines conditions évidemment). Il ne faut pas se contenter du discours dominant destiné au grand public sédentaire qui naturellement, au nom d'un principe de précaution compréhensible, ne recommande qu'une activité réduite in fine aux vingt minutes de marche par jour (ou au plus de l'endurance tranquille)
Pour ma part, et ceci n'engage que moi, je crois que la vieillesse s'accélère quand le cercle vicieux intervient du manque d'envie/manque d'activité, manque d'activité/manque d'envie.
Et donc vive le cercle vertueux qui par exemple me conduit à tenter de nouvelles expériences sportives, sans trop écouter les sirènes du renoncement (c'est plus facile aussi quand on n'a pas des proches à rassurer.  

Il suffit de comparer les photos d'une AG de cyclos et d'une AG de pétanqueurs

Bonsoir,
Attention à ne pas tomber dans les  clichés ! Je viens de voir (à la télé) une compétition de pétanque : Tunisie contre Madagascar. Les deux équipes étaient majoritairement composées de jeunes femmes comme il y en a très peu, en général, dans les clubs de cyclotourisme 

veloblan a écrit:

Il suffit de comparer les photos d'une AG de cyclos et d'une AG de pétanqueurs

Les comparaisons ne sont pas toujours à l'avantage des cyclistes : il y a d'avantage de cyclistes en surpoids visible à l'arrivée du PBP que d'un marathon Cela n'a d'ailleurs rien d'étonnant quand on connaît les risques supplémentaires de blessure du fait du poids en course à pieds vs un sport porté. C'est aussi qu'il y a d'avantage de contemplatifs cyclistes (ce qui n'est pas à porter au côté négatif de l'activité, au contraire car la bicyclette est d'avantage qu'un outil sportif, c'est aussi un moyen de transport, ludique ou utilitaire, écologique de surcroît).
En me mettant presque totalement hors-sujet, en repensant à l'importance de l'outil matériel dans notre activité comparée à la course à pieds (dans les revues spécialisées je lisais rarement des courriers du type " je cours en chaussures machin, et vous ? " : alors que je suis aussi frappé de l'importance que prend l'objet vélo dans notre sport, sans tomber dans le psychologisme à quatre sous, qui ressemble parfois à une espèce d'objet transitionnel ; ainsi, je lis régulièrement sur Facebook une page consacrée au gravel, et je constate que 80 % au moins des occurrences concernent la présentation de son vélo comme preuve d'appartenance au groupe (et l'humour récurrent : tel accessoire, est-ce gravel), qui me semble être un summum (comme pour le fixie d'ailleurs, ou peut-être le vélo couché, anciennement les vélos en 650 B et les randonneuses)...

Aujourd'hui, lever à 4h et départ à 4h30... Ambiance fraîche, le thermomètre indique 4°, et je verrai 2 sur un panneau de pharmacie. Rouler de nuit m'amuse, et me permet de passer une journée en famille. J'ai découvert ce monde  en installant un moyeu dynamo et un phare IQ X. Ça éclaire comme un phare de moto! Habillage de circonstance, veste gore jaune pétant, gilet de sécu, sur chaussure fluo. À l'arrière la lampe bontrager envoie ce qu'il faut, j'aperçois dans le rétro son flash dans les éléments réfléchissants du bord de route. Piste cyclable sur 20 km, puis première montée. Taux d'humidité maximal, j'ôte les lunettes. Dans la descente je note mentalement, acheter un gilet sans manches gore tex. Avec le vent et l'humidité, je tremblotte. Encore une montée et j'emprunte une nationale, d'autant moins fréquentée à cette heure qu'ellle longe l'autoroute gratuite. L'amorce le retour avec un dernier col, et la descente sur la rivière. Ça caille de plus en plus, le jour commence à poindre. Je décide de rallonger la sortie avec un petit aller retour au port et petit goûter dans un bar sur la jetée... en rentrant je croise les pelotons de cyclistes qui attaquent leur sortie . J'aime bien cette ambiance, j'y goûterai à nouveau  . 120 bornes au final, 1200 de d+ et pas mal aux cannes grâce à mon rythme pépère

Belle sortie bien assumée, bravo. Moi pour rester en famille j'aurai fait le choix inverse pour rouler en début de nuit, qui est toujours moins froid qu'en fin de nuit.
Pas de sortie pour moi aujourd'hui (froid et petite pluie), j'ai marché avec un copain...

Pas roulé lundi (flemme).
Mardi sortie pignon fixe côté nord, avec pas mal de montées de collines (dont le col du Pilon atteint après plus de 14 km de montée).
Il faisait vraiment chaud au départ (14 h 50) et j'ai dû m'arrêter dans le coup de cul de la Fouillouse (D10) pour enlever une couche et les gants longs. Après quelques kilomètres de montée sur St-Héand par St-Bonnet-les-Oules (découverte lors de mon dernier 200) je remettrai ceux-ci, car le dénivelé assez rude m'imposant beaucoup de position en danseuse mains aux cocottes, je préfère ne pas prendre le risque de blessure. Plus tard, avant d'aborder une descente je vais aussi remettre le maillot.
En gros deux boucles en huit, enchaînement nouveau de routes connues.
Je suis parti exceptionnellement sans mon gilet fluo et avec pour l'avant que ma lampe frontale : vers 17 h 15 dans le début du bouclage du retour (montée la Fouillouse/le Chasseur) j'allume la lampe arrière et essaie de faire de même pour la frontale : pas de lumière ! (J'ai peut-être en stockant le casque à l'envers déclenché la lampe et vidé les batteries)...
Heureusement pendant la montée très peu de voitures et la nuit n'était pas encore vraiment tombée. Ensuite traversée de St-Genest-Lerp et routes avant et après éclairées, piste cyclable avec ligne blanche centrale visible (pleine lune ?) parcourue à faible allure, et enfin la ville... Finalement pas trop de risques, mais il me faudra penser à effectuer dorénavant un mini check-list éclairage avant de partir.
62 km avec 859 m de dénivelé (IGN) ou 932 (compteur), à 20,5 km/h.

Sortie du jour en pignon fixe.
Voulant profiter du redoux pour monter au col de la Croix Chaubouret je suis parti au Portail Rouge, départ de la route du col. Malgré que je roule en ville je ressent un vent de plus en plus violent, et je dois me résoudre à faire demi-tour pour aller rouler plutôt au Nord de la ville : ce n'est pas que le vent y sera moins fort, c'est seulement que si j'aurai à la limite pu tenter avec témérité de monter ce col avec un autre vélo que ce pignon fixe - j'avais aussi envie de voir comment la petite couche de neige présente au départ des pistes de fond avait résisté - il était vraiment irréaliste de penser passer dans les trois kilométrage à 7 % vent debout.
Bref, j'ai improvisé une montée normale de St-Héand au départ de la Fouillouse, pour descendre ensuite  par là où je suis monté hier, et rejoindre de nouveau la Fouillouse en prenant le gros coup de cul au dessus, enfin rejoindre mes pénates par la montée du Chasseur...
Je ne voulais pas faire trop dur ni trop long, car demain je vais rouler avec mon pote en VTT, et ces derniers temps c'est très physique musculairement parlant.
Et bien, j'ai été servi aujourd'hui (déjà hier... ) et j'ai à l'instant les jambes un peu sensibles, hihi. On verra bien (sauf si mon pote déclaré forfait) : l'avantage si le vent se maintient c'est qu'on est moins concernés par le vent en VTT, sauf quand l'intensité de celui-ci fait tomber les arbres Tout à l'heure, le vent m'avait expédié une feuille morte de platane alors que j'étais sur la piste cyclable avec une telle force que cela m'avait fait légèrement mal
56 km avec 713 (ou 793) m de D+ à 20,1 km/h de moyenne.
N. B. : je suis parti cette fois avec mes batteries rechargées et le gilet fluo (avec lequel j'ai fini).
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Après deux jours en pignon fixe, sortie en VTT derrière un VTTAE. Le vent annoncé est peu sensible sur les liaisons routières et bien sûr insensible en forêt. Toujours beaucoup de dénivelé, des raidars encore plus techniques puisque petits rochers, pierres roulantes et racines sont cachées sous une épaisse couche de feuilles mortes. Mais c'est très agréable de rouler dessus.
Sur un chemin agricole on a discuté dix minutes avec un paysan, sur son métier qu'il trouve passionnant et dont la technicité évolue sans cesse, sur la sécheresse et le manque de neige (petite rivière à sec depuis des mois qui l'oblige à grand frais à utiliser l'eau de la ville pour abreuver ses bêtes), le blé d'hiver qui de ce fait ne lève pas, sur le travail agricole devenu travail solitaire...
Sortie en cuissard et gants courts...
Belle sortie, je me suis fait mal aux cuisses   vive le VTT.
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après 5 semaines sans rouler... Retour du vélo... Fallait bien essayer de valider la 52ème manche du Dodecaudax continu... C'est réussi... Genas / Lyon / Villefranche / Bourg en Bresse / Montluel/ Genas... C'est fait

cricri69 a écrit:

après 5 semaines sans rouler... Retour du vélo... Fallait bien essayer de valider la 52ème manche du Dodecaudax continu... C'est réussi... Genas / Lyon / Villefranche / Bourg en Bresse / Montluel/ Genas... C'est fait

Ouf !

Sortie lundi en pignon fixe.
Ciel bleu et froidure (de 9/10 degrés à 2 degrés), dont quasiment une heure de nuit.
J'ai choisi un circuit pas très court, avec du dénivelé quasi permanent et un très gros coup de cul assez court.
Rien à signaler de particulier, croisé quelques cyclistes en début de circuit (la météo annonce pour le moment de la pluie demain suivie de 4 ou 5 jours avec des chutes de neige en ville et peut-être un peu de soleil dimanche (hihi).
85 km avec 1 444 m de dénivelé (ou 1 416 m) à 20,4 km/h de moyenne.
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Aujourd'hui jeudi j'ai enfin vaincu la flemme qui me clouait à la maison, pas motivé chaque jour potable je repoussais la sortie au lendemain. 
Mais ce jeudi la météo particulièrement clémente (j'ai roulé pratiquement tout le temps avec 8 degrés), un peu de soleil et malgré tout la découverte d'un peu de vent sur les hauteurs (toutes relatives, je n'ai pas monté à plus de 835 m d'altitude). Par contre, beaucoup de passages avec des routes mouillées, il devait être dangereux de les emprunter ces derniers jours nettement plus froids, notamment au petit matin (mais je dors à ces heures là, sauf bientôt quand je me lèverai vers les 3 h 30 pour aller skier dans les Alpes avec mon club).
J'ai improvisé un parcours toujours exigeant en pignon fixe, et j'ai constaté qu'un arrêt de pratiquement dix jours se payait légèrement : cœur un peu plus haut et les passages raides un peu plus difficiles à passer. Enfin, ma moyenne n'est pas très rapide et j'ai actuellement les jambes un peu lourdes.
Sinon, rien à signaler, sinon avoir aperçu un peu plus de cyclistes qu'il y a quelque temps...
Ah oui, encore constaté la dangereusité des automobilistes ne respectant pas l'article du code peut-être le plus méconnu, qui impose de réduire sa vitesse en doublant un cycliste : j'étais dans la montée du Pilon (au dessus de Saint-Héand), assis arquebouté sur mes pédales dans un passage raide, un crossover m'a doublé à fond la caisse, j'ai entendu presque simultanément un gros coup de clacson, et levant la tête j'ai vu l'olibrius se rabattre à cinquante centimètres (ou 60)  d'une camionnette venant en face. Le gars aurait tout aussi bien, vu sa façon de jouer sa vie à la roulette russe, se rabattre sur moi et m'expédier ad patres. Et qu'y faire ? La route pas très large était pratiquement en ligne droite, donc le chauffard voyait la camionnette arriver, il a pourtant préféré tenter de passer plutôt que de perdre une poignée de secondes : il n'y a aucun remède à ce type de comportement...
62 km avec 1 044 m de dénivelé à 18,3 km/h.
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Jeudi sortie pignon fixe pour profiter du redoux sans pluie.
En partant quelques gouttes (?!), mais plus rien ensuite, sinon du vent de face un peu gênant. Je me dirige vers la Fouillouse au nord pensant tirer jusqu'à Salt et retour par la même route : c'est là où j'ai commencé le fixie, route vallonnée hormis la montée à la Fouillouse, surtout en restant à cet endroit sur la D10 où la pente est très exigeante sur un kilomètre et relativement terrible avec mon développement (il vaut mieux avoir travaillé la force, hihi) ; elle est d'ailleurs encore plus exigeante au retour (les cyclotouristes vieillissants la passent sur le plus petit développement en triple à 5 km/h  ). 
Et puis, en arrivant à Saint-Galmier au km 20 je décide sur un coup de tête de tirer à droite dans l'agglomération par un raidar de 1,5 km excessivement raide : je ne l'aime pas parce que la route est étroite avec beaucoup de circulation, dont des camions. Alors, à bloc en danseuse à la limite du blocage par instants, ça double un peu serré...
La suite, beaucoup de montées, dont deux montagnes russes qu'avant avec mes vélos à 2X10 vitesses je dégringolais à fond en descente avec mon 50/11 pour arriver sur la montée avec le maximum d'élan... En pignon fixe, même technique quasiment obligatoire, mais je n'arrive pas aussi bien puisque ma vitesse en descente est moindre (aujourd'hui maximum 51,8 km/h) et bien sûr en montée je ne peux pas changer régulièrement de pignon. Rouler en fixie se mérite.
Et puis progressivement le vent a forci et je me suis retrouvé, arrivé sur le plateau, scotché en montée pourtant devenue modeste : toujours le même dilemme, rester assis un peu courbé et appuyer jusqu'à avoir le quadri qui pique, soit se mettre en danseuse et offrir le maximum de prise au vent. Le plus efficace est donc de rester assis et de régulièrement relancer en danseuse...
Retour à la Fouillouse après la descente de Saint-Héand (bien éclairé par une lampe plus la frontale à bloc) car la route refaite il y a quelques mois à l'économie a déjà vu dans tous les virages le macadam partir par plaque (la route est celle qui dessert St-Héand et donc les camions sont nombreux) : encore un des méfaits de la régionalisation et de la prise de décision par des incompétents (ou pire)...
Je fini un peu fatigué ( je ne roule pas assez depuis un bon mois). 
Mon pote me propose une sortie VTT demain, je pense accepter bien que samedi je skie à Val Thorens (mon pote qui devait m'accompagner se dégonfle lamentablement, car la météo risque d'être redoutable : neige et vent).
78 km avec 1 203 m de denivelé à 20,1 km/h de moyenne.
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Première sortie vélo de la semaine ! Mais ma première sortie de ski samedi dernier m'avait laissée des courbatures, puis il a plu et neigé, j'ai refait une journée de ski mercredi - quasiment tout en hors-piste dans de la neige poudreuse, donc gros travail - de nouveau de la pluie...
Bref, malgré la grisaille j'ai sorti le pignon fixe : pas de vent, et température très correcte (de 10 à 4 degrés).
J'ai refait un circuit en forme de huit assez exigent : j'en ai un peu bavé dans le raide, preuve qu'une sortie par semaine ne suffit pas pour conserver son potentiel durement acquis au terme d'une belle saison (je ne parle pas de la musculature qui reste bien efficace après deux énormes journées de ski).
Je n'ai pas encore fait mon étape du dodécaudax : il m'apparaît que si je ne veux pas prendre de risque en attendant encore, la seule fenêtre météo potable est située lundi prochain. Comme depuis de nombreuses années je me suis affranchi de ces fêtes de fin d'année, je devrai donc, en principe rouler 200 km le jour de Noël, avec l'avantage probable d'une circulation quasi inexistante... J'espère juste que j'aurai récupéré de mes efforts d'aujourd'hui 
63 km à 18,3 km/h avec 925 m de dénivelé.
https://www.strava.com/activities/1324528554/shareable_images/map_based?hl=fr-FR&v=1514053712

Montée au fort de la Revère ce matin, et descente sous la pluie

Je découvre qu'on peut monter à vélo à cet endroit bien plus haut que le village d'Eze. Apparemment, tu y es allé de bonne heure.

Oui, la route qui monte part du col d'Eze. Normalement c'est un cul-de-sac, mais en continuant par la piste non goudronnée, en descendant par une petite route pleine de graviers et en sautant deux portails on rejoint la grande Corniche.

58ème étape de mon dodécaudax continu.
J'ai vaguement trouvé un nouvel itinéraire d'un peu plus de 200 km, dont la première moitié était à priori pas trop difficile pour mon pignon fixe, compte-tenu que j'ai peu roulé ces derniers temps et que j'ai une petite crève qui n'arrangeait pas les choses...
Ensuite, augmentation du dénivelé - le terrain veut ça - et pour le final j'avais même envisagé initialement de partir de Firminy pour rejoindre le col de La Croix de la République à 1 200 m !
Autant le dire tout de suite, j'ai abandonné cette option au vu de mon état physique bien marqué aux alentours du km 145 😬
La fenêtre météo s'est révélée correcte, encore que à 8 h il ne faisait que 2 degrés en ville. J'ai donc attendu 10 h 30 pour partir (5 degrés), mais les deux premières heures j'ai roulé avec des températures entre 2 et 3 degrés, avec par endroits un peu de brouillard. L'après-midi, retour du soleil et de températures presque douces (7 degrés et jusqu'à 12 au maximum), la douceur relative résistant à la tombée de la nuit.
J'ai pensé bêtement que le jour de Noël la circulation serait faible, mais c'était sans compter que tout le monde se rendait quelque part pour des agapes, et ces c... roulaient tous comme des malades ! 
En fait, je n'ai été tranquille que de 12 h 30 à 15 h 30.
Après Montbrison et surtout Saint-Just-Saint-Rambert le vent s'est levé jusqu'à devenir très très violent et pleine face, la montée vers Saint-Bonnet-le-Château est devenue très éprouvante : route moderne presque droite, pentue et creusée au bulldozer, formant un couloir venté exténuant à monter ; j'ai dû m'arrêter deux fois, et j'avais du mal à repartir tant la pente et mon développement de 5,8 m ne s'accordaient pas. J'ai quant même atteint un palier, un arrêt-bus où j'ai grignoté un peu... Deux jeunes sont venus à tour de rôle discuter avec moi, l'un et l'autre ignorants l'existence des fixies (le premier adepte du BMX et le second ayant effectué un grand voyage en cyclo-camping) : j'ai récolté l'admiration - imméritée 😊 - de la jeunesse, malgré tout ça fait plaisir...
Bon, j'ai allumé mes feux et mis mon maillot fluo, et j'ai fini par aboutir tout en bas au lieu-dit le Pertuiset (pont sur la Loire).
J'avais abandonné l'idée du col de la République, mais pour aller jusqu'à 200 km il me fallait trouver autre chose : j'ai donc dans un premier temps effectué un aller/retour à Aurec (et ça grimpe) puis rejoint Firminy, direction Saint-Étienne par les petites routes (tout en plat montant) et enfin  pris une petite route au départ de Saint-Étienne pour monter à Rochetaillée sur la route du col, et finir en tournant un tout petit peu en ville pour atteindre 201 km, contrat rempli.
201 km avec 2 167 m de dénivelé au compteur (ou 2 381 m sur mon application de l'IGN), à 19,2 km/h de moyenne.
https://www.strava.com/activities/1327073097/shareable_images/map_based?hl=fr-FR&v=1514239785

Pour celles ou ceux qui ne connaissent pas le coin, il faut imaginer ce que s'envoie Alain avec son fixie. Quand j'étais jeune coursier et que je figurais honorablement dans les courses du coin où le niveau était plutôt relevé, je montais certaines de ces bosses en 42x20 ou 42x21. Et j'avais presque 50 ans de moins!

bubu14 a écrit:

Pour celles ou ceux qui ne connaissent pas le coin, il faut imaginer ce que s'envoie Alain avec son fixie. Quand j'étais jeune coursier et que je figurais honorablement dans les courses du coin où le niveau était plutôt relevé, je montais certaines de ces bosses en 42x20 ou 42x21. Et j'avais presque 50 ans de moins!

Bonjour, de retour parmi vous avec une petite sortie de reprise (33,9 km/1h31/266 m D+) mais quel plaisir ... même avec le vent dans la tronche 

stephmev a écrit:

Bonjour, de retour parmi vous avec une petite sortie de reprise (33,9 km/1h31/266 m D+) mais quel plaisir ... même avec le vent dans la tronche 

Ça fait plaisir à lire. Je vais essayer de roulotter tout à l'heure (la pluie a cessé a priori et il fait plutôt chaud) et en tous cas demain (soleil programmé)...
En tant que responsable d'un club de ski je me réjouis des tonnes de neiges tombées cette année sur les Alpes (prochain sortie le 7) : l'avantage d'être aussi adepte des sports d'hiver c'est que les précipitations et le froid sont favorables pour l'un, la douceur sèche pour l'autre... Évidemment reste la douceur humide de plus en plus fréquente  
Quand je pense à certains hivers d'antan quand j'étais savoyard, puis dauphinois (et même ensuite certains hivers foresiens) il était quasiment impossible de penser au vélo ! Une année pas si lointaine j'ai même fait du ski de fond en ville (60 à 80 cm de neige tombés en 48 h et la ville paralysée totalement pendant dix jours)  Je me souviens encore être monté en VTT par les sentiers enneigés jusqu'au Bessat (1 200 m d'altitude)... De ce point de vue je me rends compte que j'ai perdu la motivation : s'il neigotte j'attends que le demi-centimètre tombé soit fondu...
Bon, un pote vient de m'appeler, il veut marcher " dur ", je vais l'accompagner et je roulerai un peu sérieusement demain (mon pote est skieur, la première chose qu'il m'a dit c'est " fait chier cette chaleur "). 

Lol scbber toujours aussi bavard mais agréable à lire aussi, merci de ton petit mot et bonne marche ...

Dernière mini sortie pour clore l'exercice 2017 : température trop douce , vent soutenu (pas tout le temps de face !)

7671 km pour l'année .  ni bien , ni mal ...


Salut Stephmev , j'espère que tes soucis de santé vont s'atténuer    ( nous nous sommes rencontrés sur un 300 très venté à Ménigoute  il y a quelques années ... )